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culture

CambodgeSites Inoubliables

3 jours pour visiter les fabuleux Temples d’Angkor

by Sarah 10 mars 2020

Impossible d’aller au Cambodge sans visiter les mythiques temples d’Angkor ! C’était d’ailleurs la première motivation de mon voyage. Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, Angkor est une merveille architecturale et un témoin exceptionnel de l’histoire de la culture khmère. Parfois de religion hindouiste, parfois bouddhiste, Angkor a été la capitale de l’empire Khmère du IXè au XVIè siècle. La cité a pu accueillir jusqu’à 1 million d’habitants !
Je vous raconte donc mes 3 jours passés à visiter le site, en réalité 4 en tout car je suis arrivée la veille à Siem Reap – la porte d’entrée d’Angkor – après de longues heures de vol. J’avais gardé cette première journée pour me détendre et faire un tour en ville.

INFOS PRATIQUES

Où acheter vos billets ?

Il n’existe qu’une seul endroit où vous pourrez acheter vos billets pour Angkor. La billetterie se situe à quelques kilomètres au nord de Siem Reap sur Apsara Road, n’importe qui pourra vous guider pour y arriver. Sur place, rendez-vous dans l’un des nombreux guichets pour prendre vos billets en fonction de la durée prévue.

Voici les différents pass proposés (tarifs 2021) :

  • 1 jour : 37 US$
  • 2 jours : 62 US$
  • 3 jours : 72 US$

Idéalement, achetez vos billets la veille au soir, juste avant la fermeture. La billetterie est ouverte de 5h00 à 17h30. Chaque billet est nominatif et présente votre photo. Il faut donc toujours l’avoir avec vous lorsque vous visitez le site, il vous est demandé à l’entrée de chaque temple.

Par où commencer ?

Il existe deux circuits principaux qui passent pas les temples majeurs du site. Selon la durée de votre séjour sur place, vous pourrez choisir de faire le « petit circuit » ou « le grand circuit », voir même de sortir des sentiers battus pour aller jusqu’à Banteay Srei, à une vingtaine de kilomètres du site par exemple.

Carte des différents circuits :

Combien de jours pour visiter Angkor ?

Tout dépend de la durée totale de votre voyage et de ce que vous avez envie de voir. Mais je dirais qu’il faut bien 3 jours pour profiter au mieux des nombreux trésors du site. Cela permet de faire les visites à votre rythme car les journées peuvent être très denses, sans parler de la chaleur. Par ailleurs, il est assez appréciable de pouvoir faire quelques pauses entre les visites et d’éviter les journées à rallonge, sinon cela peut vite tourner à l’overdose de temple !

Comment circuler sur le site ?

Plusieurs options s’offrent à vous, elles dépendront surtout de votre motivation (sportive), de votre budget et du temps que vous voulez allouer à la visite du site :

  • En vélo : C’est la solution la plus économique et bien sur la plus écologique. Parfait pour visiter les temples à votre rythme si vous êtes un minimum sportif. Même si les routes sont plutôt bonnes, il faudra avaler des kilomètres parfois sous une chaleur de bête, mais les petits chemins dans la jungle doivent être assez agréables. Vous trouvez des loueurs à tous les coins de rue pour 1 à 4 US$ par jour.
  • En scooter électrique : Le meilleur compromis à mes yeux. Autour de 5 US$ la journée, vous êtes totalement libres de vos mouvements et les balades sont super agréables car ils sont très silencieux. C’est l’option que j’ai choisi pour ma deuxième journée et cela m’a coûté 5 US$. J’ai entendu dire que la conduite du scooter électrique était interdite à moins d’avoir le permis moto, ce qui est mon cas, donc je n’ai pas creusé. Mais sachez qu’il y a un risque de vous faire arrêter si vous le l’avez pas, faites profil bas (et mettez votre casque) si vous croisez la police.
  • En tuk-tuk : Ce moyen de transport vous permettra surement de voir plus de temples sur une journée car il vous permettra de parcourir plus de kilomètres. L’avantage réside aussi dans le fait que vous n’aurez pas à revenir sur vos pas une fois le site visité. Votre chauffeur pourra vous attendre directement à la sortie, de l’autre côté. C’est également pratique si vous voulez sortir du site principal pour aller voir des temples à l’extérieur, comme le beau Banteay Srei. Il faudra compter 15 à 20 US$ par jour pour le tuk-tuk. Personnellement je l’ai partagé avec 2 autres personnes que j’ai rencontré à l’hôtel sur une journée, ça valait le coup !

Conseils pour éviter la foule

On ne va pas se mentir, le monde entier se presse aux portes d’Angkor, notamment à la saison sèche entre décembre et février… L’exercice est périlleux, mais ces quelques astuces vous aideront sûrement à minimiser l’effet « foule ».

  • Prendre le pass 3 jours : Plus vous étalez les visites, plus vous aurez l’occasion de sortir des grands classiques afin de visiter les temples les moins fréquentés (il n’en sont pas forcément moins beaux !). Au plus vous vous éloignez, au moins vous aurez de monde. Le petit circuit est par exemple très utilisé par les visiteurs qui ne restent qu’un jour. Le grand circuit, 2 jours etc.
  • Faire les circuits en sens inverse : pour éviter les groupes de touristes qui suivent tous les même chemin, partez en sens inverse des aiguilles d’une montre.
  • Eviter les pics horaires : En cas de forte chaleur, les visiteurs ont tendance à déserter le site entre midi et 14h. Si vous ne craignez pas trop le soleil, cela peut être une bonne option, surtout pour visiter les temples à plus forte affluence.

Comment s’habiller pour visiter le site ?

Afin de respecter les lieux, vous devrez porter des habits vous couvrant à minima jusqu’aux genoux et vous couvrir les épaules. Les décolletés trop prononcés seront également à proscrire, sous peine de vous voir refuser l’accès aux temples.


JOUR 1. LE PETIT CIRCUIT

Pour cette première journée, je partagerai un tuk-tuk avec une chinoise très sympa que j’ai rencontré la veille au soir à mon hôtel, accompagnée de sa maman. Cela nous permettra de partager les frais et c’était sympa de faire un bout de chemin ensemble.

Lever de soleil à Angkor Wat, quelle réalité ?

Angkor Wat est le plus important temple d’Angkor, et donc le plus fréquenté. Malgré les avis que j’avais pu lire, j’ai tout de même voulu tester le mythique lever de soleil… Alors je me suis levée tôt, pour être vers 5h30 maximum devant l’un des deux bassins faisant face à l’édifice. Je m’étais préparée psychologiquement à la foule mais à cette heure ci, j’espérais au moins trouver un petit bout d’herbe où me poser tranquillement en attendant que le soleil colore le ciel de ses premiers rayons. Que nenni ! Une foule de touristes armés d’appareils photos et de téléphones était déjà agglutinée devant le bassin, jouant des coudes discrètement pour garder leur place, ou grappiller quelques centimètres… Alors oui, la vue est exceptionnelle. Si vous êtes patient et surtout pas trop regardant sur la foule de touristes, l’expérience en vaut certainement la peine. Mais personnellement, j’ai été vraiment écœurée par cette expérience du tourisme de masse. Dès les premières teintes orangées dans le ciel, j’ai rebroussé chemin en direction du temple suivant, ne souhaitant pas démarrer la visite d’Angkor Wat en même temps que la foule immense que j’avais sous les yeux. Psychologiquement pas possible. J’ai du coup largement préféré voir la fin du lever de soleil sur les eaux paisibles de Srah Srang. Je reviendrai cependant plus tard dans la journée visiter le temple, plus « au calme ».

Petit conseil : si vous venez en tuk-tuk, pensez à prendre le numéro de téléphone de votre chauffeur et peut être même sa plaque lorsqu’il vous dépose. Car à l’entrée du site, plusieurs centaines des tuk-tuks garés n’importe comment attendent sagement que leurs clients reviennent et ils se ressemblent tous ! Nous avons perdu près de 45 minutes à essayer de retrouver notre chauffeur qui s’était mis un peu à l’écart derrière, pour piquer un petit roupillon dans son hamac.

Pour la petite histoire, Angkor Wat a été bâti au début du XIIè siècle par Suryavarman II afin d’honorer la divinité Vishnou. Si je n’ai pas particulièrement apprécié le lever de soleil à cause de la foule, la visite du temple vaut vraiment le détour !

Prasat Kravan

Bien qu’il soit tout petit, ce temple hindou mérite vraiment le détour. Il a été édifié au Xè siècle et c’est l’un des rares à être construit en briques à Angkor. À l’intérieur de la tour principale, ses bas reliefs dédiés à Vishnou sont d’une finesse vraiment étonnante !

Banteay Kdei

Ce temple érigé en 1185 par Jayavarman VII est une vrai petite pépite. Rien que l’entrée est magnifique avec son gopura orné de 4 visages géants, si emblématique d’Angkor. Une fois la porte passée, un chemin traverse la forêt pour vous emmener vers le structure centrale. De là, vous vous baladez de salle en salle, au travers de nombreux petits passages ou couloirs à la façon d’un labyrinthe. Malgré les structures en bois qui permettent à certains murs de ne pas s’écrouler, les fresques du site sont étonnamment bien conservées. Vous y trouverez de superbes apsaras ou encore devatas qui ornent les façades du temple.

C’est l’un des premiers que j’ai visité et il compte parmi ceux que j’ai préféré à Angkor. Il est peu fréquenté et j’ai eu la chance de le visiter quasiment seule !

Srah Srang

Face à l’entrée de Banteay Kdei se trouve le magnifique lac Srah Srang, ou « bain royal ». Creusé en 953, il s’agit d’un grand bassin artificiel rectangulaire entouré de nombeuses terrasse et escaliers en grès. De la même manière qu’à Neak Pean (décrit un peu plus loin), un temple trône au milieu du lac mais il n’est visible qu’en saison sèche. Je vous conseille d’y venir au petit matin, le lieu est vraiment paisible. Le soleil était encore en train de se lever lorsque je suis arrivée sur place, c’était absolument magnifique. L’endroit doit également être agréable pour pique-niquer le long du lac !

Ta Prohm

C’est l’incontournable d’Angkor ! Ce temple majestueux est l’un des plus populaires du site pour sa beauté et son authenticité. Englouti sous la jungle, les arbres fromagers poussent tranquillement au sommet des murs, des toits ou encore des gopuras depuis des millénaires. À la fois destructrices et à la fois support, leurs racines puissantes enserrent la pierre de façon impressionnante et donnent un charme extraordinaire au site. On dirait qu’il s’est figé dans le temps !

Pour la petite histoire, Ta Prohm a été bâti sous le règne de Jayavarman VII au XIIè siècle en l’honneur de la famille royale. Plus spécifiquement, il est dédié à la mère du roi.

Attendez-vous à avoir du monde sur le site ! Avec Bayon et Angkor Wat, il fait partie des temples les plus fréquentés. Préférez donc une visite dès l’ouverture tôt le matin pour éviter au mieux les foules.

D’où vient le nom des arbres « fromagers » ?
Ils doivent leur nom à leurs énormes racines qui descendent au sol comme de longues lianes, rappelant ainsi un bon camembert coulant. En effet, c’est assez ressemblant !

Chau Say Thevada

Ce temple hindou n’est pas forcément le plus impressionnant, mais la qualité de ses reliefs est intéressante. Dédié à Vishnou, il fut construit au XIIè siècle par Suryavarman II. À faire si vous avez le temps, pour jeter un rapide coup d’oeil.

Bayon

Bayon ou « la montagne magique » est l’un des plus célèbres temples du Cambodge. Situé au cœur de l’ancienne cité royale d’Angkor Thom, il a été bâti au XIIIè siècle par Jayavarman VII. D’abord bouddhiste, le temple a ensuite été converti à l’hindouisme, ce qui a permis d’ajouter davantage à la richesse des décors du site. En effet, Bayon impressionne par sa beauté envoûtante. Ses sculptures et ses reliefs sont bien plus variés que dans les autres temples d’Angkor et ils sont d’une finesse incroyable. Mais ce qui fait tout le charme de Bayon, ce sont les innombrables gopuras ornées des fameux 4 visages qui surplombent majestueusement le site. Seules 37 tours sur les 54 d’origine trônent encore à Bayon. Tous différents, d’immenses visages au sourire mystérieux vous observent depuis les hauteurs, où que vous soyez. La plus haute tour mesure 20 mètres de haut ! C’est vraiment époustouflant. Mais qui est représenté par ces fameux visages ? Les avis divergent. Certains affirment qu’elles représentent des divinités bouddhistes bienveillantes. D’autres pensent qu’elles seraient une représentation du roi Jayavarman VII.

