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Tag:

road trip

Praia da Marinha
Long week-endPortugal

Algarve | Itinéraire pour découvrir la perle du Portugal en 5 jours

by Sarah 15 octobre 2020

Cinq jours ont suffi pour que je tombe amoureuse de cette région. Les falaises ocre qui se jettent dans la mer, les criques au sable blanc, les eaux entre le vert émeraude et le turquoise… Bref, les couleurs de l’Algarve m’ont littéralement envouté. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas pris une telle claque en Europe à seulement 2h30 de vol de Paris.

Début octobre, deux copines en manque de soleil et de mer, un besoin vital de s’évader après des mois de confinement liés au COVID… Le Portugal était l’un des rares pays encore relativement épargné à cette époque là. Ni une ni deux, on a sauté dans un avion pour découvrir la côte sud du Portugal.

Je vous partage ici notre périple entre petits villages pittoresques, sentiers de bord de mer et plages paradisiaques.

Notre itinéraire en un clin d’œil :

Jour 1. Tavira & ses alentours

Jour 2. Randonnée dans les 7 vallées suspendues

Jour 3. D’Alvor à Lagos

Jour 4. Les plages de São Rafael & dos Arrifes

Jour 5. Faro & l’île de Culatra

Le timing était parfait. Nous sommes arrivées en fin de journée à l’aéroport de Faro et nous avons filé directement vers Tavira après avoir récupéré notre voiture de location. Cela nous permis d’être opérationnelles dès le lendemain matin tôt pour la première étape de notre séjour…

JOUR 1. TAVIRA & SES ALENTOURS

Visite de la vielle ville de Tavira

Tavira était parfait pour démarrer notre séjour. Située entre les montagnes de l’Algarve et le cours du fleuve Gilão, c’est une petite ville paisible au charme fou. Ses petites ruelles pavées, ses nombreuses églises (37 !) et son architecture d’origine maure en font l’un des villages les plus authentiques de la région. Nous avons passé la matinée à déambuler dans rues de la vieille ville jusqu’à la belle église de Santa Maria do Castelo et son jardin entouré par les remparts d’un ancien château.

Découvrir le parc de la Ria Formosa

A midi, nous avons filé vers Santa Luiza à quelques kilomètres de là pour déjeuner un excellent poulpe (LA spécialité locale) avec vue sur l’eau. C’est un bon point de départ pour découvrir une partie de la Ria Formosa avec la Praia do Barril. Au bout du village, un petit train vous mène jusqu’à cette immense plage de sable fin et son cimetière d’ancres face à la mer.
Vous pouvez également choisir Faro comme point de départ pour visiter la réserve. Il existe de nombreux circuits proposés en bateau pour découvrir une ou plusieurs îles.

Cacela Velha

En fin de journée nous en avons profité pour nous balader dans le tout petit village de Cacela Velha et admirer la vue sur le lagon de la Ria Formosa. C’est le plus beau panorama que nous ayons eu sur le parc !


Rui, le gérant de notre hôtel nous a organisé une balade à cheval au couché de soleil dans le lagon. La météo n’était pas vraiment au rendez-vous, mais quel plaisir de se balader à cheval sur les immenses étendues de sable du lagon !

Où dormir à Tavira ?

La Pensão Agrícola Hospedaria : Au beau milieu des champs d’oliviers, d’amandiers et de figuiers, cet ancien bureau de poste est devenu une maison d’hôtes intimiste au charme fou. Les chambres sont ornées de meubles chinés, les lignes sont douces et épurées. Nous avons logé deux nuits dans la suite Armazén, c’est un véritable cocon. Et les petits-déjeuners que nous avons pris sous la pergola étaient succulents !
Tarif : 170€ la nuit en basse saison, petit-déjeuner inclus

Entre Faro et Tavira, on nous a dit beaucoup de bien de la Farmhouse of the Palms et de la Vila Monte, mais les deux étaient complets lors de notre venue.

Où manger à Tavira ?

La Pensão Agrícola, Tavira : voisine de l’Hospédaria, nous y avons dîné la première nuit sous la magnifique pergola. Le cadre est sublime, c’est un bel endroit pour diner en amoureux (désolée Juliette !). Menu surprise avec des produits locaux uniquement. C’était tellement copieux que nous avons dû emporter les desserts pour le lendemain matin au petit-déjeuner !

Rosa e Gianni al bistrot : Petite pépite italienne avec des pâtes fraîches faites maison. Mention spéciale pour les aubergines à la parmesane…

Où manger près de Ria Formosa ?

A Casa do Polvo, Santa Luzia : Une bonne petite taverne face à Rio Formosa, qui sert du poisson et surtout le produit phare de la ville : le poulpe. Réservation obligatoire !

Jour 2. Randonnée dans le sentier des 7 vallées suspendues

Si il y a une randonnée à faire en Algarve (voir au Portugal), c’est bien celle ci ! Cela reste un des plus beaux souvenirs de notre voyage, nous en avons pris plein la vue du début à la fin ! Les nuances de bleu entre ciel et mer, les criques paradisiaques au creux de falaises escarpées couleur ocre, les plages de sable blanc… Il est vraiment difficile de croire que nous sommes en Europe (la température de l’eau se chargera de vous le rappeler…).

Nous sommes parties le matin après un bon petit déjeuner, pour une journée complète et nous avons démarré notre randonnée à la Praia da Marinha. Le ton est donné d’office : elle est classée parmi les plus belles plages du monde. Quel bonheur de la découvrir vide, pas une serviette à l’horizon…

Après une baignade rapide, nous nous engageons enfin sur le sentier qui borde la mer. A mesure que nous avançons, les panoramas sont plus époustouflants les uns que les autres. En chemin, nous décidons de faire une pause déjeuner à Benagil, au restaurant O Pescador. Le bar grillé est délicieux et si vous arrivez à avoir une place en terrasse la vue est très agréable. Assez animée, nous ne souhaitions pas nous poser sur la plage, mais nous en avons profité pour faire une excursion en bateau d’1h jusqu’à la célèbre grotte de Benagil. Un trou béant crève le plafond de cette grotte, pour illuminer la page de sable fin qui se trouve juste en dessous. Paradisiaque…

Nous avons ensuite continué ce merveilleux sentier de bord de mer pour arriver enfin jusqu’à la Praia de Vale Centianes pour une baignade bien méritée.

Il restait encore quelques heures de jour après avoir récupéré la voiture, nous avons alors décidé d’aller admirer la lumière de fin de journée un peu plus à l’est. Nous sommes d’abord passées voir le panorama sur la belle Praia Vale do Covo puis nous avons terminé la journée à Algar Seco. Encore un merveilleux point de vue sur des caves sculptées par la roche et des piscines naturelles. Cet arrêt n’est pas indispensable, mais c’est sympa de s’y arrêter si vous avez le temps.

INFOS PRATIQUES

La randonnée se fait entre Praia da Marinha et Praia de Vale Centianes sur environ 5,4km (aller simple). Vous pouvez bien sur commencer où vous le voulez et prendre le chemin en cours de route à Praia do Carvalho ou à Praia de Benagil par exemple. Si vous devez choisir par manque de temps, je privilégierais plutôt la partie est.
La randonnée est simple et accessible à tous, même à ceux qui ont le vertige (comme moi).

Carte-Portugal 7 Vallées Suspendues

Comment y accéder ? Nous avons laissé la voiture le long de la route un peu avant d’arriver à Praia da Marinha. Il y a des parkings au niveau des plages principales. Arrivées à la fin du trajet, nous sommes retournées à notre voiture en stop en moins de 15 minutes.

Combien de temps faut il prévoir ? Compter environ 5h pour faire la randonnée complète. Je vous conseille de prévoir la journée entière pour prendre le temps d’admirer les différents points de vue et surtout de profiter des nombreuses plages !

Découvrir la côte autrement : Vous pouvez également choisir de découvrir la côte par bateau. Sur la plage de Benagil, nous avons trouvé un petit kiosque qui proposait des billets pour une excursion d’1h à 10€ par personne. Le canoë est aussi une option sympa car vous pourrez facilement visiter les grottes et surtout accoster sur les plages, notamment à Benagil. L’expérience doit être magique ! En tout cas, vous aurez le choix, de nombreuses excursions existent au départ de Benagil, Carvoeiro, Alvor…

JOUR 3. D’ALVOR À LAGOS

Une matinée à Alvor

Après notre randonnée, nous avons passé la nuit à Alvor (une trentaine de minutes de route depuis Algar Seco). Ce n’est que le lendemain matin que nous avons découvert ce petit village de pêcheurs posé sur la lagune. La ville est très mignonne, il y a de nombreux bars et restaurants. J’imagine que cela doit être très animé l’été, mais en basse saison, qui plus est l’année du COVID, c’était très paisible.

