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Cambodge

Image Cambodge Kampot pont
Cambodge

Visiter Kep & Kampot en 3 jours, une étape incontournable de votre voyage au Cambodge

by Sarah 13 mars 2020

Tout au sud du pays, près de la frontière avec le Vietnam, se trouve la province de Kampot dont la capitale porte le même nom. Je ne m’attendais pas à tomber autant sous le charme de cette région ! C’est une terre encore très agricole, où la vie est paisible, le coin est bien moins touristique et il y règne une douceur de vivre très appréciable après de longues journées à arpenter les temples d’Angkor.
Voici donc quelques conseils et bonnes adresses pour profiter au mieux de Kep et de Kampot.

2 JOURS POUR VISITER KAMPOT & SA RÉGION

Son ambiance décontractée, ses vieilles maisons colorées et les eaux paisibles de la rivière qui borde la ville font tout le charme authentique de la ville de Kampot… Ici, on vit tranquillement au rythme du fleuve Teuk Chhou, on mange particulièrement bien et on prend plaisir à découvrir la campagne environnante ou encore les marais salants.
Mais surtout, la région de Kampot est l’une des plus grandes régions de plantation de poivre au monde. D’une grande qualité, son poivre est mondialement réputé et bénéficie d’une appellation AOC. La ville de Kampot est donc un excellent point de départ pour explorer le sud du pays.
Bref, Kampot est définitivement ma région coup de cœur du Cambodge ! J’y serais bien restée une journée de plus si mon timing avait été un peu moins serré.  

Que voir, que faire à Kampot ?

Découvrir les plantations de poivre

Il existe de nombreuses fermes de poivre autour de Kampot. Aux abords du lac Secret, elles sont nichées bien à l’abri des montagnes, entre terre et mer. C’est cet environnement exceptionnel qui donne une terre très fertile et confère au poivre de Kampot son goût si particulier.

J’ai choisi de me rendre à La Plantation pour découvrir les secrets de ce qui est considéré comme l’or noir local. Au creux d’une vallée verdoyante, le cadre de cette ferme est à tomber. Même le trajet pour s’y rendre, vaut le coup d’oeil ! Fondée en 2013 par un couple franco-belge en quête de reconversion, cette ferme pédagogique cultive le poivre en s’appuyant sur un savoir-faire ancestral pour obtenir un produit au goût unique, 100% certifié bio. Même les bâtiments qui la composent ont été rénovés dans la pure tradition architecturale khmère. Au delà de la culture du poivre, c’est un projet social qui engage les communautés rurales de la province entière.

Vous commencerez votre visite avec un guide qui vous mènera au travers des plantations afin de vous faire découvrir la plante et vous partager avec passion l’histoire du poivre ainsi que ses méthodes de culture. Ensuite, place à la dégustation ! Vous pourrez goûter le poivre sous toutes ses formes : rouge, noir, vert, blanc, frais, fumé, long… Chaque type de poivre sera décortiqué, on vous donnera également tous les conseils pour le cuisiner de façon à garder un maximum de goût et le marier aux différentes saveurs salées et même sucrées.
Avez-vous déjà croqué dans du poivre frais ? Une véritable explosion de saveurs en bouche… Ils travaillent également des racines et des plantes aromatiques qu’ils proposent nature ou bien alliées aux différents poivres. Difficile de choisir parmi toutes ces saveurs, mais mon préféré reste le poivre frais au sel, à déguster nature à l’apéro ou pour accompagner une viande en fin de cuisson. Absolument addictif.
Enfin, il sera difficile de résister à la tentation de faire quelques emplettes à rapporter dans vos valises. C’est pour moi le plus beau cadeau à rapporter du Cambodge.

Cette visite était à la fois un voyage gustatif mais également un plongeons au cœur des traditions de la culture locale. Pour les amoureux de gastronomie, c’est pour moi un passage obligatoire lors d’un séjour au Cambodge ! Une fois que vous aurez goûté au poivre de Kampot, vous ne pourrez plus vous en passer…

Infos pratiques

Horaires : tous les jours de 9h à 17h30 (dernière visite à 16h30). Les visites sont gratuites et sont disponibles en français et en anglais.

Comment se rendre à La Plantation ?
Sur la route nationale 33 qui part de Kampot, bifurquer à gauche au kilomètre 12. A partir de là, tout est indiqué, il faut suivre une piste en terre en passant devant le lac Secret. En scooter il faut environ 45 minutes car la route n’est pas en excellent état, mais la beauté des paysages que vous traverserez en vaut la peine de prendre son temps. Le deux roues paraît même être la meilleure option car d’après ce que j’ai cru comprendre, le trajet sur ce genre de route en tuk-tuk est un vrai supplice pour le dos.

Combien de temps prévoir ?
La visite ainsi que la dégustation durent une trentaine de minutes chacune. Ensuite, difficile de résister à l’appel de la petite boutique. Prévoir donc une petite demi-journée le temps de s’y rendre et de visiter la plantation en prenant le temps de d’arrêter déjeuner sur la route ! (Je vous dis où un peu plus bas dans cet article.)

Prendre un cours de cuisine cambodgienne

Après une visite de la Plantation, sur le chemin du retour, je m’arrête au Khmer Root Cafe pour déjeuner et prendre un jus de citron vert bien frais (un délice). Cette petite gargotte au bord du lac Secret est une petite pépite perdue au beau milieu de nulle part. C’est très simple et on y trouve une cuisine locale succulente pour moins de 5$ le plat ! Cerise sur le gâteau, vous pouvez prendre un cours de cuisine avec le chef Soklim qui se fait un plaisir de partager avec vous ses recettes. C’est gratuit, vous payez juste le repas que vous allez préparer vous-même. Difficile de faire son choix parmi les différentes spécialités de la carte, mais j’ai fini par prendre un classique curry de poulet : dé-li-cieux ! Les plat d’aubergines et le poulet au poivre étaient très tentants également…
C’était une super expérience pour se plonger dans la culture gastronomique locale, à ne pas rater si vous êtes dans le coin des plantations de poivre !

Se détendre au Nibi Spa

Après avoir crapahuté plusieurs jours, rien de mieux que de s’offrir un moment de détente avec un bon massage. J’ai découvert le Nibi Spa, un véritable havre de paix et de tranquillité en pleine nature, au bord de la rivière. Le cadre est exceptionnel et se prête parfaitement à la relaxation. Rien que la route pour y aller est très belle (si on évite les nids de poule…)
Sur place vous avez le choix entre différents massages et soins, mais vous pouvez également profiter du spa avec sauna, hammam à l’eucalyptus et bain froid. J’ai choisi le massage thaï, mon préféré, bien appuyé comme je les aime ! On vous masse à l’extérieur, sous de belles et grandes tentes installées face à la rivière, un vrai bonheur.

Horaires : du samedi au lundi uniquement.

Tarifs : comptez autour de 20 US$ de l’heure pour un massage. L’accès simple au spa pour la journée est à 17 US$. Il passe à 12 US$ si vous prenez un soin.

Boire un verre en admirant le soleil se coucher sur le fleuve

Le charme de Kampot réside notamment dans les coins de nature magnifiques offerts par le fleuve qui traverse la ville. Il est très agréable d’y faire une virée en fin de journée quand la lumière commence à tomber. De retour du Nibi Spa, je me suis donc arrêtée au Sabay Beach Resort pour prendre un verre et regarder le soleil se coucher. Leur terrasse surplombe la rivière et offre une vue exceptionnelle. Au loin, on aperçoit les contreforts de la montagne aux éléphants. C’est tout simplement magique !

Explorer le parc national de Bokor

Située à environ 10km de Kampot, Bokor était autrefois une station d’altitude fréquentée par les français et les khmères fortunés. Après avoir été abandonnée plusieurs fois à cause de la guerre, la station a été rénovée à partir des années 60. Bokor se situe au beau milieu d’un parc naturel, il reste quelques vestiges de l’époque coloniale comme le Bokor Palace avec son ancien casino, une vieille église en pierre, un hôpital etc. Bokor se situe au beau milieu d’un parc naturel et culmine à plus de 1 000m d’altitude. L’intérêt est de grimper jusqu’en haut pour y admirer la vue panoramique sur la baie de Kampot et le Golfe de Thaïlande.
Je ne peux pas vous dire si cela vaut vraiment le coup car la météo n’était pas de mon côté ce jour là… C’est une expédition à faire uniquement si il n’y a pas un seul nuage dans le ciel, sinon vous risquez d’être déçus ! J’ai voulu tout de même m’y rendre un matin malgré le ciel légèrement voilé. Je n’ai malheureusement pas vu grand chose car très vite en montant, je suis passée dans les nuages et je n’ai absolument rien pu voir du paysage. Parfois je ne voyais même la route à plus de 5m devant moi !
Pour s’y rendre il est possible de prendre une excursion organisée depuis Kampot, mais j’ai voulu y aller par mes propres moyens. C’est facile d’accès et bien indiqué, mais attention les pentes peuvent être très abruptes. Il vous faut donc un moteur assez puissant. Dernier détail : je n’avais pas anticipé qu’il ferait si froid en scooter dans les hauteurs ! Donc si vous y allez en deux roues, prévoyez une petite laine.