Même si le site est très touristique, vous ne pourrez être qu’ébloui par la beauté de Bayon ! Ne passez pas à côté de ce bijou d’architecture, c’est LE temple à ne pas rater.

La terrasse des éléphants

A quelques pas de Bayon, vous tomberez sur la terrasse royale. Construite entre 3 et 5 mètres du sol, elle domine l’ancienne cité royale d’Angkor Thom et a été spécifiquement conçue pour que le roi puisse assister à des spectacles, ou encore observer ses soldats et leurs éléphants parader. Par ses nombreuses sculptures qui ornent les murs, elle retrace l’histoire glorieuse de l’empire angkorien. On y trouve bien sur des éléphants mais également des soldats, des lions, un cheval à cinq têtes ou des danseurs khmers etc.

JOUR 2. LE GRAND CIRCUIT

Après une bonne nuit de repos, je repars cette fois ci à la découverte des temples plus éloignés, ceux du grand circuit. Ce jour là, j’ai préféré louer un scooter électrique afin d’être plus libre de mes mouvements.

East Meabon (ou Meabon Oriental)

Ce temple a été construit au Xè siècle sur une île artificielle au milieu d’un point d’eau. À l’époque on n’y accédait uniquement par bateau, mais le lac est aujourd’hui asséché. Ce temple est composé de plusieurs terrasses, gardées par de belles statues de lions et de grands éléphants en pierre. J’ai surtout aimé ce temple pour ses statues justement !

Ta Som

Ce temple bouddhiste fut construit par Jayavarman VII à la fin du XIIè siècle. Il aurait été dédié à son père, mais certains disent qu’il aurait été plutôt érigé pour l’un de ses professeurs. C’est un petit complexe monastique de plein pied entouré par la jungle. À l’autre bout de l’entrée, un arbre géant pousse au sommet du gopura est. Ses racines sont en train d’engloutir la porte petit à petit, c’est l’image la plus célèbre du site !

Neak Pean

Ce temple est situé au beau milieu d’un plan d’eau artificiel, le Jayatataka. Construit par Jayavarman VII à la fin du XIIè siècle, Neak Pean servait essentiellement aux rites de purification.

Pour accéder au temple, il faut suivre un long ponton de bois qui se fraye un chemin entre les nénuphars. Tout au bout, vous arrivez sur un grand bassin central où domine le temple. Les deux « nâgats » (serpents) qui entourent l’entrée du temple ont donné leur nom à Neak Pean, qui veut dire « serpents entremêlés ». Ce bassin est lui même entouré par 4 autres plans d’eau. Cet ensemble fait référence à un lac sacré de l’Himalaya de la religion hindoue (L’Anavatapta), connu pour ses vertus curatives.

L’endroit est assez joli, mais il doit surtout valoir le coup d’œil lorsque les bassins sont encore bien remplis après la saison des pluies.

Preah Khan

Preah Khan (ou l’« l’épée sacrée » en khmer) est un véritable trésor d’architecture, c’est pour moi l’un des plus beaux temples d’Angkor à visiter. Ce temple bouddhiste a été construit au XIIè siècle par le roi Jayavarman VII en hommage à la mémoire de son père. C’est ce même roi qui avait construit également Ta Prhom, dédié cette fois ci à sa mère.

Plus qu’un temple, c’était une véritable cité qui s’étendait sur plus de 56 hectares, abritant également un monastère, une université, une salle de danse… Entouré par des douves, le site est un dédale de petits couloirs qui débouchent sur différentes salles, recoins, passages, dans lesquels il est très agréable de se balader. Les murs ornés de magnifiques sculptures sont devenus le support de grands arbres fromagers, et les tonalités de leurs pierres allant du vert au bordeaux font de Preah Khan l’un des plus beaux site à visiter à mes yeux. L’ensemble est d’une beauté époustouflante !

JOUR 3. BANTEAY SREI & COUCHER DE SOLEIL SUR ANGKOR

J’ai profité cette troisième matinée pour me reposer de ces deux jours de visite intense. Après le déjeuner, direction le merveilleux Banteay Srei avant de revenir sur mes pas, pour assister au coucher de soleil depuis les hauteurs de Pre Rup.

Banteay Srei

Situé à une trentaine de kilomètres de Siem Reap, ce temple est un véritable trésor de l’architecture khmère. Si il est bien moins impressionnant en taille, Banteay Srei est sans doute le temple le plus joliment sculpté et décoré d’Angkor. La complexité et la finesse de ses gravures ne connaît pas d’égal ! Chaque façade, bord de fenêtre, porte, gopuras ou encore stupas est extraordinairement décoré avec des gravures finement ciselées. Banteay Srei est également célèbre pour ses pierres en grès rose, qui donnent au temple une couleur absolument unique.

Édifié au Xè siècle par Yajnavarâha, l’un des conseillers du roi Rajendravaman II, ce temple hindouiste est entièrement dédié à Shiva. Aussi appelé « la citadelle des femmes », la légende raconte qu’il aurait été entièrement sculpté par des femmes, seule à pouvoir attendre ce degré de précision avec leurs mains délicates.

Banteay Srei a été pour moi un véritable coup de cœur et certainement l’un de mes temples préférés d’Angkor. Il mérite largement le détour, d’autant qu’il est encore assez peu fréquenté (relativement à Angkor).

L’entrée est comprise dans votre pass, et il vous faudra faire environ 45 minutes de route pour y accéder depuis Bayon. J’y suis allée en tuk-tuk, ce qui a pris un peu plus de temps (un peu plus d’1h, sans compter la petite crevaison sur le retour haha !). Comptez 25 US$ aller-retour.

Coucher de soleil à Pre Rup

Construit en 961 par le roi Rajendravarman II, c’est l’un des plus anciens temples d’Angkor. C’est un « temple montagne » : il est érigé plusieurs niveaux au dessus du sol, sur une base pyramidale. Dans la mythologie hindoue, ce type de construction symbolisait le Mont Meru représentant le centre de l’univers sur lequel vivent les dieux. Cela peut s’apparenter à l’Olympe chez les dieux grecs. Cinq sanctuaires composent le sommet de la pyramide et sont dédiés aux dieux hindou : Shiva et Vishnou.

Ce temple ressemble assez fortement au temple de East Meabon, construit 8 ans auparavant. Il est paré de jolies teintes ocres, mais ses pierres sont très usées par les âges et il ne présente pas de bas-reliefs ou d’ornements spécifiques. Selon moi il a un intérêt assez relatif, surtout lorsque l’on a déjà visité les temples précédents. En revanche, il a l’avantage d’être l’un des rares temples à être encore ouvert à l’heure où le soleil se couche. Du haut de la pyramide, vous pourrez donc observer un beau coucher de soleil sur les rizières et la nature alentours.


QUELQUES ADRESSES A SIEM REAP

Où loger à Siem Reap ?

SiZen Retreat & Spa : Un vrai petit havre de paix aux allures tropicales et surtout, avec piscine ! Il est situé au calme, légèrement en dehors du centre ville, mais il est très facilement accessible. Les chambres sont propres et très spacieuses, le petit déjeuner délicieux. Petit plus : ils ont également des cabines de massage, pas désagréable après une longue journée de visite.

Où manger à Siem Reap ?

  • Artillery Cafe : L’option parfaite pour les végétariens ou végétaliens !
  • Crane : C’est joli, c’est cosy, c’est simple. Très bien à toute heure de la journée.
  • Madam Moch Khmer Restaurant : Très bonne adresse pour déjeuner ou dîner des plats typiques cambodgiens.
  • Tevy’s Place : Un boui boui local simple et vraiment délicieux. Prévoyez d’arriver tôt car il y a du monde au portillon le soir ! Leur amok et leurs rouleaux de printemps sont top ! Le tout pour un prix dérisoire.
  • Footprint Cafes : Idéal pour prendre un café ou un bon jus frais, accompagné d’un petit-déjeuner. C’est un lieu où il faut bon se relaxer sur la terrasse, comme à l’intérieur.
10 mars 2020 0 comment
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Image Palais Royal Phnom Penh
CambodgeCity Trip

2 jours pour visiter Phnom Penh

by Sarah 8 mars 2020

Comparé aux sites que j’ai précédemment visité lors de mon périple, l’agitation de Phnom Penh rappelle le fourmillement des grandes capitales asiatiques et change définitivement d’ambiance. Capitale du Cambodge, la ville est grande et étendue, mais le centre reste relativement à taille humaine. Si ce n’est pas à mes yeux une destination particulièrement sexy, Phnom Penh mérite que l’on s’y attarde un jour ou deux afin de mieux comprendre l’histoire du peuple cambodgien.

Que voir et que faire à Phnom Penh ?

Admirer l’architecture du marché central

Construit dans les années 30 pour faire face à une augmentation croissante de la population dans la capitale, cet imposant bâtiment jaune de style art-déco fait partie des plus grands marchés au monde. Avec son architecture unique, c’est un lieu emblématique de la ville à ne manquer sous aucun prétexte !

Le marché central, aussi appelé « Phsar Thmey » (« nouveau marché »), est divisé en quatre grands secteurs. Sous le dôme central, les boutiques vendent principalement des bijoux, ou des accessoires de mode type lunettes de soleil, montres, etc. Attention à bien vérifier l’authenticité des produits avant d’acheter ! Dans chacune des 4 ailes, vous trouverez des marchands de souvenirs, des stands de nourriture, des appareils électroniques ou encore des stands de vêtements. Le long de l’allée dédiée aux textiles, des couturières s’affaires à fabriquer les différents vêtements. Vous pouvez donc acheter le textile qui vous plaît et le faire coudre directement sur place.

Le marché a lieu tous les jours de 07h00 à 18h00.

Visiter la prison de Tuol Sleng, S-21

La prison de Tuol Sleng, aussi appelée « S-21 » est aujourd’hui un musée qui témoigne du passé abominable du peuple cambodgien sous le régime des Khmers Rouges. Cette ancienne école, transformée en prison ultra secrète dès le début du régime a été le théâtre de nombreuses atrocités, perpétuées pendant les 4 longues années de génocide.

Quelques mots d’histoire

« Khmers Rouges » est le nom d’un mouvement politique et militaire communiste radical, qui a dirigé le Cambodge – à l’époque appelé « Kampuchéa Démocratique » entre les années 1975 et 1979. A la tête du mouvement : Pol Pot dont l’objectif sera de ruraliser le Cambodge et d’exterminer l’élite intellectuelle du pays.

Le 17 avril 1975, Phnom Penh cède après plusieurs mois de siège par les Khmers rouges. Ils investissent la ville et imposent un exode massif vers les campagnes afin de les « rééduquer » la population des ville jugée trop « décadente ». Des millions de personnes sont évacuées, forcées à travailler dans les rizières et soumises à des quotas inatteignables, dans des conditions de travail insoutenables.
La classe bourgeoise, principalement des enseignants, des militaires, ou encore des religieux est menée directement en prison, sans aucune distinction de sexe ou d’âge. Le simple fait de porter des lunettes pouvait vous faire passer pour un opposant du régime et vous coûter la vie. Emprisonnés dans des conditions abominables, ils sont torturés à mort afin d’obtenir d’obtenir de « soit-disantes » confessions à l’encontre du régime, puis ils sont exécutés.

Le génocide cambodgien aura coûté la vie à plus de 20% de la population cambodgienne, soit près de 2 millions de personnes. En 1979 le pays sera enfin délivré des Khmers rouges par l’armée vietnamienne, bien que le mouvement continue d’exister jusqu’à la fin des années 90. Il faudra attendre 2004 pour que des Chambres Extraordinaires soient créées afin de juger les hauts responsables Khmers Rouges pour leurs crimes, après de longues années de négociations entre le gouvernement cambodgien et l’ONU. Le premier procès démarrera en 2009 avec l’accusation de Kang Kek Ieu, le chef de la prison S-21, plus connu sous le nom de Duch. En novembre 2018, deux des plus hauts dirigeants des Khmers Rouges encore en vie ont été condamnés à la prison à vie pour génocide. Ils étaient déjà emprisonnés depuis 2014 pour crime contre l’humanité, mais c’est la première fois que ces crimes sont qualifiés de «génocide».
Malheureusement, beaucoup de dirigeants sont morts de leur belle mort avant même d’avoir pu être jugés pour leurs actes de barbarie.

