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Expériences

EspagneLong week-end

Minorque | TOP 10 des choses à faire et à voir en 5 jours

by Sarah 8 juin 2021

Plus discrète que ses voisines Majorque et Ibiza, Minorque n’a rien à leur envier, bien au contraire ! Elle offre des paysages à couper le souffle qui raviront tous les amoureux de calme et de nature. On sent bien que l’île est extrêmement préservée. En effet une grande partie des terres n’est pas constructible, et c’est tant mieux !

Ses plages aux eaux émeraude, sa nature sauvage, sa campagne vallonnée et ses petits villages de pêcheurs en font une destination parfaite pour une escapade de quelques jours au soleil. Sans compter qu’il faut moins de 2h de vol depuis Paris pour y accéder. Alors pourquoi se priver ?

Nous voilà donc parties sur un coup de tête avec une amie pour 5 jours de dépaysement en bord de mer.

Idée d’Itinéraire

  • JOUR 1 – Explorer la côte nord : Cala Algaiarens, Platja Cavalleria & son phare, dîner à Fornells
  • JOUR 2 – Se baigner dans les eaux cristallines des Calas en Turqueta & Macarella
  • JOUR 3 – Visiter Ciutadella & la Cala Mitjana
  • JOUR 4 – Découvrir le village blanc de Binibequer Vell et le port d’Es Castell
  • JOUR 5 – Déjeuner au cœur d’un vignoble & randonner sur le Camí de Cavalls


1. VISITER CIUTADELLA, LA BELLE

C’est sans conteste la plus belle ville de Minorque !

Avec son magnifique port, ses rues piétonnes et son petit côté médiéval, Ciutadella à un charme fou. C’est un vrai bonheur de s’y balader et de profiter du calme des ruelles du centre ville au petit matin. Le soir les places et les ruelles s’animent autour de jolies terrasses, l’ambiance est vraiment très agréable.

Au cœur de la ville historique trône la superbe Cathédrale de Santa María. De là, perdez-vous dans les ruelles alentours pour découvrir les trésors d’architecture locaux. Allez jusqu’au marché aux poissons. Il a lieu tous les matins sous une toute petite halle verte et blanche plaça de la Liberta. C’est d’ailleurs un excellent endroit très sympa pour déjeuner ! En face, sous les arcades des marchands vendes des fruits et des légumes.

Minorque Ciutadella port
Minorque Ciutadella cathédrale
Minorque Ciutadella cathédrale
Minorque Ciutadella
Minorque Ciutadella
Minorque Ciutadella
Minorque Ciutadella marche aux poissons
Minorque Ciutadella mairie
Minorque Ciutadella
Minorque Ciutadella

Où manger, où prendre un verre à Ciutadella ?

  • Moriarty : Mon coup de cœur terrasse à Ciutadella ! En poussant la porte de Moriarty, on ne s’attend pas à tomber sur un cadre pareil en plein centre-ville. Sa terrasse qui donne sur un petit jardin fleuri est absolument magnifique ! Le service est top et les plats sont frais et « healthy ». À la carte du petit-déjeuner, vous trouverez des jus fraîchement pressés, des toasts de saumon ou avocats, des bols de fruits rouges, yaourt et granolas, etc. L’endroit doit être aussi très agréable pour prendre un verre le soir.
    Nous avons tellement aimé que nous y sommes allées 2 fois !
Minorque Ciutadella Moriarty bar et restaurant
Minorque Ciutadella Moriarty bar et restaurant
  • Café Baleares : Dans un coin tranquille du port, la vue de la terrasse est très chouette et surtout, on y mange bien ! On y trouve des tapas, du poisson, de la viande… Il y en a pour tous les goûts. Nous avons testé les albondigas, les calamars frits et les croquettes, tout était très frais et très bon ! Les prix sont un peu plus élevés que la moyenne, mais la qualité est là.
  • Ulisses : Petit bar à vin & tapas très sympa – malgré l’accueil pas toujours chaleureux – en face du marché aux poissons. Les tapas sont divines. Le matin, ils proposent également toutes sortes de toasts salés. Bref, parfait à tout moment de la journée ! Ne ratez pas leurs croquettes (2€ pièce), elles sont absolument dingues ! Mention spéciale pour celles au jambon.
Minorque Ciutadella Ulisses restaurant tapas bar a vin
Minorque Ciutadella Ulisses restaurant tapas bar a vin
Minorque Ciutadella Ulisses restaurant tapas bar a vin
  • Aquarium : Cadre agréable sur le port, l’accueil est adorable et on y mange du bon poisson frais. Nous avons partagé un bar en croûte de sel délicieux.

On nous a également recommandé Triton, mais le restaurant était fermé le soir où nous avons voulu y aller. Le restaurant est situé sur le port et propose essentiellement des tapas et du poisson. À garder en tête pour une prochaine fois !

Où dormir à Ciutadella ?

Nous avons logé 2 nuits à S’Esparteria et tout était vraiment parfait ! L’hôtel est très bien situé en centre ville à deux pas de la Plaça Nova. Le lieu est d’ailleurs assez calme par rapport à sa localisation, ce qui n’est pas désagréable. Les chambres ne sont pas très grandes mais très bien optimisées et joliment décorées. La petite terrasse est un vrai plus pour se poser au soleil en fin de journée ! Le tout, à un prix plus que correcte.
Tarif : 64€ la nuit pour 2 personnes.

Minorque Ciutadella S Esparteria Hotel chambre
Minorque Ciutadella S Esparteria Hotel chambre

Si vous voulez vous faire plaisir et que vous avez un peu plus de budget, le plus bel hôtel de l’île se situe à Ciutadella : le Can Faustino Relais & Château. Nous n’y sommes pas passées, mais une amie l’a testé quelques jours auparavant, le cadre est apparemment fantastique. Et si le budget ne suit pas, pourquoi pas aller y faire un tour pour un petit-déjeuner ou pour prendre un verre, juste pour le plaisir des yeux !
Tarif : À partir de 300€ la nuit environ

2. SE BAIGNER DANS UNE EAU CRISTALLINE

Minorque, c’est avant tout un véritable coin de paradis ultra préservé avec des plages et des criques toutes plus belles les unes que les autres. Même si elles sont plus difficilement accessibles et sujettes à la tramontane, les plages du nord et de l’ouest sont les plus belles à mon goût car elles sont bien plus sauvages. Au sud, elles ont tendance à être plus touristiques.

Bien que très préservées, vous trouverez souvent des aires de pique-nique aux abords des plages, ce qui peut être une option sympa si vous partez pour une journée entière de baignade.

En terme d’accès, il faudra parfois marcher une quinzaine, voire une trentaine de minutes pour accéder à certaines plages depuis les parkings, notamment dans les plages du nord. Par ailleurs, si certaines plages paraissent proches à vol d’oiseau sur la carte, il n’y a pas forcément d’accès rapide par la route. Il faudra bien souvent remonter la route sur plusieurs kilomètres pour redescendre ensuite. À pied, vous pourrez en revanche emprunter le Camí de Cavalls pour aller d’une plage à l’autre sans problème. Il vous faudra juste rebrousser chemin pour récupérer la voiture où vous l’avez laissée.

MON TOP PLAGES À MINORQUE :

Platja de Cavalleria

Vous accédez à cette plage en descendant d’une falaise qui vous donnera un panorama exceptionnel. À gauche, une grande plage de sable, à droite une petit crique sauvage aux couleurs vives. Depuis les hauteurs, le contraste de l’eau turquoise, de la terre ocre et du sable doré est tout simplement à couper le souffle. C’est l’une des criques que j’ai préféré à Minorque.

Minorque Platja de Cavalleria
Minorque Platja de Cavalleria

Cala en Turqueta

Avec son sable blanc et fin, sa végétation abondante et son eau cristalline, c’est un véritable joyau aux airs de plage des Caraïbes…

Minorque Cala en Turqueta
Minorque Cala en Turqueta
Minorque Cala en Turqueta

Cala Macarella & Macarelleta

Ces deux plages voisines entourées de grands rochers blancs offrent un cadre magnifique pour la baignade. Nous n’avons pas eu la chance d’avoir un ciel bleu ce jour ci, mais on se rend bien compte du potentiel paradisiaque de ces deux criques voisines. Sachez qu’à l’entrée de la Macarella, il y a un bar de plage pour vous rafraîchir.

Minorque Cala Macarella
Minorque Cala Macarella
Minorque Cala Macarelleta

Cala Mitjana

Assez isolée, cette crique est une vraie merveille. Son sable est d’une blancheur absolue et l’eau est d’une pureté incroyable ! Il vous faudra environ 25 minutes de marche pour accéder à ses eaux limpides, mais cela vaut vraiment le détour.

Biniparratx

Cette charmante petite plage orientée sud est très peu fréquentée des touristes. Nous avons eu la chance de pouvoir en profiter quasiment seules pendant une bonne heure…

Cala d’Algaiarens

Elle est divisée en deux plages : Es Tancats et Es Bot. Entouré de dunes, c’est une zone très protégée et facile d’accès.

Minorque Cala d Algaiarens
Minorque Cala d Algaiarens

On nous a également conseillé d’autres cala que nous n’avons pas eu le temps de faire comme : Son Saura, Cala del Pilar, Arenal d’en castell ou encore Cala en Brut à deux pas de Ciutadella.

3. RANDONNER EN BORD DE MER SUR LE CAMÍ DE CAVALLS

Avis aux amateurs de randonnée nature ! Le « Camí de Cavalls » (ou le GR223) est un sentier qui longe tout le littoral sur 186 km. Il vous permettra d’aller de crique en crique, en passant par de magnifiques falaises ou encore par les forêts de pins, et de découvrir les plus beaux panoramas de l’île. Le chemin est assez facilement praticable, que ce soit à pied, en vélo ou encore à cheval. À chaque crique où nous avons été, nous en avons profité pour emprunter le sentier et faire un petit bout de chemin tout autour. Si vous souhaitez dédier une vraie demi-journée ou journée à la randonnée, vous aurez de quoi faire ! Nous avons fait le tronçon entre le phare de Favaritx (qui n’a pas un grand intérêt en soi) et la plage de Tortura. La météo n’était malheureusement pas de la partie, mais les paysages sont très beaux et assez différents de l’autre côté de l’île. Autrement, on nous avait conseillé également de partir depuis l’entrée du parc naturel d’Es Grau.

Minorque Cami de Cavalls
Minorque Cami de Cavalls
Minorque Cami de Cavalls

4. ADMIRER LE COUCHER DE SOLEIL

Nombreux sont les endroits où vous pourrez admirer un magnifique coucher de soleil sur l’île. Nous en avons testé 3 que je vous recommande sans hésiter !

Le Phare de Cavalleria

Proche de la plage du même nom, ce phare est niché sur une falaise au cadre grandiose. De part et d’autres, les murs en pierre surplombés de chaux traversent en zigzaguant la campagne alentours. La lumière de fin de journée est vraiment magnifique ! Sur place, il y a une petite buvette pour vous rafraîchir si besoin.

Minorque Phare de Cavalleria
Minorque Phare de Cavalleria
Minorque Phare de Cavalleria

Isabella Beach Club, Fornells

La terrasse de ce bar restaurant offre une vue époustouflante sur la baie.
En revanche, n’ayez pas trop d’attentes côté cuisine. Elle n’a rien d’extraordinaire, les portions ne sont pas énormes et la note est assez salée au vue de la qualité proposée. Je vous conseillerais de venir surtout pour prendre un verre et grignoter quelques petits apéritifs.

Minorque Isabella Beach Club
Minorque Isabella Beach Club

Le Pont d’en Gil, près de Ciutadella

Cette magnifique arche en pierre offre un cadre parfait pour admirer le coucher de soleil en pleine nature. On y accède à pied par le sentier de randonnée du Cami de Cavalls. Si vous venez en voiture depuis Ciutadella (environ 10 min de route), un petit parking se situe à quelques centaines de mètres du site. Ici, rien que la nature autour de vous, c’est LE spot idéal pour emmener son pique-nique et admirer le soleil se coucher.

5. DÉCOUVRIR LE VILLAGE BLANC DE BINIBEQUER VELL & DÉJEUNER AVEC VUE

Dans le sud-est de l’île, ce village construit dans les années 70 est une reconstitution des maisons traditionnelles des pêcheurs minorquins. Il est surnommé le « village blanc » car toutes les maisonnettes sont blanchies à la chaux. Même les toits sont peints en blanc ! De plus, le village est situé en bord de mer et offre un très beau panorama sur la Méditerranée. Quel bonheur de se balader seule dans ce décor presque irréel de Binibequer ! J’ai été littéralement conquise par le charme de ce petit village. Ne ratez pas cette étape si vous passez quelques jours à Minorque.

Minorque Binibequer Vell
Minorque Binibequer Vell
Minorque Binibequer Vell
Minorque Binibequer Vell
Minorque Binibequer Vell
Minorque Binibequer Vell
Minorque Binibequer Vell
Minorque Binibequer Vell
Minorque Binibequer Vell
Minorque Binibequer Vell

Déjeuner chez Bambú

À la sortie de Binibequer Vell, nous nous sommes arrêtées pour déjeuner chez Bambú. C’est mon restaurant coup de coeur à Minorque ! Le lieu est très zen et joliment décoré, on vous installe sur une table vue sur mer et tout sur la carte donne envie. Les plats proposés sont de style méditerranéen avec quelques touches asiatiques. Difficile de choisir, mais nous avons finalement partagé une délicieuse burrata, une salade de quinoa et des croquettes façon thaï. Un vrai régal ! Et pour avoir vu d’autres plats passer sous nos yeux vers les tables voisines, absolument TOUT avait l’air succulent.
Sur la terrasse, un grand bar fait face à la mer. Il doit être très sympa d’y retourner le soir pour boire un verre devant le coucher de soleil. À l’entrée, ils ont également un jardin avec des coins lounge qui invitent clairement à venir s’installer confortablement avec une pomada bien fraîche à la main (cocktail typiquement minorquin à base de gin et de citronnade).
Réservation vivement conseillée, même en moyenne saison !

Minorque Bambu restaurant
Minorque Bambu restaurant
Minorque Bambu restaurant
Minorque Bambu restaurant

6. FLÂNER AU PORT D’ES CASTELL

À deux pas de la capitale, Es Castell est un petit port de pêcheurs tranquille aux maisons colorées. De nombreux petits restaurants bordent les quais, à l’abri du vent. La balade sur le port en fin de journée y est très agréable. Nous nous sommes arrêtées dîner au chez Trébol, pour manger du poissons fais et de délicieuses langoustes.

7. DÉJEUNER AU CŒUR D’UN VIGNOBLE CHEZ BINIFADET

Binifadet est un domaine viticole situé au beau milieu de la petite commune de Sant Lluís, au sud est de l’île. Leur restaurant qui borde le domaine propose une cuisine locale et colorée et offre un panorama exceptionnel sur le vignoble. C’est une belle occasion de découvrir le côté rural de Minorque ! Nous avons déjeuné sur leur belle terrasse, à l’ombre des vignes grimpantes. Pour moi un « salmorejo » traditionnel au jambon et œuf de caille, pour Cécile une omelette aux crevettes et en plat nous avons toutes les deux pris le poulet sur lit de houmous d’aubergine. Les plats sont bons (même si ils n’ont rien d’exceptionnel) mais le cadre vaut vraiment le détour.

Binifadet, c’est avant tout un projet familial réalisé par Carlos Anglés. Tout a commencé en 1979, lorsqu’il décide de planter quelques vignes chez lui et de faire son propre vin pour sa famille et ses amis. Quelques années plus tard,  il achètera un terrain nommé « Binifadet », sur lequel il plantera ses différents cépages. De là, le concept est né, avec l’objectif de partager la culture et la tradition du vin minorquin.
Désormais, le domaine s’étend sur 12 hectares avec les cépages suivants: Chardonnay, Muscat, Malvoisie, Merlot, Syrah et Cabernet Sauvignon.

Tarifs du restaurant : Menu midi à 28€ avec entrée / plat / dessert. Brunch le samedi et dimanche entre 11h et 12h à 25€.
Pensez à réserver en amont en haute saison !

Il est également possible de faire une visite du domaine sur 1h. Le tour comprend la visite du vignoble puis des caves, suivi d’une dégustation.
Tarif : 20€ pour 2 personnes

Minorque restaurant Binifadet
Minorque restaurant Binifadet

8. LOGER EN AGROTURISMO

Rien de mieux aux Baléares que de loger en Agroturismo, dans l’une de ces anciennes fermes joliment restaurées. Nous en avons testé deux au cours de notre séjour. L’une à l’entrée de Ciutadella, l’autre plus au milieu de l’île, dans la commune d’Alaior.

Nous rêvions devant les hôtels Llucasaldent Gran, Torralbenc, et le Menorca Expérimental, mais ils ne rentraient pas dans notre budget pour cette fois.

Ses Talaies

Au calme de Ciutadella, à seulement quelques minutes du centre ville, Ses Talaies propose un cadre magnifique et paisible avec piscine. La décoration est faite de matériaux naturels et artisanaux, les chambres sont confortables et l’accueil chaleureux. Cerise sur le gâteau : le petit-déjeuner était vraiment excellent ! Viennoiseries et pain au céréales, jus d’orange frais, salade de fruits et toasts salés à volonté… Le bonheur.

Tarif moyenne saison : 175€ la nuit en chambre double avec terrasse vue piscine.

Turmaden

Turmaden des Capita est un hôtel de charme perché sur une colline qui domine la campagne minorquine. C’est une maison familiale dont une partie a été aménagée en hôtel. Rafel le propriétaire des lieux vous réservera un accueil souriant et bienveillant. Véritable havre de paix, de fut une parenthèse bien agréable de notre séjour sur l’île. Le petit-déjeuner est aussi excellent, avec des produits locaux uniquement. Seul petit bémol, on entend un peu la route principale au loin, mais je n’ai pas trouvé ça particulièrement dérangeant.

Nous avons eu un petit souci dans notre chambre la première nuit, Rafel n’a pas hésité un instant à nous surclasser dans la plus belle suite de l’hôtel dès le lendemain. Que ce soit depuis la fenêtre de la douche, de la chambre ou bien celle de la terrasse, la vue sur la nature est à tomber ! Bref, nous y avons passé 2 nuits en tout, mais nous serions bien restées quelques nuits de plus…

Tarif moyenne saison : 165€ la nuit en chambre double avec terrasse.

Chambre simple

Suite Agroturismo Turmanden Minorque

Suite

Agroturismo Turmanden Minorque

Suite, terrasse

Agroturismo Turmanden Minorque

Suite, vue terrasse

Agroturismo Turmanden Minorque

9. VISITER LE VILLAGE DE FORNELLS ET GOÛTER À SA FAMEUSE SOUPE DE LANGOUSTE

Fornells est un petit village de pêcheur tranquille au bord de l’eau, situé tout au nord de Minorque. Ses ruelles blanches bordées de restaurant sont très agréables et surtout, son port est réputé pour la pêche à la langouste. Les minorquins viennent des quatre coins de l’île jusqu’ici pour manger leur fameuse Caldreta de Langosta (soupe de langouste). Un immanquable si vous êtes amateur de spécialités de la mer ! Nous l’avons testé chez Es Cranc. Ce restaurant est à priori la référence en la matière. Et on comprend pourquoi… Le plat était incroyablement savoureux, et la portion plus que généreuse. Niveau budget, comptez tout de même 70€ par tête pour la caldreta.

Minorque Fornells
Minorque Fornells

10. COVA D’EN XOROI

C’est mon grand regret du séjour ! Fermé à cause du COVID, nous n’avons pas pu nous y rendre. Ce bar niché au creux d’une grotte naturelle creusée à flanc de falaise offre des vues imprenables sur la mer, à tout heure de la journée. Il paraît que le coucher de soleil y est fabuleux. Pour les fêtards, sachez que c’est aussi une boîte de nuit !