Visiter les marais salants

J’ai passé mes deux dernières nuits au Salt Field Glamping, un hôtel au beau milieu des marais salants. Je n’ai pas fait de visite à proprement parler, mais les routes pour accéder à l’hôtel donnent un bel aperçu des champs de sel. C’est très agréable de s’y balader en scooter.
Si vous logez dans cette zone, pensez à prendre un bon anti-moustique.

Où manger à Kampot ?

Voici quelques adresses que j’ai eu l’occasion de tester durant mes 2 jours sur place :

  • L’Atelier Kampot : près du centre ville face au fleuve, un bistrot qui propose une cuisine excellente et raffinée. Les prix sont plus élevés qu’ailleurs, mais la déco est magnifique. Ils proposent aussi de très bons cocktails si vous avez envie de boire un verre le soir.
  • Lemongrass Bistro : un bon petit resto en plein centre-ville, avec une terrasse couverte. La carte est très variée et offre un très bon rapport qualité prix.
  • Epic Arts café : l’endroit parfait pour prendre son petit-déjeuner le long de la place principale. Bagels, brushcetta, toasts, salades de fruits frais, smoothies… Tout y est ! Et c’est très bon. De plus, la philosophie du lieu est super car ils supportent des personnes en situation de handicap en leur proposant des postes en cuisine ou en salle.
  • Simple Things : Un restaurant végétarien sur la place principale également. Le lieu n’a rien d’exceptionnel, mais c’est sympa et les prix sont correctes.

Où loger à Kampot ?

Le centre ville de Kampot est très sympa, mais j’avais envie de profiter du calme de la nature environnante. J’ai donc préféré loger dans deux endroits distincts pour explorer les différents visages de Kampot :

  • Retro Kampot Guesthouse, du côté du fleuve, au bord de la mangrove. On y dort dans des petits bungalows sur pilotis au milieu d’un beau jardin fleuri. L’équipe est super chaleureuse et propose toute sortes de services : location de kayaks, scooters etc. J’y ai dormi une nuit, la localisation était parfaite pour explorer les bords de la rivière Teuk Chhou. Le Nibi Spa ainsi que le Sabay Beach ne sont pas très loin.

    Tarif : 13€ la nuit
  • Salt Field Glamping, du côté des marais salants. Le lieu est assez isolé mais il est vraiment à découvrir ! Le glamping est tenu par Isa et JP, un couple de français ultra-chaleureux et très à la cool qui vous donnera l’impression d’être comme à la maison. Les tentes sont top, confortables et très propres. Elles disposent chacune d’une partie « en dur » avec lavabo et WC (la douche privative est en option). Il est possible de dîner sur place et de louer des scooters. Je m’y suis prise trop tard mais JP propose également des sorties en bateau avec pêche et grillade, apparemment ça vaut vraiment le coup !

    Tarif : 22€ la nuit

Comment arriver à Kampot ?

Depuis Siem Reap :

  • Par avion via l’aéroport de Sihanoukville.
    La compagnie CAMBODIA ANGKOR AIR fait la liaison en 1h10. J’ai payé mon billet 95 US$ en dernière minute, le jour du nouvel an chinois. Il est certainement possible de trouver des billets moins chers ! De l’aéroport, il faudra ensuite prendre un taxi privé permettant de rejoindre Kampot en 1h30 pour un prix d’environ 35 US$. Vous pouvez également partager la route pour payer moins cher, mais le temps de trajet sera bien plus long. Votre logement à Kampot pourra certainement vous aider à organiser le transfert.

Depuis Phnom Penh :

  • En bus ou en minivan : 4h30 environ – prévoir 12 US$ avec la compagnie Giant Ibis
  • En taxi : 30 à 50 US$. C’est l’option la plus chère, mais la plus rapide.
  • En train :  Une option qui a son charme mais assez incertaine au niveau des horaires et a priori assez peu confortable. Le trajet dure entre 4 et 6 heures pour un coût de 6 US$. Il faut avoir le temps, mais le train traverse la campagne cambodgienne et les paysages sont paraît il magnifiques.

Comment se déplacer à Kampot ?

Si vous restez à Kampot même, vous pouvez louer des vélo un peu partout. Si vous souhaitez vous éloigner un peu, notamment pour aller visiter les plantations de poivre, préférez le scooter car les distances peuvent être importantes. Vous n’aurez aucun mal à trouver des loueurs. La plupart du temps, les hôtels eux même proposent ce genre de services. Comptez 5 à 6 US$ la journée pour un scooter.

Conduire dans la région est assez simple car le trafic est moins dense que dans les grandes villes. Sachez tout de même qu’en dehors du centre ville et des grands axes, il y a beaucoup de pistes en terre un peu cahoteuses. Il faut donc être prudent… Mais les routes de campagne sont tellement belles !

Vous pouvez également utiliser les classiques tuk-tuk ou taxis pour aller d’un endroit à un autre.

1 JOURNÉE POUR DECOUVRIR KEP & SON MARCHÉ AUX CRABES

Kep est une charmante station balnéaire, située à une cinquantaine de kilomètres de Kampot soit une grosse demi-heure de route. On y vient pour se détendre, se balader entre les collines alentours et le bord de mer mais surtout pour manger ! La ville est célèbre dans tout le pays pour son fameux crabe bleu, véritable emblème locale.

C’est une étape indispensable qui mérite vraiment d’y consacrer une petite journée, surtout pour les amateurs de fruits de mer ! L’idéal est d’arriver assez tôt dans l’après-midi pour se balader dans les alentours, puis découvrir son marché aux crabes en fin de journée, la lumière est magnifique. Le marché longe le bord de l’eau, séparé de la mer par un simple ponton de bois. De là, les pêcheurs font des allers et venues permanents dans les eaux peu profondes du rivage, à la recherche des petits crabes. J’ai adoré l’effervescence et l’ambiance de ce marché ! Le crabe frais est stocké dans la glace ou préparé directement sur place. Ça grouille dans tous les sens, entre les barbecues qui fument, les cocottes qui bouillent et les nombreux marchands qui vendent leur pêche, à peine sortie de l’eau. On y trouve des crabes de toutes les couleurs, mais aussi plein d’autres poissons et fruits de mer. En sortant, vous allez sentir le poisson grillé, c’est certain… Mais j’en ai encore l’eau à la bouche rien que d’en parler.

Après une bonne balade, il est grand temps de déguster le crabe. Direction la terrasse du Holy Crab, juste à côté du marché. Le cadre est vraiment top avec vue sur la mer et les paniers de crabes qui flottent au loin. Pour ce qui est du crabe : grillé, sauté, en sauce… Il y en a pour tous les goûts. J’ai voulu tester celui au poivre vert de Kampot, tant qu’à faire, autant combiner tous les délices de la région en un seul plat ! C’est fort, mais c’est qu’est ce que c’était bon…

Image Cambodge Kep marché aux crabes

Comment se rendre à Kep ?

Depuis Kampot :

Kep se situe à 25 km de Kampot.

  • Par la route : Selon votre mode de transport, vous mettrez environ 30 à 45 minutes de route pour y aller. Si vous n’avez pas de scooter, un tuk-tuk pourra vous emmener pour 8-15 US$ l’aller simple. En taxi, comptez 15-20 US$.
  • Par bateau : Si vous avez le temps, il paraît que la balade qui descend le long du fleuve est sympa mais je n’ai pas testé. Le trajet dure un peu plus de 2h, le temps de profiter tranquillement des paysages alentours. Le tarif est de 9,50 US$ l’aller simple avec Crab Shuttle. Des bateaux partent tous les jours entre 9h30 et reviennent vers 15h30.

Depuis Phnom Penh :

  • En bus ou en minivan : 4h de route, compter entre 5 US$ et 7 US$

13 mars 2020 0 comment
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CambodgeSites Inoubliables

3 jours pour visiter les fabuleux Temples d’Angkor

by Sarah 10 mars 2020

Impossible d’aller au Cambodge sans visiter les mythiques temples d’Angkor ! C’était d’ailleurs la première motivation de mon voyage. Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, Angkor est une merveille architecturale et un témoin exceptionnel de l’histoire de la culture khmère. Parfois de religion hindouiste, parfois bouddhiste, Angkor a été la capitale de l’empire Khmère du IXè au XVIè siècle. La cité a pu accueillir jusqu’à 1 million d’habitants !
Je vous raconte donc mes 3 jours passés à visiter le site, en réalité 4 en tout car je suis arrivée la veille à Siem Reap – la porte d’entrée d’Angkor – après de longues heures de vol. J’avais gardé cette première journée pour me détendre et faire un tour en ville.

INFOS PRATIQUES

Où acheter vos billets ?

Il n’existe qu’une seul endroit où vous pourrez acheter vos billets pour Angkor. La billetterie se situe à quelques kilomètres au nord de Siem Reap sur Apsara Road, n’importe qui pourra vous guider pour y arriver. Sur place, rendez-vous dans l’un des nombreux guichets pour prendre vos billets en fonction de la durée prévue.