Visite du mémorial S-21

La visite de la prison de S-21 est un éprouvant parcours au sein des différents bâtiments qui ont enfermé 15 000 à 20 000 personnes sous les Khmers Rouges. Le lieu est très bien conservé et rend compte de l’horreur qui s’y est déroulé entre 1975 et 1979. Non, ça ne sera pas la partie la plus fun du séjour, mais ce sera pour moi la meilleure façon de comprendre l’histoire du génocide du peuple cambodgien et de réaliser les atrocités qu’ils ont vécu il y a encore si peu de temps.

L’existence de S-21 étaient gardée secrète. Seuls les dirigeants, et ceux qui y travaillaient connaissaient l’existence de ce lieu. Haut lieu de détention, la prison était également un lieu de torture et d’exécution. Les classes de cette ancienne école étaient transformées en salles d’interrogatoire, en salles de torture ou encore en cellules mesurant parfois moins de 2m2.

Les survivants à la torture finissaient souvent par avouer des « crimes » qu’ils n’avaient pas forcément commis, avant d’être exécutés, puis jetés à quelques kilomètres de là, dans les fosses de Choeung Ek. Ces champs d’extermination sont aussi connues sous le nom de Killing Fields. Il est possible de les visiter, mais j’avoue que n’ai pas eu le courage de faire une deuxième visite de ce genre dès le lendemain.

Aucun des prisonniers ne ressortira vivant de S-21, excepté les 12 personnes (dont 4 enfants) retrouvées par l’armée vietnamienne lorsqu’ils ont découvert et libéré le site en 1979.

Cette visite a été très instructive et très émouvante, je n’oublierai pas l’image de ces milliers de portraits accrochés au mur.

Infos pratiques

Horaires : Ouvert tous les jours de 08h00 à 17h00

Tarifs : 5$ l’entrée, 8$ avec audio-guide.
Je vous conseille vivement de prendre l’audio-guide, il permet d’avoir beaucoup d’informations sur l’histoire des Khmers Rouges et la prison.

Tenue pour visiter S-21 : vous devrez obligatoirement vous couvrir les épaules et les genoux pour entre sur le site.

Manger sur le pouce au marché russe

Non loin de Tuol Sleng, se trouve le marché russe (Psah Toul Tom Poung). Si vous avez encore le cœur à grignoter un morceau, c’est un bon endroit pour goûter à la street food locale pour quelques dollars à peine.
Dans les années 80, ce marché était très fréquenté par les expatriés russes qui étaient majoritaires à Phnom Penh. Mais aujourd’hui, ce marché n’a de russe que le nom. Que vous cherchiez à manger un morceau, acheter quelques souvenirs, une paire de chaussettes, ou encore remplacer le phare de votre scooter, vous y trouverez forcement votre bonheur ! Attention tout de même, sensibles aux odeurs s’abstenir…

Le marché a lieu tous les jours de 06h00 à 16h30. En période de forte chaleur, préférez une visite tôt dans la matinée, car il peut avoir tendance à être un peu étouffant.

Visiter le Palais Royal

Situé face au Mekong, c’est la résidence du Roi Cambodgien. Il est possible de visiter les jardins et la pagode d’argent mais malheureusement je n’y suis pas allée dans le bon créneau horaire. En effet le palais est fermé entre 10h30 et 14h. Je me suis contentée de l’observer depuis l’extérieur, mais palais à l’air magnifique avec son architecture traditionnelle.

Se balader sur les quais Sisowath

Comparés à la promenade des Anglais locale, les quais Sisowath longent le fleuve Tonlé Sap jusqu’au Mékong sur environ 3km. Bordés par de nombreux cafés et restaurants, il est très agréable de s’y balader en fin de journée pour s’imprégner de l’ambiance de la ville.

Où loger à Phnom Penh ?

J’ai choisi le quartier chic de BKK (Boeung Keng Kang) pour poser mes valises. C’est un quartier plutôt chic fréquenté surtout par les expatriés. Avec cette chaleur, j’avais envie de trouver un hôtel sympa avec piscine. Le House boutique Eco Hotel était un bon choix, pour 21€ par nuit. Certes, le prix est bien plus élevé qu’ailleurs, mais cela reste abordable. Situé au calme et proche du centre, les chambres sont vraiment correctes et le personnel adorable.

Le quartier de Tonle Bassac est une bonne alternative à BKK. Il est animé et doit être très agréable car il longe les bords du fleuve. Pour vivre une expérience plus authentique, on m’a conseillé le quartier de Prampi Makara plus au nord du centre ville.

Où manger à Phnom Penh ?

  • David’s restaurant : pour des nouilles fraîches faites sous vos yeux ou de délicieux raviolis maisons.
  • Vibe Cafe : un excellent café près du marché russe pour prendre un petit-déjeuner végétalien avec un bon smoothie.
  • Lot 369 : l’endroit idéal pour un bon avocado toast ou un buddha bowl le matin ou bien au déjeuner.
  • Artillery Arts Cafe : bon petit café au calme d’une ruelle piétonne. On y sert une cuisine fraîche et colorée. Parfait également pour une pause café ou un jus frais. Il existe un autre café du même groupe à Siem Reap, tout aussi sympa.
  • Prasat boutique hotel : J’y suis allée un soir car c’était tout près de mon hôtel. Cadre sympa pour boire un verre au bar ou dîner au bord de la piscine.
  • Eleven One kitchen BKK : Cadre sympa pour déjeuner dans une petite courette végétalisée. La cuisine est bonne à un prix correcte, mais le service n’est pas irréprochable… Petit plus tout de même pour la volonté d’utiliser « zéro » plastique. Il y a deux adresses à Phnom Penh.

INFOS PRATIQUES

Arriver à Phnom Penh
Depuis la France, vous pourrez arriver ou repartir par avion via l’aéroport international de Phnom Penh, selon votre itinéraire.

Depuis l’intérieur du pays, de nombreuses options existent comme les minivans ou bien les taxis par exemple. Mais les deux moyens de transports les plus pratiques sont :

  • En avion depuis :
  • Siem Reap : 30 minutes de vol – dès 35 US$ via Cambodia Angkor Air
  • Sihanoukville : 35 minutes de vol via Cambodia Bayon Airlines
  • En bus depuis :
  • Siem Reap : 8h de route – entre 6 US$ et 15 US$. Il existe des bus de nuit via la compagnie Giant Ibis.
  • Kampot : 4h de route – pour 12 US$ environ
  • Sihanoukville : 4h à 6h de route en moyenne – pour 11 US$ environ

Je suis arrivée depuis Kampot en passant par la compagnie de bus Giant Ibis. J’ai pu réserver le billet à l’avance via la plateforme Bookaway pour 12,9 US$. Le trajet s’est très bien déroulé, dans le timing annoncé.

Se déplacer à Phnom Penh
Il est facile de se déplacer dans la capitale. Pour explorer Phnom Penh vous pouvez louer un scooter pour 6 US$ par jour, mais le trafic est assez dense et c’est vite le bazar sur la route. Il est très facile de trouver des tuk-tuk dans la rue, mais vous n’avez pas toujours de notion de prix et l’arnaque potentielle n’est jamais très loin… La meilleure façon de se déplacer est de loin d’utiliser l’application Grab App ! Le Uber local. Elle vous permettra de choisir entre le taxi et tuk-tuk pour faire votre course. Vous entrez votre point de départ ainsi que votre destination finale, le prix est donc fixé à l’avance. Pas de mauvaise surprise et surtout très très bon marché ! Il suffit de télécharger l’application et de s’inscrire en moins d’1 minute dès que vous aurez accès au wifi. Bref, super pratique d’autant que vous avez le wifi partout dans les restaurants, cafés etc.
Il existe également une application équivalente mais je n’ai pas testé : PassAp.

Se rendre à l’aéroport depuis le centre ville de Phnom Penh :
Via l’application Grab, un tuk-tuk pourra vous y emmener pour environ KHR 16 700 soit 3,50€. L’aéroport se situe à environ 13km du centre, mais comptez 1h30 pour être large si il y a des bouchons (et il y en très souvent !), même en tuk-tuk on peut facilement rester coincé dans le trafic.
En taxi comptez autour de 13 US$.

8 mars 2020 0 comment
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Image Drapeau Cambodge
CambodgeRoad TripSites Inoubliables

2 semaines au Cambodge | Itinéraire & guide pratique pour préparer votre voyage

by Sarah 3 mars 2020

Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas remis les pieds en Asie ! Et surtout, je rêvais de visiter les majestueux temples d’Angkor. Mais je n’imaginais pas que le Cambodge recelait tant d’autres pépites.
C’est en solo et en backpack que je ferai ce voyage, entre deux jobs. Je l’ai fait à mon rythme, en adaptant mon itinéraire au fil de mes rencontres et de mes envies.

ITINERAIRE DE 2 SEMAINES AU CAMBODGE

  • JOURS 1 à 4 – Siem Reap & les temples d’Angkor
  • JOURS 5 à 7 – La région de Kampot & ses plantations de poivre
  • JOURS 8 à 9 – Phnom Penh
  • JOURS 10 à 13 – Rencontre exceptionnelle avec les éléphants dans le Mondul Kiri
  • JOUR 14 – Départ depuis Phnom Penh

Image Carte du Cambodge - Itinéraire de 2 semaines

JOURS 1 à 4. Siem Reap & les temples d’Angkor

J’atterris au petit matin à Siem Reap après un long vol depuis Paris pour la première étape de mon parcours. Située à seulement quelques kilomètres de l’entrée des ruines, Siem Reap est la porte d’accès la plus proche d’Angkor. L’ancienne capitale de l’Empire Khmer ne compte pas moins de 200 temples dispersés sur plus de 400 km2 ! Il me faudra environ 4 journées pour visiter le site, que j’ai entrecoupé de demi-journées de pauses par ci-par là car les journées de visite sont denses. Ces moments de pause seront dédiés à la visite de la ville de Siem Reap et à la détente au bord de la piscine de l’hôtel.

  • Retrouver tous les détails dans le guide complet : 3 jours à Angkor

JOURS 5 à 7 – La région de Kampot et ses alentours

Après l’émerveillement d’Angkor, c’est un nouveau coup de cœur qui m’attend à Kampot. J’ai a-doré l’ambiance de cette petite ville côtière au charme authentique et la beauté de son arrière pays. C’était l’endroit idéal pour se reposer de ces quelques jours intenses de visite et pour découvrir Kep avec son marché au crabe.

Mais la région de Kampot est avant tout célèbre dans le monde entier pour son poivre. La visite d’une plantation de poivre pour découvrir ce trésor gastronomique est absolument incontournable. Rien que pour cela, Kampot mérite le détour !

  • Retrouver tous les détails dans le guide complet : Visiter Kep et Kampot en 3 jours, une étape incontournable
Image Cambodge Kampot pont

JOURS 8 à 9 – Phnom Penh

Changement d’ambiance à la capitale. Je ne voulais pas rester trop longtemps sur place, préférant le calme de la nature à l’animation de la ville. Ma première matinée a été dédiée à la visite du site de la prison S-21 (Tuol Sleng Genocide Museum). On y apprend l’histoire du génocide sous le régime khmer rouge, cela permet de mieux comprendre le passé douloureux et encore très récente qui a marqué le peuple cambodgien. Vous vous en doutez, c’est assez éprouvant… Une petite marche jusqu’au marché russe l’après-midi pour se changer les idées était la bienvenue. Le lendemain, j’ai eu le temps de flâner dans la ville en passant devant le Palais Royal jusqu’à l’immense marché central.

  • Retrouver les bonnes adresses dans l’article : 2 jours pour visiter Phnom Penh
Image Palais Royal Phnom Penh

JOURS 10 à 13 – À la rencontre des éléphants dans le Mondul Kiri

Approcher les éléphants dans leur milieu naturel est une expérience dont je rêvais depuis toujours. Mais pas à n’importe quelle condition ! Hors de question de leur grimper dessus, simplement le bonheur de pouvoir les observer évoluer dans la nature en toute tranquillité. Dans la province du Mondul Kiri à l’extrême est du pays, il existe des centres dédiés à la préservation et à la réhabilitation des éléphants dans leur milieu naturel. Je n’ai donc pas hésité une seconde à faire les 5h de route depuis Phnom Penh jusqu’à Saen Monourom, la capitale de la région où se trouve l’ONG du Mondul Kiri Project. J’y ai passé deux jours inoubliables entre randonnée et rencontre avec les éléphants… Une expérience que je ne suis pas prête d’oublier !