Retrouvez toutes les informations de la Cova d’En Xoroi ainsi que leur programmation sur leur site : ici.


Après 5 jours à parcourir l’île, nous avons déjà envie de reprendre des billets pour partir à la découverte de nouvelles criques… Rendez-vous sûrement l’année prochaine pour un nouvel article !

INFOS PRATIQUES

Venir à Minorque :
Minorque n’est pas l’île la mieux desservie des Baléares, mais vous pourrez trouver des vols directs depuis Paris entre avril et octobre. En hors saison, il vous faudra surement faire escale à Madrid ou Barcelone. Il faudra moins de 2h de vol pour rejoindre l’aéroport international de Mahon.
Les compagnies les moins chères sont sûrement Easyjet et Transavia. Nous avons payé seulement 80€ aller-retour notre billet pour un voyage fin mai sur Transavia !

Quand partir à Minorque ?
Le climat de Minorque est méditerranéen. Il est doux et dépourvu de pluies la majorité de l’année. Les températures restent cependant un peu plus fraîches que les autres îles des baléares. Par ailleurs, l’île n’ayant pas de chaîne montagneuse, elle est donc plus sujette aux vents, notamment la tramontane qui vient du nord. En plein été, ce n’est pas forcément désagréable car cela permet de radoucir les températures.

Je dirais que la meilleure période pour visiter l’île serait mai, juin ainsi que septembre. Car même si elle est moins touristiques que ses voisines, les plages de Minorque peuvent être vite bondées en juillet/aout (à voir la taille des parkings à l’entrée des criques). Ainsi vous profiterez tout de même d’un bel ensoleillement et de températures supportables, tout en étant plus au calme.

Se déplacer sur l’île :
Si vous voulez profiter au mieux de l’île, il est impératif de louer une voiture. D’autant qu’à Minorque, chaque route est un vrai enchantement ! Et elles sont très bien entretenues. Vous pourrez traverser l’île du nord au sud en 50 minutes via une voie rapide, ce qui vous permet de rejoindre n’importe quel point assez rapidement.

Louer une voiture à Minorque :
Je ne le répèterai jamais assez, attention aux arnaques des loueurs de voiture aux Baléares ! Ils sont champions dans la discipline… En résumé, les compagnies low cost qui affichent des tarifs ultra compétitifs vous piègent généralement en refusant vos carte bleues (carte de débit, la plus courante en France) sauf contrepartie, c’est à dire payer le prix fort en assurance. Par ailleurs sachez que les compagnies low cost sont situées à une dizaine de minutes en navette de l’aéroport. Vous pouvez faire davantage confiance aux grandes compagnies type Hertz, Sixt etc., d’autant que vous n’aurez pas besoin de prendre une navette depuis l’aéroport pour accéder à l’agence, mais les tarifs seront nettement plus chers.

Voir plus de détails dans mon article sur Ibiza : ici.

Nous sommes passées par Hiper rent pour 55€ les 5 jours, en nous assurant au préalable qu’ils ne nous chargeraient pas de frais additionnels. Ils ont accepté exceptionnellement la carte de débit à condition de monter la caution à 1 000€. Tout s’est donc très bien passé, mais assurez vous de toujours confirmer par email ce genre de conditions en amont.
Si vous avez une AMEX, je sais que Record Go propose aussi des tarifs intéressants.

Où loger à Minorque ?
En priorité, je recommanderais de loger dans le nord à Ciutadella. C’est un très bon point de départ pour explorer la côte nord et ouest. Par ailleurs, la ville est très agréable et animée. Si vous avez un peu de temps et que vous voulez explorer le sud, privilégiez la commune d’Alaior, au centre de l’île. Cela sera l’occasion de profiter de la campagne Minorquine et d’accéder plus facilement à la partie du sud. Les deux sont largement faisables sur 5 jours !

8 juin 2021 0 comment
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village de Saint Rémy de Provence
Bouches du RhôneFranceLong week-end

Mes bonnes adresses pour visiter les Alpilles en Provence

by Sarah 21 mars 2021

Vous prévoyez de passer quelques jours sous le soleil des Alpilles ? Il faut dire que les bonnes raisons ne manquent pas pour (re)découvrir ce petit coin de paradis. Le coin étant assez touristique, les offres sont nombreuses. De l’hôtel 5 étoiles à la petite chambre d’hôte, du bistro au gastro… Il y en a pour tous les goûts et tous les budgets. Il n’est donc pas toujours évident de s’y repérer.
Ayant la chance d’avoir une maison familiale dans le coin, je viens ici autant que je le peux, depuis une vingtaine d’années. Autant vous dire que j’ai eu le temps de tester pas mal de petites adresses autour des Baux-de-Provence, de Saint-Rémy ou de Maussane et j’aimerais enfin vous les partager !
Que ce soit pour vous loger, déguster de bonnes pâtisseries ou encore diner dans un bon restaurant, j’espère que vous trouverez votre bonheur parmi cette sélection.

Avant de commencer, quelques conseils pour vous loger :
Le domaine des Alpilles est très étendu, mais les villages sont tous très proches les uns des autres. Une quinzaine de minutes suffisent pour aller de l’un à l’autre en voiture.
Les établissements des Baux-de-Provence et de Saint-Rémy sont sûrement les plus prestigieux. Les cadres sont grandioses et se prêtent vraiment à un week-end de luxe en amoureux. Autrement, je vous conseillerais de vous baser vers Maussane et ses alentours (Paradou ou Fontvieille par exemple). On y retrouve un vraie vie de village, dans un cadre authentique avec des budgets un peu plus accessibles. Et vous n’aurez aucun problème à trouverez de charmantes chambres d’hôtes. À vous de choisir selon votre budget et vos envies !

Un dernier conseil : en plein été, les températures montent très vite et la mer n’est pas tout proche. Alors si vous le pouvez, privilégiez un établissement avec piscine ! Pour la nuit, pas d’inquiétude, il y a l’air conditionné partout (ou presque).

Pour ce qui est des hébergements, je ne serai pas en mesure de vous faire un retour d’expérience car je n’ai pas eu l’occasion de les tester (même si j’en ai visité certains). Mais ceux que je vous propose ont une excellente réputation et ils m’ont été chaudement recommandés.
Tout le reste a été testé et approuvé !

Alors c’est parti, focus sur mes 3 villages coup de cœur des Alpilles :

SAINT-REMY-DE-PROVENCE

Où loger ?

M&S – Bed and Breakfast : Petites chambres d’hôte très sympathiques et chaleureuses, à seulement 5 minutes à pied du centre-ville.
Prix : à partir de 144€ la nuit

Le Petit Hôtel : Joli petit boutique hôtel avec piscine en plein cœur du centre.
Prix : à partir de 159€

Le Mas des Muses : Un havre de paix avec piscine et seulement de suites en duplex, à environ 5 km du centre.
Prix : à partir de 190€, petit déjeuner compris

Le Vallon de Valrugues : Un hôtel 5 étoiles de référence à Saint-Rémy. Cerises sur le gâteau : Le restaurant gastronomique et le superbe spa, avec piscine intérieure et extérieure.
Prix : à partir de 200€

Où manger à Saint-Rémy ?

L’Estagnol : Un décor particulièrement réussi, à la fois lumineux et chaleureux. On y sert : tapas, parrilade de poissons, joue de boeuf aux aubergines ou couteaux à la plancha… Un régal !
Compter entre 10€ et 30€

La Table d’Yvan : Installé au Mas des Carassin, légèrement à l’écart de l’animation du centre ville on y sert une cuisine bistronomique de qualité. Voilà une charmante adresse pour se régaler de produits frais et colorés.
Compter autour de 22€ le plat
En hors saison, Yvan propose également un atelier cuisine. Après l’avoir accompagné chez le primeur et visiter la chèvrerie, il vous initiera à la cuisine provençale. Compter 150€ par personne pour un groupe de 2

Sur Les Braises : Une délicieuse cuisine au feu de bois, servie dans le jardin d’un hôtel particulier du XIXe siècle. Le carpaccio de poulpe est délicieux ! J’aime aussi y venir pour prendre un verre au calme, sous la pergola.
Compter environ 30€ pour le plat

L’Auberge de Saint-Rémy-de-Provence : Pour un repas gastronomique en amoureux… Fanny Rey et Jonathan Wahid proposent une cuisine méditerranéenne de haut vol, récompensée d’une étoile au Guide Michelin. Mais honnêtement, ils en mériteraient largement d’en avoir une deuxième. Le décor est simple, design, zen. J’ai testé le menu midi en 6 séquences, chaque plat était absolument divin.
Menu déjeuner (hors week-end) : 75€
Menus du soir : à partir de 110€

Mes pépites gourmandes

Joël Durand : Accorder le chocolat avec du thym, de l’olive noire ou encore un grand cru de thé au Jasmin… C’est tout l’art de cet artisan chocolatier bourré d’audace qui recherche sans cesse de nouvelles combinaisons pour nous émerveiller. Je ne peux pas mieux vous dire, ce sont les meilleurs chocolats que j’ai gouté jusqu’à présent ! Une fois que vous goûterez à son « Alphabet des saveurs », il est bien difficile de revenir en arrière… A chaque lettre de l’alphabet correspond une saveur de ganache particulière, de la plus basique à la plus rare et originale. Et Joël Durand n’a aucune limite ! Il a même été jusqu’à dessiner lui même son beau packaging.

Il règne parfois un joyeux désordre dans sa petite boutique de la rue Victor Hugo, ça fuse ici ! Mais ne vous y fiez pas. La plupart du temps, c’est Joël lui même qui vous conseillera. Il se fera un plaisir de vous aider à choisir parmi le très large choix de saveurs et vous présentera avec passion ses dernières trouvailles du moment. Cette année il propose une collection autour des fruits de Menton : citron, bergamote (mes préférés), citron vert, pomelo ou encore mandarine. Une explosion de saveurs ! On croirait croquer directement dans le fruit frais.

Michel Marshall : Situé sur la charmante place Joseph Hilaire, ce salon de thé / pâtisserie est l’endroit idéal pour faire un pause à l’ombre et déguster l’une des créations du chef. Des cuisines de l’Elysées à Pierre Hermé ou encore Philippe Conticini, Michel Marshall a travaillé avec de grands noms de la pâtisserie. Bref, vous l’aurez compris, c’est une adresse à ne pas rater !

Moulin du Calanquet : j’y vais uniquement pour leurs confitures. Ils proposent des combinaisons subtiles et délicieuses pour accompagner du sucré mais aussi du salé. Goûtez absolument : poire-verveine, citron-gingembre-olive ou abricots-verveine… Vous m’en direz des nouvelles !
Petit détail appréciable, les confitures sont vendues dans de très jolis pots en verre en forme d’encrier qui sont empilables. Une fois terminés, je les garde pour la maison, c’est parfait pour un stocker des épices.

Lilamand : Passage obligé pour les amoureux de fruits confits. Depuis 5 générations on y trouve une confiserie traditionnelle et artisanale. Personnellement je ne suis pas adepte de ce type de produit, mais tous mes amis adorent, alors je leur fais confiance ! J’aime quand même passer devant le magasin, juste pour le plaisir des yeux, car ils savent très bien mettre en valeur leurs produits et leur vitrines fait toujours envie. 


MAUSSANE & SES ALENTOURS

Où loger ?

Mas des Alpilles : Une jolie chambre d’hôtes avec piscine dans un ancien relais de chasse du XVIIème siècle.
Prix : à partir de 116€ la nuit

Merci Papa Merci Maman : Charmante chambre d’hôte dans une maison de village à quelques pas du centre ville.
Prix : à partir de 160€ la nuit, petit déjeuner inclus (2 nuits minimum)

Du côté des olivades, Paradou : Un hôtel 4 étoiles de référence dans les Alpilles. Il est tenu par les mêmes propriétaires que le B-Design Spa.
Prix : à partir de 210€ la nuit

B-Design Spa, Paradou : Superbe hôtel 5 étoiles niché dans un écrin de verdure.
Prix : à partir de 300€ la nuit

Où manger ?

Le Café de la Fontaine : Ma cantine préférée ! Et pas uniquement pour ses places en terrasse sur la charmante place de l’église. Cuisine locale aux assiettes généreuses et de qualité à un prix abordable. Sympa aussi pour prendre un verre.
Compter autour de 18€ pour une salade, et une vingtaine d’euros pour un plat.

Le Four à Bois : De délicieuses pizzas au feu de bois à la pâte fine et croustillante… Juste comme je les aime ! Ne vous fiez pas à l’extérieur, c’est la meilleure du coin ! Uniquement à emporter.
Pizza entre 9€ et 13€

L’apéro du caviste : Bar à vin très sympa tenu par Frederick, idéal pour boire un verre entre copains autour d’une planche et de quelques tapas en terrasse.
Prix : Autour de 4€ la tapas

Maison Drouot : Une adresse encore confidentielle qui propose une cuisine raffinée au goût de Méditerranée, réalisée uniquement avec des produits locaux. Le menu change tous les jours selon les arrivages du marché et les assiettes sont belles, gourmandes et raffinées. Gros coup de cœur pour ce lieu cosy et chaleureux où vous serez accueillis comme à la maison !
Menu unique en 5 plats : 60€

Bec, à Paradou : Une cuisine savoureuse dans un cadre magnifique, avec un accueil aux petits oignons. Bref un régal !
Menu en 3 plats : 32€ ou 4 plats : 55€. Plats à la carte autour de 30€

La Table du Meunier, à Fontvieille : arrêtez-vous déjeuner ou dîner sur la belle terrasse ombragée de ce petit restaurant. C’est l’une de mes adresses préférées. D’un côté Thierry avec sa grande moustache et son oeil rieur qui tchatche en salle et de l’autre, Marie, cheffe hors pair qui carbure derrière les fourneaux pour votre plus grand bonheur. Mon péché mignon : la crème brûlée à la lavande…
Menus à partir de 16€

Où manger une glace ?

Le Gouthé de Maussane : Petit salon de thé qui propose des glaces 100% artisanales, un vrai délice ! Le sourire n’est pas toujours au rendez-vous, c’est dommage, mais vous aurez peut-être plus de chance que moi.

Où faire du shopping ?

Une Olive en Provence : Située sur l’avenue principale, près de la place de la fontaine, cette boutique propose une gamme de produits cosmétiques remarquable autour de l’olive. Hydratante, apaisante, régénérante… ses vertus sont excellentes pour la peau. Foncez découvrir cette charmante boutique qui sent bon la fleur d’olivier. Mon trio gagnant : le gel douche, la crème pour les mains et le masque visage effet tenseur que je viens tout juste de tester (et de l’adopter). Cerise sur le gâteau, les produits sont très joliment présentés et les packagings sont canons. Une belle idée de cadeau à ramener dans vos valises.

Autour de la Maison : sur l’avenue principale également, Mimi propose une sélection déco canon qui respire l’été et le sud. Le plus dur est de choisir…

Mes pépites gourmandes

Biscuiterie artisanale Véronique Lagier : Cachée dans une petite ruelle, cette biscuiterie propose plein de petites gourmandises salées ou sucrées à grignoter. Goûtez absolument ses croquants aux amandes et de ses palmiers cœurs d’emmental. Ils sont à tomber ! Elle propose également des confitures qui varient au fil des saisons et des arrivages. En effet, Véronique privilégie le circuit court en récupérant les fruits « en bout de course » des supermarchés alentours. Tout est fait maison et produit sur place dans son atelier qu’elle se fera un plaisir de vous faire visiter !

Le Caviste de Maussane : Tenue par Frédérick, cette petite boutique ultra conviviale et un brin vintage propose une belle sélection de vins de la région et d’ailleurs. Suivez ses conseils les yeux fermés ! Il tient également un bar à vin et tapas très sympa juste à côté.

La Fromagerie : En tant que grande passionnée de fromage, je suis obligée de vous parler de la fromagerie de Yohann. L’accueil y est adorable et la sélection de grande qualité. Que demander de plus ? Vous y trouverez aussi une belle sélection de vins bio et en biodynamie (eh oui, la lune agit bien sur les marées, alors pourquoi pas sur le vin ?). Et aussi étonnant que cela puisse paraître, les meilleurs melons de la région sont chez lui ! Directement venus de la production de sa cousine. Un délice.

Jean Martin : A la sortie de Maussane, cet artisan en met à l’honneur des produits locaux 100% naturels en proposant de délicieuses recettes provençales faites maison, le tout dans un bocal. Tartinades, soupes, ratatouilles… Un vrai régal que vous pourrez tester sur place. Mention spéciale pour la soupe au pistou et ses olives cassées !
Petit plus : des cours de cuisine provençale sont proposés sur place.


LES BAUX-DE-PROVENCE

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Où loger ?

Mas d’Aigret : Une ambiance chaleureuse et conviviale pour ce petit hôtel au pied du village des Baux.
Prix : à partir de 100€ en basse saison et 130€ en haute saison

Baumanière : Une institution aux Baux-de-Provence, tant pour son hôtel 5 étoiles que pour son restaurant triplement étoilé. Le cadre est merveilleux et les vues du jardin ou de la piscine sont tout simplement à couper le souffle.
Prix : à partir de 232€ la nuit

Domaine de Manville : Cet hôtel 5 étoiles est réputé pour son parcours de golf de 100 hectares, avec vue imprenable sur les Baux.
Prix : à partir de 315€ la nuit

Où manger ?

Le Bistrot du Benvengudo : La Provence dans toute sa splendeur ! Après avoir travaillé auprès d’Anne Sophie Pic ou encore d’Alain Ducasse, la cheffe Julie Chaix a pris ses quartiers dans le restaurant de charmant hôtel au pied des Baux. J’y ai déjeuné dehors au bord de la piscine, le cadre est vraiment très agréable et la cuisine délicieuse.
Menu du bistro, uniquement le midi (en moyenne et haute saison uniquement) : 32 €
Menus du restaurant : à partir de 67€

L’Oustau de Baumanière : Comment passer à côte de cette adresse légendaire ? Pour un évènement à célébrer, ou si vous souhaitez tout simplement vous faire plaisir, rendez-vous dans ce restaurant triplement étoilé au Guide Michelin. On y déguste une cuisine provençale exquise dont les produits viennent pour la plupart directement de leur potager bio.

La Cabro d’Or : Seconde table de Baumanière située un peu plus loin, c’est certainement l’une des plus jolies terrasses des Baux. Le menu déjeuner à 66€ est une bonne occasion de découvrir la succulente cuisine du Chef Michel Hulin.

Où boire un verre en terrasse ?

Les Baux Jus : Halte rafraichissante dans ce bar à jus 100% bio et 100% maison ! Ils y font également de délicieuses pâtisseries végétaliennes et proposent le midi une assiette découverte à 17€. Parfait pour une pause en terrasse après votre balade dans la vielle ville.

Ma pépite gourmande

Le Moulin de Castelas : Un incontournable pour goûter la merveilleuse huile d’olive de la Vallée des Baux. Ici, vous pourrez tester les différentes huiles mais également apprendre ses secrets de fabrication par une équipe de passionnés. Retrouvez plus de détails dans l’article suivant : Un long week-end dans les Alpilles.


  • Retrouvez tous les must see/must do d’un week end dans les Alpilles ici : Un long week-end au coeur des Alpilles
  • Si vous avez envie de détente, retrouvez ma sélection de Spa ici : blablabla
21 mars 2021 0 comment
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Praia da Marinha
Long week-endPortugal

Algarve | Itinéraire pour découvrir la perle du Portugal en 5 jours

by Sarah 15 octobre 2020

Cinq jours ont suffi pour que je tombe amoureuse de cette région. Les falaises ocre qui se jettent dans la mer, les criques au sable blanc, les eaux entre le vert émeraude et le turquoise… Bref, les couleurs de l’Algarve m’ont littéralement envouté. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas pris une telle claque en Europe à seulement 2h30 de vol de Paris.