Voici les différents pass proposés (tarifs 2021) :

  • 1 jour : 37 US$
  • 2 jours : 62 US$
  • 3 jours : 72 US$

Idéalement, achetez vos billets la veille au soir, juste avant la fermeture. La billetterie est ouverte de 5h00 à 17h30. Chaque billet est nominatif et présente votre photo. Il faut donc toujours l’avoir avec vous lorsque vous visitez le site, il vous est demandé à l’entrée de chaque temple.

Par où commencer ?

Il existe deux circuits principaux qui passent pas les temples majeurs du site. Selon la durée de votre séjour sur place, vous pourrez choisir de faire le « petit circuit » ou « le grand circuit », voir même de sortir des sentiers battus pour aller jusqu’à Banteay Srei, à une vingtaine de kilomètres du site par exemple.

Carte des différents circuits :

Combien de jours pour visiter Angkor ?

Tout dépend de la durée totale de votre voyage et de ce que vous avez envie de voir. Mais je dirais qu’il faut bien 3 jours pour profiter au mieux des nombreux trésors du site. Cela permet de faire les visites à votre rythme car les journées peuvent être très denses, sans parler de la chaleur. Par ailleurs, il est assez appréciable de pouvoir faire quelques pauses entre les visites et d’éviter les journées à rallonge, sinon cela peut vite tourner à l’overdose de temple !

Comment circuler sur le site ?

Plusieurs options s’offrent à vous, elles dépendront surtout de votre motivation (sportive), de votre budget et du temps que vous voulez allouer à la visite du site :

  • En vélo : C’est la solution la plus économique et bien sur la plus écologique. Parfait pour visiter les temples à votre rythme si vous êtes un minimum sportif. Même si les routes sont plutôt bonnes, il faudra avaler des kilomètres parfois sous une chaleur de bête, mais les petits chemins dans la jungle doivent être assez agréables. Vous trouvez des loueurs à tous les coins de rue pour 1 à 4 US$ par jour.
  • En scooter électrique : Le meilleur compromis à mes yeux. Autour de 5 US$ la journée, vous êtes totalement libres de vos mouvements et les balades sont super agréables car ils sont très silencieux. C’est l’option que j’ai choisi pour ma deuxième journée et cela m’a coûté 5 US$. J’ai entendu dire que la conduite du scooter électrique était interdite à moins d’avoir le permis moto, ce qui est mon cas, donc je n’ai pas creusé. Mais sachez qu’il y a un risque de vous faire arrêter si vous le l’avez pas, faites profil bas (et mettez votre casque) si vous croisez la police.
  • En tuk-tuk : Ce moyen de transport vous permettra surement de voir plus de temples sur une journée car il vous permettra de parcourir plus de kilomètres. L’avantage réside aussi dans le fait que vous n’aurez pas à revenir sur vos pas une fois le site visité. Votre chauffeur pourra vous attendre directement à la sortie, de l’autre côté. C’est également pratique si vous voulez sortir du site principal pour aller voir des temples à l’extérieur, comme le beau Banteay Srei. Il faudra compter 15 à 20 US$ par jour pour le tuk-tuk. Personnellement je l’ai partagé avec 2 autres personnes que j’ai rencontré à l’hôtel sur une journée, ça valait le coup !

Conseils pour éviter la foule

On ne va pas se mentir, le monde entier se presse aux portes d’Angkor, notamment à la saison sèche entre décembre et février… L’exercice est périlleux, mais ces quelques astuces vous aideront sûrement à minimiser l’effet « foule ».

  • Prendre le pass 3 jours : Plus vous étalez les visites, plus vous aurez l’occasion de sortir des grands classiques afin de visiter les temples les moins fréquentés (il n’en sont pas forcément moins beaux !). Au plus vous vous éloignez, au moins vous aurez de monde. Le petit circuit est par exemple très utilisé par les visiteurs qui ne restent qu’un jour. Le grand circuit, 2 jours etc.
  • Faire les circuits en sens inverse : pour éviter les groupes de touristes qui suivent tous les même chemin, partez en sens inverse des aiguilles d’une montre.
  • Eviter les pics horaires : En cas de forte chaleur, les visiteurs ont tendance à déserter le site entre midi et 14h. Si vous ne craignez pas trop le soleil, cela peut être une bonne option, surtout pour visiter les temples à plus forte affluence.

Comment s’habiller pour visiter le site ?

Afin de respecter les lieux, vous devrez porter des habits vous couvrant à minima jusqu’aux genoux et vous couvrir les épaules. Les décolletés trop prononcés seront également à proscrire, sous peine de vous voir refuser l’accès aux temples.


JOUR 1. LE PETIT CIRCUIT

Pour cette première journée, je partagerai un tuk-tuk avec une chinoise très sympa que j’ai rencontré la veille au soir à mon hôtel, accompagnée de sa maman. Cela nous permettra de partager les frais et c’était sympa de faire un bout de chemin ensemble.

Lever de soleil à Angkor Wat, quelle réalité ?

Angkor Wat est le plus important temple d’Angkor, et donc le plus fréquenté. Malgré les avis que j’avais pu lire, j’ai tout de même voulu tester le mythique lever de soleil… Alors je me suis levée tôt, pour être vers 5h30 maximum devant l’un des deux bassins faisant face à l’édifice. Je m’étais préparée psychologiquement à la foule mais à cette heure ci, j’espérais au moins trouver un petit bout d’herbe où me poser tranquillement en attendant que le soleil colore le ciel de ses premiers rayons. Que nenni ! Une foule de touristes armés d’appareils photos et de téléphones était déjà agglutinée devant le bassin, jouant des coudes discrètement pour garder leur place, ou grappiller quelques centimètres… Alors oui, la vue est exceptionnelle. Si vous êtes patient et surtout pas trop regardant sur la foule de touristes, l’expérience en vaut certainement la peine. Mais personnellement, j’ai été vraiment écœurée par cette expérience du tourisme de masse. Dès les premières teintes orangées dans le ciel, j’ai rebroussé chemin en direction du temple suivant, ne souhaitant pas démarrer la visite d’Angkor Wat en même temps que la foule immense que j’avais sous les yeux. Psychologiquement pas possible. J’ai du coup largement préféré voir la fin du lever de soleil sur les eaux paisibles de Srah Srang. Je reviendrai cependant plus tard dans la journée visiter le temple, plus « au calme ».

Petit conseil : si vous venez en tuk-tuk, pensez à prendre le numéro de téléphone de votre chauffeur et peut être même sa plaque lorsqu’il vous dépose. Car à l’entrée du site, plusieurs centaines des tuk-tuks garés n’importe comment attendent sagement que leurs clients reviennent et ils se ressemblent tous ! Nous avons perdu près de 45 minutes à essayer de retrouver notre chauffeur qui s’était mis un peu à l’écart derrière, pour piquer un petit roupillon dans son hamac.

Pour la petite histoire, Angkor Wat a été bâti au début du XIIè siècle par Suryavarman II afin d’honorer la divinité Vishnou. Si je n’ai pas particulièrement apprécié le lever de soleil à cause de la foule, la visite du temple vaut vraiment le détour !

Prasat Kravan

Bien qu’il soit tout petit, ce temple hindou mérite vraiment le détour. Il a été édifié au Xè siècle et c’est l’un des rares à être construit en briques à Angkor. À l’intérieur de la tour principale, ses bas reliefs dédiés à Vishnou sont d’une finesse vraiment étonnante !

Banteay Kdei

Ce temple érigé en 1185 par Jayavarman VII est une vrai petite pépite. Rien que l’entrée est magnifique avec son gopura orné de 4 visages géants, si emblématique d’Angkor. Une fois la porte passée, un chemin traverse la forêt pour vous emmener vers le structure centrale. De là, vous vous baladez de salle en salle, au travers de nombreux petits passages ou couloirs à la façon d’un labyrinthe. Malgré les structures en bois qui permettent à certains murs de ne pas s’écrouler, les fresques du site sont étonnamment bien conservées. Vous y trouverez de superbes apsaras ou encore devatas qui ornent les façades du temple.

C’est l’un des premiers que j’ai visité et il compte parmi ceux que j’ai préféré à Angkor. Il est peu fréquenté et j’ai eu la chance de le visiter quasiment seule !

Srah Srang

Face à l’entrée de Banteay Kdei se trouve le magnifique lac Srah Srang, ou « bain royal ». Creusé en 953, il s’agit d’un grand bassin artificiel rectangulaire entouré de nombeuses terrasse et escaliers en grès. De la même manière qu’à Neak Pean (décrit un peu plus loin), un temple trône au milieu du lac mais il n’est visible qu’en saison sèche. Je vous conseille d’y venir au petit matin, le lieu est vraiment paisible. Le soleil était encore en train de se lever lorsque je suis arrivée sur place, c’était absolument magnifique. L’endroit doit également être agréable pour pique-niquer le long du lac !

Ta Prohm

C’est l’incontournable d’Angkor ! Ce temple majestueux est l’un des plus populaires du site pour sa beauté et son authenticité. Englouti sous la jungle, les arbres fromagers poussent tranquillement au sommet des murs, des toits ou encore des gopuras depuis des millénaires. À la fois destructrices et à la fois support, leurs racines puissantes enserrent la pierre de façon impressionnante et donnent un charme extraordinaire au site. On dirait qu’il s’est figé dans le temps !