Après s’être baladées dans les ruelles, nous avons emprunté le chemin d’Ao sabor da maré, qui commence au sud du village. C’est une passerelle qui permet de faire une belle promenade entre plage et lagune (environ 5km). D’un côté s’étendent les marais salants, de l’autre les dunes de sable mènent à la mer.
Alvor était une bonne étape pour relier notre randonnée et notre prochain stop : Lagos.

Où loger à Alvor ?

Nous avons dormi à Agua Hotels Alvor Jardim qui était bien situé et très correcte pour le prix.
Tarif : 45€ la nuit

Où manger à Alvor ?

Beaucoup de restaurants étaient fermés lorsque nous y étions, mais nous avons été dans un petit restaurant très bien dans le centre : Al Tapas.

Une après-midi à Lagos

D’Alvor, nous filons déjeuner un délicieux bar grillé au bord de l’eau, dans un restaurant de plage du côté de Lagos. Il nous faut à nouveau une trentaine de minutes pour relier les deux villes. De là, nous partons découvrir la fameuse vue de Ponta da Piedade située en périphérie de Lagos. C’est vraiment époustouflant ! Sur le chemin du retour vers Lagos, nous nous arrêtons également à la Praia dos Estudantes pour observer le pont romain.

Au delà de son cadre exceptionnel, Lagos est l’un des plus jolis coins de l’Algarve à mes yeux. Le centre historique est tout petit, mais quel bonheur de se balader dans ses ruelles, de tomber par hasard sur une magnifique église, de découvrir ses façades blanches lumineuses ornées d’azulejos typiquement portugais… La ville est également très animée avec ses nombreux bars, cafés, restaurants et rooftops. Bref, il fait bon vivre à Lagos. C’est une étape incontournable si vous passez quelques jours en Algarve !

Où loger à Lagos ?

Nous avons voulu trouver un petit hôtel pas cher dans le centre de Lagos et nous avons trouvé la Casa a Sul pour 38€ la nuit. Simple, efficace. Si vous voulez vous faire plaisir, on nous a parlé d’une superbe demeure à quelques pas de la plage : la Casa Mãe. Mais elle était malheureusement déjà complète que nous avons planifié notre séjour.

Où manger à Lagos ?

Nous avons déjeuné au Bahia Beach Bar, un restaurant de plage très sympa. Il ne faisait pas très beau à ce moment là mais nous avons tout de même profité d’une jolie vue sur les dunes et la mer. L’été il doit être très agréable de venir un prendre un verre en fin de journée.

Pour prendre un café, arrêtez vous à Mar d’Estorias, parfait pour une pause en fin de journée. A la fois boutique, galerie, café et restaurant, cet espace est absolument à découvrir. La vue depuis le bar rooftop est exceptionnelle !

Le soir, nous avons dîné chez Barbosa de délicieuses tapas portugaises dans un cadre très sympa. Leur sélection de vin et de bières locales vaut le détour !

Avant de repartir le lendemain, nous avons pris le petit-déjeuner chez London Tiger. C’est tout petit mais très cosy, avec un bon rapport qualité prix.

JOUR 4. LES PLAGES MERVEILLEUSES DE SÃO RAFAEL ET DOS ARRIFES

Après avoir pas mal crapahuté, nous avons dédié cette matinée à la détente et nous avons posé nos serviettes sur la merveilleuse plage de São Rafael. C’est l’une de plus connues de la côte mais nous n’avons eu presque personne en plein mois d’octobre, le pied… En arrivant sur la plage, baladez vous sur les petits sentiers, les points de vue sont vraiment superbes !

Pour déjeuner, direction la Praia dos Arrifes à quelques kilomètres de là. Difficile de résister à l’appel de la terrasse du restaurant qui borde la plage : A Sardinha. Même si l’accueil n’est pas particulièrement sympathique et le service un peu lent, la vue sur mer est tout simplement incroyable. Et le poulpe grillé délicieux…

Plutôt que de longer la côte pour revenir vers Faro, nous avons préféré cette fois passer par les terres en visitant les petits villages d’Alté et Loulé. Epargnés par le tourisme de masse, ils valent le coup d’œil si vous avez un peu de temps. Alté est tout petit mais très mignon. En revanche nous avons été un peu déçues par Loulé qui manquait de charme. A priori le marché du samedi matin vaut vraiment le coup, nous’y étions malheureusement pas le bon jour. En redescendant sur Faro, nous nous sommes arrêtées pour voir la belle Eglise de São Lourenço à Almancil.

JOUR 5. FARO & L’ÎLE DE CULATRA

Nous souhaitions avoir un autre aperçu de la Ria Formosa et avons choisi l’île de Culatra pour faire une excursion de quelques heures. Au départ d’Olhão, un bateau nous y emmène en à peine 30 minutes. Ici, pas de routes ni de voitures, le temps s’est arrêté… Après avoir déambulé entre les maisonnettes du village de Culatra, nous arrivons jusqu’à une grande plage de sable fin. Nous savourons ce moment de calme avant le retour à Paris… De nombreuses îles composent le parc naturel de la Ria Formosa. Nous n’avons pas eu le temps de les faire toutes, mais il paraît que l’Ilha Deserta et l’Ilha de Faro sont très chouettes également.

De retour à Olhão, nous nous baladons dans le marché et dégustons une copieuse soupe de poisson à la Cervejaria Olhão Marisco.

Impensable de repartir dans avoir découvert Faro ! Nous profitons donc de nos dernières heures pour visiter la vieille ville de Faro. Son centre historique est resté très authentique. J’ai adoré les grandes arches Arco Da Vila, ou Arco Do Repouso, points d’entrée pour traverser les grandes murailles romaines qui entourent la ville. Levez les yeux, vous verrez certainement des cigognes nicher sur les hauteurs des remparts. Faro était l’étape parfaite pour clôturer notre séjour !

Où loger à Faro ?

Lemon Tree Stay : Nous avons adoré ce B&B situé à deux pas du centre historique. Un vrai cocon !
Tarif : 60€ la nuit

Où manger à Faro ?

A venda : Un vrai régal avec ces délicieux tapas portugais, à un prix très abordable.

Los Locos : Une cuisine moderne et raffinée en plein cœur de la ville.

Où boire un verre ?

Columbus Cocktail & Wine Bar : pour boire un délicieux cocktail dans un lieu design sous de belles arcades en pierre.


INFOS PRATIQUES

Venir dans l’Algarve :
En avion via Faro. Il vous faudra environ 2h30 depuis Paris ou Marseille.
Puis, il vous faudra une quinzaine de minutes pour rejoindre la ville de Faro en voiture ou encore 25 min en bus.

Combien de temps faut-il pour visiter l’Algarve ?
Cinq jours n’étaient pas de trop pour visiter la région. Nous voulions voir un maximum de choses entre Tavira et Lagos, du coup le timing de notre périple était assez serré ! Il nous a manqué une bonne journée supplémentaire pour aller jusqu’à Cabo São Vicente sur la côte ouest, à environ 45 minutes de Lagos. Les paysages ont l’air magnifiques… Cela nous donnera une bonne excuse pour revenir dans le sud du Portugal ! Idéalement je conseillerais d’y rester au moins une semaine pour prendre le temps de profiter des plages.

Se déplacer en Algarve :
Si vous voulez être autonome, le mieux est de louer une voiture directement à l’aéroport. Nous avons loué chez Guérin et tout s’est très bien passé, mais il y a de nombreux autres loueurs à la sortie du terminal.
En revanche il y a péages partout sur les routes et à moins de bien connaître le coin et d’avoir le temps, vous n’y échapperez pas. Pas de barrières ni file d’attente, ils sont automatiques et lisent vos plaques directement. Vous avez alors deux possibilités :

  • Vous réglez vous même votre dû à la poste portugaise (CTT) à la fin du séjour. Le problème est qu’il faut attendre 1 jour pour que les montants apparaissent dans le système.
  • Prendre un boitier électronique disponible en option chez tous les loueurs de voiture. Cela vous coûtera environ 1,80€/jour. Votre compagnie de location vous enverra quelques jours après la fin de votre location les montants de péage dûs. C’est l’option que nous avions prise. C’était simple et ça nous a évite de mauvaises surprises.