  • Je vous raconte tout dans l’article : 2 jours inoubliables avec les éléphants dans le Mondul Kiri
Image baignade élephant

JOUR 14 – Retour depuis Phnom Penh

Retour à Phnom Phen pour une dernière demi-journée. Tout juste le temps de tester quelques nouvelles adresses et manger un morceau avant de reprendre mon vol le lendemain matin tôt, des souvenirs plein la tête…


CAMBODGE : LE GUIDE PRATIQUE

Partir au Cambodge

Comment venir ?
L’avantage du Cambodge est qu’il existe 2 grands aéroports internationaux :

  • Phnom Penh (PNH)
  • Siem Reap (REP)
  • Sihanoukville (KOS)

C’est très pratique car selon votre itinéraire, vous pourrez donc arriver et repartir via des aéroports différents. Depuis la France, les deux aéroports les plus accessibles sont Phnom Penh et Siem Reap. 
Sachez qu’il n’existe pas de vols directs depuis la France, vous devrez donc obligatoirement faire escale (Bangkok ou Dubaï sont les plus courantes).
Pour mon périple, je suis passée par Thai Airways pour un aller Siem Reap, retour via Phnom Penh qui m’a coûté 1 000€ en last minute. Vous pourrez certainement trouver des billets bien moins chers en vous y prenant à l’avance !
Temps de vol :
Paris / Siem Reap : 14h
Phnom Penh / Paris : 15h
En comptant une escale d’environ 1h à chaque fois.

Quelles formalités ?
Visa obligatoire pour les ressortissants français, en plus d’un passeport valide au minimum 6 mois après votre date de retour. C’est le visa touriste (type T) qui est valable 30 jours, renouvelable une fois et valide pour 3 mois à partir de sa date d’émission. Il coûtait 36 US$ en 2020.
Il est possible d’obtenir votre visa sur place à votre arrivée à l’aéroport. Si vous choisissez cette option, pensez à prendre plusieurs photos d’identité avec vous. Personnellement, j’ai préféré faire une demande en ligne en amont pour éviter de perdre du temps sur place après tant d’heures de vol. Vous pouvez faire votre demande sur le site du Ministère des affaires étrangères dédié. Ils m’ont fait un retour avec confirmation en moins de 24h.

Vaccins ?
Aucun vaccin obligatoire.

Quand partir au Cambodge ?
La saison sèche s’étend de novembre à avril. C’est la période idéale pour voyager au Cambodge car la chaleur est supportable et les pluies relativement rares, justes quelques moussons de temps en temps. Evitez donc du voyager entre les mois de mai et novembre, c’est la saison des pluies et les températures peuvent battre des records en mai / juin.
Petit conseil, si vous vous rendez sur des sites très touristiques comme Angkor ou les îles, essayez d’éviter également la période du nouvel an chinois qui a généralement lieu entre fin janvier et fin février… Même si c’est l’occasion pour les chinois de se retrouver en famille, ils en profitent aussi pour voyager à ce moment là. Par ailleurs, dans certaines villes au Cambodge tenues par les chinois comme Sihanoukville, le temps s’arrête pendant 1 grosse journée.

Combien de temps partir ?  
En 2 semaines il est déjà possible de faire beaucoup de choses au Cambodge. Tout dépend de vos priorités ! Certains transferts peuvent prendre du temps, surtout si vous prenez le bus ou bateau. Si vous avez un peu de budget, l’avion peut vous aider à gagner du temps. Lors de mon parcours de 2 semaines, j’ai du choisir entre aller voir les éléphants dans le Mondul Kiri ou me prélasser quelques jours sur l’île de Koh Rong… Donc une vingtaine de jours me parait donc encore plus optimal pour un tour vraiment complet !

Sur place

Comment se déplacer ?

  • Par avion : les vols intérieurs sont bien pratiques pour les longues distances, surtout si vous avez peu de temps. Il existe des liaisons régulières entre les 3 aéroports principaux. J’ai pu rejoindre par exemple Sihanoukville depuis Siem Reap via Cambodia Angkor Air pour 95,80 US$.
  • Le Bus : un moyen de transport fiable et économique, même si il ne faut pas être trop à cheval sur les horaires…. Les grosses compagnies proposent des bus climatisés (prenez une écharpe…). J’ai pu tester la compagnie Giant Ibis qui est parmi les plus fiables, ponctuelles, et les plus sécuritaires, malgré un prix légèrement plus élevé. Il paraît que Mekong Express est très bien également mais je n’ai pas testé.
  • Le Mini Van : alternative au bus, certaines destinations peuvent être rejointes avec des vans de 8 places environ. C’est parfois un peu le bazar sur la route et les conducteurs ont tendance à rouler vite, alors votre expérience dépendra surtout de votre chauffeur !
  • Les taxis ou les tuk-tuk : Parfait pour les courtes distances en ville ou bien pour visiter les temples d’Angkor. Pensez à négocier le prix avant de monter ou vérifier qu’il y ait un compteur. Votre hôtel vous donnera généralement une idée du juste prix selon votre destination.
    A Phnom Penh il existe même une application équivalente à un Uber local, version tuk-tuk : Grab. A télécharger absolument ! C’est super fiable et pas de mauvaise surprise sur les prix.

Pour réserver en amont mes trajets en bus ou van, j’ai eu deux bonnes expériences via le sites Bookaway et Bookmebus.

Pour être plus libre de vos mouvements, vous pouvez aussi louer des scooters dans certains endroits comme à Kampot par exemple. Il faut rester prudent car les routes ne sont pas toujours en excellent état surtout après de fortes pluies (bonjour les lombaires…), mais c’est vraiment agréable et largement praticable.

Il est également possible de prendre le bateau ou le train pour rejoindre certaines destinations mais à priori c’est assez long, peu confortable et assez laborieux.

Pour vous orienter sur place sans avoir besoin d’internet, l’application Maps.me fonctionne parfaitement là bas.

Se loger au Cambodge :
Il est très simple de trouver un hôtel sur place et il y en aura pour tous les goûts, du bel hôtel de luxe à la petite auberge de jeunesse. Vous aurez de quoi vous faire plaisir car les tarifs sont très abordables ! Voyageant solo en backpack, j’ai réservé chaque jour pour le soir même via Booking et je n’ai eu aucun problème, même dans les lieux les plus touristiques. Vous pouvez même essayer d’arriver directement sur place et de négocier le tarif affiché sur internet. Mais si vous visez un bel hôtel en particulier en haute saison, ça ne fait jamais de mal de réserver en avance.

Voyager seul(e) au Cambodge :
Le Cambodge est une destination très sûre pour voyager seul(e). Les cambodgiens sont adorables et très courtois, il est très facile d’échanger avec les locaux même si ils ne parlent pas toujours un anglais parfait.
Comme partout, il faut faire attention et respecter les traditions locales mais je ne me suis jamais sentie en insécurité et je n’ai pas été une seule foie importunée.

Monnaie & Budget au Cambodge

  • Devise :  Riel (KHR), mais le US $ est le plus utilisé.
  • Mode de paiement : Vous pourrez payer avec votre CB dans la plupart des grands hôtels ou restaurants, mais globalement le cash est nettement privilégié. Pour payer à moindre frais au Cambodge, je vous conseille de prendre une carte Revolut avant votre séjour. Cela vous permettra de payer au taux de change réel et d’éviter les frais lorsque vous payez par CB. Avec la carte standard, vous pourrez également retirer sans frais jusqu’à 200€ par mois (du lundi au vendredi). C’est toujours ça de pris !
  • Pourboire : il est assez courant, surtout avec les guides. Prévoyez d’avoir toujours quelques billets d’1 US$ sur vous.
  • Budget pour 2 semaines en backpack au Cambodge :
  • Vols A/R : 1 109 US$ soit 1 000€
  • Hébergement : 209 US$ soit 188€
  • Transports : 208 US$ soit 188€ dont
  • 96€ de vol interne
  • Nourriture : 155 US$ soit 140€
  • Activités : 171 US$ soit 154€

Le séjour m’aura donc coûté un total de 1 670€ en voyageant seule pour les 2 semaines. Sachant que je me suis fait plaisir sur tout et que je voyageais seule, c’est vraiment très bon marché ! Si vous voyagez à deux, cela sera d’autant plus avantageux car le coût des hôtels et des transports seront divisés par deux. Vous pourrez également réduire les coûts en anticipant davantage la réservation de votre vol A/R (vous pouvez trouver des vols pas chers autour de 600€) et en évitant de prendre un vol interne si vous avez un peu le temps.

Culture & traditions :

  • Les cambodgiens sont un peuple pudique. Vous embrasser en publique pourrait les gêner, surtout hors des zones très touristiques.
  • Ne pas toucher la tête des gens, même des enfants ! La tête est le point haut du corps et donc la partie la plus noble.

Voler en drone au Cambodge : 
La législation n’est pas encore très claire sur le sujet. Il est possible de voler avec son drone au Cambodge à condition de respecter certaines règles strictes, similaires à celles existantes en France comme ne pas survoler les foules ou voler près d’un aéroport par exemple. Par ailleurs, ne vous amusez pas à voler aux abords du Palais Royal à Phnom Penh, certains en ont fait les frais… Le site d’Angkor ou encore les temples historiques sont également des zones interdites, à moins d’une autorisation écrite. Plus d’infos sur un article récent du Cambodge Mag : ici.
Les règles évoluant tellement vite, pensez toujours à vous renseigner avant de partir !

Bon à savoir :

Décalage horaire : GMT +7h
Indicatif Téléphonique : +855
Types de prises :

Icone Prise Type AIcone Prise Type CIcone Prise Type G

Les prises européennes sont très répandues au Cambodge. Dans le doute, vous pouvez toujours prendre un adaptateur avec vous au cas où, mais vous n’aurez aucun problème pour utiliser vos prises françaises.


Voyager au Cambodge est assez simple en terme d’organisation mais j’espère que ces quelques informations vous auront aidé à préparer ce voyage.

3 mars 2020 0 comment
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Perou Vinicunca lama montagne 7 colores
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Pérou | Backpack de 3 semaines au Pérou

by Sarah 13 décembre 2018

Il y a des lieux comme ça, qui justifient à eux-seuls, un voyage.

13 décembre 2018 0 comment
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Plage de Tulum Yucatan Mexique
Mexique

3 jours à Tulum, les incontournables

by Sarah 22 avril 2018

Située le long de la Riviera Maya, cette ville a été l’un de mes plus gros coups de coeur de mon voyage dans le Yucatán. Certes, avec son petit côté bohème chic, Tulum ne reflète pas le vrai visage du Mexique, mais il y règne une énergie et une ambiance vraiment spéciales que j’ai a-do-ré. La région recèle également de nombreux trésors à découvrir.

D’abord, pour bien comprendre la disposition de la ville, Tulum se découpe en 3 quartiers principaux :

  • La Zona Arqueológica : avec les fameuses ruines maya qui surplombent la Mer des Caraïbes
  • Tulum Playa : la zone hippie chic, avec ses hôtels de luxe en bord de plage, les pieds dans l’eau
  • Tulum Pueblo : ou le « village », plus accessible et très animé avec ses nombreux petits bars et restaurants.

Il vous faudra parcourir environ 5 à 8km pour relier le Pueblo à la plage. Pour vous déplacer à Tulum, je vous conseille donc d’avoir une voiture sur place ou de louer des vélos. Si vous venez en haute saison, le vélo est surement la meilleure option car il peut y avoir pas mal de trafic sur a route qui longe la plage et il est plus difficile de se stationner.

A l’origine, cette ville s’appelait “Zama”, ce qui signifie “là où le soleil se lève”. Plus tard, elle deviendra “Tulum” qui veut dire “mur” ou “ville fortifiée” car la cité est entourée d’épaisses murailles.

Tulum en un clin d’œil

  • Visiter les ruines maya
  • S’initier à la plongée dans un cénote
  • Faire la fiesta à Tulum Pueblo
  • Découvrir les cénotes à ciel ouvert
  • Nager avec les tortues marines à Akumal
  • Boire un verre dans un hôtel de rêve
  • Pique-niquer au bord d’une lagune
  • Se détendre sur une plage paradisiaque
  • Manger « healthy »

QUE VOIR & QUE FAIRE À TULUM ?