Pour la petite histoire, Ta Prohm a été bâti sous le règne de Jayavarman VII au XIIè siècle en l’honneur de la famille royale. Plus spécifiquement, il est dédié à la mère du roi.

Attendez-vous à avoir du monde sur le site ! Avec Bayon et Angkor Wat, il fait partie des temples les plus fréquentés. Préférez donc une visite dès l’ouverture tôt le matin pour éviter au mieux les foules.

D’où vient le nom des arbres « fromagers » ?
Ils doivent leur nom à leurs énormes racines qui descendent au sol comme de longues lianes, rappelant ainsi un bon camembert coulant. En effet, c’est assez ressemblant !

Chau Say Thevada

Ce temple hindou n’est pas forcément le plus impressionnant, mais la qualité de ses reliefs est intéressante. Dédié à Vishnou, il fut construit au XIIè siècle par Suryavarman II. À faire si vous avez le temps, pour jeter un rapide coup d’oeil.

Bayon

Bayon ou « la montagne magique » est l’un des plus célèbres temples du Cambodge. Situé au cœur de l’ancienne cité royale d’Angkor Thom, il a été bâti au XIIIè siècle par Jayavarman VII. D’abord bouddhiste, le temple a ensuite été converti à l’hindouisme, ce qui a permis d’ajouter davantage à la richesse des décors du site. En effet, Bayon impressionne par sa beauté envoûtante. Ses sculptures et ses reliefs sont bien plus variés que dans les autres temples d’Angkor et ils sont d’une finesse incroyable. Mais ce qui fait tout le charme de Bayon, ce sont les innombrables gopuras ornées des fameux 4 visages qui surplombent majestueusement le site. Seules 37 tours sur les 54 d’origine trônent encore à Bayon. Tous différents, d’immenses visages au sourire mystérieux vous observent depuis les hauteurs, où que vous soyez. La plus haute tour mesure 20 mètres de haut ! C’est vraiment époustouflant. Mais qui est représenté par ces fameux visages ? Les avis divergent. Certains affirment qu’elles représentent des divinités bouddhistes bienveillantes. D’autres pensent qu’elles seraient une représentation du roi Jayavarman VII.

Même si le site est très touristique, vous ne pourrez être qu’ébloui par la beauté de Bayon ! Ne passez pas à côté de ce bijou d’architecture, c’est LE temple à ne pas rater.

La terrasse des éléphants

A quelques pas de Bayon, vous tomberez sur la terrasse royale. Construite entre 3 et 5 mètres du sol, elle domine l’ancienne cité royale d’Angkor Thom et a été spécifiquement conçue pour que le roi puisse assister à des spectacles, ou encore observer ses soldats et leurs éléphants parader. Par ses nombreuses sculptures qui ornent les murs, elle retrace l’histoire glorieuse de l’empire angkorien. On y trouve bien sur des éléphants mais également des soldats, des lions, un cheval à cinq têtes ou des danseurs khmers etc.

JOUR 2. LE GRAND CIRCUIT

Après une bonne nuit de repos, je repars cette fois ci à la découverte des temples plus éloignés, ceux du grand circuit. Ce jour là, j’ai préféré louer un scooter électrique afin d’être plus libre de mes mouvements.

East Meabon (ou Meabon Oriental)

Ce temple a été construit au Xè siècle sur une île artificielle au milieu d’un point d’eau. À l’époque on n’y accédait uniquement par bateau, mais le lac est aujourd’hui asséché. Ce temple est composé de plusieurs terrasses, gardées par de belles statues de lions et de grands éléphants en pierre. J’ai surtout aimé ce temple pour ses statues justement !

Ta Som

Ce temple bouddhiste fut construit par Jayavarman VII à la fin du XIIè siècle. Il aurait été dédié à son père, mais certains disent qu’il aurait été plutôt érigé pour l’un de ses professeurs. C’est un petit complexe monastique de plein pied entouré par la jungle. À l’autre bout de l’entrée, un arbre géant pousse au sommet du gopura est. Ses racines sont en train d’engloutir la porte petit à petit, c’est l’image la plus célèbre du site !

Neak Pean

Ce temple est situé au beau milieu d’un plan d’eau artificiel, le Jayatataka. Construit par Jayavarman VII à la fin du XIIè siècle, Neak Pean servait essentiellement aux rites de purification.

Pour accéder au temple, il faut suivre un long ponton de bois qui se fraye un chemin entre les nénuphars. Tout au bout, vous arrivez sur un grand bassin central où domine le temple. Les deux « nâgats » (serpents) qui entourent l’entrée du temple ont donné leur nom à Neak Pean, qui veut dire « serpents entremêlés ». Ce bassin est lui même entouré par 4 autres plans d’eau. Cet ensemble fait référence à un lac sacré de l’Himalaya de la religion hindoue (L’Anavatapta), connu pour ses vertus curatives.

L’endroit est assez joli, mais il doit surtout valoir le coup d’œil lorsque les bassins sont encore bien remplis après la saison des pluies.

Preah Khan

Preah Khan (ou l’« l’épée sacrée » en khmer) est un véritable trésor d’architecture, c’est pour moi l’un des plus beaux temples d’Angkor à visiter. Ce temple bouddhiste a été construit au XIIè siècle par le roi Jayavarman VII en hommage à la mémoire de son père. C’est ce même roi qui avait construit également Ta Prhom, dédié cette fois ci à sa mère.

Plus qu’un temple, c’était une véritable cité qui s’étendait sur plus de 56 hectares, abritant également un monastère, une université, une salle de danse… Entouré par des douves, le site est un dédale de petits couloirs qui débouchent sur différentes salles, recoins, passages, dans lesquels il est très agréable de se balader. Les murs ornés de magnifiques sculptures sont devenus le support de grands arbres fromagers, et les tonalités de leurs pierres allant du vert au bordeaux font de Preah Khan l’un des plus beaux site à visiter à mes yeux. L’ensemble est d’une beauté époustouflante !

JOUR 3. BANTEAY SREI & COUCHER DE SOLEIL SUR ANGKOR

J’ai profité cette troisième matinée pour me reposer de ces deux jours de visite intense. Après le déjeuner, direction le merveilleux Banteay Srei avant de revenir sur mes pas, pour assister au coucher de soleil depuis les hauteurs de Pre Rup.

Banteay Srei

Situé à une trentaine de kilomètres de Siem Reap, ce temple est un véritable trésor de l’architecture khmère. Si il est bien moins impressionnant en taille, Banteay Srei est sans doute le temple le plus joliment sculpté et décoré d’Angkor. La complexité et la finesse de ses gravures ne connaît pas d’égal ! Chaque façade, bord de fenêtre, porte, gopuras ou encore stupas est extraordinairement décoré avec des gravures finement ciselées. Banteay Srei est également célèbre pour ses pierres en grès rose, qui donnent au temple une couleur absolument unique.

Édifié au Xè siècle par Yajnavarâha, l’un des conseillers du roi Rajendravaman II, ce temple hindouiste est entièrement dédié à Shiva. Aussi appelé « la citadelle des femmes », la légende raconte qu’il aurait été entièrement sculpté par des femmes, seule à pouvoir attendre ce degré de précision avec leurs mains délicates.

Banteay Srei a été pour moi un véritable coup de cœur et certainement l’un de mes temples préférés d’Angkor. Il mérite largement le détour, d’autant qu’il est encore assez peu fréquenté (relativement à Angkor).

L’entrée est comprise dans votre pass, et il vous faudra faire environ 45 minutes de route pour y accéder depuis Bayon. J’y suis allée en tuk-tuk, ce qui a pris un peu plus de temps (un peu plus d’1h, sans compter la petite crevaison sur le retour haha !). Comptez 25 US$ aller-retour.

Coucher de soleil à Pre Rup

Construit en 961 par le roi Rajendravarman II, c’est l’un des plus anciens temples d’Angkor. C’est un « temple montagne » : il est érigé plusieurs niveaux au dessus du sol, sur une base pyramidale. Dans la mythologie hindoue, ce type de construction symbolisait le Mont Meru représentant le centre de l’univers sur lequel vivent les dieux. Cela peut s’apparenter à l’Olympe chez les dieux grecs. Cinq sanctuaires composent le sommet de la pyramide et sont dédiés aux dieux hindou : Shiva et Vishnou.

Ce temple ressemble assez fortement au temple de East Meabon, construit 8 ans auparavant. Il est paré de jolies teintes ocres, mais ses pierres sont très usées par les âges et il ne présente pas de bas-reliefs ou d’ornements spécifiques. Selon moi il a un intérêt assez relatif, surtout lorsque l’on a déjà visité les temples précédents. En revanche, il a l’avantage d’être l’un des rares temples à être encore ouvert à l’heure où le soleil se couche. Du haut de la pyramide, vous pourrez donc observer un beau coucher de soleil sur les rizières et la nature alentours.