Début octobre, deux copines en manque de soleil et de mer, un besoin vital de s’évader après des mois de confinement liés au COVID… Le Portugal était l’un des rares pays encore relativement épargné à cette époque là. Ni une ni deux, on a sauté dans un avion pour découvrir la côte sud du Portugal.

Je vous partage ici notre périple entre petits villages pittoresques, sentiers de bord de mer et plages paradisiaques.

Notre itinéraire en un clin d’œil :

Jour 1. Tavira & ses alentours

Jour 2. Randonnée dans les 7 vallées suspendues

Jour 3. D’Alvor à Lagos

Jour 4. Les plages de São Rafael & dos Arrifes

Jour 5. Faro & l’île de Culatra

Le timing était parfait. Nous sommes arrivées en fin de journée à l’aéroport de Faro et nous avons filé directement vers Tavira après avoir récupéré notre voiture de location. Cela nous permis d’être opérationnelles dès le lendemain matin tôt pour la première étape de notre séjour…

JOUR 1. TAVIRA & SES ALENTOURS

Visite de la vielle ville de Tavira

Tavira était parfait pour démarrer notre séjour. Située entre les montagnes de l’Algarve et le cours du fleuve Gilão, c’est une petite ville paisible au charme fou. Ses petites ruelles pavées, ses nombreuses églises (37 !) et son architecture d’origine maure en font l’un des villages les plus authentiques de la région. Nous avons passé la matinée à déambuler dans rues de la vieille ville jusqu’à la belle église de Santa Maria do Castelo et son jardin entouré par les remparts d’un ancien château.

Découvrir le parc de la Ria Formosa

A midi, nous avons filé vers Santa Luiza à quelques kilomètres de là pour déjeuner un excellent poulpe (LA spécialité locale) avec vue sur l’eau. C’est un bon point de départ pour découvrir une partie de la Ria Formosa avec la Praia do Barril. Au bout du village, un petit train vous mène jusqu’à cette immense plage de sable fin et son cimetière d’ancres face à la mer.
Vous pouvez également choisir Faro comme point de départ pour visiter la réserve. Il existe de nombreux circuits proposés en bateau pour découvrir une ou plusieurs îles.

Cacela Velha

En fin de journée nous en avons profité pour nous balader dans le tout petit village de Cacela Velha et admirer la vue sur le lagon de la Ria Formosa. C’est le plus beau panorama que nous ayons eu sur le parc !


Rui, le gérant de notre hôtel nous a organisé une balade à cheval au couché de soleil dans le lagon. La météo n’était pas vraiment au rendez-vous, mais quel plaisir de se balader à cheval sur les immenses étendues de sable du lagon !

Où dormir à Tavira ?

La Pensão Agrícola Hospedaria : Au beau milieu des champs d’oliviers, d’amandiers et de figuiers, cet ancien bureau de poste est devenu une maison d’hôtes intimiste au charme fou. Les chambres sont ornées de meubles chinés, les lignes sont douces et épurées. Nous avons logé deux nuits dans la suite Armazén, c’est un véritable cocon. Et les petits-déjeuners que nous avons pris sous la pergola étaient succulents !
Tarif : 170€ la nuit en basse saison, petit-déjeuner inclus

Entre Faro et Tavira, on nous a dit beaucoup de bien de la Farmhouse of the Palms et de la Vila Monte, mais les deux étaient complets lors de notre venue.

Où manger à Tavira ?

La Pensão Agrícola, Tavira : voisine de l’Hospédaria, nous y avons dîné la première nuit sous la magnifique pergola. Le cadre est sublime, c’est un bel endroit pour diner en amoureux (désolée Juliette !). Menu surprise avec des produits locaux uniquement. C’était tellement copieux que nous avons dû emporter les desserts pour le lendemain matin au petit-déjeuner !

Rosa e Gianni al bistrot : Petite pépite italienne avec des pâtes fraîches faites maison. Mention spéciale pour les aubergines à la parmesane…

Où manger près de Ria Formosa ?

A Casa do Polvo, Santa Luzia : Une bonne petite taverne face à Rio Formosa, qui sert du poisson et surtout le produit phare de la ville : le poulpe. Réservation obligatoire !

Jour 2. Randonnée dans le sentier des 7 vallées suspendues

Si il y a une randonnée à faire en Algarve (voir au Portugal), c’est bien celle ci ! Cela reste un des plus beaux souvenirs de notre voyage, nous en avons pris plein la vue du début à la fin ! Les nuances de bleu entre ciel et mer, les criques paradisiaques au creux de falaises escarpées couleur ocre, les plages de sable blanc… Il est vraiment difficile de croire que nous sommes en Europe (la température de l’eau se chargera de vous le rappeler…).

Nous sommes parties le matin après un bon petit déjeuner, pour une journée complète et nous avons démarré notre randonnée à la Praia da Marinha. Le ton est donné d’office : elle est classée parmi les plus belles plages du monde. Quel bonheur de la découvrir vide, pas une serviette à l’horizon…

Après une baignade rapide, nous nous engageons enfin sur le sentier qui borde la mer. A mesure que nous avançons, les panoramas sont plus époustouflants les uns que les autres. En chemin, nous décidons de faire une pause déjeuner à Benagil, au restaurant O Pescador. Le bar grillé est délicieux et si vous arrivez à avoir une place en terrasse la vue est très agréable. Assez animée, nous ne souhaitions pas nous poser sur la plage, mais nous en avons profité pour faire une excursion en bateau d’1h jusqu’à la célèbre grotte de Benagil. Un trou béant crève le plafond de cette grotte, pour illuminer la page de sable fin qui se trouve juste en dessous. Paradisiaque…

Nous avons ensuite continué ce merveilleux sentier de bord de mer pour arriver enfin jusqu’à la Praia de Vale Centianes pour une baignade bien méritée.

Il restait encore quelques heures de jour après avoir récupéré la voiture, nous avons alors décidé d’aller admirer la lumière de fin de journée un peu plus à l’est. Nous sommes d’abord passées voir le panorama sur la belle Praia Vale do Covo puis nous avons terminé la journée à Algar Seco. Encore un merveilleux point de vue sur des caves sculptées par la roche et des piscines naturelles. Cet arrêt n’est pas indispensable, mais c’est sympa de s’y arrêter si vous avez le temps.

INFOS PRATIQUES

La randonnée se fait entre Praia da Marinha et Praia de Vale Centianes sur environ 5,4km (aller simple). Vous pouvez bien sur commencer où vous le voulez et prendre le chemin en cours de route à Praia do Carvalho ou à Praia de Benagil par exemple. Si vous devez choisir par manque de temps, je privilégierais plutôt la partie est.
La randonnée est simple et accessible à tous, même à ceux qui ont le vertige (comme moi).

Carte-Portugal 7 Vallées Suspendues

Comment y accéder ? Nous avons laissé la voiture le long de la route un peu avant d’arriver à Praia da Marinha. Il y a des parkings au niveau des plages principales. Arrivées à la fin du trajet, nous sommes retournées à notre voiture en stop en moins de 15 minutes.

Combien de temps faut il prévoir ? Compter environ 5h pour faire la randonnée complète. Je vous conseille de prévoir la journée entière pour prendre le temps d’admirer les différents points de vue et surtout de profiter des nombreuses plages !

Découvrir la côte autrement : Vous pouvez également choisir de découvrir la côte par bateau. Sur la plage de Benagil, nous avons trouvé un petit kiosque qui proposait des billets pour une excursion d’1h à 10€ par personne. Le canoë est aussi une option sympa car vous pourrez facilement visiter les grottes et surtout accoster sur les plages, notamment à Benagil. L’expérience doit être magique ! En tout cas, vous aurez le choix, de nombreuses excursions existent au départ de Benagil, Carvoeiro, Alvor…

JOUR 3. D’ALVOR À LAGOS

Une matinée à Alvor

Après notre randonnée, nous avons passé la nuit à Alvor (une trentaine de minutes de route depuis Algar Seco). Ce n’est que le lendemain matin que nous avons découvert ce petit village de pêcheurs posé sur la lagune. La ville est très mignonne, il y a de nombreux bars et restaurants. J’imagine que cela doit être très animé l’été, mais en basse saison, qui plus est l’année du COVID, c’était très paisible.

Après s’être baladées dans les ruelles, nous avons emprunté le chemin d’Ao sabor da maré, qui commence au sud du village. C’est une passerelle qui permet de faire une belle promenade entre plage et lagune (environ 5km). D’un côté s’étendent les marais salants, de l’autre les dunes de sable mènent à la mer.
Alvor était une bonne étape pour relier notre randonnée et notre prochain stop : Lagos.

Où loger à Alvor ?

Nous avons dormi à Agua Hotels Alvor Jardim qui était bien situé et très correcte pour le prix.
Tarif : 45€ la nuit

Où manger à Alvor ?

Beaucoup de restaurants étaient fermés lorsque nous y étions, mais nous avons été dans un petit restaurant très bien dans le centre : Al Tapas.

Une après-midi à Lagos

D’Alvor, nous filons déjeuner un délicieux bar grillé au bord de l’eau, dans un restaurant de plage du côté de Lagos. Il nous faut à nouveau une trentaine de minutes pour relier les deux villes. De là, nous partons découvrir la fameuse vue de Ponta da Piedade située en périphérie de Lagos. C’est vraiment époustouflant ! Sur le chemin du retour vers Lagos, nous nous arrêtons également à la Praia dos Estudantes pour observer le pont romain.

Au delà de son cadre exceptionnel, Lagos est l’un des plus jolis coins de l’Algarve à mes yeux. Le centre historique est tout petit, mais quel bonheur de se balader dans ses ruelles, de tomber par hasard sur une magnifique église, de découvrir ses façades blanches lumineuses ornées d’azulejos typiquement portugais… La ville est également très animée avec ses nombreux bars, cafés, restaurants et rooftops. Bref, il fait bon vivre à Lagos. C’est une étape incontournable si vous passez quelques jours en Algarve !

Où loger à Lagos ?

Nous avons voulu trouver un petit hôtel pas cher dans le centre de Lagos et nous avons trouvé la Casa a Sul pour 38€ la nuit. Simple, efficace. Si vous voulez vous faire plaisir, on nous a parlé d’une superbe demeure à quelques pas de la plage : la Casa Mãe. Mais elle était malheureusement déjà complète que nous avons planifié notre séjour.

Où manger à Lagos ?

Nous avons déjeuné au Bahia Beach Bar, un restaurant de plage très sympa. Il ne faisait pas très beau à ce moment là mais nous avons tout de même profité d’une jolie vue sur les dunes et la mer. L’été il doit être très agréable de venir un prendre un verre en fin de journée.

Pour prendre un café, arrêtez vous à Mar d’Estorias, parfait pour une pause en fin de journée. A la fois boutique, galerie, café et restaurant, cet espace est absolument à découvrir. La vue depuis le bar rooftop est exceptionnelle !

Le soir, nous avons dîné chez Barbosa de délicieuses tapas portugaises dans un cadre très sympa. Leur sélection de vin et de bières locales vaut le détour !

Avant de repartir le lendemain, nous avons pris le petit-déjeuner chez London Tiger. C’est tout petit mais très cosy, avec un bon rapport qualité prix.

JOUR 4. LES PLAGES MERVEILLEUSES DE SÃO RAFAEL ET DOS ARRIFES

Après avoir pas mal crapahuté, nous avons dédié cette matinée à la détente et nous avons posé nos serviettes sur la merveilleuse plage de São Rafael. C’est l’une de plus connues de la côte mais nous n’avons eu presque personne en plein mois d’octobre, le pied… En arrivant sur la plage, baladez vous sur les petits sentiers, les points de vue sont vraiment superbes !

Pour déjeuner, direction la Praia dos Arrifes à quelques kilomètres de là. Difficile de résister à l’appel de la terrasse du restaurant qui borde la plage : A Sardinha. Même si l’accueil n’est pas particulièrement sympathique et le service un peu lent, la vue sur mer est tout simplement incroyable. Et le poulpe grillé délicieux…

Plutôt que de longer la côte pour revenir vers Faro, nous avons préféré cette fois passer par les terres en visitant les petits villages d’Alté et Loulé. Epargnés par le tourisme de masse, ils valent le coup d’œil si vous avez un peu de temps. Alté est tout petit mais très mignon. En revanche nous avons été un peu déçues par Loulé qui manquait de charme. A priori le marché du samedi matin vaut vraiment le coup, nous’y étions malheureusement pas le bon jour. En redescendant sur Faro, nous nous sommes arrêtées pour voir la belle Eglise de São Lourenço à Almancil.

JOUR 5. FARO & L’ÎLE DE CULATRA

Nous souhaitions avoir un autre aperçu de la Ria Formosa et avons choisi l’île de Culatra pour faire une excursion de quelques heures. Au départ d’Olhão, un bateau nous y emmène en à peine 30 minutes. Ici, pas de routes ni de voitures, le temps s’est arrêté… Après avoir déambulé entre les maisonnettes du village de Culatra, nous arrivons jusqu’à une grande plage de sable fin. Nous savourons ce moment de calme avant le retour à Paris… De nombreuses îles composent le parc naturel de la Ria Formosa. Nous n’avons pas eu le temps de les faire toutes, mais il paraît que l’Ilha Deserta et l’Ilha de Faro sont très chouettes également.

De retour à Olhão, nous nous baladons dans le marché et dégustons une copieuse soupe de poisson à la Cervejaria Olhão Marisco.

Impensable de repartir dans avoir découvert Faro ! Nous profitons donc de nos dernières heures pour visiter la vieille ville de Faro. Son centre historique est resté très authentique. J’ai adoré les grandes arches Arco Da Vila, ou Arco Do Repouso, points d’entrée pour traverser les grandes murailles romaines qui entourent la ville. Levez les yeux, vous verrez certainement des cigognes nicher sur les hauteurs des remparts. Faro était l’étape parfaite pour clôturer notre séjour !

Où loger à Faro ?

Lemon Tree Stay : Nous avons adoré ce B&B situé à deux pas du centre historique. Un vrai cocon !
Tarif : 60€ la nuit

Où manger à Faro ?

A venda : Un vrai régal avec ces délicieux tapas portugais, à un prix très abordable.

Los Locos : Une cuisine moderne et raffinée en plein cœur de la ville.

Où boire un verre ?

Columbus Cocktail & Wine Bar : pour boire un délicieux cocktail dans un lieu design sous de belles arcades en pierre.


INFOS PRATIQUES

Venir dans l’Algarve :
En avion via Faro. Il vous faudra environ 2h30 depuis Paris ou Marseille.
Puis, il vous faudra une quinzaine de minutes pour rejoindre la ville de Faro en voiture ou encore 25 min en bus.

Combien de temps faut-il pour visiter l’Algarve ?
Cinq jours n’étaient pas de trop pour visiter la région. Nous voulions voir un maximum de choses entre Tavira et Lagos, du coup le timing de notre périple était assez serré ! Il nous a manqué une bonne journée supplémentaire pour aller jusqu’à Cabo São Vicente sur la côte ouest, à environ 45 minutes de Lagos. Les paysages ont l’air magnifiques… Cela nous donnera une bonne excuse pour revenir dans le sud du Portugal ! Idéalement je conseillerais d’y rester au moins une semaine pour prendre le temps de profiter des plages.

Se déplacer en Algarve :
Si vous voulez être autonome, le mieux est de louer une voiture directement à l’aéroport. Nous avons loué chez Guérin et tout s’est très bien passé, mais il y a de nombreux autres loueurs à la sortie du terminal.
En revanche il y a péages partout sur les routes et à moins de bien connaître le coin et d’avoir le temps, vous n’y échapperez pas. Pas de barrières ni file d’attente, ils sont automatiques et lisent vos plaques directement. Vous avez alors deux possibilités :

  • Vous réglez vous même votre dû à la poste portugaise (CTT) à la fin du séjour. Le problème est qu’il faut attendre 1 jour pour que les montants apparaissent dans le système.
  • Prendre un boitier électronique disponible en option chez tous les loueurs de voiture. Cela vous coûtera environ 1,80€/jour. Votre compagnie de location vous enverra quelques jours après la fin de votre location les montants de péage dûs. C’est l’option que nous avions prise. C’était simple et ça nous a évite de mauvaises surprises.

Où loger en Algarve ?
Nous avons eu la chance de visiter l’Algarve hors saison, et en période COVID. Nous l’avons donc visité dans un contexte très particulier et extrêmement privilégié. Chaque village que nous avons parcouru était vraiment paisible. En temps normal la plupart d’entre eux sont bien plus touristiques. Il faudra donc certainement ajuster si vous y allez en plein été. Si vous voulez voir l’ensemble de la côte, l’idéal est d’avoir au moins deux points de chute. 

  • A l’est, la petite ville de Tavira est très agréable pour poser ses valises et visiter les alentours, notamment la Ria Formosa. Si vous recherchez le calme et la nature comme nous, rapprochez vous de Cacela Velha. Faro est également une bonne alternative si vous préférez l’animation. 
  • Plus au centre, les petites villes de pêcheurs nous ont semblé être une bonne option. La charmante ville d’Alvor est bien située pour relier à la fois les 7 vallées suspendues et l’ouest de la côte. Carvoeiro avait l’air sympa également mais nous n’y sommes pas passées. Enfin, Portimão est la mieux placée des trois mais elle paraissait plus bétonnée, nous avons préféré l’éviter.
  • Si vous voulez explorer l’ouest, vous pouvez aller jusqu’à Lagos. La ville est située à 35 min de Portimão ou Carvoeiro et 45 minutes de Cabo São Vicente. C’est une station balnéaire très agréable hors saison, mais peut être à éviter en plein été. 

15 octobre 2020 0 comment
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ibiza home es vedra vue mer
EspagneLong week-end

Ibiza | Conseils pour un long week-end nature sur l’île blanche

by Sarah 25 septembre 2020

J’ai longtemps hésité avant de me décider à venir à Ibiza, bien trop longtemps ! Je craignais les clubs à la renommée mondiale, le côté bling-bling… Mais l’île blanche a bel et bien deux visages. Pour moi c’est avant tout le spectacle éblouissant d’une nature sauvage et colorée, une énergie vibrante, un petit goût d’insouciance et de liberté.
Au beau milieu de sa campagne rouge, au bord d’une plage aux eaux turquoises ou à l’ombre d’une terrasse entre les amandiers en fleur, les oliviers centenaires et la douce odeur des figuiers, on oublie bien vite la civilisation. L’île ravira sans aucun doute tous les amoureux de nature…

Nous sommes en plein mois d’octobre, nous décidons de partir 5 jours entre amies pour nous ressourcer. C’est la période idéale pour de profiter de la douceur de vivre de l’île et du soleil.

Voici donc de quoi vous donner quelques idées pour passer un long week-end sur cette magnifique île.

Ibiza en un clin d’œil

  • Chiller sur une plage aux eaux cristallines
  • Boire un verre devant un sublime coucher de soleil
  • Recharger ses énergies à Es Vedra
  • Traverser la campagne pour aller flâner dans le village de Santa Gertrudis
  • Faire un tour à Dalt Vila
  • Découvrir les plaisirs gastronomiques de l’île

Idée d’Itinéraire

L’île n’est pas très grande, seulement 45km du nord au sud, mais il y a tellement de chose à voir. Et surtout, c’est bien plus agréable de prendre son temps. Même si les routes peuvent être sinueuses, les distances sont courtes. Vous pourrez du coup adapter facilement votre itinéraire.
Nous avons privilégié un logement dans les terres, à moins d’une dizaine de kilomètres au nord de Sant Antoni afin de pouvoir parcourir facilement la partie ouest de l’île qui nous a paru plus préservée.

  • JOUR 1 – Prendre ses quartiers près de Cala Salada et siroter un cocktail devant un coucher de soleil
  • JOUR 2 – Se détendre sur les sublimes plages du sud-ouest
  • JOUR 3 – Faire une escapade dans le nord, en passant par Santa Gertrudis et Sant Joan de Labritja
  • JOUR 4 – Découvrir Dalt Vita, la vieille ville d’Eivissa puis aller observer la beauté du paysage d’Es Vedra
  • JOUR 5 – Déjeuner les pieds dans l’eau à Sa Caleta et profiter d’une dernière baignade à Ses Salines, juste avant de remonter dans l’avion.