Visiter les ruines Maya

Imaginez des ruines mayas perchées sur une falaise surplombant la Mer des Caraïbes. En contre bas, une plage de sable fin aux eaux turquoises… Un panorama absolument sublime que vous ne trouverez nulle part ailleurs ! Même si ce n’est pas le site le plus impressionnant de la région – comparé à Chichén Itzá ou Uxmal par exemple – son cadre en bord de mer offre un paysage extraordinaire qui le rend unique en son genre.

A l’entrée, quelques coatis en liberté vous accueillent (c’est le raton laveur local). Puis la visite se fait en empruntant un petit sentier qui longe les différents monuments. La balade est très agréable ! Pensez à prendre votre maillot si vous voulez profiter d’une petite baignade pendant votre visite, l’accès à la plage en bas des ruines est inclus dans votre billet d’entrée. Ce serait dommage de ne pas en profiter !

Horaires : Tous les jours de 8h à 17h, dernière entrée à 15h30.
Tarif : $80 MNX

Accès : Le site se situe à une dizaine de minutes de route du Pueblo. Une fois garés, vous devrez marcher environ 10 minutes ou bien prendre un petit train ($20 MNX) pour arriver à l’entrée du site.

Stationnement : Il y a un grand parking aux abords du site, vous ne pourrez pas le rater. Compter 80$MXN l’heure ou 150$MXN la journée. Mais le mieux est d’arriver par la petite route des plages car ici vous pourrez laisser votre voiture gratuitement.

Combien de temps prévoir ? Il faut environ 1h30 pour profiter pleinement du site, un peu plus si vous comptez vous baigner. Mais surtout essayez d’arriver tôt sur le site pour profiter du calme du site, idéalement à l’ouverture.

Visiter les Cénotes

Cenote Azul

Au milieu de la végétation, plusieurs piscines naturelles à ciel ouvert s’enchainent dans des nuances de bleu incroyables. La roche blanche dans le fond apporte des touches plus claires par ci par là. Ce lieu a un charme fou !
C’est l’endroit parfait également pour vous offrir une pédicure : des petits poissons viennent vous chatouiller les pieds par dizaine !

Il y a de nombreux autres cénotes autour de Tulum que je n’ai pas eu le temps de faire, en voici quelques unes que l’on m’a conseillé : Gran cenote, Dos Ojos et Sac Actun.

Horaires : Tous les jours de 8h30 à 17h30.
Tarif : $120 MNX

Accès : 30 minutes de route depuis Tulum en remontant vers Playa del Carmen. Akumal est sur la route, vous pouvez donc en profiter pour combiner les deux sur une matinée.
Comme toujours, arrivez tôt si possible car le cenote est très facile d’accès donc très fréquenté par les familles.

Kaan Luum, le cénote secret

Aux portes de la réserve de Sian Ka’an se trouve une lagune aux eaux couleur menthe à l’eau. Au premier abord, on croirait un simple lac. Mais au beau milieu du lac se cache un gigantesque cénote, profond de plus de 80 m. Le contraste des couleurs est saisissant ! Un ponton en bois s’avance dans l’eau turquoise et d’un coup, le bleu de l’eau s’assombri.

Cet endroit m’a été conseillé par des mexicains. Il est encore assez préservé du tourisme, choses assez rare et appréciable autour de Tulum. Vous y trouverez surtout des familles de mexicains qui viennent profiter du calme de Kann Luum autour d’un pique-nique.

Horaires : Tous les jours de 9h à 16h
Prix : $60 MNX

Accès : Il vous faudra moins de 15 minutes depuis Tulum pour accéder à la lagune. Suivez la route 307 en direction de Felipe Carrillo Puerto.

A savoir sur place : il n’y a pas vraiment de plage, juste un ponton et quelques coins d’ombre sur les bords pour vous abriter du soleil.
Le site est très protégé. Il est interdit de fumer et il vous faudra prendre obligatoirement une crème solaire biodégradable.

Faire de la plongée dans un cénote

Quand je ne monte pas à cheval, je plonge ! La plongée est devenue une activité incontournable de mes voyages depuis quelques années. Cette sensation unique de liberté et de quiétude, comme une impression de voler…
J’avais commencé ma formation PADI Open Water à Paris (beaucoup moins sympa…) et il me restait la théorie à valider ainsi que deux plongées en pleine mer. Le Mexique était l’occasion rêvée de valider ma certification dans un cadre hors du commun. En effet, dans le Yucatán il est possible de plonger dans les cénotes ! C’est une expérience à ne pas rater, que vous soyez plongeur avisé ou débutant à l’occasion d’un baptême par exemple.

Dans le centre de Tulum Pueblo, j’ai trouvé le Tulum Diving & Travel. C’est un établissement très sérieux et professionnel. Avant de plonger en mer, ils m’ont emmené plonger dans la cenote Manatí (aussi appelée la Casa Cenote). C’est un cénote ouvert, il est situé à quelques mètres de la mer, à laquelle il est relié par un souterrain. Il ressemble à un lac aux eaux transparentes entouré par une mangrove et sa proximité avec la mer rend son écosystème plus riche. C’est un espace très protégé, parfait pour explorer les fonds, même en snorkeling. Le cenote Manati réunit les conditions idéales pour passer son PADI Open Water puisqu’il faut à la fois valider des plongées en espace protégé (cenote) et deux plongées en mer.
Tout le long de ma formation j’ai plongé avec Victor, qui parle très bien le français (ça aide !). Il a été adorable et très pédagogue, j’ai vraiment passé un super moment. Vous pouvez y aller les yeux fermés !

Aller nager avec les tortues à Akumal

C’était l’un de mes rêves. Le voilà enfin réalisé ! Situé entre Tulum et Playa Del Carmen, la plage d’Akumal est un bon spot pour aller observer les tortues marines nager en toute liberté.
Il n’est pas 100% garanti de les voir, mais Akumal est l’un des endroits les plus connus car les fonds de la baie sont recouverts d’herbes marines dont se nourrissent les tortues, le plus souvent au lever du soleil. Pour maximiser vos chances, venez donc le matin et pensez à prendre votre masque et votre tuba !
Après plusieurs tentatives, me voilà enfin nez à nez avec une énorme tortue marine… Il y a quelque chose d’émouvant avec cet animal, c’est absolument fascinant de beauté et de grâce. Je suis restée plusieurs minutes à la suivre à distance, mais j’ai vite été rejointe par trois ou quatre personnes qui avaient du comprendre que j’en avais trouvé une.

Les heures qui ont suivi j’en ai profité pour faire un peu de snorkeling dans les environs. On voit que les récifs coralliens ont souffert, comme tant d’endroits dans le monde malheureusement. Mais on peut y voir quelques beaux poissons. Si vous croisez des raies pastenagues, attention à leur aiguillon ! Il est venimeux peut provoquer de graves lésions.

Globalement, j’ai adoré l’expérience car c’était la première fois que j’en voyais une d’aussi près, au beau milieu de son élément naturel. Mais il faut dire que le site est très touristique et on sent bien qu’il est menacé par la surexploitation du tourisme de masse. A peine arrivés, vous êtes sans cesse sollicités pour louer des gilets de sauvetage (soi disant obligatoires), des masques, des tubas. ou autres. Une fois sur la plage, j’ai eu la chance d’avoir très peu de monde mais, à lire les différents commentaires il faut croire que ce n’est clairement pas toujours le cas. Comme à l’habitude, essayez de venir tôt si vous voulez avoir une chance d’être un peu plus au calme et surtout, faites la maximum pour adopter un comportement responsable et respecter l’écosystème. En tout cas, vu le potentiel, je doute que ce site reste très agréable encore bien longtemps, renseignez vous donc avant de partir.

Plus récemment, j’ai entendu parler de la plage Xcacel, plus proche de Tulum. Il paraît que le lieu est plus sauvage et moins touristique qu’Akumal (pour le moment ?). À garder en tête pour une éventuelle prochaine fois.

Comment adopter un comportement responsable et préserver la tranquillité des tortues ?

  • Rester le plus calme possible en faisant des gestes lents
  • Ne pas approcher de trop près les tortues pour ne pas les stresser, et surtout ne pas les toucher !
  • Les laisser remonter à la surface pour qu’elles puissent respirer tranquillement
  • Éviter à tout prix de mettre de la crème solaire avant de rentrer dans l’eau pour protéger la faune marine. Utiliser plutôt des crèmes « éco-friendly ».

Accéder à Akumal : Depuis Tulum ou Playa del Carmen il vous faudra environ 30 minutes.
Pour vous garer il y a un parking payant à l’entrée. Je me suis garée un peu en amont le long de la route pour éviter de payer le parking. Pas sûre que ce soit trop autorisé mais je n’ai eu aucun souci.

Visiter la réserve naturelle de Sian Ka’an

Il avait beaucoup plu avant que je n’arrive à Tulum et l’accès à la réserve était très accidenté. Sans 4×4 il était difficile de s’y rendre à ce moment là, et cela m’aurait pris bien plus de temps qu’à l’habitude. J’ai donc préféré passer mon tour, mais je n’ai lu et entendu que du bien de cette réserve entre forêt luxuriante et lagune qui abrite une flore et une faune exceptionnelles.

Chiller sur une plage de sable fin

L’eau tiède et transparente, le sable blanc, le calme… Un vrai petit paradis pour se prélasser au bord de l’eau et faire bronzette !

J’en parlais plus haut, il y a d’abord la belle plage des ruines, dans le site archéologique qui est sublime.

Vous pourrez également profiter des plages le long de la zone hôtelière. Chaque hôtel à Tulum a une plage privée avec ses petites paillotes et ses transats. En tant qu’externe de l’hôtel, vous pourrez y avoir accès si vous consommez un montant minimum au bar ou au restaurant (pas d’inquiétude, il est très vite atteint…).
Voir mes hôtels chouchous plus bas, dans « Où manger ».
Enfin, il y a également la Playa Paraiso, une belle et grande plage publique située dans le parc national de Tulum.

Boire un verre et faire la fiesta à Tulum

Vous n’aurez que l’embarras du choix pour faire la fête à Tulum. Il y a de nombreuses soirées organisées dans les hôtels et beach bars qui bordent la mer.

Personnellement, le soir j’ai préféré les ruelles animées de Tulum Pueblo. J’ai passé mes soirées chez Batey, un petit bar canon en plein centre. C’est THE place to be pour boire un verre et écouter de la musique live dans une ambiance cool et décontractée. Leur mojito passion est une tuerie, sachez le.

OÙ DORMIR À TULUM ?

Si vous avez un peu de budget, c’est LE moment où vous faire plaisir (avec Bacalar) car Tulum est réputé pour ses hôtels hallucinants (et les prix qui vont avec). Privilégiez un hôtel avec piscine si vous le pouvez, car la chaleur est vite écrasante et les algues viennent parfois vous empêcher de profiter des belles plages de sable blanc.

Vous aurez plusieurs options possibles selon vos envies et surtout votre budget :

  • Les hôtels de luxe : Du côté de Tulum Playa, ils bordent la plage sur plusieurs kilomètres. Tous plus beaux les uns que les autres, ce sont des pépites d’architecture et de déco, tendance hippie chic. En revanche, les prix sont assez délirants et peuvent flamber très vite. Un conseil, si vous voulez loger à Tulum Playa à des prix « raisonnables », pensez à réserver bien en amont.
    Si vous n’avez pas le budget mais que vous voulez tout de même rêver un peu, vous pouvez très bien aller dans l’un de ces hôtels pour y manger ou y boire un verre. Cela vous permet également d’avoir accès à leur plage privée dans la plupart des cas avec un minimum de conso (aucune inquiétude, il est très rapidement atteint…).
  • Les hôtels plus classiques : Vous en trouverez de toute sorte à des tarifs plus abordables que les précédents, côté Tulum Pueblo.
  • Les auberges de jeunesse : Côté Pueblo également. Moi qui adore ce mode d’hébergement en Amérique du Sud (contrairement à l’Europe), à Tulum j’ai eu du mal à retrouver l’esprit « authentique » des hostels que j’apprécie habituellement. La population y est plus touristique, plus « américanisée » et plus fêtarde.
    J’ai cependant fini par trouver une auberge très sympa et un peu plus paisible : l’Hostal Chalupa. Très propre, confortable et bien située avec un petit rooftop sympa pour se poser le soir. L’accueil était adorable. Le tout pour 11,5€ la nuit.

OÙ MANGER À TULUM ?