QUELQUES ADRESSES A SIEM REAP

Où loger à Siem Reap ?

SiZen Retreat & Spa : Un vrai petit havre de paix aux allures tropicales et surtout, avec piscine ! Il est situé au calme, légèrement en dehors du centre ville, mais il est très facilement accessible. Les chambres sont propres et très spacieuses, le petit déjeuner délicieux. Petit plus : ils ont également des cabines de massage, pas désagréable après une longue journée de visite.

Où manger à Siem Reap ?

  • Artillery Cafe : L’option parfaite pour les végétariens ou végétaliens !
  • Crane : C’est joli, c’est cosy, c’est simple. Très bien à toute heure de la journée.
  • Madam Moch Khmer Restaurant : Très bonne adresse pour déjeuner ou dîner des plats typiques cambodgiens.
  • Tevy’s Place : Un boui boui local simple et vraiment délicieux. Prévoyez d’arriver tôt car il y a du monde au portillon le soir ! Leur amok et leurs rouleaux de printemps sont top ! Le tout pour un prix dérisoire.
  • Footprint Cafes : Idéal pour prendre un café ou un bon jus frais, accompagné d’un petit-déjeuner. C’est un lieu où il faut bon se relaxer sur la terrasse, comme à l’intérieur.
10 mars 2020 0 comment
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Image Palais Royal Phnom Penh
CambodgeCity Trip

2 jours pour visiter Phnom Penh

by Sarah 8 mars 2020

Comparé aux sites que j’ai précédemment visité lors de mon périple, l’agitation de Phnom Penh rappelle le fourmillement des grandes capitales asiatiques et change définitivement d’ambiance. Capitale du Cambodge, la ville est grande et étendue, mais le centre reste relativement à taille humaine. Si ce n’est pas à mes yeux une destination particulièrement sexy, Phnom Penh mérite que l’on s’y attarde un jour ou deux afin de mieux comprendre l’histoire du peuple cambodgien.

Que voir et que faire à Phnom Penh ?

Admirer l’architecture du marché central

Construit dans les années 30 pour faire face à une augmentation croissante de la population dans la capitale, cet imposant bâtiment jaune de style art-déco fait partie des plus grands marchés au monde. Avec son architecture unique, c’est un lieu emblématique de la ville à ne manquer sous aucun prétexte !

Le marché central, aussi appelé « Phsar Thmey » (« nouveau marché »), est divisé en quatre grands secteurs. Sous le dôme central, les boutiques vendent principalement des bijoux, ou des accessoires de mode type lunettes de soleil, montres, etc. Attention à bien vérifier l’authenticité des produits avant d’acheter ! Dans chacune des 4 ailes, vous trouverez des marchands de souvenirs, des stands de nourriture, des appareils électroniques ou encore des stands de vêtements. Le long de l’allée dédiée aux textiles, des couturières s’affaires à fabriquer les différents vêtements. Vous pouvez donc acheter le textile qui vous plaît et le faire coudre directement sur place.

Le marché a lieu tous les jours de 07h00 à 18h00.

Visiter la prison de Tuol Sleng, S-21

La prison de Tuol Sleng, aussi appelée « S-21 » est aujourd’hui un musée qui témoigne du passé abominable du peuple cambodgien sous le régime des Khmers Rouges. Cette ancienne école, transformée en prison ultra secrète dès le début du régime a été le théâtre de nombreuses atrocités, perpétuées pendant les 4 longues années de génocide.

Quelques mots d’histoire

« Khmers Rouges » est le nom d’un mouvement politique et militaire communiste radical, qui a dirigé le Cambodge – à l’époque appelé « Kampuchéa Démocratique » entre les années 1975 et 1979. A la tête du mouvement : Pol Pot dont l’objectif sera de ruraliser le Cambodge et d’exterminer l’élite intellectuelle du pays.

Le 17 avril 1975, Phnom Penh cède après plusieurs mois de siège par les Khmers rouges. Ils investissent la ville et imposent un exode massif vers les campagnes afin de les « rééduquer » la population des ville jugée trop « décadente ». Des millions de personnes sont évacuées, forcées à travailler dans les rizières et soumises à des quotas inatteignables, dans des conditions de travail insoutenables.
La classe bourgeoise, principalement des enseignants, des militaires, ou encore des religieux est menée directement en prison, sans aucune distinction de sexe ou d’âge. Le simple fait de porter des lunettes pouvait vous faire passer pour un opposant du régime et vous coûter la vie. Emprisonnés dans des conditions abominables, ils sont torturés à mort afin d’obtenir d’obtenir de « soit-disantes » confessions à l’encontre du régime, puis ils sont exécutés.

Le génocide cambodgien aura coûté la vie à plus de 20% de la population cambodgienne, soit près de 2 millions de personnes. En 1979 le pays sera enfin délivré des Khmers rouges par l’armée vietnamienne, bien que le mouvement continue d’exister jusqu’à la fin des années 90. Il faudra attendre 2004 pour que des Chambres Extraordinaires soient créées afin de juger les hauts responsables Khmers Rouges pour leurs crimes, après de longues années de négociations entre le gouvernement cambodgien et l’ONU. Le premier procès démarrera en 2009 avec l’accusation de Kang Kek Ieu, le chef de la prison S-21, plus connu sous le nom de Duch. En novembre 2018, deux des plus hauts dirigeants des Khmers Rouges encore en vie ont été condamnés à la prison à vie pour génocide. Ils étaient déjà emprisonnés depuis 2014 pour crime contre l’humanité, mais c’est la première fois que ces crimes sont qualifiés de «génocide».
Malheureusement, beaucoup de dirigeants sont morts de leur belle mort avant même d’avoir pu être jugés pour leurs actes de barbarie.

Visite du mémorial S-21

La visite de la prison de S-21 est un éprouvant parcours au sein des différents bâtiments qui ont enfermé 15 000 à 20 000 personnes sous les Khmers Rouges. Le lieu est très bien conservé et rend compte de l’horreur qui s’y est déroulé entre 1975 et 1979. Non, ça ne sera pas la partie la plus fun du séjour, mais ce sera pour moi la meilleure façon de comprendre l’histoire du génocide du peuple cambodgien et de réaliser les atrocités qu’ils ont vécu il y a encore si peu de temps.

L’existence de S-21 étaient gardée secrète. Seuls les dirigeants, et ceux qui y travaillaient connaissaient l’existence de ce lieu. Haut lieu de détention, la prison était également un lieu de torture et d’exécution. Les classes de cette ancienne école étaient transformées en salles d’interrogatoire, en salles de torture ou encore en cellules mesurant parfois moins de 2m2.

Les survivants à la torture finissaient souvent par avouer des « crimes » qu’ils n’avaient pas forcément commis, avant d’être exécutés, puis jetés à quelques kilomètres de là, dans les fosses de Choeung Ek. Ces champs d’extermination sont aussi connues sous le nom de Killing Fields. Il est possible de les visiter, mais j’avoue que n’ai pas eu le courage de faire une deuxième visite de ce genre dès le lendemain.

Aucun des prisonniers ne ressortira vivant de S-21, excepté les 12 personnes (dont 4 enfants) retrouvées par l’armée vietnamienne lorsqu’ils ont découvert et libéré le site en 1979.

Cette visite a été très instructive et très émouvante, je n’oublierai pas l’image de ces milliers de portraits accrochés au mur.

Infos pratiques

Horaires : Ouvert tous les jours de 08h00 à 17h00

Tarifs : 5$ l’entrée, 8$ avec audio-guide.
Je vous conseille vivement de prendre l’audio-guide, il permet d’avoir beaucoup d’informations sur l’histoire des Khmers Rouges et la prison.

Tenue pour visiter S-21 : vous devrez obligatoirement vous couvrir les épaules et les genoux pour entre sur le site.

Manger sur le pouce au marché russe

Non loin de Tuol Sleng, se trouve le marché russe (Psah Toul Tom Poung). Si vous avez encore le cœur à grignoter un morceau, c’est un bon endroit pour goûter à la street food locale pour quelques dollars à peine.
Dans les années 80, ce marché était très fréquenté par les expatriés russes qui étaient majoritaires à Phnom Penh. Mais aujourd’hui, ce marché n’a de russe que le nom. Que vous cherchiez à manger un morceau, acheter quelques souvenirs, une paire de chaussettes, ou encore remplacer le phare de votre scooter, vous y trouverez forcement votre bonheur ! Attention tout de même, sensibles aux odeurs s’abstenir…

Le marché a lieu tous les jours de 06h00 à 16h30. En période de forte chaleur, préférez une visite tôt dans la matinée, car il peut avoir tendance à être un peu étouffant.

Visiter le Palais Royal

Situé face au Mekong, c’est la résidence du Roi Cambodgien. Il est possible de visiter les jardins et la pagode d’argent mais malheureusement je n’y suis pas allée dans le bon créneau horaire. En effet le palais est fermé entre 10h30 et 14h. Je me suis contentée de l’observer depuis l’extérieur, mais palais à l’air magnifique avec son architecture traditionnelle.