CHILLER SUR UNE PLAGE AUX EAUX CRISTALLINES

Qui n’a jamais rêvé devant les images de ces plages paradisiaques d’Ibiza ?
Pour moi le côté ouest offre les plus belles plages car la plus sauvage, suivi de près par le sud et le nord. L’est nous a paru un peu moins intéressant.
Au delà de l’eau transparente, ce que j’adore particulièrement à Ibiza ce sont les cabanes de pêcheurs et les hangars à bateaux si authentiques qui longent la plupart des criques. Ça leur donne un charme fou ! Elles abritent le « llaüt », navire de pêche traditionnel d’Ibiza et Formentera.

Mon top plages à Ibiza :

Cala Comte (ou Cala Conta) : Ses eaux cristallines donnent des impressions de bout du monde… Il y a quelques coins de sable pour poser sa serviette. C’est LA plage qui nous a le plus fait vibrer au niveau de la couleur de l’eau. Elle est fréquentée par la naturistes de tous âges (très commun à Ibiza) et elle est notamment réputée pour avoir l’un des plus beaux couchers de soleil de l’île.

Cala Escondida : Juste à côté de la Cala Comte se cache cette cala avec son Chiringito (petit bar de plage). C’est simple, délicieux et la vue est incroyable. C’est ma préférée de toute !

Cala Salada : Belle petite crique rocheuse au pied d’une forêt de pins, l’eau y est turquoise. Rien que la route pour y aller vaut le coup d’œil. En face, vous pouvez allez jusqu’à la Cala Saladeta, un peu plus sablonneuse, mais elle n’est pas aussi évidente d’accès.

Cala Gració : Jolie petite plage familiale près de San Antoni. Elle était déserte quand nous y sommes allées mais a priori elle est très fréquentée habituellement.
En nageant un peu plus loin, nous avons découvert la cala Gracioneta juste à côté sur la droite. Elle est également accessible à pied. Un chiringito trône sur la plage, il doit être très agréable de venir déjeuner ici ou simplement prendre un verre les pieds dans l’eau.

Ses Salines : Enfin une vraie plage de sable fin ! Rien à voir avec les plages sauvages du côté ouest. La plage est bordée de nombreux bars et restaurants, il doit y avoir beaucoup d’animation le soir ! Elle est à deux pas de l’aéroport. Nous y étions encore moins d’une heure et demi avant de redécoller direction Paris. Et ça c’est quand même très agréable…

Cala d’Hort : Le cadre est spectaculaire, nous y sommes surtout allées car la plage donne vue sur la fameuse île d’Es Vedra.

Cala Carbó : Plage très sympa car moins touristique, elle est plutôt fréquentée par les habitants de l’île. Vous y trouverez quelques paillotes et des matelas pour vous allonger.

Cala Xarraca : Plage typiquement méditerranéenne. Elle est divisée en 3 zones, au centre le sable est plutôt caillouteux et on y retrouve une ambiance familiale. Aux deux extrémités, le sol est plus rocheux, mais vous serez plus au calme. C’est un bon endroit pour plonger car les eaux sont profondes.

RANDONNER À LA RECHERCHE DE LA CRIQUE LA PLUS SECRÈTE DE L’ÎLE

La Cala Aubarca (ou Albarca) : Le secret le mieux gardé de tous… Elle est tellement bien cachée que l’on ne l’a jamais trouvée haha ! En tout cas elle se mérite, car l’accès (du moins ce que l’on en a vu) est assez sportif. Nous avions pourtant bien démarré en trouvant le point de départ du chemin qui mène à la cala.

Alors comment accéder à la Cala Aubarca ?
Il vous faudra aller jusqu’au village de Sant Mateu puis prendre la route face à l’église. Suivez ensuite Pla d’Aubarca en traversant une petite zone agricole. Après environ 2 kilomètres, un petit chemin de terre part sur la droite, prenez le. Après 1 km, vous tombez sur une petite esplanade où vous pourrez laisser votre voiture. De là vous êtes tout en haut de la falaise, il faut donc emprunter le chemin qui descend pour arriver jusqu’à la cala. Attention, ça descend sec. Mettez des bonnes chaussures et pensez à mettre prendre une grande bouteille d’eau et de quoi grignoter avec vous car il n’y a absolument rien aux alentours. Privilégiez les heures plus fraîches pour y aller, idéalement le matin tôt.

Après une petite heure de marche sous un soleil de plomb, nous rêvions d’une baignade dans l’eau fraîche. Mais nous avons du rater un embranchement et à défaut de trouver la cala, nous sommes tombées de le Puente de Piedra. C’est une superbe formation rocheuse, comme un pont qui enjambe la mer à plus de 20 mètres de hauteur. La vue est merveilleuse, mais vertigineuse. Ayant une vraie phobie du vide, je ne vous cache pas que je n’ai pas pu mettre un pied sur le pont, ni même songer à m’en approcher. Au loin sur la gauche, nous avons vu quelques personnes se baigner, mais nous n’avons jamais trouvé l’accès depuis le pont. Au final, même si nous étions frustrées de ne pas avoir atteint notre but, c’est une magnifique randonnée à faire.
Bref, on en rigole encore, mais je compte bien la trouver lors de mon prochain séjour. Si vous avez un tip pour m’indiquer à quel moment nous nous sommes trompées de route, je suis preneuse !

FLÂNER DANS LES VILLAGES DE SANTA GERTRUDIS ET SANT JOAN DE LABRITJA

Pour y accéder à ces deux villages, nous avons traversé la campagne d’Ibiza, avec sa terre rouge typique du nord est de l’île, en nous arrêtant de temps en temps pour goûter une figue fraîchement cueillie au bord de la route. Les route était un vrai bonheur.

Petit joyau caché au centre d’Ibiza, Santa Gertrudis respire le calme et l’authenticité. Les maisonnettes aux façades d’un blanc immaculé, l’église trônant sur la place principale, les cafés, restaurants et échoppes bordant les ruelles du village… Il y règne une atmosphère bohème où il fait bon vivre.
Nous avons trouvé parmi les meilleurs restaurant la bas ! Voir les détails plus bas : ici

Dans le même esprit se trouve le village Sant Joan de Labritja à une quinzaine de kilomètres de là. C’est très petit mais cela vaut aussi la peine d’y passer une tête si vous envisagez d’explorer la pointe nord.

RECHARGER SES ÉNERGIES À ES VEDRA

La rumeur dit que le rocher d’Es Vedra est le troisième point le plus magnétique au monde. Il serait à l’origine de cette énergie si particulière que l’on retrouve sur l’île, et pour cause ! Certains auraient entendu le chant des sirènes, d’autres lui attribuent des pouvoirs de guérison… Des OVNIS auraient même été observés dans le ciel d’Es Vedra. Bref, vous l’aurez compris, cet endroit a quelque chose de mystique et il est vrai que ce panorama offre des vues à couper le souffle.

A l’occasion d’une baignade à la Cala d’Hort, depuis la terrasse de la Mesa Escondida ou encore depuis la Torre de Savinar, ce ne sont pas les points de vue qui manquent.

BOIRE UN VERRE FACE AU COUCHER DE SOLEIL

Lors de notre séjour, chercher le meilleure spot pour assister au coucher du soleil est devenu un rituel. Voici les plus jolies terrasses que nous avons testé et approuvé :

Hostal Restaurante la Torre : Elle est située non loin de la Cala Gració. Si vous n’avez pas de place en terrasse (réservation obligatoire, surtout en pleine saison), commandez au bar un délicieux mojito et descendez vers la mer devant l’hôtel. Quelques tables se cachent au milieu des rochers, la vue est vraiment superbe.

La Mesa Escondida : Magique. C’est le spot parfait pour observer Es Vedra à la lumière douce et diffuse de la tombée du jour. Sa terrasse surélevée donne directement sur le rocher et la lumière est très belle. L’accueil est particulièrement chaleureux, ce qui n’enlève rien au charme de l’endroit…

Cala Escondida : Retour à mon chiringito préféré pour grignoter quelques tapas et déguster une bonne sangria. Parfait pour un coucher de soleil les pieds dans l’eau.

Sunset Ashram, située à Cala Comte : Un bar hippie chic sur fond de musique lounge.

Plus au nord, il paraît que la terrasse de Los Enamorados et de Na Xamena valent le détour mais nous n’avons pas eu l’occasion d’y aller. Autrement, arrêtez-vous en pleine nature n’importe où sur la côte est, de préférence en hauteur… Vous ne serez pas déçus !

FAIRE UN TOUR À DALT VILA

La capitale d’Ibiza porte le même nom que l’île, mais on l’appelle plus communément « Eivissa ». Une demi journée suffit largement, mais prenez le temps de découvrir les petits ruelles pittoresques de « Dalt Vila » – la ville haute en catalan. Elle est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Après une balade dans la vieille ville, prenez le temps de flâner dans le quartier populaire situé au pied des remparts, c’est très animé notamment le soir.

DÉJEUNER OU DÎNER À IBIZA

Au nord d’Ibiza

The Giri Café, Sant Joan de Labritja : On y goûte de savoureux savoureux plats cuisinés avec des produits locaux cultivés sur place. Le cadre aux influences asiatiques, marocaines et contemporaines est très design.

La Paloma, Sant Llorenç : Au beau milieu des orangers et des citronniers, ce charmant restaurant propose une cuisine fraîche et délicieuse, essentiellement à base de produits locaux. La terrasse est vraiment très agréable, aussi bien pour le déjeuner ou le dîner. Réservation obligatoire !

Nous rêvions également de l’Utopia Beach bar. Nous avons emprunté le petit sentier qui longe la mer pour le trouver, mais à notre arrivée la plage était vide, aucune trace du bar qui a du fermer plus tôt dans la saison. Il sera clairement sur la liste du prochain voyage !

Au centre d’Ibiza

Can Mimosa, Santa Gertrudis : mon petit chouchou… Légèrement en retrait du village de belles tables sont installées dans un jardin clos. C’est cosy, c’est très bon et les tarifs sont abordables. Que demander de mieux ? Je suis devenue dingue de leur pan con tomate servi avec du pata negra et une burrata bien crémeuse.

Wild Beets, Santa Gertrudis : une super adresse healthy pour déjeuner, ou prendre un simple jus de fruit frais, ils sont excellents !

Bar Costa, Santa Gertrudis : Une institution dans le coin ! Parfait pour grignoter de bonnes tapas ou un bocadillo (petit sandwich) accompagnés d’un verre de vin, non loin de la place de l’église.

A l’ouest d’Ibiza

POM thaï, San Antoni : si vous avez envie d’une cuisine plus exotique, les plats sont succulents et l’accueil adorable.

Can Berri Vell, Sant Agustí  : dans une ancienne finca du XVIIè siècle, vous dinez aux chandelles sous le patio. Nous n’avons pas eu le temps de tester, mais l’adresse a l’air charmante.

Chiringito, Cala Escondida  : le revoilà ! parfait pour un déjeuner sur le pouce, les pieds dans l’eau.

Au sud d’Ibiza

La Escollera, Plage Es Cavallet : On y sert une cuisine méditerranéenne goûteuse, le tout dans un cadre avec vue panoramique sur la mer. Sur les bons conseils du serveur, j’ai craqué pour le bar en croûte de sel… Un délice.

Sa Caleta : L’un des meilleurs restaurants de poisson, avec vue sur les falaises ocres de la crique es Bol Nou. Nous avons goûté leur spécialité, une paella à l’encre de sèche. Mamma mia !

Sur la côte est d’Ibiza :

Cas Pagès, Santa Eulària des Riu : Nous avons traversé l’île juste pour goûter aux fameuses viandes cuites à la braise dans un barbecue géant. Et nous n’avons pas regretté ! Le plus dur a été de choisir parmi les nombreuses viandes proposées. Si vous aimez la viande grillée, apparemment Can Pilot en plein centre de l’île est également une très bonne option.

Passion Café, Eivissa : Idéal pour un bon petit déjeuner veggie ou une pause café au retour de visite de la vieille ville.

Côté est, on nous a parlé d’El Bigote. Sur la Cala Mastella, un menu unique concocté dans une grande marmite, à déguster sous la pergola. Elle reste sur ma to do list d’un prochain séjour.

Il reste enfin deux endroits où je rêve d’aller lors d’un prochain passage à Ibiza. En cette année COVID, les deux ont fermé plus tôt dans la saison. J’espère avoir plus de chance la prochaine fois :

La Granja, Sant Mateu : J’avais tellement entendu parler de cet endroit ! Que ce soit pour y loger ou pour y déjeuner, ce lieu atypique à mi-chemin entre la ferme hippie et le boutique-hôtel de luxe est le parfait symbole de la « Slow Life« . A faire au moins une fois !

Aubergine,  entre Santa Gertrudis et Sant Miquel : Encore un concept de « farm to table » à tester, avec des produits frais et locaux dont certains proviennent de leur propre potager bio.


Voilà de quoi largement vous occuper le temps d’un long week-end à Ibiza ! Nous aurions aimé passer une journée à Formentera mais la météo n’était pas vraiment au rendez-vous le jour où nous avons voulu y aller. On se le garde donc pour une prochaine fois !

INFOS PRATIQUES

Venir à Ibiza :
L’aéroport d’Ibiza est très bien desservi par les lignes aériennes venant des grandes villes, avec des vols quotidiens depuis Paris en été. En hors saison, il vous faudra peut-être faire une escale à Madrid ou Barcelone.

Se déplacer sur l’île :
Une fois arrivé sur l’île, privilégiez les deux-roues pour éviter les embouteillages et le manque de stationnement lors des mois les plus fréquentés. Nous y étions en moyenne saison, nous avons du coup pu louer une voiture sans rencontrer aucune difficulté pour circuler.

Louer une voiture à Ibiza :
Il est très facile de louer une voiture en arrivant à l’aéroport et tous les tarifs existent. Mais il y a UNE chose importante à savoir lorsque vous louez dans les Baléares : tous les loueurs ne prennent pas les cartes de « débit » pour gérer la caution. Et ne me demandez pas pourquoi, même si ils l’acceptent, certains se font un malin plaisir de vous vendre une assurance supplémentaire soi-disant « obligatoire » à un prix d’or une fois que vous êtes sur place et que vous ne pouvez plus reculer.

En France, nous avons tendance à croire que nos cartes sont des cartes dites de « crédit », mais dans la grande majorité des cas c’est tout le contraire. Il suffit de regarder sur votre carte directement, il est sûrement écrit « débit » au dessus de votre numéro de CB.
Il n’y a pas trop d’inquiétude à avoir avec les grandes compagnies internationales comme Hertz chez qui nous avons loué notre voiture 86€ pour tout le séjour. Elles paraissent souvent plus chères au premier abord. D’autres compagnies locales pratiquent des tarifs beaucoup plus compétitifs mais méfiance… Pensez donc à vous renseigner en amont et à vérifier auprès d’eux avant de valider la location, même si vous passez par un site tiers type Rentalcars.

Quand partir à Ibiza ?
Sur l’île blanche, l’été s’allonge de mi-mai à début octobre. Il est donc idéal de s’y rendre en juin ou encore mieux septembre, lorsque l’île a retrouvé son calme, que les villages deviennent plus tranquilles et que les plages se vident. D’autant qu’à cette période, tous les hôtels, restaurants ou bars sont encore ouverts.
Si vous préférez profiter des nuits endiablées, la fête bat son plein en juillet ou en août !

Où loger à Ibiza ?
Nous avons choisi de loger dans une petite maison nichée au beau milieu de la nature, non loin de Cala Salada : Chaya Retreat. C’est l’une des plus anciennes maisons de l’île. Le style est simple et rustique, avec salle de bain commune, esprit hippie garanti. Le cadre est vraiment privilégié et la localisation était parfaite car vraiment proche de tout !
En hors saison, vous pourrez peut-être profiter de tarifs intéressants pour quelques nuits, comme nous avons eu la chance d’avoir.
Jonathan qui tient la maison, vous accueillera a bras ouverts et sera de très bons conseils pour découvrir l’île. Il organise également des retraites de méditation ou de yoga pour les intéressés. On n’a pas tenté mais si vous êtes à la recherche de nouvelles sensations, vous pourrez même tenter l’expérience d’une séance d’ayahuasca sous la yourte !
Pour réserver chez lui, envoyez moi un petit mail et je vous transmettrai son contact direct.

25 septembre 2020 0 comment
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CambodgeSites Inoubliables

3 jours pour visiter les fabuleux Temples d’Angkor

by Sarah 10 mars 2020

Impossible d’aller au Cambodge sans visiter les mythiques temples d’Angkor ! C’était d’ailleurs la première motivation de mon voyage. Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, Angkor est une merveille architecturale et un témoin exceptionnel de l’histoire de la culture khmère. Parfois de religion hindouiste, parfois bouddhiste, Angkor a été la capitale de l’empire Khmère du IXè au XVIè siècle. La cité a pu accueillir jusqu’à 1 million d’habitants !
Je vous raconte donc mes 3 jours passés à visiter le site, en réalité 4 en tout car je suis arrivée la veille à Siem Reap – la porte d’entrée d’Angkor – après de longues heures de vol. J’avais gardé cette première journée pour me détendre et faire un tour en ville.

INFOS PRATIQUES

Où acheter vos billets ?

Il n’existe qu’une seul endroit où vous pourrez acheter vos billets pour Angkor. La billetterie se situe à quelques kilomètres au nord de Siem Reap sur Apsara Road, n’importe qui pourra vous guider pour y arriver. Sur place, rendez-vous dans l’un des nombreux guichets pour prendre vos billets en fonction de la durée prévue.

Voici les différents pass proposés (tarifs 2021) :

  • 1 jour : 37 US$
  • 2 jours : 62 US$
  • 3 jours : 72 US$

Idéalement, achetez vos billets la veille au soir, juste avant la fermeture. La billetterie est ouverte de 5h00 à 17h30. Chaque billet est nominatif et présente votre photo. Il faut donc toujours l’avoir avec vous lorsque vous visitez le site, il vous est demandé à l’entrée de chaque temple.

Par où commencer ?

Il existe deux circuits principaux qui passent pas les temples majeurs du site. Selon la durée de votre séjour sur place, vous pourrez choisir de faire le « petit circuit » ou « le grand circuit », voir même de sortir des sentiers battus pour aller jusqu’à Banteay Srei, à une vingtaine de kilomètres du site par exemple.

Carte des différents circuits :

Combien de jours pour visiter Angkor ?

Tout dépend de la durée totale de votre voyage et de ce que vous avez envie de voir. Mais je dirais qu’il faut bien 3 jours pour profiter au mieux des nombreux trésors du site. Cela permet de faire les visites à votre rythme car les journées peuvent être très denses, sans parler de la chaleur. Par ailleurs, il est assez appréciable de pouvoir faire quelques pauses entre les visites et d’éviter les journées à rallonge, sinon cela peut vite tourner à l’overdose de temple !

Comment circuler sur le site ?