Où loger en Algarve ?
Nous avons eu la chance de visiter l’Algarve hors saison, et en période COVID. Nous l’avons donc visité dans un contexte très particulier et extrêmement privilégié. Chaque village que nous avons parcouru était vraiment paisible. En temps normal la plupart d’entre eux sont bien plus touristiques. Il faudra donc certainement ajuster si vous y allez en plein été. Si vous voulez voir l’ensemble de la côte, l’idéal est d’avoir au moins deux points de chute. 

  • A l’est, la petite ville de Tavira est très agréable pour poser ses valises et visiter les alentours, notamment la Ria Formosa. Si vous recherchez le calme et la nature comme nous, rapprochez vous de Cacela Velha. Faro est également une bonne alternative si vous préférez l’animation. 
  • Plus au centre, les petites villes de pêcheurs nous ont semblé être une bonne option. La charmante ville d’Alvor est bien située pour relier à la fois les 7 vallées suspendues et l’ouest de la côte. Carvoeiro avait l’air sympa également mais nous n’y sommes pas passées. Enfin, Portimão est la mieux placée des trois mais elle paraissait plus bétonnée, nous avons préféré l’éviter.
  • Si vous voulez explorer l’ouest, vous pouvez aller jusqu’à Lagos. La ville est située à 35 min de Portimão ou Carvoeiro et 45 minutes de Cabo São Vicente. C’est une station balnéaire très agréable hors saison, mais peut être à éviter en plein été. 

15 octobre 2020 0 comment
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ibiza home es vedra vue mer
EspagneLong week-end

Ibiza | Conseils pour un long week-end nature sur l’île blanche

by Sarah 25 septembre 2020

J’ai longtemps hésité avant de me décider à venir à Ibiza, bien trop longtemps ! Je craignais les clubs à la renommée mondiale, le côté bling-bling… Mais l’île blanche a bel et bien deux visages. Pour moi c’est avant tout le spectacle éblouissant d’une nature sauvage et colorée, une énergie vibrante, un petit goût d’insouciance et de liberté.
Au beau milieu de sa campagne rouge, au bord d’une plage aux eaux turquoises ou à l’ombre d’une terrasse entre les amandiers en fleur, les oliviers centenaires et la douce odeur des figuiers, on oublie bien vite la civilisation. L’île ravira sans aucun doute tous les amoureux de nature…

Nous sommes en plein mois d’octobre, nous décidons de partir 5 jours entre amies pour nous ressourcer. C’est la période idéale pour de profiter de la douceur de vivre de l’île et du soleil.

Voici donc de quoi vous donner quelques idées pour passer un long week-end sur cette magnifique île.

Ibiza en un clin d’œil

  • Chiller sur une plage aux eaux cristallines
  • Boire un verre devant un sublime coucher de soleil
  • Recharger ses énergies à Es Vedra
  • Traverser la campagne pour aller flâner dans le village de Santa Gertrudis
  • Faire un tour à Dalt Vila
  • Découvrir les plaisirs gastronomiques de l’île

Idée d’Itinéraire

L’île n’est pas très grande, seulement 45km du nord au sud, mais il y a tellement de chose à voir. Et surtout, c’est bien plus agréable de prendre son temps. Même si les routes peuvent être sinueuses, les distances sont courtes. Vous pourrez du coup adapter facilement votre itinéraire.
Nous avons privilégié un logement dans les terres, à moins d’une dizaine de kilomètres au nord de Sant Antoni afin de pouvoir parcourir facilement la partie ouest de l’île qui nous a paru plus préservée.

  • JOUR 1 – Prendre ses quartiers près de Cala Salada et siroter un cocktail devant un coucher de soleil
  • JOUR 2 – Se détendre sur les sublimes plages du sud-ouest
  • JOUR 3 – Faire une escapade dans le nord, en passant par Santa Gertrudis et Sant Joan de Labritja
  • JOUR 4 – Découvrir Dalt Vita, la vieille ville d’Eivissa puis aller observer la beauté du paysage d’Es Vedra
  • JOUR 5 – Déjeuner les pieds dans l’eau à Sa Caleta et profiter d’une dernière baignade à Ses Salines, juste avant de remonter dans l’avion.

CHILLER SUR UNE PLAGE AUX EAUX CRISTALLINES

Qui n’a jamais rêvé devant les images de ces plages paradisiaques d’Ibiza ?
Pour moi le côté ouest offre les plus belles plages car la plus sauvage, suivi de près par le sud et le nord. L’est nous a paru un peu moins intéressant.
Au delà de l’eau transparente, ce que j’adore particulièrement à Ibiza ce sont les cabanes de pêcheurs et les hangars à bateaux si authentiques qui longent la plupart des criques. Ça leur donne un charme fou ! Elles abritent le « llaüt », navire de pêche traditionnel d’Ibiza et Formentera.

Mon top plages à Ibiza :

Cala Comte (ou Cala Conta) : Ses eaux cristallines donnent des impressions de bout du monde… Il y a quelques coins de sable pour poser sa serviette. C’est LA plage qui nous a le plus fait vibrer au niveau de la couleur de l’eau. Elle est fréquentée par la naturistes de tous âges (très commun à Ibiza) et elle est notamment réputée pour avoir l’un des plus beaux couchers de soleil de l’île.

Cala Escondida : Juste à côté de la Cala Comte se cache cette cala avec son Chiringito (petit bar de plage). C’est simple, délicieux et la vue est incroyable. C’est ma préférée de toute !

Cala Salada : Belle petite crique rocheuse au pied d’une forêt de pins, l’eau y est turquoise. Rien que la route pour y aller vaut le coup d’œil. En face, vous pouvez allez jusqu’à la Cala Saladeta, un peu plus sablonneuse, mais elle n’est pas aussi évidente d’accès.

Cala Gració : Jolie petite plage familiale près de San Antoni. Elle était déserte quand nous y sommes allées mais a priori elle est très fréquentée habituellement.
En nageant un peu plus loin, nous avons découvert la cala Gracioneta juste à côté sur la droite. Elle est également accessible à pied. Un chiringito trône sur la plage, il doit être très agréable de venir déjeuner ici ou simplement prendre un verre les pieds dans l’eau.

Ses Salines : Enfin une vraie plage de sable fin ! Rien à voir avec les plages sauvages du côté ouest. La plage est bordée de nombreux bars et restaurants, il doit y avoir beaucoup d’animation le soir ! Elle est à deux pas de l’aéroport. Nous y étions encore moins d’une heure et demi avant de redécoller direction Paris. Et ça c’est quand même très agréable…

Cala d’Hort : Le cadre est spectaculaire, nous y sommes surtout allées car la plage donne vue sur la fameuse île d’Es Vedra.

Cala Carbó : Plage très sympa car moins touristique, elle est plutôt fréquentée par les habitants de l’île. Vous y trouverez quelques paillotes et des matelas pour vous allonger.

Cala Xarraca : Plage typiquement méditerranéenne. Elle est divisée en 3 zones, au centre le sable est plutôt caillouteux et on y retrouve une ambiance familiale. Aux deux extrémités, le sol est plus rocheux, mais vous serez plus au calme. C’est un bon endroit pour plonger car les eaux sont profondes.

RANDONNER À LA RECHERCHE DE LA CRIQUE LA PLUS SECRÈTE DE L’ÎLE

La Cala Aubarca (ou Albarca) : Le secret le mieux gardé de tous… Elle est tellement bien cachée que l’on ne l’a jamais trouvée haha ! En tout cas elle se mérite, car l’accès (du moins ce que l’on en a vu) est assez sportif. Nous avions pourtant bien démarré en trouvant le point de départ du chemin qui mène à la cala.

Alors comment accéder à la Cala Aubarca ?
Il vous faudra aller jusqu’au village de Sant Mateu puis prendre la route face à l’église. Suivez ensuite Pla d’Aubarca en traversant une petite zone agricole. Après environ 2 kilomètres, un petit chemin de terre part sur la droite, prenez le. Après 1 km, vous tombez sur une petite esplanade où vous pourrez laisser votre voiture. De là vous êtes tout en haut de la falaise, il faut donc emprunter le chemin qui descend pour arriver jusqu’à la cala. Attention, ça descend sec. Mettez des bonnes chaussures et pensez à mettre prendre une grande bouteille d’eau et de quoi grignoter avec vous car il n’y a absolument rien aux alentours. Privilégiez les heures plus fraîches pour y aller, idéalement le matin tôt.