Se balader sur les quais Sisowath

Comparés à la promenade des Anglais locale, les quais Sisowath longent le fleuve Tonlé Sap jusqu’au Mékong sur environ 3km. Bordés par de nombreux cafés et restaurants, il est très agréable de s’y balader en fin de journée pour s’imprégner de l’ambiance de la ville.

Où loger à Phnom Penh ?

J’ai choisi le quartier chic de BKK (Boeung Keng Kang) pour poser mes valises. C’est un quartier plutôt chic fréquenté surtout par les expatriés. Avec cette chaleur, j’avais envie de trouver un hôtel sympa avec piscine. Le House boutique Eco Hotel était un bon choix, pour 21€ par nuit. Certes, le prix est bien plus élevé qu’ailleurs, mais cela reste abordable. Situé au calme et proche du centre, les chambres sont vraiment correctes et le personnel adorable.

Le quartier de Tonle Bassac est une bonne alternative à BKK. Il est animé et doit être très agréable car il longe les bords du fleuve. Pour vivre une expérience plus authentique, on m’a conseillé le quartier de Prampi Makara plus au nord du centre ville.

Où manger à Phnom Penh ?

  • David’s restaurant : pour des nouilles fraîches faites sous vos yeux ou de délicieux raviolis maisons.
  • Vibe Cafe : un excellent café près du marché russe pour prendre un petit-déjeuner végétalien avec un bon smoothie.
  • Lot 369 : l’endroit idéal pour un bon avocado toast ou un buddha bowl le matin ou bien au déjeuner.
  • Artillery Arts Cafe : bon petit café au calme d’une ruelle piétonne. On y sert une cuisine fraîche et colorée. Parfait également pour une pause café ou un jus frais. Il existe un autre café du même groupe à Siem Reap, tout aussi sympa.
  • Prasat boutique hotel : J’y suis allée un soir car c’était tout près de mon hôtel. Cadre sympa pour boire un verre au bar ou dîner au bord de la piscine.
  • Eleven One kitchen BKK : Cadre sympa pour déjeuner dans une petite courette végétalisée. La cuisine est bonne à un prix correcte, mais le service n’est pas irréprochable… Petit plus tout de même pour la volonté d’utiliser « zéro » plastique. Il y a deux adresses à Phnom Penh.

INFOS PRATIQUES

Arriver à Phnom Penh
Depuis la France, vous pourrez arriver ou repartir par avion via l’aéroport international de Phnom Penh, selon votre itinéraire.

Depuis l’intérieur du pays, de nombreuses options existent comme les minivans ou bien les taxis par exemple. Mais les deux moyens de transports les plus pratiques sont :

  • En avion depuis :
  • Siem Reap : 30 minutes de vol – dès 35 US$ via Cambodia Angkor Air
  • Sihanoukville : 35 minutes de vol via Cambodia Bayon Airlines
  • En bus depuis :
  • Siem Reap : 8h de route – entre 6 US$ et 15 US$. Il existe des bus de nuit via la compagnie Giant Ibis.
  • Kampot : 4h de route – pour 12 US$ environ
  • Sihanoukville : 4h à 6h de route en moyenne – pour 11 US$ environ

Je suis arrivée depuis Kampot en passant par la compagnie de bus Giant Ibis. J’ai pu réserver le billet à l’avance via la plateforme Bookaway pour 12,9 US$. Le trajet s’est très bien déroulé, dans le timing annoncé.

Se déplacer à Phnom Penh
Il est facile de se déplacer dans la capitale. Pour explorer Phnom Penh vous pouvez louer un scooter pour 6 US$ par jour, mais le trafic est assez dense et c’est vite le bazar sur la route. Il est très facile de trouver des tuk-tuk dans la rue, mais vous n’avez pas toujours de notion de prix et l’arnaque potentielle n’est jamais très loin… La meilleure façon de se déplacer est de loin d’utiliser l’application Grab App ! Le Uber local. Elle vous permettra de choisir entre le taxi et tuk-tuk pour faire votre course. Vous entrez votre point de départ ainsi que votre destination finale, le prix est donc fixé à l’avance. Pas de mauvaise surprise et surtout très très bon marché ! Il suffit de télécharger l’application et de s’inscrire en moins d’1 minute dès que vous aurez accès au wifi. Bref, super pratique d’autant que vous avez le wifi partout dans les restaurants, cafés etc.
Il existe également une application équivalente mais je n’ai pas testé : PassAp.

Se rendre à l’aéroport depuis le centre ville de Phnom Penh :
Via l’application Grab, un tuk-tuk pourra vous y emmener pour environ KHR 16 700 soit 3,50€. L’aéroport se situe à environ 13km du centre, mais comptez 1h30 pour être large si il y a des bouchons (et il y en très souvent !), même en tuk-tuk on peut facilement rester coincé dans le trafic.
En taxi comptez autour de 13 US$.

8 mars 2020 0 comment
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Image baignade élephant
CambodgeHors des sentiers battus

2 jours à la rencontre des éléphants dans le Mondulkiri

by Sarah 6 mars 2020

À l’est du pays près de la frontière avec le Vietnam, se trouve l’une des régions les plus reculées et les plus sauvages du Cambodge : le Mondulkiri. Au delà de son immense jungle et de ses collines boisées, c’est ici que vous trouverez des sanctuaires dédiés à la préservation des éléphants dans leur milieu naturel. Depuis mon safari au Kenya il y a une quinzaine d’années, je rêvais de revoir ces animaux majestueux de plus près. Mais pas à n’importe quel prix ! À la recherche d’une expérience authentique dans le plus grand respect des animaux, je me suis donc tournée vers une ONG : le Mondulkiri Project.

Je vous raconte ici mon expérience avec eux, et pourquoi on peut leur faire confiance selon moi.

Comment se rendre dans le Mondulkiri pour aller voir les éléphants ?

Il vous faudra aller jusqu’à la ville de Sean Monourom, la capitale de la province du Mondulkiri. D’où que vous veniez, le trajet est assez long. Depuis Phnom Penh, je suis partie en mini van via la compagnie TCT Mondulkiri Express’s pour 12 US$ l’aller simple. J’ai pu réserver mes billets à l’avance sur BookMeBus. Le trajet dure entre 5 et 6h selon la forme de votre chauffeur et le nombre de pauses en cours de route. Prévoyez donc d’arriver la veille de votre excursion car elles démarrent tôt dans la matinée. Vous pouvez également passer par Kim Seng Express ou Virak Buntham Express (ils ont des bus de nuits) qui parait il sont correctes également.
Depuis Siem Reap, il vous faudra plus de 8h pour venir. Le bus est direct et vous arrête à la station de Borey Seang Nam, à une vingtaine de minutes en tuk-tuk de Sean Monourom. Si vous voulez couper la route, faire un stop une nuit ou deux à Kratie semble être une bonne option.

Arrivée en début de soirée à Sean Monourom, un tuk-tuk m’a emmenée pour 1 US$ jusqu’à mon hôtel : le Tree Lodge Cambodia. Un peu en retrait du village, cet hôtel propose de chouettes bungalows pour seulement 7 US$ la nuit. C’est mignon, simple, et l’eau est chaude (oui oui, c’est important ! ;).

Le Mondulkiri Project

Avec ses forêts luxuriantes et ses collines vallonées, la région du Mondulkiri est réputée pour la richesse de sa biodiversité. Elle abrite notamment l’éléphant d’Asie, qui est considéré comme une espèce en danger par l’Union internationale pour la conservation de la nature. Au Cambodge, la déforestation massive des dix dernières années a réduit drastiquement le nombre d’individus à l’état sauvage au nombre de 400. Ils sont aussi victimes de braconnage, chassés pour leurs défenses, mais également pour les poils de leur queue considérés comme des porte-bonheurs.

Face à ce désastre, les ONG se mobilisent autour de projets pour préserver la forêt ainsi que la faune qui l’habite. Parmi elles, le Mondul Kiri Project avec qui j’ai choisi de passer 2 jours dans la jungle. Le Mondulkiri Project est un programme organisé par l’ONG Cambodia Elephant Rescue Organization, dirigé par M. Tree. Depuis sa création en 2013, l’ONG s’est donné pour mission de :

  • Protéger la zone de la déforestation et ainsi préserver la flore et la faune locales
  • Offrir un sanctuaire aux éléphants qu’ils ont rescapé afin de leur garantir des conditions de vie heureuse et paisible
  • Aider la population locale, notamment le peuple Bunong, à subvenir à leurs besoins en leur assurant un revenu sans qu’ils aient besoin de surexploiter la forêt. Tous les guides sont des locaux qui ont appris l’anglais.

Ainsi, le Mondulkiri Project loue plusieurs hectares de forêt au peuple Bunong pour y abriter ses 5 éléphants.
Autrefois, ils étaient utilisés comme transport pour les locaux, pour le travail de la terre, le transport ou encore pour balader les touristes sur leur dos. Maltraités, souvent surmenés ou mal nourris, ils vivaient dans des conditions de vie bien trop stressantes. Ils ont donc permis à Princesse, Sophie, Happy, Comvine, et Lucky (toutes des femelles) de retrouver un état semi-sauvage. Désormais elles se baladent et se nourrissent librement dans la forêt, aucune barrière ne délimite leur territoire. Et surtout, il est absolument interdit de leur monter dessus.