Le Mexique est l’un des rares pays d’Amérique Centrale et Latine où l’on mange vraiment bien, avec une grande variété de plats. Le tout pour des prix super abordables.
En revanche, oubliez tout ce que vous connaissez des saveurs mexicaines à la française ! La bas, les saveurs ont un petit je ne sais quoi en plus qui fait toute la différence. Rien que la tortilla de maïs n’a absolument rien à voir avec ce que l’on connaît ici. Le premier tacos est surprenant, mais quel dé-lice !

Si on retrouve à Tulum les classiques de la cuisine mexicaine, c’est avant tout le paradis de la « healthy food ». De nombreux restaurants proposent une cuisine végétarienne et vegan bien travaillée et gouteuse.
Voici quelques adresses qui m’ont beaucoup plu :

Tulum Playa, pour le cadre

Habitas Tulum : créé par les fondateurs de Burning Man, cet hôtel est absolument superbe. J’y suis allée simplement pour déjeuner les pieds dans le sable, au milieu de la jungle alentour et profiter de leur plage privée. Leur cuisine est succulente !

On m’avait également conseillé le Nomad Tulum qui a l’air aussi sublime, mais je n’ai pas pu le tester.

Tulum Pueblo, pour l’ambiance

Co.ConAmor : Un peu à l’écart du centre, dans un beau jardin ombragé et très coloré, on y propose une délicieuse cuisine végétarienne et végane. C’est un endroit très convivial, idéale pour le petit-déjeuner, le déjeuner ou tout simplement pour boire un bon jus frais !
Prix : Salades et Bowls pour le petit-déjeuner autour de $7 MNX

El Capitan : un resto simple et local qui propose une belle sélection de poissons frais et fruits de mer. Leur ceviche est top !

Fruto Mistico : déco magnifique, à l’esprit « cabane » tout en pierre et bois, entouré de verdure. Grand choix végétarien et vegan. Les bowls sont copieux et très bon.

Estancia Jujena : Après tous ces repas végétariens, il me fallait de la viande ! Ce restaurant argentin ne pouvait pas mieux tomber. La viande est cuite au de bois, j’adore… L’attente est un peu longue, mais l’ambiance est chaleureuse. J’y suis retournée deux fois pour diner !

Taqueria Honorio : Un bui-bui local où j’ai mangé mes meilleurs tacos au Mexique ! Le tout pour une bouchée de pain. Pour les tacos on m’a aussi parlé de Antojitos La Chiapaneca, mais c’était complet le soir où j’ai voulu y aller.


Retrouvez toutes les informations sur mon itinéraire au Mexique dans l’article dédié : Road trip de 2 semaines dans le Yucatán

22 avril 2018 0 comment
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MexiqueRoad Trip

Backpack au Mexique | Road trip de 2 semaines en solo dans le Yucatán

by Sarah 18 avril 2018

La péninsule du Yucatán regorge de trésors culturels et naturels. On y trouve à la fois des plages paradisiaques, d’authentiques villages coloniaux, les fameux cénotes – ce phénomène naturel de toute beauté que l’on retrouve partout dans la région… Par dessus tout, la région concentre une richesse de patrimoine culturel incroyable. Ses différents sites mayas sont très bien conservés et ils racontent à merveille l’histoire d’une civilisation passionnante. Cerise sur le gâteau, on y mange très bien ! Chose assez rare en Amérique centrale & latine pour être soulignée. Les tacos ont un goût comme nulle part ailleurs… C’est même un peu déroutant quand on est habitué aux tacos à la française !

Si vous cherchez un voyage simple à organiser, qui mélange à la fois culture, nature, détente et gastronomie, le Yucatán est un excellent choix.

Voici mon itinéraire (assez classique) pour un voyage en backpack de deux semaines en solo dans le Yucatán.
Comme souvent dans mes voyages en solo, je crapahute énormément et je préfère me faire plaisir sur les activités ou les restaurants, plutôt que sur l’hébergement. J’ai donc logé la plupart du temps en auberge de jeunesse. Mais vous pouvez aussi très bien faire ce voyage en version plus luxueuse. Ce ne sont pas les hôtels de rêve qui manquent !

Carte Itinéraire Mexique Yucatan

Itinéraire de 15 jours dans le Yucatán


  • JOUR 1 – Arrivée à Cancún
  • JOUR 2 à 4 – Holbox
  • JOUR 5 – Valladolid
  • JOUR 6 – De Chichén Itzá à Izamal
  • JOUR 7 – Mérida & ses cénotes Uxmal
  • JOUR 8 – La cité d’Uxmal
  • JOUR 9 – La cité de Calakmul
  • JOUR 10 & 11 – Bacalar
  • JOUR 12 à 15 – Tulum & ses environs
  • JOUR 16 – Isla Mujeres puis retour


JOUR 1. ARRIVÉE À CANCÚN

Cancún ou le paradis des américains, très peu pour moi !
Je suis arrivée en début de soirée à l’aéroport de Cancún et il n’était pas question de rester plus longtemps dans les parages. Moins d’une heure après avoir récupéré ma voiture de location, me voilà à Playa del Carmen pour y passer ma première nuit. Cette ville n’était pas non plus dans mes projets, mais elle m’est apparue comme un bon compromis pour ne pas faire trop de route après de longues heures de vol, me réveiller au bord de l’eau (enfin !) et être d’attaque pour démarrer mon périple dès le lendemain matin.
J’avais prévu de commencer la boucle par la côte pour finir mes derniers jours sur l’île d’Holbox, mais la météo en a décidé autrement. J’ai donc tout inversé et fait la boucle en sens inverse, en commençant par l’île puis par les terres.

JOURS 2 – 4. HOLBOX, L’ÎLE TRANQUILLE

Finalement, Holbox (prononcer Holboche) était une bonne option pour démarrer mon séjour en douceur. Cette île paisible au nord de la péninsule est encore relativement préservée du tourisme, mais elle n’en est pas moins animée. Ses murs colorés, son street art omniprésent, ses hamacs au bord de l’eau et bien sûr ses belles plages au sable fin lui donnent un petit côté bohème chic très agréable. Ici, pas de routes goudronnées, les gens se baladent essentiellement à pied, en vélo ou en voiturette de golf.

Dans le petit village d’Holbox, nombre de restaurants, guinguettes locales, cafés à ciel ouvert ou petites boutiques tendance s’enchainent. Malgré le développement des infrastructures, l’île est très axée « éco-responsable » et a su préserver son authenticité.

Que faire à Holbox ?

Voici quelques idées pour visiter l’île :

  • Flâner dans les ruelles colorées du village
  • Farniente sur la plage à Punta Coco ou Punta Mosquitos
  • Découvrir l’île en vélo
  • Observer les plages s’éclairer de plancton phosphorescent en pleine nuit (de mars à novembre)
  • Nager avec les requins baleine

Il existe aussi bien sûr toutes sortes d’activités nautiques. Mon gros regret est d’être passée à côté de la saison des requins baleine. La saison s’étend de mai à novembre, avec un pic au mois de juillet. Janvier n’était donc pas du tout dans les clous, mais cela me donnera une très bonne occasion de revenir, car c’est une expérience que je rêve de faire depuis longtemps.

Holbox a été un vrai coup de cœur pour moi. Vous l’aurez compris, il règne une super énergie sur l’île ! Si vous voulez profiter de la douceur de vivre d’Holbox, je vous conseillerais d’y passer au moins une ou deux nuits.

Comment se rendre à Holbox ?

On y accède par bateau depuis le port de Chiquilá en moins de 30 minutes. Nul besoin de réserver en amont, des bateaux partent toutes les demi-heures et il y a toujours de la place. Selon votre timing, pensez à vérifier les plages horaires car il n’y a pas de traversée de nuit. Vous pourrez acheter votre ticket à votre arrivée au port, dans un petit kiosque sur les quais.
Coût de la traversée : 150 pesos / pers. (environ 7€)

Temps de trajet jusqu’à Chiquilá depuis :

  • Playa Del Carmen : 1h45
  • Cancún : 2h
  • Tulum : 2h30

Si vous n’avez pas de voiture, la compagnie de bus ADO vous y emmène depuis les villes principales.

Où se stationner à Chiquilá ?
Nul besoin de prendre votre voiture sur l’île, il faudra la garer à votre arrivée au port. Vous n’aurez que l’embarras du choix pour trouver un parking ! Un grand nombre de parcs de stationnements s’enchaînent le long de la rue principale qui mène au port. Ils sont relativement sûrs car ils sont tous surveillés. Dans le doute quand je laisse ma voiture de location plusieurs jours quelque part, je ne laisse bien sûr rien de visible et je fais surtout des photos. Mais personnellement je n’ai eu aucun problème à Chiquilá !
Comptez entre 100 – 120 pesos / jour, soit environ 5€.

Comment se déplacer à Holbox ?

Il n’y a presque pas de voitures à Holbox, et c’est bien agréable ! L’île fait moins de 42km de long, le mieux est donc de se balader à pied et en vélo. Pour les plus paresseux, il existe aussi des petites voiturettes de golf, mais bonjour pollution sonore et la pollution tout court…

Où dormir à Holbox ?

Les prix ne sont pas donnés par rapport au reste du Mexique, mais vous aurez de tout à Holbox, de la guesthouse de rêve les pieds dans l’eau, aux dortoirs de l’auberge de jeunesse, en passant par le hamac. En revanche, pensez à réserver en amont !
J’ai logé à la Casa Daniela pour environ 30€ la nuit. C’est une auberge simple et nickel à deux pas du port.

Mes bonnes adresses pour manger / prendre un verre à Holbox ?

  • TacoQueto : petite guinguette qui propose de délicieux tacos, à un prix raisonnable
  • La Chingida : pour ses fameux tacos de poisson
  • Las Panchas : resto typique, produits frais, délicieux ceviche de crevettes !
  • Naranjas ou Painapol pour le petit-déjeuner (même déjeuner!), avec de bons fruits frais
  • Le Combi Holbox : super ambiance pour prendre un verre, surtout si vous aimez danser la salsa sur de la musique live !

Last but not least :

  • Il y a des parties marécageuses sur l’île, alors n’oubliez surtout pas votre spray anti-moustique sur l’île !
  • Pensez à retirer de l’argent avant de vous rendre sur l’île. Sur place, les taux sont très élevés et il y a souvent des problèmes avec les distributeurs.

JOUR 5. LE CHARME DE VALLADOLID ET SES CÉNOTES

À Valladolid comme dans beaucoup de villes coloniales d’Amérique latine, on retrouve sur la place du village une belle cathédrale qui surplombe un parc arboré avec une fontaine. J’ai adoré le charme de cette ville à taille humaine, avec ses ruelles pavées et ses couleurs vives.
La ville est bien située au nord est de la péninsule, l’idéal est d’y passer une journée. C’est une étape parfaite avant d’aller visiter Chichén Itzá, sans se retrouver au beau milieu d’une foule de touristes.

Quelques incontournables de la ville :

  • La place centrale avec l’Église San Servacio qui donne sur le parc Francisco Canton Rosado
  • Convento San Bernadito de Siena
  • Faire un tour au marché municipal Donato Bates
  • Passer par la calzada de los Frailes (ou calle 41A), une jolie rue bordée de maisons aux couleurs vives
  • Se rafraîchir à la Cenote Zací, en plein centre ville
  • Aller jeter un œil à la superbe fontaine de La Casona

Après une belle matinée à me balader et un bon déjeuner, j’avais très envie d’enfin découvrir ces fameuses « cénotes ». Je voulais éviter les cenotes trop fréquentées comme celle de Zací, alors j’ai suivi les conseils de mon hôtel et suis partie plus loin, à une dizaine de minutes de route de la ville.

Cénote Oxman

À une quinzaine de minutes de route du centre ville, le cenote est situé dans le terrain privé de l’hacienda San Lorenzo Oxman. C’est un très bel endroit, au calme et il n’y avait presque personne (nous n’étions que 3) ! Je ne l’ai pas fait, mais il est également possible de déjeuner sur place ou de profiter des infrastructures de l’hacienda si vous le souhaitez.