Après une petite heure de marche sous un soleil de plomb, nous rêvions d’une baignade dans l’eau fraîche. Mais nous avons du rater un embranchement et à défaut de trouver la cala, nous sommes tombées de le Puente de Piedra. C’est une superbe formation rocheuse, comme un pont qui enjambe la mer à plus de 20 mètres de hauteur. La vue est merveilleuse, mais vertigineuse. Ayant une vraie phobie du vide, je ne vous cache pas que je n’ai pas pu mettre un pied sur le pont, ni même songer à m’en approcher. Au loin sur la gauche, nous avons vu quelques personnes se baigner, mais nous n’avons jamais trouvé l’accès depuis le pont. Au final, même si nous étions frustrées de ne pas avoir atteint notre but, c’est une magnifique randonnée à faire.
Bref, on en rigole encore, mais je compte bien la trouver lors de mon prochain séjour. Si vous avez un tip pour m’indiquer à quel moment nous nous sommes trompées de route, je suis preneuse !

FLÂNER DANS LES VILLAGES DE SANTA GERTRUDIS ET SANT JOAN DE LABRITJA

Pour y accéder à ces deux villages, nous avons traversé la campagne d’Ibiza, avec sa terre rouge typique du nord est de l’île, en nous arrêtant de temps en temps pour goûter une figue fraîchement cueillie au bord de la route. Les route était un vrai bonheur.

Petit joyau caché au centre d’Ibiza, Santa Gertrudis respire le calme et l’authenticité. Les maisonnettes aux façades d’un blanc immaculé, l’église trônant sur la place principale, les cafés, restaurants et échoppes bordant les ruelles du village… Il y règne une atmosphère bohème où il fait bon vivre.
Nous avons trouvé parmi les meilleurs restaurant la bas ! Voir les détails plus bas : ici

Dans le même esprit se trouve le village Sant Joan de Labritja à une quinzaine de kilomètres de là. C’est très petit mais cela vaut aussi la peine d’y passer une tête si vous envisagez d’explorer la pointe nord.

RECHARGER SES ÉNERGIES À ES VEDRA

La rumeur dit que le rocher d’Es Vedra est le troisième point le plus magnétique au monde. Il serait à l’origine de cette énergie si particulière que l’on retrouve sur l’île, et pour cause ! Certains auraient entendu le chant des sirènes, d’autres lui attribuent des pouvoirs de guérison… Des OVNIS auraient même été observés dans le ciel d’Es Vedra. Bref, vous l’aurez compris, cet endroit a quelque chose de mystique et il est vrai que ce panorama offre des vues à couper le souffle.

A l’occasion d’une baignade à la Cala d’Hort, depuis la terrasse de la Mesa Escondida ou encore depuis la Torre de Savinar, ce ne sont pas les points de vue qui manquent.

BOIRE UN VERRE FACE AU COUCHER DE SOLEIL

Lors de notre séjour, chercher le meilleure spot pour assister au coucher du soleil est devenu un rituel. Voici les plus jolies terrasses que nous avons testé et approuvé :

Hostal Restaurante la Torre : Elle est située non loin de la Cala Gració. Si vous n’avez pas de place en terrasse (réservation obligatoire, surtout en pleine saison), commandez au bar un délicieux mojito et descendez vers la mer devant l’hôtel. Quelques tables se cachent au milieu des rochers, la vue est vraiment superbe.

La Mesa Escondida : Magique. C’est le spot parfait pour observer Es Vedra à la lumière douce et diffuse de la tombée du jour. Sa terrasse surélevée donne directement sur le rocher et la lumière est très belle. L’accueil est particulièrement chaleureux, ce qui n’enlève rien au charme de l’endroit…

Cala Escondida : Retour à mon chiringito préféré pour grignoter quelques tapas et déguster une bonne sangria. Parfait pour un coucher de soleil les pieds dans l’eau.

Sunset Ashram, située à Cala Comte : Un bar hippie chic sur fond de musique lounge.

Plus au nord, il paraît que la terrasse de Los Enamorados et de Na Xamena valent le détour mais nous n’avons pas eu l’occasion d’y aller. Autrement, arrêtez-vous en pleine nature n’importe où sur la côte est, de préférence en hauteur… Vous ne serez pas déçus !

FAIRE UN TOUR À DALT VILA

La capitale d’Ibiza porte le même nom que l’île, mais on l’appelle plus communément « Eivissa ». Une demi journée suffit largement, mais prenez le temps de découvrir les petits ruelles pittoresques de « Dalt Vila » – la ville haute en catalan. Elle est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Après une balade dans la vieille ville, prenez le temps de flâner dans le quartier populaire situé au pied des remparts, c’est très animé notamment le soir.

DÉJEUNER OU DÎNER À IBIZA

Au nord d’Ibiza

The Giri Café, Sant Joan de Labritja : On y goûte de savoureux savoureux plats cuisinés avec des produits locaux cultivés sur place. Le cadre aux influences asiatiques, marocaines et contemporaines est très design.

La Paloma, Sant Llorenç : Au beau milieu des orangers et des citronniers, ce charmant restaurant propose une cuisine fraîche et délicieuse, essentiellement à base de produits locaux. La terrasse est vraiment très agréable, aussi bien pour le déjeuner ou le dîner. Réservation obligatoire !

Nous rêvions également de l’Utopia Beach bar. Nous avons emprunté le petit sentier qui longe la mer pour le trouver, mais à notre arrivée la plage était vide, aucune trace du bar qui a du fermer plus tôt dans la saison. Il sera clairement sur la liste du prochain voyage !

Au centre d’Ibiza

Can Mimosa, Santa Gertrudis : mon petit chouchou… Légèrement en retrait du village de belles tables sont installées dans un jardin clos. C’est cosy, c’est très bon et les tarifs sont abordables. Que demander de mieux ? Je suis devenue dingue de leur pan con tomate servi avec du pata negra et une burrata bien crémeuse.

Wild Beets, Santa Gertrudis : une super adresse healthy pour déjeuner, ou prendre un simple jus de fruit frais, ils sont excellents !

Bar Costa, Santa Gertrudis : Une institution dans le coin ! Parfait pour grignoter de bonnes tapas ou un bocadillo (petit sandwich) accompagnés d’un verre de vin, non loin de la place de l’église.

A l’ouest d’Ibiza

POM thaï, San Antoni : si vous avez envie d’une cuisine plus exotique, les plats sont succulents et l’accueil adorable.

Can Berri Vell, Sant Agustí  : dans une ancienne finca du XVIIè siècle, vous dinez aux chandelles sous le patio. Nous n’avons pas eu le temps de tester, mais l’adresse a l’air charmante.

Chiringito, Cala Escondida  : le revoilà ! parfait pour un déjeuner sur le pouce, les pieds dans l’eau.

Au sud d’Ibiza

La Escollera, Plage Es Cavallet : On y sert une cuisine méditerranéenne goûteuse, le tout dans un cadre avec vue panoramique sur la mer. Sur les bons conseils du serveur, j’ai craqué pour le bar en croûte de sel… Un délice.

Sa Caleta : L’un des meilleurs restaurants de poisson, avec vue sur les falaises ocres de la crique es Bol Nou. Nous avons goûté leur spécialité, une paella à l’encre de sèche. Mamma mia !

Sur la côte est d’Ibiza :

Cas Pagès, Santa Eulària des Riu : Nous avons traversé l’île juste pour goûter aux fameuses viandes cuites à la braise dans un barbecue géant. Et nous n’avons pas regretté ! Le plus dur a été de choisir parmi les nombreuses viandes proposées. Si vous aimez la viande grillée, apparemment Can Pilot en plein centre de l’île est également une très bonne option.

Passion Café, Eivissa : Idéal pour un bon petit déjeuner veggie ou une pause café au retour de visite de la vieille ville.

Côté est, on nous a parlé d’El Bigote. Sur la Cala Mastella, un menu unique concocté dans une grande marmite, à déguster sous la pergola. Elle reste sur ma to do list d’un prochain séjour.