Comment se déroule le trek ?

Tout d’abord, il existe deux types d’excursions chez le Mondulkiri Project. La première se déroule sur une journée où vous pourrez rencontrer les éléphants dans la jungle, vous baigner avec eux et déjeuner sur place pour 50 US$. La seconde dure deux jours, et vous permet d’ajouter au programme une journée de trek puis de passer la nuit en lodge au milieu de la forêt. Les repas sont inclus et l’eau est également fournie. Cette deuxième option coûte 80 US$.

Tant qu’à faire autant de route, j’ai préféré faire le trek de 2 jours et je ne suis pas déçue de ce choix ! Voici comment se sont déroulées ces deux journées :

Jour 1. Randonnée dans la jungle

Cette première journée sera dédiée à une longue randonnée d’environ 20 kilomètres, au travers des plaines mais surtout de la jungle. Notre guide nous avait donné rendez-vous vers 8h30 à notre hôtel. Après avoir préparé un léger sac à dos pour la nuit, c’est parti ! Nous serons 4 en tout à embarquer à l’arrière de son pick-up, direction de notre point de départ.

Nous traverserons des paysages parfois vallonés, au milieu des champs d’anacardiers (noix de cajou) et autres arbres fruitiers, mais surtout la jungle (et ça grimpe sec !). Sur le chemin nous passerons par quelques cascades, des grottes et des rivières. À l’heure du déjeuner, nous prendrons le temps de faire une pause bien méritée pour un bon pique-nique à base de riz et de viande.

En fin de journée, nous rejoignons notre campement pour un bon dîner que nous partageons avec notre guide. La vue depuis la grande cabane qui nous servira d’abri pour la nuit offre une vue absolument sublime sur la jungle environnante. Nous dormirons dans des hamacs équipés de moustiquaires. Certaines n’ont pas très bien dormi, mais personnellement je trouve ça assez confortable !

Jour 2. Rencontre & baignade avec les éléphants

Le lendemain matin après un bon petit déjeuner, une petit groupe qui fait l’excursion à la journée nous rejoint au camp et nous partons à la recherche des éléphants. D’abord, notre guide prend le temps de nous briefer sur le projet, et sur les éléphants que nous allons rencontrer.

Il nous suffit de marcher à peine une dizaine de minutes depuis le camp pour faire la rencontre des deux premiers éléphants. Nous resterons à admirer ces grands pachydermes toute la matinée en leur donnant quelques bananes, avant de les retrouver l’après-midi pour une baignade mémorable près d’une petite cascade.

Même si il est d’une nature tranquille, l’éléphant reste un animal sauvage. La seule raison qui nous permet de les approcher de si près est que les éléphants du Mondulkiri Project ont été rescapés de longues années de domestication. Ils ont été habitués à l’homme – même si ce n’était clairement pas de la meilleure façon qui soit – et certains d’entre eux se laissent toujours docilement approcher, mais pas tous. Avec d’autres, il faudra garder nos distances. À chaque fois que nous avons rencontré un animal, notre guide nous a rigoureusement briefé sur sa personnalité et le comportement à adopter. Au final, c’est l’animal qui décidera si il a envie de se laisser approcher ou non, même si il est certain que les bananes cachées derrière notre dos sont une source de motivation supplémentaire…


Nous avons quitté les éléphants en fin d’après-midi pour retrouver l’hôtel avant de repartir le lendemain matin tôt. Ces deux jours ont clairement été mon plus beau souvenir du Cambodge.

Avoir la chance de rencontrer ces animaux dans leur habitat naturel est un moment extrêmement privilégié que je ne suis pas prête d’oublier. Vous pouvez faire confiance au Mondulkiri Project pour réaliser ce rêve dans les meilleures conditions pour les animaux !

6 mars 2020 0 comment
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Image Drapeau Cambodge
CambodgeRoad TripSites Inoubliables

2 semaines au Cambodge | Itinéraire & guide pratique pour préparer votre voyage

by Sarah 3 mars 2020

Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas remis les pieds en Asie ! Et surtout, je rêvais de visiter les majestueux temples d’Angkor. Mais je n’imaginais pas que le Cambodge recelait tant d’autres pépites.
C’est en solo et en backpack que je ferai ce voyage, entre deux jobs. Je l’ai fait à mon rythme, en adaptant mon itinéraire au fil de mes rencontres et de mes envies.

ITINERAIRE DE 2 SEMAINES AU CAMBODGE

  • JOURS 1 à 4 – Siem Reap & les temples d’Angkor
  • JOURS 5 à 7 – La région de Kampot & ses plantations de poivre
  • JOURS 8 à 9 – Phnom Penh
  • JOURS 10 à 13 – Rencontre exceptionnelle avec les éléphants dans le Mondul Kiri
  • JOUR 14 – Départ depuis Phnom Penh

Image Carte du Cambodge - Itinéraire de 2 semaines

JOURS 1 à 4. Siem Reap & les temples d’Angkor

J’atterris au petit matin à Siem Reap après un long vol depuis Paris pour la première étape de mon parcours. Située à seulement quelques kilomètres de l’entrée des ruines, Siem Reap est la porte d’accès la plus proche d’Angkor. L’ancienne capitale de l’Empire Khmer ne compte pas moins de 200 temples dispersés sur plus de 400 km2 ! Il me faudra environ 4 journées pour visiter le site, que j’ai entrecoupé de demi-journées de pauses par ci-par là car les journées de visite sont denses. Ces moments de pause seront dédiés à la visite de la ville de Siem Reap et à la détente au bord de la piscine de l’hôtel.

  • Retrouver tous les détails dans le guide complet : 3 jours à Angkor

JOURS 5 à 7 – La région de Kampot et ses alentours

Après l’émerveillement d’Angkor, c’est un nouveau coup de cœur qui m’attend à Kampot. J’ai a-doré l’ambiance de cette petite ville côtière au charme authentique et la beauté de son arrière pays. C’était l’endroit idéal pour se reposer de ces quelques jours intenses de visite et pour découvrir Kep avec son marché au crabe.

Mais la région de Kampot est avant tout célèbre dans le monde entier pour son poivre. La visite d’une plantation de poivre pour découvrir ce trésor gastronomique est absolument incontournable. Rien que pour cela, Kampot mérite le détour !

  • Retrouver tous les détails dans le guide complet : Visiter Kep et Kampot en 3 jours, une étape incontournable
Image Cambodge Kampot pont

JOURS 8 à 9 – Phnom Penh

Changement d’ambiance à la capitale. Je ne voulais pas rester trop longtemps sur place, préférant le calme de la nature à l’animation de la ville. Ma première matinée a été dédiée à la visite du site de la prison S-21 (Tuol Sleng Genocide Museum). On y apprend l’histoire du génocide sous le régime khmer rouge, cela permet de mieux comprendre le passé douloureux et encore très récente qui a marqué le peuple cambodgien. Vous vous en doutez, c’est assez éprouvant… Une petite marche jusqu’au marché russe l’après-midi pour se changer les idées était la bienvenue. Le lendemain, j’ai eu le temps de flâner dans la ville en passant devant le Palais Royal jusqu’à l’immense marché central.

  • Retrouver les bonnes adresses dans l’article : 2 jours pour visiter Phnom Penh
Image Palais Royal Phnom Penh

JOURS 10 à 13 – À la rencontre des éléphants dans le Mondul Kiri

Approcher les éléphants dans leur milieu naturel est une expérience dont je rêvais depuis toujours. Mais pas à n’importe quelle condition ! Hors de question de leur grimper dessus, simplement le bonheur de pouvoir les observer évoluer dans la nature en toute tranquillité. Dans la province du Mondul Kiri à l’extrême est du pays, il existe des centres dédiés à la préservation et à la réhabilitation des éléphants dans leur milieu naturel. Je n’ai donc pas hésité une seconde à faire les 5h de route depuis Phnom Penh jusqu’à Saen Monourom, la capitale de la région où se trouve l’ONG du Mondul Kiri Project. J’y ai passé deux jours inoubliables entre randonnée et rencontre avec les éléphants… Une expérience que je ne suis pas prête d’oublier !

  • Je vous raconte tout dans l’article : 2 jours inoubliables avec les éléphants dans le Mondul Kiri
Image baignade élephant

JOUR 14 – Retour depuis Phnom Penh

Retour à Phnom Phen pour une dernière demi-journée. Tout juste le temps de tester quelques nouvelles adresses et manger un morceau avant de reprendre mon vol le lendemain matin tôt, des souvenirs plein la tête…


CAMBODGE : LE GUIDE PRATIQUE

Partir au Cambodge

Comment venir ?
L’avantage du Cambodge est qu’il existe 2 grands aéroports internationaux :

  • Phnom Penh (PNH)
  • Siem Reap (REP)
  • Sihanoukville (KOS)

C’est très pratique car selon votre itinéraire, vous pourrez donc arriver et repartir via des aéroports différents. Depuis la France, les deux aéroports les plus accessibles sont Phnom Penh et Siem Reap. 
Sachez qu’il n’existe pas de vols directs depuis la France, vous devrez donc obligatoirement faire escale (Bangkok ou Dubaï sont les plus courantes).
Pour mon périple, je suis passée par Thai Airways pour un aller Siem Reap, retour via Phnom Penh qui m’a coûté 1 000€ en last minute. Vous pourrez certainement trouver des billets bien moins chers en vous y prenant à l’avance !
Temps de vol :
Paris / Siem Reap : 14h
Phnom Penh / Paris : 15h
En comptant une escale d’environ 1h à chaque fois.