Plusieurs options s’offrent à vous, elles dépendront surtout de votre motivation (sportive), de votre budget et du temps que vous voulez allouer à la visite du site :

  • En vélo : C’est la solution la plus économique et bien sur la plus écologique. Parfait pour visiter les temples à votre rythme si vous êtes un minimum sportif. Même si les routes sont plutôt bonnes, il faudra avaler des kilomètres parfois sous une chaleur de bête, mais les petits chemins dans la jungle doivent être assez agréables. Vous trouvez des loueurs à tous les coins de rue pour 1 à 4 US$ par jour.
  • En scooter électrique : Le meilleur compromis à mes yeux. Autour de 5 US$ la journée, vous êtes totalement libres de vos mouvements et les balades sont super agréables car ils sont très silencieux. C’est l’option que j’ai choisi pour ma deuxième journée et cela m’a coûté 5 US$. J’ai entendu dire que la conduite du scooter électrique était interdite à moins d’avoir le permis moto, ce qui est mon cas, donc je n’ai pas creusé. Mais sachez qu’il y a un risque de vous faire arrêter si vous le l’avez pas, faites profil bas (et mettez votre casque) si vous croisez la police.
  • En tuk-tuk : Ce moyen de transport vous permettra surement de voir plus de temples sur une journée car il vous permettra de parcourir plus de kilomètres. L’avantage réside aussi dans le fait que vous n’aurez pas à revenir sur vos pas une fois le site visité. Votre chauffeur pourra vous attendre directement à la sortie, de l’autre côté. C’est également pratique si vous voulez sortir du site principal pour aller voir des temples à l’extérieur, comme le beau Banteay Srei. Il faudra compter 15 à 20 US$ par jour pour le tuk-tuk. Personnellement je l’ai partagé avec 2 autres personnes que j’ai rencontré à l’hôtel sur une journée, ça valait le coup !

Conseils pour éviter la foule

On ne va pas se mentir, le monde entier se presse aux portes d’Angkor, notamment à la saison sèche entre décembre et février… L’exercice est périlleux, mais ces quelques astuces vous aideront sûrement à minimiser l’effet « foule ».

  • Prendre le pass 3 jours : Plus vous étalez les visites, plus vous aurez l’occasion de sortir des grands classiques afin de visiter les temples les moins fréquentés (il n’en sont pas forcément moins beaux !). Au plus vous vous éloignez, au moins vous aurez de monde. Le petit circuit est par exemple très utilisé par les visiteurs qui ne restent qu’un jour. Le grand circuit, 2 jours etc.
  • Faire les circuits en sens inverse : pour éviter les groupes de touristes qui suivent tous les même chemin, partez en sens inverse des aiguilles d’une montre.
  • Eviter les pics horaires : En cas de forte chaleur, les visiteurs ont tendance à déserter le site entre midi et 14h. Si vous ne craignez pas trop le soleil, cela peut être une bonne option, surtout pour visiter les temples à plus forte affluence.

Comment s’habiller pour visiter le site ?

Afin de respecter les lieux, vous devrez porter des habits vous couvrant à minima jusqu’aux genoux et vous couvrir les épaules. Les décolletés trop prononcés seront également à proscrire, sous peine de vous voir refuser l’accès aux temples.


JOUR 1. LE PETIT CIRCUIT

Pour cette première journée, je partagerai un tuk-tuk avec une chinoise très sympa que j’ai rencontré la veille au soir à mon hôtel, accompagnée de sa maman. Cela nous permettra de partager les frais et c’était sympa de faire un bout de chemin ensemble.

Lever de soleil à Angkor Wat, quelle réalité ?

Angkor Wat est le plus important temple d’Angkor, et donc le plus fréquenté. Malgré les avis que j’avais pu lire, j’ai tout de même voulu tester le mythique lever de soleil… Alors je me suis levée tôt, pour être vers 5h30 maximum devant l’un des deux bassins faisant face à l’édifice. Je m’étais préparée psychologiquement à la foule mais à cette heure ci, j’espérais au moins trouver un petit bout d’herbe où me poser tranquillement en attendant que le soleil colore le ciel de ses premiers rayons. Que nenni ! Une foule de touristes armés d’appareils photos et de téléphones était déjà agglutinée devant le bassin, jouant des coudes discrètement pour garder leur place, ou grappiller quelques centimètres… Alors oui, la vue est exceptionnelle. Si vous êtes patient et surtout pas trop regardant sur la foule de touristes, l’expérience en vaut certainement la peine. Mais personnellement, j’ai été vraiment écœurée par cette expérience du tourisme de masse. Dès les premières teintes orangées dans le ciel, j’ai rebroussé chemin en direction du temple suivant, ne souhaitant pas démarrer la visite d’Angkor Wat en même temps que la foule immense que j’avais sous les yeux. Psychologiquement pas possible. J’ai du coup largement préféré voir la fin du lever de soleil sur les eaux paisibles de Srah Srang. Je reviendrai cependant plus tard dans la journée visiter le temple, plus « au calme ».

Petit conseil : si vous venez en tuk-tuk, pensez à prendre le numéro de téléphone de votre chauffeur et peut être même sa plaque lorsqu’il vous dépose. Car à l’entrée du site, plusieurs centaines des tuk-tuks garés n’importe comment attendent sagement que leurs clients reviennent et ils se ressemblent tous ! Nous avons perdu près de 45 minutes à essayer de retrouver notre chauffeur qui s’était mis un peu à l’écart derrière, pour piquer un petit roupillon dans son hamac.

Pour la petite histoire, Angkor Wat a été bâti au début du XIIè siècle par Suryavarman II afin d’honorer la divinité Vishnou. Si je n’ai pas particulièrement apprécié le lever de soleil à cause de la foule, la visite du temple vaut vraiment le détour !

Prasat Kravan

Bien qu’il soit tout petit, ce temple hindou mérite vraiment le détour. Il a été édifié au Xè siècle et c’est l’un des rares à être construit en briques à Angkor. À l’intérieur de la tour principale, ses bas reliefs dédiés à Vishnou sont d’une finesse vraiment étonnante !

Banteay Kdei

Ce temple érigé en 1185 par Jayavarman VII est une vrai petite pépite. Rien que l’entrée est magnifique avec son gopura orné de 4 visages géants, si emblématique d’Angkor. Une fois la porte passée, un chemin traverse la forêt pour vous emmener vers le structure centrale. De là, vous vous baladez de salle en salle, au travers de nombreux petits passages ou couloirs à la façon d’un labyrinthe. Malgré les structures en bois qui permettent à certains murs de ne pas s’écrouler, les fresques du site sont étonnamment bien conservées. Vous y trouverez de superbes apsaras ou encore devatas qui ornent les façades du temple.

C’est l’un des premiers que j’ai visité et il compte parmi ceux que j’ai préféré à Angkor. Il est peu fréquenté et j’ai eu la chance de le visiter quasiment seule !

Srah Srang

Face à l’entrée de Banteay Kdei se trouve le magnifique lac Srah Srang, ou « bain royal ». Creusé en 953, il s’agit d’un grand bassin artificiel rectangulaire entouré de nombeuses terrasse et escaliers en grès. De la même manière qu’à Neak Pean (décrit un peu plus loin), un temple trône au milieu du lac mais il n’est visible qu’en saison sèche. Je vous conseille d’y venir au petit matin, le lieu est vraiment paisible. Le soleil était encore en train de se lever lorsque je suis arrivée sur place, c’était absolument magnifique. L’endroit doit également être agréable pour pique-niquer le long du lac !

Ta Prohm

C’est l’incontournable d’Angkor ! Ce temple majestueux est l’un des plus populaires du site pour sa beauté et son authenticité. Englouti sous la jungle, les arbres fromagers poussent tranquillement au sommet des murs, des toits ou encore des gopuras depuis des millénaires. À la fois destructrices et à la fois support, leurs racines puissantes enserrent la pierre de façon impressionnante et donnent un charme extraordinaire au site. On dirait qu’il s’est figé dans le temps !

Pour la petite histoire, Ta Prohm a été bâti sous le règne de Jayavarman VII au XIIè siècle en l’honneur de la famille royale. Plus spécifiquement, il est dédié à la mère du roi.

Attendez-vous à avoir du monde sur le site ! Avec Bayon et Angkor Wat, il fait partie des temples les plus fréquentés. Préférez donc une visite dès l’ouverture tôt le matin pour éviter au mieux les foules.

D’où vient le nom des arbres « fromagers » ?
Ils doivent leur nom à leurs énormes racines qui descendent au sol comme de longues lianes, rappelant ainsi un bon camembert coulant. En effet, c’est assez ressemblant !

Chau Say Thevada

Ce temple hindou n’est pas forcément le plus impressionnant, mais la qualité de ses reliefs est intéressante. Dédié à Vishnou, il fut construit au XIIè siècle par Suryavarman II. À faire si vous avez le temps, pour jeter un rapide coup d’oeil.

Bayon

Bayon ou « la montagne magique » est l’un des plus célèbres temples du Cambodge. Situé au cœur de l’ancienne cité royale d’Angkor Thom, il a été bâti au XIIIè siècle par Jayavarman VII. D’abord bouddhiste, le temple a ensuite été converti à l’hindouisme, ce qui a permis d’ajouter davantage à la richesse des décors du site. En effet, Bayon impressionne par sa beauté envoûtante. Ses sculptures et ses reliefs sont bien plus variés que dans les autres temples d’Angkor et ils sont d’une finesse incroyable. Mais ce qui fait tout le charme de Bayon, ce sont les innombrables gopuras ornées des fameux 4 visages qui surplombent majestueusement le site. Seules 37 tours sur les 54 d’origine trônent encore à Bayon. Tous différents, d’immenses visages au sourire mystérieux vous observent depuis les hauteurs, où que vous soyez. La plus haute tour mesure 20 mètres de haut ! C’est vraiment époustouflant. Mais qui est représenté par ces fameux visages ? Les avis divergent. Certains affirment qu’elles représentent des divinités bouddhistes bienveillantes. D’autres pensent qu’elles seraient une représentation du roi Jayavarman VII.

Même si le site est très touristique, vous ne pourrez être qu’ébloui par la beauté de Bayon ! Ne passez pas à côté de ce bijou d’architecture, c’est LE temple à ne pas rater.

La terrasse des éléphants

A quelques pas de Bayon, vous tomberez sur la terrasse royale. Construite entre 3 et 5 mètres du sol, elle domine l’ancienne cité royale d’Angkor Thom et a été spécifiquement conçue pour que le roi puisse assister à des spectacles, ou encore observer ses soldats et leurs éléphants parader. Par ses nombreuses sculptures qui ornent les murs, elle retrace l’histoire glorieuse de l’empire angkorien. On y trouve bien sur des éléphants mais également des soldats, des lions, un cheval à cinq têtes ou des danseurs khmers etc.

JOUR 2. LE GRAND CIRCUIT

Après une bonne nuit de repos, je repars cette fois ci à la découverte des temples plus éloignés, ceux du grand circuit. Ce jour là, j’ai préféré louer un scooter électrique afin d’être plus libre de mes mouvements.

East Meabon (ou Meabon Oriental)

Ce temple a été construit au Xè siècle sur une île artificielle au milieu d’un point d’eau. À l’époque on n’y accédait uniquement par bateau, mais le lac est aujourd’hui asséché. Ce temple est composé de plusieurs terrasses, gardées par de belles statues de lions et de grands éléphants en pierre. J’ai surtout aimé ce temple pour ses statues justement !

Ta Som

Ce temple bouddhiste fut construit par Jayavarman VII à la fin du XIIè siècle. Il aurait été dédié à son père, mais certains disent qu’il aurait été plutôt érigé pour l’un de ses professeurs. C’est un petit complexe monastique de plein pied entouré par la jungle. À l’autre bout de l’entrée, un arbre géant pousse au sommet du gopura est. Ses racines sont en train d’engloutir la porte petit à petit, c’est l’image la plus célèbre du site !

Neak Pean

Ce temple est situé au beau milieu d’un plan d’eau artificiel, le Jayatataka. Construit par Jayavarman VII à la fin du XIIè siècle, Neak Pean servait essentiellement aux rites de purification.

Pour accéder au temple, il faut suivre un long ponton de bois qui se fraye un chemin entre les nénuphars. Tout au bout, vous arrivez sur un grand bassin central où domine le temple. Les deux « nâgats » (serpents) qui entourent l’entrée du temple ont donné leur nom à Neak Pean, qui veut dire « serpents entremêlés ». Ce bassin est lui même entouré par 4 autres plans d’eau. Cet ensemble fait référence à un lac sacré de l’Himalaya de la religion hindoue (L’Anavatapta), connu pour ses vertus curatives.

L’endroit est assez joli, mais il doit surtout valoir le coup d’œil lorsque les bassins sont encore bien remplis après la saison des pluies.

Preah Khan

Preah Khan (ou l’« l’épée sacrée » en khmer) est un véritable trésor d’architecture, c’est pour moi l’un des plus beaux temples d’Angkor à visiter. Ce temple bouddhiste a été construit au XIIè siècle par le roi Jayavarman VII en hommage à la mémoire de son père. C’est ce même roi qui avait construit également Ta Prhom, dédié cette fois ci à sa mère.

Plus qu’un temple, c’était une véritable cité qui s’étendait sur plus de 56 hectares, abritant également un monastère, une université, une salle de danse… Entouré par des douves, le site est un dédale de petits couloirs qui débouchent sur différentes salles, recoins, passages, dans lesquels il est très agréable de se balader. Les murs ornés de magnifiques sculptures sont devenus le support de grands arbres fromagers, et les tonalités de leurs pierres allant du vert au bordeaux font de Preah Khan l’un des plus beaux site à visiter à mes yeux. L’ensemble est d’une beauté époustouflante !

JOUR 3. BANTEAY SREI & COUCHER DE SOLEIL SUR ANGKOR

J’ai profité cette troisième matinée pour me reposer de ces deux jours de visite intense. Après le déjeuner, direction le merveilleux Banteay Srei avant de revenir sur mes pas, pour assister au coucher de soleil depuis les hauteurs de Pre Rup.

Banteay Srei

Situé à une trentaine de kilomètres de Siem Reap, ce temple est un véritable trésor de l’architecture khmère. Si il est bien moins impressionnant en taille, Banteay Srei est sans doute le temple le plus joliment sculpté et décoré d’Angkor. La complexité et la finesse de ses gravures ne connaît pas d’égal ! Chaque façade, bord de fenêtre, porte, gopuras ou encore stupas est extraordinairement décoré avec des gravures finement ciselées. Banteay Srei est également célèbre pour ses pierres en grès rose, qui donnent au temple une couleur absolument unique.

Édifié au Xè siècle par Yajnavarâha, l’un des conseillers du roi Rajendravaman II, ce temple hindouiste est entièrement dédié à Shiva. Aussi appelé « la citadelle des femmes », la légende raconte qu’il aurait été entièrement sculpté par des femmes, seule à pouvoir attendre ce degré de précision avec leurs mains délicates.

Banteay Srei a été pour moi un véritable coup de cœur et certainement l’un de mes temples préférés d’Angkor. Il mérite largement le détour, d’autant qu’il est encore assez peu fréquenté (relativement à Angkor).

L’entrée est comprise dans votre pass, et il vous faudra faire environ 45 minutes de route pour y accéder depuis Bayon. J’y suis allée en tuk-tuk, ce qui a pris un peu plus de temps (un peu plus d’1h, sans compter la petite crevaison sur le retour haha !). Comptez 25 US$ aller-retour.

Coucher de soleil à Pre Rup

Construit en 961 par le roi Rajendravarman II, c’est l’un des plus anciens temples d’Angkor. C’est un « temple montagne » : il est érigé plusieurs niveaux au dessus du sol, sur une base pyramidale. Dans la mythologie hindoue, ce type de construction symbolisait le Mont Meru représentant le centre de l’univers sur lequel vivent les dieux. Cela peut s’apparenter à l’Olympe chez les dieux grecs. Cinq sanctuaires composent le sommet de la pyramide et sont dédiés aux dieux hindou : Shiva et Vishnou.

Ce temple ressemble assez fortement au temple de East Meabon, construit 8 ans auparavant. Il est paré de jolies teintes ocres, mais ses pierres sont très usées par les âges et il ne présente pas de bas-reliefs ou d’ornements spécifiques. Selon moi il a un intérêt assez relatif, surtout lorsque l’on a déjà visité les temples précédents. En revanche, il a l’avantage d’être l’un des rares temples à être encore ouvert à l’heure où le soleil se couche. Du haut de la pyramide, vous pourrez donc observer un beau coucher de soleil sur les rizières et la nature alentours.


QUELQUES ADRESSES A SIEM REAP

Où loger à Siem Reap ?

SiZen Retreat & Spa : Un vrai petit havre de paix aux allures tropicales et surtout, avec piscine ! Il est situé au calme, légèrement en dehors du centre ville, mais il est très facilement accessible. Les chambres sont propres et très spacieuses, le petit déjeuner délicieux. Petit plus : ils ont également des cabines de massage, pas désagréable après une longue journée de visite.

Où manger à Siem Reap ?

  • Artillery Cafe : L’option parfaite pour les végétariens ou végétaliens !
  • Crane : C’est joli, c’est cosy, c’est simple. Très bien à toute heure de la journée.
  • Madam Moch Khmer Restaurant : Très bonne adresse pour déjeuner ou dîner des plats typiques cambodgiens.
  • Tevy’s Place : Un boui boui local simple et vraiment délicieux. Prévoyez d’arriver tôt car il y a du monde au portillon le soir ! Leur amok et leurs rouleaux de printemps sont top ! Le tout pour un prix dérisoire.
  • Footprint Cafes : Idéal pour prendre un café ou un bon jus frais, accompagné d’un petit-déjeuner. C’est un lieu où il faut bon se relaxer sur la terrasse, comme à l’intérieur.
10 mars 2020 0 comment
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Image Palais Royal Phnom Penh
CambodgeCity Trip

2 jours pour visiter Phnom Penh

by Sarah 8 mars 2020

Comparé aux sites que j’ai précédemment visité lors de mon périple, l’agitation de Phnom Penh rappelle le fourmillement des grandes capitales asiatiques et change définitivement d’ambiance. Capitale du Cambodge, la ville est grande et étendue, mais le centre reste relativement à taille humaine. Si ce n’est pas à mes yeux une destination particulièrement sexy, Phnom Penh mérite que l’on s’y attarde un jour ou deux afin de mieux comprendre l’histoire du peuple cambodgien.

Que voir et que faire à Phnom Penh ?

Admirer l’architecture du marché central

Construit dans les années 30 pour faire face à une augmentation croissante de la population dans la capitale, cet imposant bâtiment jaune de style art-déco fait partie des plus grands marchés au monde. Avec son architecture unique, c’est un lieu emblématique de la ville à ne manquer sous aucun prétexte !

Le marché central, aussi appelé « Phsar Thmey » (« nouveau marché »), est divisé en quatre grands secteurs. Sous le dôme central, les boutiques vendent principalement des bijoux, ou des accessoires de mode type lunettes de soleil, montres, etc. Attention à bien vérifier l’authenticité des produits avant d’acheter ! Dans chacune des 4 ailes, vous trouverez des marchands de souvenirs, des stands de nourriture, des appareils électroniques ou encore des stands de vêtements. Le long de l’allée dédiée aux textiles, des couturières s’affaires à fabriquer les différents vêtements. Vous pouvez donc acheter le textile qui vous plaît et le faire coudre directement sur place.

Le marché a lieu tous les jours de 07h00 à 18h00.

Visiter la prison de Tuol Sleng, S-21

La prison de Tuol Sleng, aussi appelée « S-21 » est aujourd’hui un musée qui témoigne du passé abominable du peuple cambodgien sous le régime des Khmers Rouges. Cette ancienne école, transformée en prison ultra secrète dès le début du régime a été le théâtre de nombreuses atrocités, perpétuées pendant les 4 longues années de génocide.

Quelques mots d’histoire

« Khmers Rouges » est le nom d’un mouvement politique et militaire communiste radical, qui a dirigé le Cambodge – à l’époque appelé « Kampuchéa Démocratique » entre les années 1975 et 1979. A la tête du mouvement : Pol Pot dont l’objectif sera de ruraliser le Cambodge et d’exterminer l’élite intellectuelle du pays.