Il reste enfin deux endroits où je rêve d’aller lors d’un prochain passage à Ibiza. En cette année COVID, les deux ont fermé plus tôt dans la saison. J’espère avoir plus de chance la prochaine fois :

La Granja, Sant Mateu : J’avais tellement entendu parler de cet endroit ! Que ce soit pour y loger ou pour y déjeuner, ce lieu atypique à mi-chemin entre la ferme hippie et le boutique-hôtel de luxe est le parfait symbole de la « Slow Life« . A faire au moins une fois !

Aubergine,  entre Santa Gertrudis et Sant Miquel : Encore un concept de « farm to table » à tester, avec des produits frais et locaux dont certains proviennent de leur propre potager bio.


Voilà de quoi largement vous occuper le temps d’un long week-end à Ibiza ! Nous aurions aimé passer une journée à Formentera mais la météo n’était pas vraiment au rendez-vous le jour où nous avons voulu y aller. On se le garde donc pour une prochaine fois !

INFOS PRATIQUES

Venir à Ibiza :
L’aéroport d’Ibiza est très bien desservi par les lignes aériennes venant des grandes villes, avec des vols quotidiens depuis Paris en été. En hors saison, il vous faudra peut-être faire une escale à Madrid ou Barcelone.

Se déplacer sur l’île :
Une fois arrivé sur l’île, privilégiez les deux-roues pour éviter les embouteillages et le manque de stationnement lors des mois les plus fréquentés. Nous y étions en moyenne saison, nous avons du coup pu louer une voiture sans rencontrer aucune difficulté pour circuler.

Louer une voiture à Ibiza :
Il est très facile de louer une voiture en arrivant à l’aéroport et tous les tarifs existent. Mais il y a UNE chose importante à savoir lorsque vous louez dans les Baléares : tous les loueurs ne prennent pas les cartes de « débit » pour gérer la caution. Et ne me demandez pas pourquoi, même si ils l’acceptent, certains se font un malin plaisir de vous vendre une assurance supplémentaire soi-disant « obligatoire » à un prix d’or une fois que vous êtes sur place et que vous ne pouvez plus reculer.

En France, nous avons tendance à croire que nos cartes sont des cartes dites de « crédit », mais dans la grande majorité des cas c’est tout le contraire. Il suffit de regarder sur votre carte directement, il est sûrement écrit « débit » au dessus de votre numéro de CB.
Il n’y a pas trop d’inquiétude à avoir avec les grandes compagnies internationales comme Hertz chez qui nous avons loué notre voiture 86€ pour tout le séjour. Elles paraissent souvent plus chères au premier abord. D’autres compagnies locales pratiquent des tarifs beaucoup plus compétitifs mais méfiance… Pensez donc à vous renseigner en amont et à vérifier auprès d’eux avant de valider la location, même si vous passez par un site tiers type Rentalcars.

Quand partir à Ibiza ?
Sur l’île blanche, l’été s’allonge de mi-mai à début octobre. Il est donc idéal de s’y rendre en juin ou encore mieux septembre, lorsque l’île a retrouvé son calme, que les villages deviennent plus tranquilles et que les plages se vident. D’autant qu’à cette période, tous les hôtels, restaurants ou bars sont encore ouverts.
Si vous préférez profiter des nuits endiablées, la fête bat son plein en juillet ou en août !

Où loger à Ibiza ?
Nous avons choisi de loger dans une petite maison nichée au beau milieu de la nature, non loin de Cala Salada : Chaya Retreat. C’est l’une des plus anciennes maisons de l’île. Le style est simple et rustique, avec salle de bain commune, esprit hippie garanti. Le cadre est vraiment privilégié et la localisation était parfaite car vraiment proche de tout !
En hors saison, vous pourrez peut-être profiter de tarifs intéressants pour quelques nuits, comme nous avons eu la chance d’avoir.
Jonathan qui tient la maison, vous accueillera a bras ouverts et sera de très bons conseils pour découvrir l’île. Il organise également des retraites de méditation ou de yoga pour les intéressés. On n’a pas tenté mais si vous êtes à la recherche de nouvelles sensations, vous pourrez même tenter l’expérience d’une séance d’ayahuasca sous la yourte !
Pour réserver chez lui, envoyez moi un petit mail et je vous transmettrai son contact direct.

25 septembre 2020 0 comment
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Image baignade élephant
CambodgeHors des sentiers battus

2 jours à la rencontre des éléphants dans le Mondulkiri

by Sarah 6 mars 2020

À l’est du pays près de la frontière avec le Vietnam, se trouve l’une des régions les plus reculées et les plus sauvages du Cambodge : le Mondulkiri. Au delà de son immense jungle et de ses collines boisées, c’est ici que vous trouverez des sanctuaires dédiés à la préservation des éléphants dans leur milieu naturel. Depuis mon safari au Kenya il y a une quinzaine d’années, je rêvais de revoir ces animaux majestueux de plus près. Mais pas à n’importe quel prix ! À la recherche d’une expérience authentique dans le plus grand respect des animaux, je me suis donc tournée vers une ONG : le Mondulkiri Project.

Je vous raconte ici mon expérience avec eux, et pourquoi on peut leur faire confiance selon moi.

Comment se rendre dans le Mondulkiri pour aller voir les éléphants ?

Il vous faudra aller jusqu’à la ville de Sean Monourom, la capitale de la province du Mondulkiri. D’où que vous veniez, le trajet est assez long. Depuis Phnom Penh, je suis partie en mini van via la compagnie TCT Mondulkiri Express’s pour 12 US$ l’aller simple. J’ai pu réserver mes billets à l’avance sur BookMeBus. Le trajet dure entre 5 et 6h selon la forme de votre chauffeur et le nombre de pauses en cours de route. Prévoyez donc d’arriver la veille de votre excursion car elles démarrent tôt dans la matinée. Vous pouvez également passer par Kim Seng Express ou Virak Buntham Express (ils ont des bus de nuits) qui parait il sont correctes également.
Depuis Siem Reap, il vous faudra plus de 8h pour venir. Le bus est direct et vous arrête à la station de Borey Seang Nam, à une vingtaine de minutes en tuk-tuk de Sean Monourom. Si vous voulez couper la route, faire un stop une nuit ou deux à Kratie semble être une bonne option.

Arrivée en début de soirée à Sean Monourom, un tuk-tuk m’a emmenée pour 1 US$ jusqu’à mon hôtel : le Tree Lodge Cambodia. Un peu en retrait du village, cet hôtel propose de chouettes bungalows pour seulement 7 US$ la nuit. C’est mignon, simple, et l’eau est chaude (oui oui, c’est important ! ;).

Le Mondulkiri Project

Avec ses forêts luxuriantes et ses collines vallonées, la région du Mondulkiri est réputée pour la richesse de sa biodiversité. Elle abrite notamment l’éléphant d’Asie, qui est considéré comme une espèce en danger par l’Union internationale pour la conservation de la nature. Au Cambodge, la déforestation massive des dix dernières années a réduit drastiquement le nombre d’individus à l’état sauvage au nombre de 400. Ils sont aussi victimes de braconnage, chassés pour leurs défenses, mais également pour les poils de leur queue considérés comme des porte-bonheurs.

Face à ce désastre, les ONG se mobilisent autour de projets pour préserver la forêt ainsi que la faune qui l’habite. Parmi elles, le Mondul Kiri Project avec qui j’ai choisi de passer 2 jours dans la jungle. Le Mondulkiri Project est un programme organisé par l’ONG Cambodia Elephant Rescue Organization, dirigé par M. Tree. Depuis sa création en 2013, l’ONG s’est donné pour mission de :

  • Protéger la zone de la déforestation et ainsi préserver la flore et la faune locales
  • Offrir un sanctuaire aux éléphants qu’ils ont rescapé afin de leur garantir des conditions de vie heureuse et paisible
  • Aider la population locale, notamment le peuple Bunong, à subvenir à leurs besoins en leur assurant un revenu sans qu’ils aient besoin de surexploiter la forêt. Tous les guides sont des locaux qui ont appris l’anglais.