Quelles formalités ?
Visa obligatoire pour les ressortissants français, en plus d’un passeport valide au minimum 6 mois après votre date de retour. C’est le visa touriste (type T) qui est valable 30 jours, renouvelable une fois et valide pour 3 mois à partir de sa date d’émission. Il coûtait 36 US$ en 2020.
Il est possible d’obtenir votre visa sur place à votre arrivée à l’aéroport. Si vous choisissez cette option, pensez à prendre plusieurs photos d’identité avec vous. Personnellement, j’ai préféré faire une demande en ligne en amont pour éviter de perdre du temps sur place après tant d’heures de vol. Vous pouvez faire votre demande sur le site du Ministère des affaires étrangères dédié. Ils m’ont fait un retour avec confirmation en moins de 24h.

Vaccins ?
Aucun vaccin obligatoire.

Quand partir au Cambodge ?
La saison sèche s’étend de novembre à avril. C’est la période idéale pour voyager au Cambodge car la chaleur est supportable et les pluies relativement rares, justes quelques moussons de temps en temps. Evitez donc du voyager entre les mois de mai et novembre, c’est la saison des pluies et les températures peuvent battre des records en mai / juin.
Petit conseil, si vous vous rendez sur des sites très touristiques comme Angkor ou les îles, essayez d’éviter également la période du nouvel an chinois qui a généralement lieu entre fin janvier et fin février… Même si c’est l’occasion pour les chinois de se retrouver en famille, ils en profitent aussi pour voyager à ce moment là. Par ailleurs, dans certaines villes au Cambodge tenues par les chinois comme Sihanoukville, le temps s’arrête pendant 1 grosse journée.

Combien de temps partir ?  
En 2 semaines il est déjà possible de faire beaucoup de choses au Cambodge. Tout dépend de vos priorités ! Certains transferts peuvent prendre du temps, surtout si vous prenez le bus ou bateau. Si vous avez un peu de budget, l’avion peut vous aider à gagner du temps. Lors de mon parcours de 2 semaines, j’ai du choisir entre aller voir les éléphants dans le Mondul Kiri ou me prélasser quelques jours sur l’île de Koh Rong… Donc une vingtaine de jours me parait donc encore plus optimal pour un tour vraiment complet !

Sur place

Comment se déplacer ?

  • Par avion : les vols intérieurs sont bien pratiques pour les longues distances, surtout si vous avez peu de temps. Il existe des liaisons régulières entre les 3 aéroports principaux. J’ai pu rejoindre par exemple Sihanoukville depuis Siem Reap via Cambodia Angkor Air pour 95,80 US$.
  • Le Bus : un moyen de transport fiable et économique, même si il ne faut pas être trop à cheval sur les horaires…. Les grosses compagnies proposent des bus climatisés (prenez une écharpe…). J’ai pu tester la compagnie Giant Ibis qui est parmi les plus fiables, ponctuelles, et les plus sécuritaires, malgré un prix légèrement plus élevé. Il paraît que Mekong Express est très bien également mais je n’ai pas testé.
  • Le Mini Van : alternative au bus, certaines destinations peuvent être rejointes avec des vans de 8 places environ. C’est parfois un peu le bazar sur la route et les conducteurs ont tendance à rouler vite, alors votre expérience dépendra surtout de votre chauffeur !
  • Les taxis ou les tuk-tuk : Parfait pour les courtes distances en ville ou bien pour visiter les temples d’Angkor. Pensez à négocier le prix avant de monter ou vérifier qu’il y ait un compteur. Votre hôtel vous donnera généralement une idée du juste prix selon votre destination.
    A Phnom Penh il existe même une application équivalente à un Uber local, version tuk-tuk : Grab. A télécharger absolument ! C’est super fiable et pas de mauvaise surprise sur les prix.

Pour réserver en amont mes trajets en bus ou van, j’ai eu deux bonnes expériences via le sites Bookaway et Bookmebus.

Pour être plus libre de vos mouvements, vous pouvez aussi louer des scooters dans certains endroits comme à Kampot par exemple. Il faut rester prudent car les routes ne sont pas toujours en excellent état surtout après de fortes pluies (bonjour les lombaires…), mais c’est vraiment agréable et largement praticable.

Il est également possible de prendre le bateau ou le train pour rejoindre certaines destinations mais à priori c’est assez long, peu confortable et assez laborieux.

Pour vous orienter sur place sans avoir besoin d’internet, l’application Maps.me fonctionne parfaitement là bas.

Se loger au Cambodge :
Il est très simple de trouver un hôtel sur place et il y en aura pour tous les goûts, du bel hôtel de luxe à la petite auberge de jeunesse. Vous aurez de quoi vous faire plaisir car les tarifs sont très abordables ! Voyageant solo en backpack, j’ai réservé chaque jour pour le soir même via Booking et je n’ai eu aucun problème, même dans les lieux les plus touristiques. Vous pouvez même essayer d’arriver directement sur place et de négocier le tarif affiché sur internet. Mais si vous visez un bel hôtel en particulier en haute saison, ça ne fait jamais de mal de réserver en avance.

Voyager seul(e) au Cambodge :
Le Cambodge est une destination très sûre pour voyager seul(e). Les cambodgiens sont adorables et très courtois, il est très facile d’échanger avec les locaux même si ils ne parlent pas toujours un anglais parfait.
Comme partout, il faut faire attention et respecter les traditions locales mais je ne me suis jamais sentie en insécurité et je n’ai pas été une seule foie importunée.

Monnaie & Budget au Cambodge

  • Devise :  Riel (KHR), mais le US $ est le plus utilisé.
  • Mode de paiement : Vous pourrez payer avec votre CB dans la plupart des grands hôtels ou restaurants, mais globalement le cash est nettement privilégié. Pour payer à moindre frais au Cambodge, je vous conseille de prendre une carte Revolut avant votre séjour. Cela vous permettra de payer au taux de change réel et d’éviter les frais lorsque vous payez par CB. Avec la carte standard, vous pourrez également retirer sans frais jusqu’à 200€ par mois (du lundi au vendredi). C’est toujours ça de pris !
  • Pourboire : il est assez courant, surtout avec les guides. Prévoyez d’avoir toujours quelques billets d’1 US$ sur vous.
  • Budget pour 2 semaines en backpack au Cambodge :
  • Vols A/R : 1 109 US$ soit 1 000€
  • Hébergement : 209 US$ soit 188€
  • Transports : 208 US$ soit 188€ dont
  • 96€ de vol interne
  • Nourriture : 155 US$ soit 140€
  • Activités : 171 US$ soit 154€

Le séjour m’aura donc coûté un total de 1 670€ en voyageant seule pour les 2 semaines. Sachant que je me suis fait plaisir sur tout et que je voyageais seule, c’est vraiment très bon marché ! Si vous voyagez à deux, cela sera d’autant plus avantageux car le coût des hôtels et des transports seront divisés par deux. Vous pourrez également réduire les coûts en anticipant davantage la réservation de votre vol A/R (vous pouvez trouver des vols pas chers autour de 600€) et en évitant de prendre un vol interne si vous avez un peu le temps.

Culture & traditions :

  • Les cambodgiens sont un peuple pudique. Vous embrasser en publique pourrait les gêner, surtout hors des zones très touristiques.
  • Ne pas toucher la tête des gens, même des enfants ! La tête est le point haut du corps et donc la partie la plus noble.

Voler en drone au Cambodge : 
La législation n’est pas encore très claire sur le sujet. Il est possible de voler avec son drone au Cambodge à condition de respecter certaines règles strictes, similaires à celles existantes en France comme ne pas survoler les foules ou voler près d’un aéroport par exemple. Par ailleurs, ne vous amusez pas à voler aux abords du Palais Royal à Phnom Penh, certains en ont fait les frais… Le site d’Angkor ou encore les temples historiques sont également des zones interdites, à moins d’une autorisation écrite. Plus d’infos sur un article récent du Cambodge Mag : ici.
Les règles évoluant tellement vite, pensez toujours à vous renseigner avant de partir !

Bon à savoir :

Décalage horaire : GMT +7h
Indicatif Téléphonique : +855
Types de prises :

Icone Prise Type AIcone Prise Type CIcone Prise Type G

Les prises européennes sont très répandues au Cambodge. Dans le doute, vous pouvez toujours prendre un adaptateur avec vous au cas où, mais vous n’aurez aucun problème pour utiliser vos prises françaises.


Voyager au Cambodge est assez simple en terme d’organisation mais j’espère que ces quelques informations vous auront aidé à préparer ce voyage.

3 mars 2020 0 comment
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