Le 17 avril 1975, Phnom Penh cède après plusieurs mois de siège par les Khmers rouges. Ils investissent la ville et imposent un exode massif vers les campagnes afin de les « rééduquer » la population des ville jugée trop « décadente ». Des millions de personnes sont évacuées, forcées à travailler dans les rizières et soumises à des quotas inatteignables, dans des conditions de travail insoutenables.
La classe bourgeoise, principalement des enseignants, des militaires, ou encore des religieux est menée directement en prison, sans aucune distinction de sexe ou d’âge. Le simple fait de porter des lunettes pouvait vous faire passer pour un opposant du régime et vous coûter la vie. Emprisonnés dans des conditions abominables, ils sont torturés à mort afin d’obtenir d’obtenir de « soit-disantes » confessions à l’encontre du régime, puis ils sont exécutés.

Le génocide cambodgien aura coûté la vie à plus de 20% de la population cambodgienne, soit près de 2 millions de personnes. En 1979 le pays sera enfin délivré des Khmers rouges par l’armée vietnamienne, bien que le mouvement continue d’exister jusqu’à la fin des années 90. Il faudra attendre 2004 pour que des Chambres Extraordinaires soient créées afin de juger les hauts responsables Khmers Rouges pour leurs crimes, après de longues années de négociations entre le gouvernement cambodgien et l’ONU. Le premier procès démarrera en 2009 avec l’accusation de Kang Kek Ieu, le chef de la prison S-21, plus connu sous le nom de Duch. En novembre 2018, deux des plus hauts dirigeants des Khmers Rouges encore en vie ont été condamnés à la prison à vie pour génocide. Ils étaient déjà emprisonnés depuis 2014 pour crime contre l’humanité, mais c’est la première fois que ces crimes sont qualifiés de «génocide».
Malheureusement, beaucoup de dirigeants sont morts de leur belle mort avant même d’avoir pu être jugés pour leurs actes de barbarie.

Visite du mémorial S-21

La visite de la prison de S-21 est un éprouvant parcours au sein des différents bâtiments qui ont enfermé 15 000 à 20 000 personnes sous les Khmers Rouges. Le lieu est très bien conservé et rend compte de l’horreur qui s’y est déroulé entre 1975 et 1979. Non, ça ne sera pas la partie la plus fun du séjour, mais ce sera pour moi la meilleure façon de comprendre l’histoire du génocide du peuple cambodgien et de réaliser les atrocités qu’ils ont vécu il y a encore si peu de temps.

L’existence de S-21 étaient gardée secrète. Seuls les dirigeants, et ceux qui y travaillaient connaissaient l’existence de ce lieu. Haut lieu de détention, la prison était également un lieu de torture et d’exécution. Les classes de cette ancienne école étaient transformées en salles d’interrogatoire, en salles de torture ou encore en cellules mesurant parfois moins de 2m2.

Les survivants à la torture finissaient souvent par avouer des « crimes » qu’ils n’avaient pas forcément commis, avant d’être exécutés, puis jetés à quelques kilomètres de là, dans les fosses de Choeung Ek. Ces champs d’extermination sont aussi connues sous le nom de Killing Fields. Il est possible de les visiter, mais j’avoue que n’ai pas eu le courage de faire une deuxième visite de ce genre dès le lendemain.

Aucun des prisonniers ne ressortira vivant de S-21, excepté les 12 personnes (dont 4 enfants) retrouvées par l’armée vietnamienne lorsqu’ils ont découvert et libéré le site en 1979.

Cette visite a été très instructive et très émouvante, je n’oublierai pas l’image de ces milliers de portraits accrochés au mur.

Infos pratiques

Horaires : Ouvert tous les jours de 08h00 à 17h00

Tarifs : 5$ l’entrée, 8$ avec audio-guide.
Je vous conseille vivement de prendre l’audio-guide, il permet d’avoir beaucoup d’informations sur l’histoire des Khmers Rouges et la prison.

Tenue pour visiter S-21 : vous devrez obligatoirement vous couvrir les épaules et les genoux pour entre sur le site.

Manger sur le pouce au marché russe

Non loin de Tuol Sleng, se trouve le marché russe (Psah Toul Tom Poung). Si vous avez encore le cœur à grignoter un morceau, c’est un bon endroit pour goûter à la street food locale pour quelques dollars à peine.
Dans les années 80, ce marché était très fréquenté par les expatriés russes qui étaient majoritaires à Phnom Penh. Mais aujourd’hui, ce marché n’a de russe que le nom. Que vous cherchiez à manger un morceau, acheter quelques souvenirs, une paire de chaussettes, ou encore remplacer le phare de votre scooter, vous y trouverez forcement votre bonheur ! Attention tout de même, sensibles aux odeurs s’abstenir…

Le marché a lieu tous les jours de 06h00 à 16h30. En période de forte chaleur, préférez une visite tôt dans la matinée, car il peut avoir tendance à être un peu étouffant.

Visiter le Palais Royal

Situé face au Mekong, c’est la résidence du Roi Cambodgien. Il est possible de visiter les jardins et la pagode d’argent mais malheureusement je n’y suis pas allée dans le bon créneau horaire. En effet le palais est fermé entre 10h30 et 14h. Je me suis contentée de l’observer depuis l’extérieur, mais palais à l’air magnifique avec son architecture traditionnelle.

Se balader sur les quais Sisowath

Comparés à la promenade des Anglais locale, les quais Sisowath longent le fleuve Tonlé Sap jusqu’au Mékong sur environ 3km. Bordés par de nombreux cafés et restaurants, il est très agréable de s’y balader en fin de journée pour s’imprégner de l’ambiance de la ville.

Où loger à Phnom Penh ?

J’ai choisi le quartier chic de BKK (Boeung Keng Kang) pour poser mes valises. C’est un quartier plutôt chic fréquenté surtout par les expatriés. Avec cette chaleur, j’avais envie de trouver un hôtel sympa avec piscine. Le House boutique Eco Hotel était un bon choix, pour 21€ par nuit. Certes, le prix est bien plus élevé qu’ailleurs, mais cela reste abordable. Situé au calme et proche du centre, les chambres sont vraiment correctes et le personnel adorable.

Le quartier de Tonle Bassac est une bonne alternative à BKK. Il est animé et doit être très agréable car il longe les bords du fleuve. Pour vivre une expérience plus authentique, on m’a conseillé le quartier de Prampi Makara plus au nord du centre ville.

Où manger à Phnom Penh ?

  • David’s restaurant : pour des nouilles fraîches faites sous vos yeux ou de délicieux raviolis maisons.
  • Vibe Cafe : un excellent café près du marché russe pour prendre un petit-déjeuner végétalien avec un bon smoothie.
  • Lot 369 : l’endroit idéal pour un bon avocado toast ou un buddha bowl le matin ou bien au déjeuner.
  • Artillery Arts Cafe : bon petit café au calme d’une ruelle piétonne. On y sert une cuisine fraîche et colorée. Parfait également pour une pause café ou un jus frais. Il existe un autre café du même groupe à Siem Reap, tout aussi sympa.
  • Prasat boutique hotel : J’y suis allée un soir car c’était tout près de mon hôtel. Cadre sympa pour boire un verre au bar ou dîner au bord de la piscine.
  • Eleven One kitchen BKK : Cadre sympa pour déjeuner dans une petite courette végétalisée. La cuisine est bonne à un prix correcte, mais le service n’est pas irréprochable… Petit plus tout de même pour la volonté d’utiliser « zéro » plastique. Il y a deux adresses à Phnom Penh.

INFOS PRATIQUES

Arriver à Phnom Penh
Depuis la France, vous pourrez arriver ou repartir par avion via l’aéroport international de Phnom Penh, selon votre itinéraire.

Depuis l’intérieur du pays, de nombreuses options existent comme les minivans ou bien les taxis par exemple. Mais les deux moyens de transports les plus pratiques sont :

  • En avion depuis :
  • Siem Reap : 30 minutes de vol – dès 35 US$ via Cambodia Angkor Air
  • Sihanoukville : 35 minutes de vol via Cambodia Bayon Airlines
  • En bus depuis :
  • Siem Reap : 8h de route – entre 6 US$ et 15 US$. Il existe des bus de nuit via la compagnie Giant Ibis.
  • Kampot : 4h de route – pour 12 US$ environ
  • Sihanoukville : 4h à 6h de route en moyenne – pour 11 US$ environ

Je suis arrivée depuis Kampot en passant par la compagnie de bus Giant Ibis. J’ai pu réserver le billet à l’avance via la plateforme Bookaway pour 12,9 US$. Le trajet s’est très bien déroulé, dans le timing annoncé.

Se déplacer à Phnom Penh
Il est facile de se déplacer dans la capitale. Pour explorer Phnom Penh vous pouvez louer un scooter pour 6 US$ par jour, mais le trafic est assez dense et c’est vite le bazar sur la route. Il est très facile de trouver des tuk-tuk dans la rue, mais vous n’avez pas toujours de notion de prix et l’arnaque potentielle n’est jamais très loin… La meilleure façon de se déplacer est de loin d’utiliser l’application Grab App ! Le Uber local. Elle vous permettra de choisir entre le taxi et tuk-tuk pour faire votre course. Vous entrez votre point de départ ainsi que votre destination finale, le prix est donc fixé à l’avance. Pas de mauvaise surprise et surtout très très bon marché ! Il suffit de télécharger l’application et de s’inscrire en moins d’1 minute dès que vous aurez accès au wifi. Bref, super pratique d’autant que vous avez le wifi partout dans les restaurants, cafés etc.
Il existe également une application équivalente mais je n’ai pas testé : PassAp.

Se rendre à l’aéroport depuis le centre ville de Phnom Penh :
Via l’application Grab, un tuk-tuk pourra vous y emmener pour environ KHR 16 700 soit 3,50€. L’aéroport se situe à environ 13km du centre, mais comptez 1h30 pour être large si il y a des bouchons (et il y en très souvent !), même en tuk-tuk on peut facilement rester coincé dans le trafic.
En taxi comptez autour de 13 US$.

8 mars 2020 0 comment
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Image baignade élephant
CambodgeHors des sentiers battus

2 jours à la rencontre des éléphants dans le Mondulkiri

by Sarah 6 mars 2020

À l’est du pays près de la frontière avec le Vietnam, se trouve l’une des régions les plus reculées et les plus sauvages du Cambodge : le Mondulkiri. Au delà de son immense jungle et de ses collines boisées, c’est ici que vous trouverez des sanctuaires dédiés à la préservation des éléphants dans leur milieu naturel. Depuis mon safari au Kenya il y a une quinzaine d’années, je rêvais de revoir ces animaux majestueux de plus près. Mais pas à n’importe quel prix ! À la recherche d’une expérience authentique dans le plus grand respect des animaux, je me suis donc tournée vers une ONG : le Mondulkiri Project.

Je vous raconte ici mon expérience avec eux, et pourquoi on peut leur faire confiance selon moi.

Comment se rendre dans le Mondulkiri pour aller voir les éléphants ?

Il vous faudra aller jusqu’à la ville de Sean Monourom, la capitale de la province du Mondulkiri. D’où que vous veniez, le trajet est assez long. Depuis Phnom Penh, je suis partie en mini van via la compagnie TCT Mondulkiri Express’s pour 12 US$ l’aller simple. J’ai pu réserver mes billets à l’avance sur BookMeBus. Le trajet dure entre 5 et 6h selon la forme de votre chauffeur et le nombre de pauses en cours de route. Prévoyez donc d’arriver la veille de votre excursion car elles démarrent tôt dans la matinée. Vous pouvez également passer par Kim Seng Express ou Virak Buntham Express (ils ont des bus de nuits) qui parait il sont correctes également.
Depuis Siem Reap, il vous faudra plus de 8h pour venir. Le bus est direct et vous arrête à la station de Borey Seang Nam, à une vingtaine de minutes en tuk-tuk de Sean Monourom. Si vous voulez couper la route, faire un stop une nuit ou deux à Kratie semble être une bonne option.

Arrivée en début de soirée à Sean Monourom, un tuk-tuk m’a emmenée pour 1 US$ jusqu’à mon hôtel : le Tree Lodge Cambodia. Un peu en retrait du village, cet hôtel propose de chouettes bungalows pour seulement 7 US$ la nuit. C’est mignon, simple, et l’eau est chaude (oui oui, c’est important ! ;).

Le Mondulkiri Project

Avec ses forêts luxuriantes et ses collines vallonées, la région du Mondulkiri est réputée pour la richesse de sa biodiversité. Elle abrite notamment l’éléphant d’Asie, qui est considéré comme une espèce en danger par l’Union internationale pour la conservation de la nature. Au Cambodge, la déforestation massive des dix dernières années a réduit drastiquement le nombre d’individus à l’état sauvage au nombre de 400. Ils sont aussi victimes de braconnage, chassés pour leurs défenses, mais également pour les poils de leur queue considérés comme des porte-bonheurs.

Face à ce désastre, les ONG se mobilisent autour de projets pour préserver la forêt ainsi que la faune qui l’habite. Parmi elles, le Mondul Kiri Project avec qui j’ai choisi de passer 2 jours dans la jungle. Le Mondulkiri Project est un programme organisé par l’ONG Cambodia Elephant Rescue Organization, dirigé par M. Tree. Depuis sa création en 2013, l’ONG s’est donné pour mission de :

  • Protéger la zone de la déforestation et ainsi préserver la flore et la faune locales
  • Offrir un sanctuaire aux éléphants qu’ils ont rescapé afin de leur garantir des conditions de vie heureuse et paisible
  • Aider la population locale, notamment le peuple Bunong, à subvenir à leurs besoins en leur assurant un revenu sans qu’ils aient besoin de surexploiter la forêt. Tous les guides sont des locaux qui ont appris l’anglais.

Ainsi, le Mondulkiri Project loue plusieurs hectares de forêt au peuple Bunong pour y abriter ses 5 éléphants.
Autrefois, ils étaient utilisés comme transport pour les locaux, pour le travail de la terre, le transport ou encore pour balader les touristes sur leur dos. Maltraités, souvent surmenés ou mal nourris, ils vivaient dans des conditions de vie bien trop stressantes. Ils ont donc permis à Princesse, Sophie, Happy, Comvine, et Lucky (toutes des femelles) de retrouver un état semi-sauvage. Désormais elles se baladent et se nourrissent librement dans la forêt, aucune barrière ne délimite leur territoire. Et surtout, il est absolument interdit de leur monter dessus.

Comment se déroule le trek ?

Tout d’abord, il existe deux types d’excursions chez le Mondulkiri Project. La première se déroule sur une journée où vous pourrez rencontrer les éléphants dans la jungle, vous baigner avec eux et déjeuner sur place pour 50 US$. La seconde dure deux jours, et vous permet d’ajouter au programme une journée de trek puis de passer la nuit en lodge au milieu de la forêt. Les repas sont inclus et l’eau est également fournie. Cette deuxième option coûte 80 US$.

Tant qu’à faire autant de route, j’ai préféré faire le trek de 2 jours et je ne suis pas déçue de ce choix ! Voici comment se sont déroulées ces deux journées :

Jour 1. Randonnée dans la jungle

Cette première journée sera dédiée à une longue randonnée d’environ 20 kilomètres, au travers des plaines mais surtout de la jungle. Notre guide nous avait donné rendez-vous vers 8h30 à notre hôtel. Après avoir préparé un léger sac à dos pour la nuit, c’est parti ! Nous serons 4 en tout à embarquer à l’arrière de son pick-up, direction de notre point de départ.

Nous traverserons des paysages parfois vallonés, au milieu des champs d’anacardiers (noix de cajou) et autres arbres fruitiers, mais surtout la jungle (et ça grimpe sec !). Sur le chemin nous passerons par quelques cascades, des grottes et des rivières. À l’heure du déjeuner, nous prendrons le temps de faire une pause bien méritée pour un bon pique-nique à base de riz et de viande.

En fin de journée, nous rejoignons notre campement pour un bon dîner que nous partageons avec notre guide. La vue depuis la grande cabane qui nous servira d’abri pour la nuit offre une vue absolument sublime sur la jungle environnante. Nous dormirons dans des hamacs équipés de moustiquaires. Certaines n’ont pas très bien dormi, mais personnellement je trouve ça assez confortable !

Jour 2. Rencontre & baignade avec les éléphants

Le lendemain matin après un bon petit déjeuner, une petit groupe qui fait l’excursion à la journée nous rejoint au camp et nous partons à la recherche des éléphants. D’abord, notre guide prend le temps de nous briefer sur le projet, et sur les éléphants que nous allons rencontrer.

Il nous suffit de marcher à peine une dizaine de minutes depuis le camp pour faire la rencontre des deux premiers éléphants. Nous resterons à admirer ces grands pachydermes toute la matinée en leur donnant quelques bananes, avant de les retrouver l’après-midi pour une baignade mémorable près d’une petite cascade.

Même si il est d’une nature tranquille, l’éléphant reste un animal sauvage. La seule raison qui nous permet de les approcher de si près est que les éléphants du Mondulkiri Project ont été rescapés de longues années de domestication. Ils ont été habitués à l’homme – même si ce n’était clairement pas de la meilleure façon qui soit – et certains d’entre eux se laissent toujours docilement approcher, mais pas tous. Avec d’autres, il faudra garder nos distances. À chaque fois que nous avons rencontré un animal, notre guide nous a rigoureusement briefé sur sa personnalité et le comportement à adopter. Au final, c’est l’animal qui décidera si il a envie de se laisser approcher ou non, même si il est certain que les bananes cachées derrière notre dos sont une source de motivation supplémentaire…


Nous avons quitté les éléphants en fin d’après-midi pour retrouver l’hôtel avant de repartir le lendemain matin tôt. Ces deux jours ont clairement été mon plus beau souvenir du Cambodge.

Avoir la chance de rencontrer ces animaux dans leur habitat naturel est un moment extrêmement privilégié que je ne suis pas prête d’oublier. Vous pouvez faire confiance au Mondulkiri Project pour réaliser ce rêve dans les meilleures conditions pour les animaux !

6 mars 2020 0 comment
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Image Drapeau Cambodge
CambodgeRoad TripSites Inoubliables

2 semaines au Cambodge | Itinéraire & guide pratique pour préparer votre voyage

by Sarah 3 mars 2020

Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas remis les pieds en Asie ! Et surtout, je rêvais de visiter les majestueux temples d’Angkor. Mais je n’imaginais pas que le Cambodge recelait tant d’autres pépites.
C’est en solo et en backpack que je ferai ce voyage, entre deux jobs. Je l’ai fait à mon rythme, en adaptant mon itinéraire au fil de mes rencontres et de mes envies.

ITINERAIRE DE 2 SEMAINES AU CAMBODGE

  • JOURS 1 à 4 – Siem Reap & les temples d’Angkor
  • JOURS 5 à 7 – La région de Kampot & ses plantations de poivre
  • JOURS 8 à 9 – Phnom Penh
  • JOURS 10 à 13 – Rencontre exceptionnelle avec les éléphants dans le Mondul Kiri
  • JOUR 14 – Départ depuis Phnom Penh

Image Carte du Cambodge - Itinéraire de 2 semaines

JOURS 1 à 4. Siem Reap & les temples d’Angkor

J’atterris au petit matin à Siem Reap après un long vol depuis Paris pour la première étape de mon parcours. Située à seulement quelques kilomètres de l’entrée des ruines, Siem Reap est la porte d’accès la plus proche d’Angkor. L’ancienne capitale de l’Empire Khmer ne compte pas moins de 200 temples dispersés sur plus de 400 km2 ! Il me faudra environ 4 journées pour visiter le site, que j’ai entrecoupé de demi-journées de pauses par ci-par là car les journées de visite sont denses. Ces moments de pause seront dédiés à la visite de la ville de Siem Reap et à la détente au bord de la piscine de l’hôtel.

  • Retrouver tous les détails dans le guide complet : 3 jours à Angkor

JOURS 5 à 7 – La région de Kampot et ses alentours

Après l’émerveillement d’Angkor, c’est un nouveau coup de cœur qui m’attend à Kampot. J’ai a-doré l’ambiance de cette petite ville côtière au charme authentique et la beauté de son arrière pays. C’était l’endroit idéal pour se reposer de ces quelques jours intenses de visite et pour découvrir Kep avec son marché au crabe.