Un long escalier en pierre vous permet de vous engouffrer dans ce trou béant. Une fois en bas de la grotte, levez les yeux, une belle lumière perce par le cratère juste au dessus de l’eau d’un bleu éclatant. En bordure, les racines d’arbres centenaires descendent du sommet en longeant les parois dentelées, des lianes tortueuses tombent à pic dans l’eau transparente… C’est impressionnant ! Et tout simplement magnifique.
Droit d’entrée : $70 MNX

Mais d’ailleurs, qu’est ce qu’un cénote ?
La péninsule du Yucatán est traversée par un immense réseau de rivières sousterraines car le sol calcaire y est très poreux. Les cénotes se forment lorsque le plafond de ces réseaux s’effondre. Il se crée alors des sortes des bassins d’eau turquoise ou verte translucide au fond de cavernes plus ou moins profondes. L’eau y est froide, car elle provient de réserves souterraines mais elle est claire et limpide.
Ces formations sont uniques au monde et sont particulièrement répandues dans la péninsule.

Où dormir à Valladolid ?

Quinta Marciala Hotel Boutique : super accueil, tout près du centre-ville
Tarif : 21€ la nuit

Où manger à Valladolid ?

El Mesón del Marqués : Très beau cadre colonial pour déjeuner ou dîner autour du patio.

Yerbabuena del Sisal : Sympa pour boire un jus de fruits frais ou petit-déjeuner une cuisine healthy.

IX CAT IK Mayan Cuisine : Pour une délicieuse cuisine locale.

Accéder à Valladolid :

Il faudra environ 2h pour arriver à Valladolid que vous veniez de Chiquilá, Cancún ou Playa del Carmen.

JOUR 6. DE CHICHÉN ITZÁ À IZAMAL

Chichén Itzá, l’une des 7 nouvelles merveilles du monde

Réveil aux aurores pour arriver dans les premiers sur le site et ainsi éviter la foule. Il faut compter 45 min de route environ depuis Valladolid.

Classé au Patrimoine mondial de l’Unesco, Chichén Itzá est le site maya le plus connu au monde. Sa localisation stratégique entre deux cénotes serait à l’origine de son nom qui signifie « au bord du puits des Itzáes » en maya. Les Mayas et les Toltèques ont laissé sur les pierres l’empreinte de leur vision du monde et de l’univers. C’est un réel chef d’œuvre d’architecture qui témoigne d’une ingéniosité folle par la grandeur des bâtiments, la précision des décors sculptés, leur raffinement des jusque dans les moindres détails. Rien n’est laissé au hasard, pas même le positionnement du soleil. Au centre se trouve l’une des ruines les plus remarquables du site : la pyramide de Kukulcán. Lors des équinoxes d’automne et de printemps, un jeu d’ombre évoque l’ondulation du corps d’un serpent le long des marches du grand escalier nord…

Infos pratiques

Horaires : Tous les jours de 8h à 17h, mais l’accès ferme dès 16h
Prix : $533 MXN

Combien de temps prévoir ?
Cela dépendra de vous, mais prévoyez au maximum 2h-3h car le site est très étendu.

Quel est le meilleur moment pour visiter Chichén Itzá ?
Chichén Itzá est sans doute le plus célèbre des sites maya, mais aussi le plus accessible depuis les grandes villes touristiques. Si vous voulez explorer le site plus tranquillement et éviter le côté Disney Land, je vous conseille de partir tôt le matin pour arriver un peu avant l’ouverture – soit vers 7h45 – et prendre des billets coupe-file. Cela vous permettra de gagner du temps sur les cars de touristes qui n’arrivent généralement qu’environ 2h après depuis Cancún ou Playa del Carmen, le temps de venir.

Faut il impérativement visiter Chichen Itza ? Les avis diffèrent…
Alors oui, tout cela manque un peu d’authenticité notamment à cause de la foule et de la multitude de stands de souvenirs éparpillés un peu partout sur le site. Mais personnellement, je dirais qu’il en vaut la peine car le site est tout de même impressionnant, les ruines sont plutôt bien conservées et c’était une bonne introduction à l’empire maya. J’ai d’ailleurs regretté de ne pas avoir pris un guide, car il y un histoire incroyable derrière chacune des 26 ruines et c’est dommage de passer à côté. J’avoue que j’ai laissé traîné mes oreilles près de quelques groupes histoire d’apprendre quelques informations sur l’architecture, la construction, les rituels maya etc…
Pour avoir visité deux sites plus sauvages et bien moins touristiques par la suite, je suis contente d’avoir visité celui ci en premier. J’aurais sûrement été un peu déçue en le découvrant après ceux d’Uxmal ou Calakmul.

Où loger ?
Il est possible de loger sur place, mais selon votre itinéraire, préférez plutôt des villes comme Izamal, Valladolid ou Mérida comme point de chute, cela vous permettra de combien à la fois visite de la ville et visite du site archéologique.

Accéder à Chichén Itzá depuis :

  • Valladolid : 40 min
  • Tulum : 2h
  • Cancún, Playa del Carmen ou Mérida : environ 2h30

Où se stationner ?
Je suis tombée par hasard sur le parking de l’hôtel Mayaland, je ne sais pas si ça fonctionne à tous les coups, mais personne ne m’a rien demandé à l’entrée et je n’ai du coup rien payé… N’ayez pas peur de traverser l’hôtel, tout au bout il y a un accès direct à l’entrée du site avec un guichet.

Izamal, la ville jaune

Izamal a été un vrai coup de cœur. Même si il a fait plutôt gris le jour où j’y étais, les couleurs jaune/ocre illuminent la ville et lui donne un charme très particulier. La ville est toute petite et très paisible, c’est agréable d’y passer une bonne demi journée et même d’y passer une nuit.

Que faire une demi-journée à Izamal ?

  • Admirer le majestueux couvent de San Antonio de Padua
  • Flâner dans les ruelles à la recherche d’artisanat local
  • Observer Izamal depuis les hauteurs des pyramides mayas Kinich Kak-Mo et Itzamatul (en pleine ville)
  • Faire un tour au marché municipal
  • Écouter les milliers d’oiseaux nichés dans les arbres de la place centrale gazouiller dans un joyeux brouhaha à la tombée du jour (impressionnant !)

Où dormir à Izamal ?

Hotel Hacienda Izamal : légèrement à l’écart du centre, hôtel très agréable avec piscine, accueil au top.
Tarif : 24€ la nuit

Où manger à Izamal ?

Kinich el Sabor : Une succulente cuisine locale servie dans un joli patio. LA référence d’Izamal.

Accéder à Izamal depuis :

  • Chichén Itzá : 1h
  • Valladolid : 1h30
  • Mérida :1h

JOUR 7. MÉRIDA & SES CÉNOTES

Mérida, la ville blanche

Mérida est une grande ville, très animée et assez bruyante en comparaison avec mes deux précédents stops : Izamal et Valladolid. Malheureusement il a beaucoup plu ce jour là, je n’ai donc surement pas apprécié la ville comme il se doit, mais Mérida ne m’a pas laissé un souvenir impérissable. Je me suis surtout baladée autour de la belle Plaza Grande, fait un tour vers el parque Santa Lucia et le Paseo de Montejo dans le quartier chic de la ville, où l’on peut observer de beaux exemples d’architecture. En revanche, moi qui suis passionnée de danses latines, j’ai adoré l’animation en soirée car il y a de nombreux bars où l’on peut danser la salsa !
Mon passage à Mérida était surtout l’occasion de profiter de quelques cénotes alentours et de continuer mon chemin vers le site archéologique d’Uxmal.

Où dormir à Mérida ?

Casa XunanKab : une bonne adresse, simple et cosy près du centre ville historique.
Tarif : 17€ la nuit

Si vous soulez vous faire plaisir sur l’hébergement, il paraît que l’hôtel Hacienda Mérida VIP est une très belle adresse.

Où manger à Mérida ?

La Chaya Maya: Dans une ancienne maison de maître, une cuisine typique du Yucatán adorée aussi bien des locaux que des touristes.

Pistache : bonne pâtisserie / boulangerie au fond d’une jolie courette, parfait pour un petit-déjeuner ou emporter de bonnes choses à grignoter pour la route.

Bengala Kaffeehaus : pour une pause café.

Où boire un verre et danser à Mérida ?

La Negrita : super pour boire un verre et danser sur fond de musique live. J’ai adoré !
Il paraît que Pipiripau est très sympa également, mais je n’ai pas testé.

Accéder à Mérida depuis :

  • Izamal :1h
  • Chichén Itzá : 1h30
  • Valladolid : 1h50

Les cénotes autour de Mérida

Cénote Noh Mozon

Sur la route en venant d’Izamal, un petite heure avant d’arriver à Mérida, je me suis arrêtée en chemin à cette cénote perdue au milieu de nulle part. L’accès se mérite, il faut rouler une petite demi-heure sur piste, mais le spectacle est magnifique et surtout il n’y a personne.
Tarif : $40 MNX

Cénote X-Batun

Nouvelle halte entre Mérida et Uxmal. Près du village de San Antonio de Mulix, cette cénote à ciel ouvert avec ses eaux claires et ses nénuphars est l’un de mes coups de coeur du voyage.
Tarif : $50 MNX

JOUR 8. LA CITÉ D’UXMAL

La matinée sera dédiée à la découverte du site archéologique d’Uxmal avant d’emprunter plus tard dans la journée la longue route menant jusqu’au site de Calakmul.

Construit entre 700 et 1000, Uxmal est un joyau de l’architecture maya entouré par la jungle. Ses édifices disposés en fonction de données astronomiques sont vraiment spectaculaires et il est même encore possible de grimper sur certains d’entre eux. La vue depuis le Palais du Gouverneur offre un panorama magique sur l’ensemble du site… Des iguanes vous accompagneront tout au long de votre visite ! Qui plus est, le site est moins connu que son voisin Chichén Itzá et il est donc bien moins touristique.

C’est donc pour moi un incontournable si vous souhaitez découvrir les trésors de la culture maya lors de votre séjour dans le Yucatán.

Infos pratiques

Horaires : Tous les jours de 8h à 17h
Prix : $234 MXN

Combien de temps prévoir ? Compter environ 2h pour prendre le temps de visiter le site.

Quel est le meilleur moment pour visiter Uxmal ?
Même si ce site est moins touristique que Chichén Itzá, prévoyez également de faire votre visite le matin dès l’ouverture si vous voulez éviter le monde.

Où loger ? L’idéal est de loger à Mérida pour visiter Uxmal, c’est la grande ville la plus proche. Vous pouvez également loger sur place, j’ai lu que l’Hacienda Uxmal Plantation & Museum était un bon de chute, juste à côté de l’entrée du site.

Accéder à Uxmal :
Depuis Mérida : 1h15 min de route
Stationnement sur place : $80 MNX.
Si vous n’avez pas de voiture, des bus réguliers au départ de Mérida (terminal TAME) vous emmènent sur le site. Vous pouvez également choisir de faire une excursion organisée depuis les grandes villes.

JOUR 9. CALAKMUL

Calakmul est de loin le site que j’ai préféré dans le Yucatán ! Il m’a laissé littéralement bouche bée…

Au cœur de la plus grande réserve tropicale du Mexique, Calakmul est un site unique littéralement entouré par la jungle. Seulement une petite vingtaine d’édifices ont été nettoyés, les autres sont parfois enlacés par les racines d’arbres millénaires qui ont poussé directement dans les pierres, on ne sait trop comment.
J’ai eu la chance inouïe de visiter le site seule. Arrivée tout juste à l’ouverture, aucune voiture sur le parking, le gardien du site n’était même pas encore là. À son arrivée quelques minutes plus tard, il s’est presque étonné de trouver quelqu’un ici si tôt ! Je n’ai donc croisé absolument personne pendant ma visite. C’est une expérience unique dont je me souviendrai longtemps…

Infos pratiques

Horaires : Tous les jours de 8h à 17h
Prix : $70 MXN

Combien de temps prévoir ? Il y a 3 itinéraires possibles pour visiter le site: un court (2h), un moyen (3h) et un long (4-5h). Quitte à faire toute cette route pour venir, j’ai choisi la 3è option.
Pensez donc à apporter de l’eau et quelques petites choses à grignoter car il n’y a presque rien sur place.

Quel est le meilleur moment pour visiter Calakmul ?
Si il y a bien un site où vous n’êtes pas obligés d’arriver tôt le matin, c’est bien celui ci ! Essayez simplement d’éviter les heures les plus chaudes entre midi et 14h.

Où loger ?
Le site de Calakmul est perdu au beau milieu de nulle part et il vous faudra faire de la route quoi qu’il arrive pour y accéder. J’ai logé à Xpujil aux Cabanas chaac calakmul (13€ la nuit) situé environ à 120km du l’entrée du site. C’est simple efficace et sans prétention, juste ce qu’il faut pour une nuit.
Non loin de Xpujil, vous pouvez également loger à Chicanná.