Ainsi, le Mondulkiri Project loue plusieurs hectares de forêt au peuple Bunong pour y abriter ses 5 éléphants.
Autrefois, ils étaient utilisés comme transport pour les locaux, pour le travail de la terre, le transport ou encore pour balader les touristes sur leur dos. Maltraités, souvent surmenés ou mal nourris, ils vivaient dans des conditions de vie bien trop stressantes. Ils ont donc permis à Princesse, Sophie, Happy, Comvine, et Lucky (toutes des femelles) de retrouver un état semi-sauvage. Désormais elles se baladent et se nourrissent librement dans la forêt, aucune barrière ne délimite leur territoire. Et surtout, il est absolument interdit de leur monter dessus.

Comment se déroule le trek ?

Tout d’abord, il existe deux types d’excursions chez le Mondulkiri Project. La première se déroule sur une journée où vous pourrez rencontrer les éléphants dans la jungle, vous baigner avec eux et déjeuner sur place pour 50 US$. La seconde dure deux jours, et vous permet d’ajouter au programme une journée de trek puis de passer la nuit en lodge au milieu de la forêt. Les repas sont inclus et l’eau est également fournie. Cette deuxième option coûte 80 US$.

Tant qu’à faire autant de route, j’ai préféré faire le trek de 2 jours et je ne suis pas déçue de ce choix ! Voici comment se sont déroulées ces deux journées :

Jour 1. Randonnée dans la jungle

Cette première journée sera dédiée à une longue randonnée d’environ 20 kilomètres, au travers des plaines mais surtout de la jungle. Notre guide nous avait donné rendez-vous vers 8h30 à notre hôtel. Après avoir préparé un léger sac à dos pour la nuit, c’est parti ! Nous serons 4 en tout à embarquer à l’arrière de son pick-up, direction de notre point de départ.

Nous traverserons des paysages parfois vallonés, au milieu des champs d’anacardiers (noix de cajou) et autres arbres fruitiers, mais surtout la jungle (et ça grimpe sec !). Sur le chemin nous passerons par quelques cascades, des grottes et des rivières. À l’heure du déjeuner, nous prendrons le temps de faire une pause bien méritée pour un bon pique-nique à base de riz et de viande.

En fin de journée, nous rejoignons notre campement pour un bon dîner que nous partageons avec notre guide. La vue depuis la grande cabane qui nous servira d’abri pour la nuit offre une vue absolument sublime sur la jungle environnante. Nous dormirons dans des hamacs équipés de moustiquaires. Certaines n’ont pas très bien dormi, mais personnellement je trouve ça assez confortable !

Jour 2. Rencontre & baignade avec les éléphants

Le lendemain matin après un bon petit déjeuner, une petit groupe qui fait l’excursion à la journée nous rejoint au camp et nous partons à la recherche des éléphants. D’abord, notre guide prend le temps de nous briefer sur le projet, et sur les éléphants que nous allons rencontrer.

Il nous suffit de marcher à peine une dizaine de minutes depuis le camp pour faire la rencontre des deux premiers éléphants. Nous resterons à admirer ces grands pachydermes toute la matinée en leur donnant quelques bananes, avant de les retrouver l’après-midi pour une baignade mémorable près d’une petite cascade.

Même si il est d’une nature tranquille, l’éléphant reste un animal sauvage. La seule raison qui nous permet de les approcher de si près est que les éléphants du Mondulkiri Project ont été rescapés de longues années de domestication. Ils ont été habitués à l’homme – même si ce n’était clairement pas de la meilleure façon qui soit – et certains d’entre eux se laissent toujours docilement approcher, mais pas tous. Avec d’autres, il faudra garder nos distances. À chaque fois que nous avons rencontré un animal, notre guide nous a rigoureusement briefé sur sa personnalité et le comportement à adopter. Au final, c’est l’animal qui décidera si il a envie de se laisser approcher ou non, même si il est certain que les bananes cachées derrière notre dos sont une source de motivation supplémentaire…


Nous avons quitté les éléphants en fin d’après-midi pour retrouver l’hôtel avant de repartir le lendemain matin tôt. Ces deux jours ont clairement été mon plus beau souvenir du Cambodge.

Avoir la chance de rencontrer ces animaux dans leur habitat naturel est un moment extrêmement privilégié que je ne suis pas prête d’oublier. Vous pouvez faire confiance au Mondulkiri Project pour réaliser ce rêve dans les meilleures conditions pour les animaux !

6 mars 2020 0 comment
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Image Drapeau Cambodge
CambodgeRoad TripSites Inoubliables

2 semaines au Cambodge | Itinéraire & guide pratique pour préparer votre voyage

by Sarah 3 mars 2020

Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas remis les pieds en Asie ! Et surtout, je rêvais de visiter les majestueux temples d’Angkor. Mais je n’imaginais pas que le Cambodge recelait tant d’autres pépites.
C’est en solo et en backpack que je ferai ce voyage, entre deux jobs. Je l’ai fait à mon rythme, en adaptant mon itinéraire au fil de mes rencontres et de mes envies.

ITINERAIRE DE 2 SEMAINES AU CAMBODGE

  • JOURS 1 à 4 – Siem Reap & les temples d’Angkor
  • JOURS 5 à 7 – La région de Kampot & ses plantations de poivre
  • JOURS 8 à 9 – Phnom Penh
  • JOURS 10 à 13 – Rencontre exceptionnelle avec les éléphants dans le Mondul Kiri
  • JOUR 14 – Départ depuis Phnom Penh

Image Carte du Cambodge - Itinéraire de 2 semaines

JOURS 1 à 4. Siem Reap & les temples d’Angkor

J’atterris au petit matin à Siem Reap après un long vol depuis Paris pour la première étape de mon parcours. Située à seulement quelques kilomètres de l’entrée des ruines, Siem Reap est la porte d’accès la plus proche d’Angkor. L’ancienne capitale de l’Empire Khmer ne compte pas moins de 200 temples dispersés sur plus de 400 km2 ! Il me faudra environ 4 journées pour visiter le site, que j’ai entrecoupé de demi-journées de pauses par ci-par là car les journées de visite sont denses. Ces moments de pause seront dédiés à la visite de la ville de Siem Reap et à la détente au bord de la piscine de l’hôtel.

  • Retrouver tous les détails dans le guide complet : 3 jours à Angkor

JOURS 5 à 7 – La région de Kampot et ses alentours

Après l’émerveillement d’Angkor, c’est un nouveau coup de cœur qui m’attend à Kampot. J’ai a-doré l’ambiance de cette petite ville côtière au charme authentique et la beauté de son arrière pays. C’était l’endroit idéal pour se reposer de ces quelques jours intenses de visite et pour découvrir Kep avec son marché au crabe.

Mais la région de Kampot est avant tout célèbre dans le monde entier pour son poivre. La visite d’une plantation de poivre pour découvrir ce trésor gastronomique est absolument incontournable. Rien que pour cela, Kampot mérite le détour !

  • Retrouver tous les détails dans le guide complet : Visiter Kep et Kampot en 3 jours, une étape incontournable
Image Cambodge Kampot pont

JOURS 8 à 9 – Phnom Penh

Changement d’ambiance à la capitale. Je ne voulais pas rester trop longtemps sur place, préférant le calme de la nature à l’animation de la ville. Ma première matinée a été dédiée à la visite du site de la prison S-21 (Tuol Sleng Genocide Museum). On y apprend l’histoire du génocide sous le régime khmer rouge, cela permet de mieux comprendre le passé douloureux et encore très récente qui a marqué le peuple cambodgien. Vous vous en doutez, c’est assez éprouvant… Une petite marche jusqu’au marché russe l’après-midi pour se changer les idées était la bienvenue. Le lendemain, j’ai eu le temps de flâner dans la ville en passant devant le Palais Royal jusqu’à l’immense marché central.

  • Retrouver les bonnes adresses dans l’article : 2 jours pour visiter Phnom Penh
Image Palais Royal Phnom Penh

JOURS 10 à 13 – À la rencontre des éléphants dans le Mondul Kiri

Approcher les éléphants dans leur milieu naturel est une expérience dont je rêvais depuis toujours. Mais pas à n’importe quelle condition ! Hors de question de leur grimper dessus, simplement le bonheur de pouvoir les observer évoluer dans la nature en toute tranquillité. Dans la province du Mondul Kiri à l’extrême est du pays, il existe des centres dédiés à la préservation et à la réhabilitation des éléphants dans leur milieu naturel. Je n’ai donc pas hésité une seconde à faire les 5h de route depuis Phnom Penh jusqu’à Saen Monourom, la capitale de la région où se trouve l’ONG du Mondul Kiri Project. J’y ai passé deux jours inoubliables entre randonnée et rencontre avec les éléphants… Une expérience que je ne suis pas prête d’oublier !