Mais la région de Kampot est avant tout célèbre dans le monde entier pour son poivre. La visite d’une plantation de poivre pour découvrir ce trésor gastronomique est absolument incontournable. Rien que pour cela, Kampot mérite le détour !

  • Retrouver tous les détails dans le guide complet : Visiter Kep et Kampot en 3 jours, une étape incontournable
Image Cambodge Kampot pont

JOURS 8 à 9 – Phnom Penh

Changement d’ambiance à la capitale. Je ne voulais pas rester trop longtemps sur place, préférant le calme de la nature à l’animation de la ville. Ma première matinée a été dédiée à la visite du site de la prison S-21 (Tuol Sleng Genocide Museum). On y apprend l’histoire du génocide sous le régime khmer rouge, cela permet de mieux comprendre le passé douloureux et encore très récente qui a marqué le peuple cambodgien. Vous vous en doutez, c’est assez éprouvant… Une petite marche jusqu’au marché russe l’après-midi pour se changer les idées était la bienvenue. Le lendemain, j’ai eu le temps de flâner dans la ville en passant devant le Palais Royal jusqu’à l’immense marché central.

  • Retrouver les bonnes adresses dans l’article : 2 jours pour visiter Phnom Penh
Image Palais Royal Phnom Penh

JOURS 10 à 13 – À la rencontre des éléphants dans le Mondul Kiri

Approcher les éléphants dans leur milieu naturel est une expérience dont je rêvais depuis toujours. Mais pas à n’importe quelle condition ! Hors de question de leur grimper dessus, simplement le bonheur de pouvoir les observer évoluer dans la nature en toute tranquillité. Dans la province du Mondul Kiri à l’extrême est du pays, il existe des centres dédiés à la préservation et à la réhabilitation des éléphants dans leur milieu naturel. Je n’ai donc pas hésité une seconde à faire les 5h de route depuis Phnom Penh jusqu’à Saen Monourom, la capitale de la région où se trouve l’ONG du Mondul Kiri Project. J’y ai passé deux jours inoubliables entre randonnée et rencontre avec les éléphants… Une expérience que je ne suis pas prête d’oublier !

  • Je vous raconte tout dans l’article : 2 jours inoubliables avec les éléphants dans le Mondul Kiri
Image baignade élephant

JOUR 14 – Retour depuis Phnom Penh

Retour à Phnom Phen pour une dernière demi-journée. Tout juste le temps de tester quelques nouvelles adresses et manger un morceau avant de reprendre mon vol le lendemain matin tôt, des souvenirs plein la tête…


CAMBODGE : LE GUIDE PRATIQUE

Partir au Cambodge

Comment venir ?
L’avantage du Cambodge est qu’il existe 2 grands aéroports internationaux :

  • Phnom Penh (PNH)
  • Siem Reap (REP)
  • Sihanoukville (KOS)

C’est très pratique car selon votre itinéraire, vous pourrez donc arriver et repartir via des aéroports différents. Depuis la France, les deux aéroports les plus accessibles sont Phnom Penh et Siem Reap. 
Sachez qu’il n’existe pas de vols directs depuis la France, vous devrez donc obligatoirement faire escale (Bangkok ou Dubaï sont les plus courantes).
Pour mon périple, je suis passée par Thai Airways pour un aller Siem Reap, retour via Phnom Penh qui m’a coûté 1 000€ en last minute. Vous pourrez certainement trouver des billets bien moins chers en vous y prenant à l’avance !
Temps de vol :
Paris / Siem Reap : 14h
Phnom Penh / Paris : 15h
En comptant une escale d’environ 1h à chaque fois.

Quelles formalités ?
Visa obligatoire pour les ressortissants français, en plus d’un passeport valide au minimum 6 mois après votre date de retour. C’est le visa touriste (type T) qui est valable 30 jours, renouvelable une fois et valide pour 3 mois à partir de sa date d’émission. Il coûtait 36 US$ en 2020.
Il est possible d’obtenir votre visa sur place à votre arrivée à l’aéroport. Si vous choisissez cette option, pensez à prendre plusieurs photos d’identité avec vous. Personnellement, j’ai préféré faire une demande en ligne en amont pour éviter de perdre du temps sur place après tant d’heures de vol. Vous pouvez faire votre demande sur le site du Ministère des affaires étrangères dédié. Ils m’ont fait un retour avec confirmation en moins de 24h.

Vaccins ?
Aucun vaccin obligatoire.

Quand partir au Cambodge ?
La saison sèche s’étend de novembre à avril. C’est la période idéale pour voyager au Cambodge car la chaleur est supportable et les pluies relativement rares, justes quelques moussons de temps en temps. Evitez donc du voyager entre les mois de mai et novembre, c’est la saison des pluies et les températures peuvent battre des records en mai / juin.
Petit conseil, si vous vous rendez sur des sites très touristiques comme Angkor ou les îles, essayez d’éviter également la période du nouvel an chinois qui a généralement lieu entre fin janvier et fin février… Même si c’est l’occasion pour les chinois de se retrouver en famille, ils en profitent aussi pour voyager à ce moment là. Par ailleurs, dans certaines villes au Cambodge tenues par les chinois comme Sihanoukville, le temps s’arrête pendant 1 grosse journée.

Combien de temps partir ?  
En 2 semaines il est déjà possible de faire beaucoup de choses au Cambodge. Tout dépend de vos priorités ! Certains transferts peuvent prendre du temps, surtout si vous prenez le bus ou bateau. Si vous avez un peu de budget, l’avion peut vous aider à gagner du temps. Lors de mon parcours de 2 semaines, j’ai du choisir entre aller voir les éléphants dans le Mondul Kiri ou me prélasser quelques jours sur l’île de Koh Rong… Donc une vingtaine de jours me parait donc encore plus optimal pour un tour vraiment complet !

Sur place

Comment se déplacer ?

  • Par avion : les vols intérieurs sont bien pratiques pour les longues distances, surtout si vous avez peu de temps. Il existe des liaisons régulières entre les 3 aéroports principaux. J’ai pu rejoindre par exemple Sihanoukville depuis Siem Reap via Cambodia Angkor Air pour 95,80 US$.
  • Le Bus : un moyen de transport fiable et économique, même si il ne faut pas être trop à cheval sur les horaires…. Les grosses compagnies proposent des bus climatisés (prenez une écharpe…). J’ai pu tester la compagnie Giant Ibis qui est parmi les plus fiables, ponctuelles, et les plus sécuritaires, malgré un prix légèrement plus élevé. Il paraît que Mekong Express est très bien également mais je n’ai pas testé.
  • Le Mini Van : alternative au bus, certaines destinations peuvent être rejointes avec des vans de 8 places environ. C’est parfois un peu le bazar sur la route et les conducteurs ont tendance à rouler vite, alors votre expérience dépendra surtout de votre chauffeur !
  • Les taxis ou les tuk-tuk : Parfait pour les courtes distances en ville ou bien pour visiter les temples d’Angkor. Pensez à négocier le prix avant de monter ou vérifier qu’il y ait un compteur. Votre hôtel vous donnera généralement une idée du juste prix selon votre destination.
    A Phnom Penh il existe même une application équivalente à un Uber local, version tuk-tuk : Grab. A télécharger absolument ! C’est super fiable et pas de mauvaise surprise sur les prix.

Pour réserver en amont mes trajets en bus ou van, j’ai eu deux bonnes expériences via le sites Bookaway et Bookmebus.

Pour être plus libre de vos mouvements, vous pouvez aussi louer des scooters dans certains endroits comme à Kampot par exemple. Il faut rester prudent car les routes ne sont pas toujours en excellent état surtout après de fortes pluies (bonjour les lombaires…), mais c’est vraiment agréable et largement praticable.

Il est également possible de prendre le bateau ou le train pour rejoindre certaines destinations mais à priori c’est assez long, peu confortable et assez laborieux.

Pour vous orienter sur place sans avoir besoin d’internet, l’application Maps.me fonctionne parfaitement là bas.

Se loger au Cambodge :
Il est très simple de trouver un hôtel sur place et il y en aura pour tous les goûts, du bel hôtel de luxe à la petite auberge de jeunesse. Vous aurez de quoi vous faire plaisir car les tarifs sont très abordables ! Voyageant solo en backpack, j’ai réservé chaque jour pour le soir même via Booking et je n’ai eu aucun problème, même dans les lieux les plus touristiques. Vous pouvez même essayer d’arriver directement sur place et de négocier le tarif affiché sur internet. Mais si vous visez un bel hôtel en particulier en haute saison, ça ne fait jamais de mal de réserver en avance.

Voyager seul(e) au Cambodge :
Le Cambodge est une destination très sûre pour voyager seul(e). Les cambodgiens sont adorables et très courtois, il est très facile d’échanger avec les locaux même si ils ne parlent pas toujours un anglais parfait.
Comme partout, il faut faire attention et respecter les traditions locales mais je ne me suis jamais sentie en insécurité et je n’ai pas été une seule foie importunée.

Monnaie & Budget au Cambodge

  • Devise :  Riel (KHR), mais le US $ est le plus utilisé.
  • Mode de paiement : Vous pourrez payer avec votre CB dans la plupart des grands hôtels ou restaurants, mais globalement le cash est nettement privilégié. Pour payer à moindre frais au Cambodge, je vous conseille de prendre une carte Revolut avant votre séjour. Cela vous permettra de payer au taux de change réel et d’éviter les frais lorsque vous payez par CB. Avec la carte standard, vous pourrez également retirer sans frais jusqu’à 200€ par mois (du lundi au vendredi). C’est toujours ça de pris !
  • Pourboire : il est assez courant, surtout avec les guides. Prévoyez d’avoir toujours quelques billets d’1 US$ sur vous.
  • Budget pour 2 semaines en backpack au Cambodge :
  • Vols A/R : 1 109 US$ soit 1 000€
  • Hébergement : 209 US$ soit 188€
  • Transports : 208 US$ soit 188€ dont
  • 96€ de vol interne
  • Nourriture : 155 US$ soit 140€
  • Activités : 171 US$ soit 154€

Le séjour m’aura donc coûté un total de 1 670€ en voyageant seule pour les 2 semaines. Sachant que je me suis fait plaisir sur tout et que je voyageais seule, c’est vraiment très bon marché ! Si vous voyagez à deux, cela sera d’autant plus avantageux car le coût des hôtels et des transports seront divisés par deux. Vous pourrez également réduire les coûts en anticipant davantage la réservation de votre vol A/R (vous pouvez trouver des vols pas chers autour de 600€) et en évitant de prendre un vol interne si vous avez un peu le temps.

Culture & traditions :

  • Les cambodgiens sont un peuple pudique. Vous embrasser en publique pourrait les gêner, surtout hors des zones très touristiques.
  • Ne pas toucher la tête des gens, même des enfants ! La tête est le point haut du corps et donc la partie la plus noble.

Voler en drone au Cambodge : 
La législation n’est pas encore très claire sur le sujet. Il est possible de voler avec son drone au Cambodge à condition de respecter certaines règles strictes, similaires à celles existantes en France comme ne pas survoler les foules ou voler près d’un aéroport par exemple. Par ailleurs, ne vous amusez pas à voler aux abords du Palais Royal à Phnom Penh, certains en ont fait les frais… Le site d’Angkor ou encore les temples historiques sont également des zones interdites, à moins d’une autorisation écrite. Plus d’infos sur un article récent du Cambodge Mag : ici.
Les règles évoluant tellement vite, pensez toujours à vous renseigner avant de partir !

Bon à savoir :

Décalage horaire : GMT +7h
Indicatif Téléphonique : +855
Types de prises :

Icone Prise Type AIcone Prise Type CIcone Prise Type G

Les prises européennes sont très répandues au Cambodge. Dans le doute, vous pouvez toujours prendre un adaptateur avec vous au cas où, mais vous n’aurez aucun problème pour utiliser vos prises françaises.


Voyager au Cambodge est assez simple en terme d’organisation mais j’espère que ces quelques informations vous auront aidé à préparer ce voyage.

3 mars 2020 0 comment
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oman wahiba sands desert
DestinationsOmanRoad Trip

Les essentiels d’un road trip d’une semaine à Oman

by Sarah 10 janvier 2020

Veille de Noël, envies d’ailleurs, besoin pressant de soleil et de chaleur… Quoi de mieux que de finir l’année sur un coup de tête voyage ?

Oman est apparu comme une évidence. J’avais tant entendu parler des wadis, ces merveilleux oasis nichés au creux de profonds canyons. C’était l’occasion rêvée d’enfin les découvrir ! Mais ce ne sont pas les seuls trésors du sultanat. Entre ses montagnes majestueuses, son désert de sable fin et sa mer turquoise, le pays offre de multiples facettes en seulement quelques kilomètres.

Nous voilà donc 3 jours plus tard dans l’avion direction le Sultanat d’Oman pour un road trip improvisé entre copines.

Vue sur Doha

Notre itinéraire d’une semaine à Oman avec les grands incontournables

Oman en un clin d’œil

  • S’émerveiller devant la grandeur des montagnes
  • Se baigner dans les wadis
  • Chiller dans un hôtel de luxe à Mascat
  • Regarder le soleil se lever au beau milieu du désert
  • Aller admirer la grande mosquée du Sultan el Qabus
  • Visiter ses villages pittoresques et ses châteaux

Notre Itinéraire


  • JOUR 1 – Mascate
  • JOUR 2 – Jebel Akhdar & le plus bel hôtel d’Oman
  • JOUR 3 – Misfah & Jebel Shams
  • JOUR 4 – Nizwa & ses alentours
  • JOUR 5 – Désert de Wahiba Sands
  • JOUR 6 – De Wadi Bani Khalid à Sour
  • JOUR 7 – De Wadi Shab à Mascate


JOUR 1. MASCATE

Située dans le Golf d’Oman, cette ancienne ville fortifiée est un mélange de modernité et d’authenticité selon les différents quartiers. La ville a su garder par endroits un style très typique, loin de ses voisines clinquantes Doha ou encore Dubaï. Côté mer, la balade sur la corniche est très agréable. De l’autre côté au loin les montagnes entourent la ville…
C’est une belle introduction à la vie omanaise et cela vaut la peine d’y consacrer une journée.

Alors que faire en un jour à Mascate ?

Admirer la Mosquée du Sultan El Qabus

Cadeau du Sultan à la Nation, c’est la plus grande mosquée du pays. C’est un véritable bijou d’architecture aux influences variées et les décors sont à tomber. Levez bien les yeux, vous ne pourrez pas rater les 35 lustres Swarovski en cristal qui habillent les hauteurs de la mosquée. Parmi eux, le plus grand chandelier du monde, serti d’or de 24 carats… Elle abrite également le plus grand tapis du monde fait main.  
Tout simplement grandiose.

L’entrée est gratuite mais attention, la mosquée n’est ouverte que de 8h à 11h et elle n’accueille pas les touristes le vendredi. C’est d’ailleurs la seule mosquée que vous pourrez visiter à Oman si vous n’êtes pas musulman(e).
Pensez également à prendre de quoi vous couvrir intégralement les cheveux, les bras et les jambes afin de respecter les mœurs locales. Autrement, on ne vous laissera pas entrer.

Se balader dans la vieille ville et flâner dans le souk de Mutrah

Mutrah est le quartier incontournable de Mascate. Animé par de nombreux petits commerces, c’est un lieu populaire qui a garder son authenticité.

Tous les matins, le marché au poisson s’anime au bout de la corniche, c’est l’occasion de démarrer une balade agréable le long de la promenade en bord mer. Un peu plus loin, arrêtez-vous au souk pour vous perdre dans un dédale de petites allées aux échoppes parfumées et colorées. A côté des souks marocains que j’adore, celui-ci fait un peu pâle figure. Mais c’est tout de même l’occasion de faire quelques emplettes et de ramener avec vous quelques produits locaux, encens, épices ou autres. Bien sur, on négocie !
Si vous aimez particulièrement les essences de parfum oriental, allez plutôt visiter la parfumerie Amouage à quelques kilomètres du centre. C’était malheureusement fermé quand nous avons voulu y aller, mais c’est une référence connue dans le monde entier.

Chiller & boire un verre au Chedi Hotel

Véritable écrin de luxe au bord de l’eau, l’hôtel est à la fois moderne et emprunt de touches orientales. Si la plage privée en elle même n’a rien d’exceptionnel, les deux piscines bordées par des palmiers offrent une vue magnifique sur la mer. C’est certainement l’un de plus beaux hôtels de Mascate. En allant y prendre un verre, vous pourrez également profiter de leur plage privée, très agréable par une chaude journée d’été. Un petit plaisir que nous ne nous sommes pas refusé !

Où dormir à Mascate ?

  • Coral Muscat Hotel and Apartments : Des appart’hôtels confortables et chaleureux, avec piscine. Emplacement est assez central pour visiter les différents quartiers.
  • Fort Guesthouse : J’ai entendu parler récemment de cet hôtel tout près du souk. Il a l’air simple, bien situé et d’un bon rapport qualité prix. A tester, donc.
  • Muscat Hills Resort : En dehors du centre, bel hôtel situé dans une baie privée magnifique.

Où manger à Mascate ?

  • Bait al Luban : authentique cuisine omanaise avec une jolie vue depuis la terrasse sur le marché aux poissons.
  • Kargreen : Atmosphère zen au cœur d’un jardin luxuriant éclairé par des lanternes. Au delà du cadre magnifique, la cuisine est délicieuse et le choix de spécialités locales très large ! 

Où boire un bon jus de fruit frais à Mascate ?

  • Juice world : à la sortie du souk. C’est kitsch, mais c’est bon ! La petite terrasse en rooftop qui donne sur le port est simple mais très sympa en fin de journée.

Où boire un verre à Mascate ?

  • The Chedi Hotel : Pour vous faire plaisir dans le cadre exceptionnel d’un hôtel 5 étoiles. Nous y sommes allées en milieu d’après midi, mais l’ambiance à la tombée de la nuit doit avoir quelque chose de magique.

JOUR 2. DJEBEL AKHDAR & le plus bel hôtel d’Oman

Le Sultanat d’Oman est traversé par d’imposants djebels (montagnes) qui culminent jusqu’à 3 000m. Surnommée la «montagne verte» à cause de ses nombreuses cultures en terrasse, Djebel Akhdar nous en a mis plein les yeux dès notre arrivée avec sa nature brute et ses reliefs spectaculaires.
Le Djebel est vaste et il n’est pas évident de comprendre comment explorer cette partie du Mont Hajar. Il existe plusieurs façon de se balader dans cette montagne, mais il s’agit essentiellement de faire de la piste, du nord au sud. Vous pouvez par exemple emprunter la piste jusqu’à Sayq en passant par Al-Aqur et Al-Ayn. Mais pour découvrir ce Djebel, nous avons préféré nous rendre à Alila et d’y passer l’après midi.
Sur la route depuis Mascate, nous faisons un stop au petit village de Birkat al Mouz pour nous dégourdir les jambes entre les plantations de palmiers et de bananiers.

Déjeuner à Alila devant une vue à couper le souffle

Compter environ 2h30 pour aller de Mascate à Alila si vous ne vous arrêtez pas comme nous au fur et à mesure pour admirer les différents points de vue du Djebel. Le panorama depuis la terrasse d’Alila est magnifique mais il se mérite ! Car l’hôtel est perché à 2 000m d’altitude au beau milieu de nulle part et la route est longue. Mais quel spectacle à l’arrivée ! Au delà de la vue, l’établissement est sublime. Sobre et raffiné, les teintes naturelles de bois et de pierre se mêlent parfaitement dans le paysage.
Nous aurions aimé avoir le budget d’y passer au moins une ou deux nuits pour déconnecter totalement…

Où dormir pour visiter Djebel Akhdar ?