Accéder à Xpujil depuis :
Le site d’Uxmal : 4h15 min de route
Mérida : 5h20

Comment accéder au site de Calakmul ?
L’accès au site de Calakmul se mérite… Et tant mieux, car cela décourage beaucoup de touristes !
Depuis Xpujil, suivez la route 186 jusqu’à Conhuas (35 min de route) puis bifurquez à gauche, l’entrée de Calakmul est indiquée. Ici, vous aurez un premier barrage où il faudra payer une éco taxe de $60 MNX. A partir de là, compter 1h30 environ jusqu’à l’entrée du site. Au début, la route est encore facilement praticable pendant quelques kilomètres, puis vous passerez sur des chemins de terre assez cahoteux qui traversent la jungle. Sur cette dernière portion, vous ne pourrez pas rouler à plus de 30km/h, mais le cadre est exceptionnel ! Je me suis arrêtée plusieurs fois en chemin pour observer la faune.
En tout et pour tout, il vous faudra donc environ 2h de route depuis Xpujil (160km) pour arriver au parking de l’entrée du site. La route est longue, alors dans le doute, pensez à faire le plein d’essence avant de partir !

JOUR 10-11. BACALAR, la lagune aux 7 nuances de bleu

Après les longs trajets de Calakmul, quel bonheur de faire une pause à Bacalar. La ville est encore relativement préservée du tourisme et elle respire la tranquillité ! On vient à Bacalar pour de détendre et chiller au bord d’une eau turquoise sublime… Le petit centre ville est très sympa et vous aurez le choix parmi de nombreux bars et restaurants avec des vues magnifiques sur la lagune. En solo, une nuit m’a suffit, mais si vous venez en amoureux je pense que ça vaut le coup de se poser une nuit de plus pour profiter de ce cadre paradisiaque.

Où dormir à Bacalar ?

Zazil Hostel : Auberge bien située, accès direct à la lagune de Bacalar, bon accueil.
Tarif : 20€ / nuit

Où manger ou boire un verre à Bacalar ?

La playita : superbe déco avec ses tables en bois sous une végétation tropicale, les pieds dans l’eau. On y mange bien et l’endroit est parfait également pour boire un verre au coucher de soleil.

Mango y Chile : pour un dîner 100% végétarien et healthy, avec vue sur la lagune. Le burger falafel est un régal ! Ils font aussi de délicieux smoothies.

La Piña : pour un copieux petit-déjeuner, dans une petite cour arborée. Cadre très convivial et très bon rapport qualité prix.

Los Aluxes : pour boire un verre en fin de journée et profiter de sa balançoire au dessus de l’eau.

La Cantina : si vous voulez danser la salsa sur de la musique live !

Accéder à Bacalar depuis :

  • Xpujil : 1h30
  • Tulum : 2h20

JOURS 12 – 15. TULUM & SES ALENTOURS

Avec sa nature sauvage, ses plages paradisiaques, ses ruines maya, ses cénotes et son ambiance nocturne, Tulum a quelque chose d’unique… C’est une destination « Slow Life » par excellence ! Mais les amateurs de fiesta ne seront pas en reste.

C’est l’endroit que j’ai préféré sur la Riviera Maya. J’y ai passé près de 5 jours car j’en ai profité pour valider mon examen de plongée sur place, mais 3 jours me paraissent déjà pas mal pour profiter au mieux de ce que la ville a à offrir.

Retrouvez tous mes conseils pour visiter Tulum dans mon article dédié : 3 jours à Tulum, les incontournables.

Où dormir à Tulum pour pas cher ?

Hostal Chalupa : Auberge très propre, confortable et bien située dans le Pueblo, avec un petit rooftop sympa pour se poser le soir. Accueil adorable.
Tarif : 11,5€ / nuit

Où plonger / passer son PADI dans un cénote à Tulum ?

Tulum Diving & Travel : centre très sérieux et professionnel. J’ai plongé avec Victor, qui parle bien le français (ça aide !). Il a été adorable et très pédagogue, j’ai passé un super moment. Vous pouvez y aller les yeux fermés !

Accéder à Tulum depuis :

  • Bacalar : 2h20
  • Playa Del Carmen : 50 min
  • Cancún : 1h45
  • Valladolid : 1h30

JOUR 16. ISLA MUJERES Y HASTA LUEGO MÉXICO !

Située à moins de 30 min en bateau de Cancún, Isla Mujeres m’a paru être une bonne option pour profiter d’une dernière baignade avant de prendre mon vol retour le soir même. J’ai fait l’aller retour le jour même, c’est largement faisable.

Rien que l’ambiance sur le bateau en partant donne le ton : la population est très touristique, un chanteur habillé tout en cuir fredonne des airs de rock accompagné de sa guitare électrique… J’ai commencé par me balader un peu dans les rues colorées de la ville jusqu’au marché municipal. L’ambiance est assez sympa si on s’éloigne de la foule et des plages. Après un bon déjeuner au Mango Café (prix très correct), je me décide enfin à me diriger vers la mer. La plage de sable blanc est belle si on arrive à faire abstraction du monde et des yachts amarrés un peu partout…
Bref, c’était agréable de se baigner juste avant de reprendre l’avion mais je ne recommande pas particulièrement l’île qui manque beaucoup d’authenticité à mon goût.


J’ai moins aimé l’aspect très touristique de la région, même si j’ai trouvé quelques moyens de m’en échapper. Les mexicains son adorables, mais le long de la côte je trouve qu’ils ont légèrement tendance à vous prendre pour des américains et il n’est pas si évident de créer un lien « naturel » avec eux au delà de l’aspect commerçant. Je parle bien sur des personnes travaillant dans le tourisme (hôtels, restaurants etc.). J’ai rencontré beaucoup d’internationaux durant ce séjour, mais moins de mexicains.
En revanche, les côtés nature et culture présentes dans le Yucatán m’ont beaucoup plu. Si c’était à refaire, et avec une ou deux journées de plus, j’aurais été jusqu’à Rio Lagartos ou Celestún pour observer les flamands roses et faire un tour à la réserve de Sian Ka’an.

INFOS PRATIQUES

Venir au Mexique :
Vol aller/retour Paris-Cancún en direct via Air France pour 700€ en moyenne.
Temps de vol : 10h50

Formalités :
Si vous avez la nationalité française, nulle besoin d’un visa, seul un passeport en cours de validité jusqu’à la fin du séjour vous sera demandé. 
En revanche, si votre vol fait escale aux États-Unis, ne serait-ce que pour quelques heures, pensez à obtenir à minima 72h avant votre vol l’autorisation électronique d’ESTA. Il vous coûtera 14$ USD (en 2018) et devra être obligatoirement présenté, à partir du moment où vous touchez le sol américain.

Quand partir dans le Yucatán ?
Au Yucatán le climat est tropical. La meilleure période pour partir s’étend de novembre à avril car c’est la saison sèche. Le mois de mai sera sec également, mais il y fait très chaud, surtout dans les terres. La saison humide prend le relais entre juin et octobre. A éviter donc, surtout en septembre/octobre car c’est à ce moment là qu’arrivent les cyclones.

Se déplacer dans le Yucatán :
Il est très facile de se déplacer dans le Yucatán. L’orientation est simple et tout est très bien indiqué. Comme d’habitude, je me suis servie de l’application application maps.me et n’ai jamais rencontré aucun problème. Les routes sont globalement en très bon état, notamment le long de la côte et à moins de sortir des sentiers battus (comme à Calakmul), vous n’aurez aucun souci.

Sachez juste que c’est LE pays des dos d’âne. J’ai la fâcheuse manie de rouler vite, je peux vous dire que dès les premiers dos d’âne rencontrés, j’ai immédiatement levé le pied. Il y en a partout en ville mais aussi au beau milieu de nulle part même quand on ne s’y attend pas. A priori, ils servaient à éviter que les avions qui transportaient de la drogue ne puissent atterrir au milieu de nulle part dans la campagne. Cela vous donne une idée de la taille…

Je n’ai pas rencontré ce type de problème mais il arrive que la police soit corrompue et trouve un prétexte pour vous arrêter et vous faire payer une contravention (parfois à prix d’or). Dans ce cas, voici quelques petits conseils si vous pensez être dans votre bon droit :

  • prenez votre plus grand sourire et faites comme si vous ne parliez pas un mot d’anglais – encore moins l’espagnol
  • évitez de donner les originaux de vos papiers
  • faites leur comprendre que vous n’avez pas un sous sur vous en montrant votre porte monnaie vide

Si rien n’a fonctionné, dites que vous paierez au poste de police contre un reçu. En tout dernière recours, demandez leur leur nom et notez leur numéro de matricule, vous en avez tout à fait le droit. En général après tout ça, ils finissent par vous laisser partir !

Est-il facile de se stationner au Mexique ?
Oui, vous pourrez vous garer facilement partout, même dans les grandes villes. Les places de stationnement sont grandes et parfois il suffit juste de laisser sa voiture le long des trottoirs.

Bon à savoir : Si un jour, votre plaque d’immatriculation a disparu, pas de panique ! C’est le signe que vous deviez être en infraction de stationnement… Il vous faudra aller la chercher au commissariat et payer votre amende pour la récupérer. Et ça, c’est cadeau !
J’avoue que par acquis de conscience j’ai souvent vérifié, je n’avais pas envie de découvrir un truc pareil 150 bornes plus tard.

Où louer une voiture dans le Yucatán ?
Je vous conseille de louer directement votre voiture à l’aéroport de Cancún. Je suis passée par America Car Rental. L’agence est légèrement en dehors de l’aéroport, un agent vient vous chercher directement à votre terminal. Le service est top et l’agence pratique des tarifs raisonnables. La location pour les 15 jours m’a coûté 520€.

Loger dans le Yucatán
Plusieurs choix s’offrent à vous lors de votre itinéraire :

  • Les hôtels de luxe : un must si vous voyagez en amoureux et que vous avez du budget. Dans les terres, certaines hacienda me faisaient rêver… Sans parler de Tulum qui propose une offre d’hôtels de luxe délirante.
  • Les hôtels plus classiques : plus abordables que les hôtels de luxe. Vous en trouverez de toute sorte à des tarifs très abordables si vous voyagez à deux.
  • Les auberges de jeunesse : Voyageant seule et sachant que je n’allais pas passer beaucoup de temps à l’hôtel, c’est l’option que j’ai choisie au Mexique. Il y en a absolument partout à des prix très compétitifs. Les auberges de jeunesse en Amérique latine n’ont absolument rien à voir avec celles que l’on peut connaître en Europe. Elles sont très propres et confortables, certaines proposent même des chambres individuelles. Dans la grande majorité, la population est faite de backpackers de tous âges qui ont tous la même passion : voyager. L’ambiance est donc très sympa et il n’y a rien à craindre ! Vous trouverez des lits autour de 12€ la nuit.

Voyager seule dans le Yucatán, est-ce dangereux ?
Du tout ! Autant le Mexique peut être une destination insécure dans certaines régions comme autour de Sinaloa, Michoacán ou encore Tijuana, mais la péninsule du Yucatán est une zone très touristique et extrêmement bien sécurisée. C’était mon deuxième voyage solo et je ne me suis jamais sentie en insécurité nulle part, même dans les coins les plus reculés. Globalement vous n’aurez aucun problème à communiquer en anglais dans les zones touristiques. Pour les zones les plus reculées, c’est mieux si vous parlez espagnol mais si ce n’est pas le cas, les mexicains sont adorables et ils chercheront à vous aider quoi qu’il arrive.
Comme d’habitude, faites surtout attention à vos affaires de valeur et si vous voyagez en voiture évitez de laisser des choses trainer sur les sièges ou la plage arrière.

Peut on faire voler son drone au Mexique ?
Depuis fin 2018 il n’est plus possible de faire voler son drone au Mexique si vous n’êtes pas natif. Malheureusement je n’étais pas encore équipée à l’époque de mon drone…
Toutes les infos sur le site du gouvernement mexicain : ici.

BON À SAVOIR

Monnaie :  $ MNX – Peso mexicain
Décalage horaire : GMT -5h ou -6h selon la région
Indicatif Téléphonique : +52
Types de prises :

Icone Prise Type AIcone Prise Type B

Pensez donc à prendre un adaptateur avec vous.

18 avril 2018 0 comment
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