  • Je vous raconte tout dans l’article : 2 jours inoubliables avec les éléphants dans le Mondul Kiri
Image baignade élephant

JOUR 14 – Retour depuis Phnom Penh

Retour à Phnom Phen pour une dernière demi-journée. Tout juste le temps de tester quelques nouvelles adresses et manger un morceau avant de reprendre mon vol le lendemain matin tôt, des souvenirs plein la tête…


CAMBODGE : LE GUIDE PRATIQUE

Partir au Cambodge

Comment venir ?
L’avantage du Cambodge est qu’il existe 2 grands aéroports internationaux :

  • Phnom Penh (PNH)
  • Siem Reap (REP)
  • Sihanoukville (KOS)

C’est très pratique car selon votre itinéraire, vous pourrez donc arriver et repartir via des aéroports différents. Depuis la France, les deux aéroports les plus accessibles sont Phnom Penh et Siem Reap. 
Sachez qu’il n’existe pas de vols directs depuis la France, vous devrez donc obligatoirement faire escale (Bangkok ou Dubaï sont les plus courantes).
Pour mon périple, je suis passée par Thai Airways pour un aller Siem Reap, retour via Phnom Penh qui m’a coûté 1 000€ en last minute. Vous pourrez certainement trouver des billets bien moins chers en vous y prenant à l’avance !
Temps de vol :
Paris / Siem Reap : 14h
Phnom Penh / Paris : 15h
En comptant une escale d’environ 1h à chaque fois.

Quelles formalités ?
Visa obligatoire pour les ressortissants français, en plus d’un passeport valide au minimum 6 mois après votre date de retour. C’est le visa touriste (type T) qui est valable 30 jours, renouvelable une fois et valide pour 3 mois à partir de sa date d’émission. Il coûtait 36 US$ en 2020.
Il est possible d’obtenir votre visa sur place à votre arrivée à l’aéroport. Si vous choisissez cette option, pensez à prendre plusieurs photos d’identité avec vous. Personnellement, j’ai préféré faire une demande en ligne en amont pour éviter de perdre du temps sur place après tant d’heures de vol. Vous pouvez faire votre demande sur le site du Ministère des affaires étrangères dédié. Ils m’ont fait un retour avec confirmation en moins de 24h.

Vaccins ?
Aucun vaccin obligatoire.

Quand partir au Cambodge ?
La saison sèche s’étend de novembre à avril. C’est la période idéale pour voyager au Cambodge car la chaleur est supportable et les pluies relativement rares, justes quelques moussons de temps en temps. Evitez donc du voyager entre les mois de mai et novembre, c’est la saison des pluies et les températures peuvent battre des records en mai / juin.
Petit conseil, si vous vous rendez sur des sites très touristiques comme Angkor ou les îles, essayez d’éviter également la période du nouvel an chinois qui a généralement lieu entre fin janvier et fin février… Même si c’est l’occasion pour les chinois de se retrouver en famille, ils en profitent aussi pour voyager à ce moment là. Par ailleurs, dans certaines villes au Cambodge tenues par les chinois comme Sihanoukville, le temps s’arrête pendant 1 grosse journée.

Combien de temps partir ?  
En 2 semaines il est déjà possible de faire beaucoup de choses au Cambodge. Tout dépend de vos priorités ! Certains transferts peuvent prendre du temps, surtout si vous prenez le bus ou bateau. Si vous avez un peu de budget, l’avion peut vous aider à gagner du temps. Lors de mon parcours de 2 semaines, j’ai du choisir entre aller voir les éléphants dans le Mondul Kiri ou me prélasser quelques jours sur l’île de Koh Rong… Donc une vingtaine de jours me parait donc encore plus optimal pour un tour vraiment complet !

Sur place

Comment se déplacer ?

  • Par avion : les vols intérieurs sont bien pratiques pour les longues distances, surtout si vous avez peu de temps. Il existe des liaisons régulières entre les 3 aéroports principaux. J’ai pu rejoindre par exemple Sihanoukville depuis Siem Reap via Cambodia Angkor Air pour 95,80 US$.
  • Le Bus : un moyen de transport fiable et économique, même si il ne faut pas être trop à cheval sur les horaires…. Les grosses compagnies proposent des bus climatisés (prenez une écharpe…). J’ai pu tester la compagnie Giant Ibis qui est parmi les plus fiables, ponctuelles, et les plus sécuritaires, malgré un prix légèrement plus élevé. Il paraît que Mekong Express est très bien également mais je n’ai pas testé.
  • Le Mini Van : alternative au bus, certaines destinations peuvent être rejointes avec des vans de 8 places environ. C’est parfois un peu le bazar sur la route et les conducteurs ont tendance à rouler vite, alors votre expérience dépendra surtout de votre chauffeur !
  • Les taxis ou les tuk-tuk : Parfait pour les courtes distances en ville ou bien pour visiter les temples d’Angkor. Pensez à négocier le prix avant de monter ou vérifier qu’il y ait un compteur. Votre hôtel vous donnera généralement une idée du juste prix selon votre destination.
    A Phnom Penh il existe même une application équivalente à un Uber local, version tuk-tuk : Grab. A télécharger absolument ! C’est super fiable et pas de mauvaise surprise sur les prix.

Pour réserver en amont mes trajets en bus ou van, j’ai eu deux bonnes expériences via le sites Bookaway et Bookmebus.

Pour être plus libre de vos mouvements, vous pouvez aussi louer des scooters dans certains endroits comme à Kampot par exemple. Il faut rester prudent car les routes ne sont pas toujours en excellent état surtout après de fortes pluies (bonjour les lombaires…), mais c’est vraiment agréable et largement praticable.

Il est également possible de prendre le bateau ou le train pour rejoindre certaines destinations mais à priori c’est assez long, peu confortable et assez laborieux.

Pour vous orienter sur place sans avoir besoin d’internet, l’application Maps.me fonctionne parfaitement là bas.

Se loger au Cambodge :
Il est très simple de trouver un hôtel sur place et il y en aura pour tous les goûts, du bel hôtel de luxe à la petite auberge de jeunesse. Vous aurez de quoi vous faire plaisir car les tarifs sont très abordables ! Voyageant solo en backpack, j’ai réservé chaque jour pour le soir même via Booking et je n’ai eu aucun problème, même dans les lieux les plus touristiques. Vous pouvez même essayer d’arriver directement sur place et de négocier le tarif affiché sur internet. Mais si vous visez un bel hôtel en particulier en haute saison, ça ne fait jamais de mal de réserver en avance.

Voyager seul(e) au Cambodge :
Le Cambodge est une destination très sûre pour voyager seul(e). Les cambodgiens sont adorables et très courtois, il est très facile d’échanger avec les locaux même si ils ne parlent pas toujours un anglais parfait.
Comme partout, il faut faire attention et respecter les traditions locales mais je ne me suis jamais sentie en insécurité et je n’ai pas été une seule foie importunée.

Monnaie & Budget au Cambodge

  • Devise :  Riel (KHR), mais le US $ est le plus utilisé.
  • Mode de paiement : Vous pourrez payer avec votre CB dans la plupart des grands hôtels ou restaurants, mais globalement le cash est nettement privilégié. Pour payer à moindre frais au Cambodge, je vous conseille de prendre une carte Revolut avant votre séjour. Cela vous permettra de payer au taux de change réel et d’éviter les frais lorsque vous payez par CB. Avec la carte standard, vous pourrez également retirer sans frais jusqu’à 200€ par mois (du lundi au vendredi). C’est toujours ça de pris !
  • Pourboire : il est assez courant, surtout avec les guides. Prévoyez d’avoir toujours quelques billets d’1 US$ sur vous.
  • Budget pour 2 semaines en backpack au Cambodge :
  • Vols A/R : 1 109 US$ soit 1 000€
  • Hébergement : 209 US$ soit 188€
  • Transports : 208 US$ soit 188€ dont
  • 96€ de vol interne
  • Nourriture : 155 US$ soit 140€
  • Activités : 171 US$ soit 154€

Le séjour m’aura donc coûté un total de 1 670€ en voyageant seule pour les 2 semaines. Sachant que je me suis fait plaisir sur tout et que je voyageais seule, c’est vraiment très bon marché ! Si vous voyagez à deux, cela sera d’autant plus avantageux car le coût des hôtels et des transports seront divisés par deux. Vous pourrez également réduire les coûts en anticipant davantage la réservation de votre vol A/R (vous pouvez trouver des vols pas chers autour de 600€) et en évitant de prendre un vol interne si vous avez un peu le temps.