Vous l’aurez compris, Alila est LA référence si vous voulez vous payer le luxe d’une nuit dans un sublime hôtel 5 étoiles.
Nous n’avions malheureusement pas ce budget, nous avons donc trouvé un hôtel un peu en dehors d’Al Hamra, le Shorfet Al Alamin Hotel. La nature environnante est très belle mais la chambre qui m’a été attribuée était dans une sorte de cabanon absolument pas étanche au froid. En plein mois de décembre, je vous déconseille vivement cet hôtel, nous étions littéralement gelées même avec la clim réversible qui a tourné a plein régime toute la nuit.

A-t-on besoin d’un 4×4 pour visiter Djebel Akhdar ?

La réponse est oui, c’est le seul endroit où la location d’un 4X4 est obligatoire. Un contrôle de police à l’entrée de la route menant au Djebel (à quelques kilomètres au nord de Birkat al Mouz) vérifie systématiquement chaque véhicule pour des raisons de sécurité. Si vous n’avez pas 4 roues motrices, vous devrez faire demi tour car autrement le dénivelé et les routes du Djebel sont impraticables. Les pistes sont parfois si pentues qu’il est difficile de s’arrêter prendre des photos, au risque de ne plus pouvoir repartir…

Distances pour rejoindre Djebel Akhdar :

  • Depuis Mascate : entre 2h et 2h30
  • Depuis Nizwa : entre 1h et 1h30

JOUR 3. Misfah & Djebel Shams

Le charme de Misfah al Abriyeen

A proximité d’Al Hamra où nous avions dormi la veille se trouve le village pittoresque de Misfah. Nous démarrons la matinée par visiter ce lieu typique aux maisons traditionnelles niché au cœur d’une luxuriante palmeraie. En arrivant, nous nous arrêtons dans le villa prendre un bon jus d’orange frais chez sur la jolie terrasse avec vue d’Al Misfah Hospitality Inn.
Puis en contre bas du villages, on se ballade sur les terrasses en escalier, au milieu des palmiers dattiers tout en suivant les nombreux canaux d’irrigation créés par les Perses qui irriguent la plantation.

En quittant le village, nous nous arrêtons pour un déjeuner rapide chez Reem Al Yamen avant de prendre la route pour le Djebel.

Djebel Shams, ou la « montagne du soleil »

Djebel Shams est le point le plus haut du Sultanat et il offre des vues spectaculaires sur le « Grand Canyon » d’Oman. Rien que la route pour y accéder est magnifique !

Nous longeons d’abord le village abandonné de Ghul et nous arrêtons prendre quelques photos. Après de nombreux virages, se dessine l’entrée du canyon, la vue est magnifique. De là démarre une piste caillouteuse mais très praticable qui nous emmènera jusqu’au sommet du Djebel (elle redevient bitumée par la suite). Après de nombreux stops photos et quelques balades pour se dégourdir les jambes, nous posons nos valises à notre hôtel et filons trouver un spot pour observer le coucher de soleil. Un moment magique dans le silence absolu du Djebel…

Une randonnée de 4/5h le long de la crête du canyon est possible dans le Djebel Shams, c’est la Balcony Walk. Le point de départ se situe à Al Khitaym (W6 indiqué sur maps.me). Très tentant, mais pour m’être bien renseignée en amont, les chemins sont balisés mais vertigineux. Ce fichu vertige aura encore eu raison de moi…

Où dormir pour visiter Djebel Shams ?

Vous pouvez faire l’aller-retour depuis Al Hamra ou Misfah, le Djebel est relativement isolé, la route est longue et il est plus prudent d’éviter d’emprunter les pistes la nuit. L‘idéal est donc de passer une nuit sur place pour mieux en profiter.
Nous avons dormi au Jabel shams stars house. Très correct pour le prix (65€ la nuit pour 1 chambre), bien chauffé, et surtout très bien situé au coeur du Djebel. Nous y avons aussi diné, la cuisine faite maison était délicieuse.
Vous pouvez également camper dans le Djebel si vous êtes bien équipés contre le froid (les nuits peuvent être glaciales !) et que vous avez un bon matelas de camping.

A-t-on besoin d’un 4×4 pour visiter Djebel Shams ?

Contrairement au Djebel Akhdar, vous n’en aurez pas besoin. La route est principalement goudronnée et même les pistes restent très praticables si l’on baisse un peu l’allure.
Le 4×4 pourra cependant s’avérer nécessaire si vous prévoyez d’explorer Wadi Ghul, car certaines routes sont impraticables autrement.

Distances :

Pour rejoindre le plateau au sommet du Djebel Shams :

  • Depuis Mascate : 3h
  • Depuis Nizwa : environ 80 km – 1h30
  • Depuis Al Hamra : 35 km – environ 55 min

Pour rejoindre Misfah :

  • Depuis Mascate : 2h30
  • Depuis Al Hamra : 7 km
  • Depuis Nizwa : 50 km environ

JOUR 4. Nizwa & ses alentours

Après un copieux petit-déjeuner à l’hôtel, nous quittons le Djebel pour redescendre vers Nizwa, en faisant un crochet par le château de Jabreen.

Le Château de Jabreen

Véritable trésors omanais datant de plus de 300 ans, le «château» de Jabreen était une ancienne résidence des sultans et des imams de Mascate. Avant de devenir un fort, elle il également servi comme école de médecine, d’astrologie et de droit islamique.
Cerné par d’épais remparts, le château est un chef d’œuvre d’architecture omanaise. Les façades sont épurées et les plafonds superbement décorés. A l’intérieur, vous pourrez visiter les anciens quartiers d’habitation de la famille et des serviteurs, la salle à manger, la cuisine, l’école etc. …
Du haut de la tour, un superbe panorama à 360° s’étale sous nos yeux, d’un côté les montagnes de l’Hajar, de l’autre des oasis verdoyantes.

Nous aivons hésité à faire ce détour, et nous sommes finalement ravies de l’avoir fait. Selon moi la visite du château valait davantage le coup d’oeil que la ville de Nizwa !

Tarif : 0,50 OMR soit environ 1€

Nizwa

Surnommée la « perle de l’Islam » pour ses deux grandes mosquées, je n’ai pas particulièrement apprécié Nizwa. Selon moi, en dehors du souk et de sa citadelle (tout de même classée au patrimoine mondial de l’UNESCO), il n’y a pas grand chose à voir et nous n’y avons fait que passer en fin de soirée. Le marché aux bestiaux est paraît-il il très sympa à faire le vendredi matin, mais je ne dirais pas que c’est une étape incontournable de votre séjour.

Après nous prenons la route vers le désert on a dormi ou ??? Juliette ?

JOUR 5. Le Désert de Wahiba Sands

Le désert me fait toujours quelque chose… On se sent tellement seul au beau milieu de l’immensité des dunes de sable. C’est une incroyable sensation d’apaisement et de liberté. Avec ses dunes de sable à perte de vue, le désert de Wahiba Sands n’échappe pas à la règle !

Une fois arrivées à Salma Al Wasil, notre campement, nous en avons profité pour nous balader à pied tout autour puis savourer un délicieux repas. Le dîné et le petit-déjeuner étaient servis sous forme de buffet, sous une tente berbère. Quelques brasero nous ont réchauffé le soir, mais quel plaisir de diner sous les étoiles pour démarrer la nouvelle année !

Le lendemain, nous n’avons pas résisté à une balade à dos de dromadaire organisé par notre campement pour assister au lever du soleil. Le ciel était assez couvert ce jour là, mais l’expérience était tout de même agréable. Nous avons également opté pour une session de « dune bashing » histoire de se faire quelques sensations fortes. C’était l’occasion d’aller un peu plus loin au delà du campement et découvrir les dunes sous un autre angle.

En bref, si vous découvrez ce type de paysage pour la première fois, l’expérience est magique !
Pour ceux qui ont l’habitude du désert ailleurs dans le monde, il se peut que vous soyez un chouya déçu. Le Wahiba Sands n’est pas le plus impressionnant que j’ai eu l’occasion de visiter jusqu’à présent, mais l’expérience d’une nuit dans le désert est toujours un vrai plaisir !

Où loger à Wahiba Sands ?

Salma Al Wasil : Le camp est très agréable et les chambres cosy. Facile d’accès il est situé le long d’une piste à environ 14 km de l’entrée du désert. C’est une bonne option pour passer une nuit à Wahiba Sands.

Nous rêvions de passer une nuit dans le cadre enchanteur du Desert night Camp, mais il était déjà complet.

Par où entrer dans le désert ?

Deux entrées sont possibles selon votre la localisation de votre campement : au niveau d’Al Wasil, ou au sud d’Al Mintarib Castle.

Le 4×4 est il obligatoire pour explorer le désert ?

Oui il vous faudra un 4×4 pour conduire dans le sable. Vous pourrez tout à faire le faire par vous même, la piste est facilement praticable. Pensez juste à dégonfler un peu vos pneus avant d’entrer dans le désert.
Mais si vous n’aviez pas prévu d’en louer un ou encore si vous ne souhaitez pas conduire vous même dans le désert, certains hébergements vous proposent de venir vous chercher à l’un des points d’entrée. Sinon, négociez avec un rabatteur ou un guide à Bidiyah pour faire le transfert.

Distances jusqu’à l’entrée du désert :

  • Depuis Nizwa : 175km, soit un peu plus de 2h de route
  • Depuis Wadi Bani Khalid : environ 50 km, compter une petite heure
  • Depuis Mascate : 200 km – 2h

JOUR 6. De Wadi Bani Khalid à Sour

Pique-nique au Wadi Bani Khalid

Après 40 min de route, nous arrivons au Wadi Bani Khalid, sans doute le plus populaire de tous et par conséquence très fréquenté. Pour en profiter au maximum, essayez de venir tôt le matin et évitez à tout prix le week-end (vendredi ou samedi pour les omanais) et les fortes périodes touristiques.

Le site est magnifique. L’eau y est turquoise, les piscines naturelles s’enchaînent au milieu des roches blanches et des palmiers dattiers… Dommage qu’il ait tant d’aménagements sur le premier bassin, cela casse un peu le charme du lieu. Mais il suffit de marcher un peu plus loin en remontant le cours d’eau pour être plus tranquille. Après quelques mètres, nous avons trouvé un endroit au calme et à l’ombre, parfait pour pour pique-niquer. Quel bonheur de se rafraîchir enfin, après la chaleur du désert !

Sour

Nous y sommes arrivées dans cette petite ville de pêcheurs en fin de journée et avons profité d’une agréable balade le long de la plage sur la corniche jusqu’au port.
Sour n’a rien d’exceptionnel, mais de toutes les villes que nous avons traversé c’est sans doute la plus mignonne. C’est surtout une bonne étape pour couper la route entre le wadi Bani Khalid et les wadis de la côte, avant de remonter vers Mascate.

Où dormir à Sour ?

L’offre d’hébergement est assez réduite à Sour. Nous avons opté pour l’un des établissements les moins mal notés encore disponibles : le Oyo 111 Al Thabit Hotel. Rien de fou, mais un tarif abordable à 56€ la nuit. Le Sour Grand Hotel à l’air un peu plus qualitatif.

Distances pour le Wadi Bani Khalid :

  • Depuis l’entrée du désert : 60 km – 40 min
  • Depuis Mascate : 255 km – environ 3h de route

Distances pour Sour :

  • Depuis Wadi Bani Khalid : 57 km – 50 min
  • Depuis Mascate : 204 km – 2h15

JOUR 7. De Wadi Shab à Mascate

De Sour, nous avons filé directement le matin au Wadi Shab, pour profiter de notre dernière journée à Oman.
Ne vous fiez au cadre de départ : un parking sous l’autoroute. De là, vous devrez prendre une barque pour accéder au chemin qui mène au wadi (1 OMR aller-retour). Passé l’autre côté de la rive, il vous faudra marcher environ 45 min au milieu des plantations et des falaises pour atteindre les eaux transparentes du wadi (aucun problème de vertige sur la route).
La baignade fait du bien après cette longue marche. Au fond, n’ayez pas peur d’aller jusqu’au petit passage étroit qui vous mènera dans une sorte de caverne avec une jolie cascade… C’est le plus joli wadi que l’on ait pu voir !
Pour profiter au mieux de Wadi Shab, je vous conseille d’y passer au moins une demi-journée, en pensant bien à prendre des bouteilles d’eau avec vous.

Au retour, nous avons voulu faire une halte à Wadi Tiwi, juste à côté. Nous avons garé la voiture au parking et démarré une marche le long du wadi et des petits villages. C’était assez chouette même si il n’y avait pas beaucoup d’eau. Le wadi nous a paru très étendu et ça grimpe sec, nous sommes finalement parties récupérer la voiture pour pouvoir monter plus haut dans les villages. La route est devenue très étroite et la pente de plus en plus forte. Le bruit du moteur de notre 4×4 nous a fait quelques frayeurs et nous avons finalement décidé de rebrousser chemin.

Nous voilà donc repartie en direction de Mascate pour passer notre dernière soirée avant notre vol du lendemain.

Où dormir près de Wadi Shab ?

Il n’y avait pas beaucoup d’options dans le coin et nous avons opté pour le Wadi Shab Resort. Points positif : la situation de l’hôtel est très bien et les chambres sont spacieuses, avec de grands lits. Mais l’accueil n’y était pas particulièrement chaleureux, et surtout les chambres très vieillissantes. La notre avait une infiltration d’eau le long d’un des murs. Bref, je ne vous conseille pas particulièrement ces établissement.

Distances jusqu’à l’entrée du wadi :

  • Depuis Sour : 48 km – 40 min
  • Depuis Wadi Bani Khalid : 185 km – environ 2h45
  • Depuis Mascate : 156 km – 1h40

Nous avons adoré la grande richesse des paysages d’Oman et la gentillesse des omanais. Les villes que nous avons pu visiter ne m’ont pas particulièrement marquée, mais il faut admettre que la nature environnante est vraiment magnifique. J’y retournerai volontiers, cette fois pour visiter les deux extrémités du pays : la région du Dhofar plus aux sud, ou encore les fjords de la péninsule du Musandam, une enclave située au nord du pays et séparée par les Emirats Arabes Unis.

INFOS PRATIQUES

Venir à Oman :
En direct avec Oman Air pour en moyenne 450€ si vous vous y prenez à l’avance. Comptez 7h de vol.

Comment obtenir son visa pour Oman ?
Les ressortissants français doivent obligatoirement avoir un visa pour entrer à Oman. La démarche se fait rapidement et simplement via le site d’Oman evisa, avec un retour sous 48h environ. Ce site a été créé et est géré par la police omanaise, c’est donc une valeur sûre !
Le visa est valable 1 mois à compter de sa date de délivrance, vous devez donc faire sa demande dans le mois qui précède votre départ. Attention, votre passeport doit être valable encore 6 mois après votre date d’entrée sur le territoir.
Le prix varie selon la durée de votre séjour. Jusqu’à 10 jours, il vous coûtera 5 rials soit environ 12€. Au delà, comptez 20 rials soit environ 45€.

Quand partir à Oman ?
La météo est favorable tout l’année à Oman, mais tout dépendra de votre tolérance à la chaleur et de votre itinéraire. D’avril à octobre, la chaleur peut vite devenir écrasante, les températures allant parfois bien au delà de 40°… La haute saison va de novembre à mars. Les températures sont alors bien plus acceptables mais il peut faire très frais dans les terres, notamment dans les montagnes. Attention, à cette période les prix peuvent grimpent très fortement !
L’idéal est donc de partir fin mars ou fin septembre pour avoir de bonnes températures, sans suffoquer et avoir les meilleurs tarifs.

Se déplacer à Oman :
Il est très facile de s’orienter à Oman, les routes sont bonnes et les directions faciles à suivre. Mais google maps ne fonctionne pas la bas. Pour vous repérer, mieux vaut prévoir un GPS ou mieux, utiliser l’application maps.me qui est parfaitement à jour et qui fonctionne hors ligne une fois la carte téléchargée.
Petit rappel si vous envisagez d’explorer le Djebel Akhdar ou le désert, un 4×4 sera obligatoire. Et en haute saison, mieux vaut penser à réserver son 4×4 bien en amont. Nous sommes parties en last minute le jour de Noël (organisation 3 jours avant, forcément pas les meilleures conditions…) et nous avons eu un mal fou à trouver un 4X4 disponible, encore moins en dessous de 1 000€ la semaine…
Si nous avons payé cher notre location, la bonne nouvelle c’est que l’essence est au prix de l’eau… Vous n’aurez donc que très peu de frais annexes !
Enfin, il est assez simple de se garer à Oman, même avec un 4×4. Il y a de larges places de stationnement dans les villes et des parkings un peu partout.

Loger à Oman
Plusieurs choix s’offrent à vous lors de votre itinéraire :

  • Les hôtels de luxe : un must à Oman si vous avez le budget.
  • Les hôtels plus basiques : plus abordables que les hôtels de luxe. Vous en trouverez de toute sorte, mais ils sont souvent très simples et parfois un peu cher pour le prix.
  • Campement sous la tente au milieu du désert, une expérience à ne pas rater !
  • Le camping sauvage est autorisé partout dans le pays, en dehors des villes bien sur. C’est une belle option pour les amoureux de nature, notamment dans les montagnes. Mais si vous partez en hiver, il faudra bien vous équiper car il peut faire très froid la nuit.

Un conseil : il n’y a pas encore beaucoup d’infrastructures touristiques à Oman et les hôtels sont globalement chers. Donc si vous partez en haute saison, pensez à réserver vos bien hôtels en amont, car les prix s’envolent à la vitesse de la lumière sans pour autant que les prestations ne soient à la hauteur…

Comment s’habiller à Oman ?
Oman est un pays très ouvert et n’impose pas de tenue vestimentaire stricte comme certains de ses voisins. Mais il reste tout de même attaché à ses traditions et quelques règles sont donc à respecter – notamment pour les femmes – si vous ne voulez pas heurter les moeurs locales.
Les épaules et les genoux doivent être couverts. Prévoyez donc des tenues amples et évitez tout ce qui est dénudé, trop court ou trop près du corps. Si vous prévoyez de visiter les mosquées, sachez que vos cheveux, vos bras et vos jambes devront être intégralement couverts, sous peine de ne pas pouvoir entrer. Pensez donc à emporter un sarouel léger et un petit chèche avec vous par exemple, ça ne prend pas de place et il vous seront bien utiles ! (Parfaits aussi pour contrer la clim omniprésente…)

Et pour la baignade ?
A l’hôtel ou sur les plages privées, vous n’aurez absolument pas de restriction. En dehors, pas de pièces trop échancrées pour ne pas choquer les omanais. Essayez au mieux de vous couvrir même si dans les faits, personne ne vous dira rien. Le maillot 1 pièce peut être une bonne alternative. Idéalement mettez un petit t-shirt léger par dessus votre maillot, un paréo ou un board short.
A vous donc, d’adapter selon les lieux où vous vous trouverez !

Enfin, pensez à prendre des affaires chaudes si vous partez explorer les montagnes, car il peut y faire très froid la nuit.

Peut-on faire voler son drone à Oman ?
Il est formellement interdit de voler en drone à Oman en tant que pilote de loisir. Seules sont autorisées à voler les personnes certifiées en mission professionnelle. Il faudra obligatoirement faire une demande d’autorisation sans aucune garantie d’acceptation. Sans autorisation, votre drone sera confisqué à l’aéroport.
Touts les infos sur le site de l’Autorité de l’Aviation Civile d’Oman (CAA) : ici.

BON A SAVOIR

Monnaie : OMR – Omani Rial
Décalage horaire : GMT +4h
Indicatif Téléphonique : +968
Types de prises :

Pensez donc à prendre un adaptateur avec vous.

10 janvier 2020 0 comment
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Perou Vinicunca lama montagne 7 colores
PérouRoad Trip

Pérou | Backpack de 3 semaines au Pérou

by Sarah 13 décembre 2018

Il y a des lieux comme ça, qui justifient à eux-seuls, un voyage.

13 décembre 2018 0 comment
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