Culture & traditions :

  • Les cambodgiens sont un peuple pudique. Vous embrasser en publique pourrait les gêner, surtout hors des zones très touristiques.
  • Ne pas toucher la tête des gens, même des enfants ! La tête est le point haut du corps et donc la partie la plus noble.

Voler en drone au Cambodge : 
La législation n’est pas encore très claire sur le sujet. Il est possible de voler avec son drone au Cambodge à condition de respecter certaines règles strictes, similaires à celles existantes en France comme ne pas survoler les foules ou voler près d’un aéroport par exemple. Par ailleurs, ne vous amusez pas à voler aux abords du Palais Royal à Phnom Penh, certains en ont fait les frais… Le site d’Angkor ou encore les temples historiques sont également des zones interdites, à moins d’une autorisation écrite. Plus d’infos sur un article récent du Cambodge Mag : ici.
Les règles évoluant tellement vite, pensez toujours à vous renseigner avant de partir !

Bon à savoir :

Décalage horaire : GMT +7h
Indicatif Téléphonique : +855
Types de prises :

Icone Prise Type AIcone Prise Type CIcone Prise Type G

Les prises européennes sont très répandues au Cambodge. Dans le doute, vous pouvez toujours prendre un adaptateur avec vous au cas où, mais vous n’aurez aucun problème pour utiliser vos prises françaises.


Voyager au Cambodge est assez simple en terme d’organisation mais j’espère que ces quelques informations vous auront aidé à préparer ce voyage.

3 mars 2020 0 comment
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Mexique

Mexique | Guide pratique pour préparer votre voyage dans le Yucatán

by Sarah 17 avril 2018

Partir dans le Yucatán :

Comment venir au Mexique ?

Vol aller/retour Paris-Cancún en direct via Air France pour 700€ en moyenne.
Temps de vol : 10h50

Quelles formalités ?

Si vous avez la nationalité française, nulle besoin d’un visa, seul un passeport en cours de validité jusqu’à la fin du séjour vous sera demandé. 
En revanche, si votre vol fait escale aux États-Unis, ne serait-ce que pour quelques heures, pensez à obtenir à minima 72h avant votre vol l’autorisation électronique d’ESTA. Il vous coûtera 14$ USD (en 2018) et devra être obligatoirement présenté, à partir du moment où vous touchez le sol américain.

Vaccins ?

Il n’y a pas de vaccins obligatoire pour voyager dans le Yucatán.

Quand partir dans le Yucatán ?

Au Yucatán le climat est tropical. La meilleure période pour partir s’étend de novembre à avril car c’est la saison sèche. Le mois de mai sera sec également, mais il y fait très chaud, surtout dans les terres. La saison humide prend le relais entre juin et octobre. A éviter donc, surtout en septembre/octobre car c’est à ce moment là qu’arrivent les cyclones.

Sur place :

Comment se déplacer dans le Yucatán ?

Il est très facile de se déplacer dans le Yucatán. L’orientation est simple et tout est très bien indiqué. Comme d’habitude, je me suis servie de l’application application maps.me et n’ai jamais rencontré aucun problème. Les routes sont globalement en très bon état, notamment le long de la côte et à moins de sortir des sentiers battus (comme à Calakmul), vous n’aurez aucun souci.

Sachez juste que c’est LE pays des dos d’âne. J’ai la fâcheuse manie de rouler vite, je peux vous dire que dès les premiers dos d’âne rencontrés, j’ai immédiatement levé le pied. Il y en a partout en ville mais aussi au beau milieu de nulle part même quand on ne s’y attend pas. A priori, ils servaient à éviter que les avions qui transportaient de la drogue ne puissent atterrir au milieu de nulle part dans la campagne. Cela vous donne une idée de la taille…

Je n’ai pas rencontré ce type de problème mais il arrive que la police soit corrompue et trouve un prétexte pour vous arrêter et vous faire payer une contravention (parfois à prix d’or). Dans ce cas, voici quelques petits conseils si vous pensez être dans votre bon droit :

  • prenez votre plus grand sourire et faites comme si vous ne parliez pas un mot d’anglais – encore moins l’espagnol
  • évitez de donner les originaux de vos papiers
  • faites leur comprendre que vous n’avez pas un sous sur vous en montrant votre porte monnaie vide

Si rien n’a fonctionné, dites que vous paierez au poste de police contre un reçu. En tout dernière recours, demandez leur leur nom et notez leur numéro de matricule, vous en avez tout à fait le droit. En général après tout ça, ils finissent par vous laisser partir !

Où louer une voiture dans le Yucatán ?

Je vous conseille de louer directement votre voiture à l’aéroport de Cancún. Je suis passée par America Car Rental. L’agence est légèrement en dehors de l’aéroport, un agent vient vous chercher directement à votre terminal. Le service est top et l’agence pratique des tarifs raisonnables. La location pour les 15 jours m’a coûté 520€.

Est-il facile de se stationner au Mexique ?

Oui, vous pourrez vous garer facilement partout, même dans les grandes villes. Les places de stationnement sont grandes et parfois il suffit juste de laisser sa voiture le long des trottoirs.

Bon à savoir : Si un jour, votre plaque d’immatriculation a disparu, pas de panique ! C’est le signe que vous deviez être en infraction de stationnement… Il vous faudra aller la chercher au commissariat et payer votre amende pour la récupérer. Et ça, c’est cadeau !
J’avoue que par acquis de conscience j’ai souvent vérifié, je n’avais pas envie de découvrir un truc pareil 150 bornes plus tard.

Loger dans le Yucatán

Plusieurs choix s’offrent à vous lors de votre itinéraire :

  • Les hôtels de luxe : un must si vous voyagez en amoureux et que vous avez du budget. Dans les terres, certaines hacienda me faisaient rêver… Sans parler de Tulum qui propose une offre d’hôtels de luxe délirante.
  • Les hôtels plus classiques : plus abordables que les hôtels de luxe. Vous en trouverez de toute sorte à des tarifs très abordables si vous voyagez à deux.
  • Les auberges de jeunesse : Voyageant seule et sachant que je n’allais pas passer beaucoup de temps à l’hôtel, c’est l’option que j’ai choisie au Mexique. Il y en a absolument partout à des prix très compétitifs. Les auberges de jeunesse en Amérique latine n’ont absolument rien à voir avec celles que l’on peut connaître en Europe. Elles sont très propres et confortables, certaines proposent même des chambres individuelles. Dans la grande majorité, la population est faite de backpackers de tous âges qui ont tous la même passion : voyager. L’ambiance est donc très sympa et il n’y a rien à craindre ! Vous trouverez des lits autour de 12€ la nuit.

Voyager seule dans le Yucatán, est-ce dangereux ?

Du tout ! Autant le Mexique peut être une destination insécure dans certaines régions comme autour de Sinaloa, Michoacán ou encore Tijuana, mais la péninsule du Yucatán est une zone très touristique et extrêmement bien sécurisée. C’était mon deuxième voyage solo et je ne me suis jamais sentie en insécurité nulle part, même dans les coins les plus reculés. Globalement vous n’aurez aucun problème à communiquer en anglais dans les zones touristiques. Pour les zones les plus reculées, c’est mieux si vous parlez espagnol mais si ce n’est pas le cas, les mexicains sont adorables et ils chercheront à vous aider quoi qu’il arrive.
Comme d’habitude, faites surtout attention à vos affaires de valeur et si vous voyagez en voiture évitez de laisser des choses trainer sur les sièges ou la plage arrière.

Peut on faire voler son drone au Mexique ?
Depuis fin 2018 il n’est plus possible de faire voler son drone au Mexique si vous n’êtes pas natif. Malheureusement je n’étais pas encore équipée à l’époque de mon drone…
Toutes les infos sur le site du gouvernement mexicain : ici.

Bon à savoir

Monnaie :  $ MNX – Peso mexicain
Décalage horaire : GMT -5h ou -6h selon la région
Indicatif Téléphonique : +52
Types de prises :

Icone Prise Type AIcone Prise Type B

Pensez donc à prendre un adaptateur avec vous.

17 avril 2018 0 comment
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