Il y a des lieux comme ça, qui justifient à eux-seuls, un voyage.
Amérique Latine
C’était l’un de mes rêves. Le voilà enfin réalisé ! Située entre Tulum et Playa Del Carmen, la plage d’Akumal est un bon spot pour aller observer les tortues marines nager en toute liberté.
Il n’est pas 100% garanti de les voir, mais Akumal est l’un des endroits les plus connus car les fonds de la baie sont recouverts d’herbes marines dont se nourrissent les tortues, le plus souvent au lever du soleil. Pour maximiser vos chances, venez donc le matin et pensez à prendre votre masque et votre tuba !
Après plusieurs tentatives, me voilà enfin nez à nez avec une énorme tortue marine… Il y a quelque chose d’émouvant avec cet animal, c’est absolument fascinant de beauté et de grâce. Je suis restée plusieurs minutes à la suivre à distance, mais j’ai vite été rejointe par trois ou quatre personnes à qui j’ai du mettre la puce à l’oreille.
Les heures qui ont suivi j’en ai profité pour faire un peu de snorkeling dans les environs. On voit que les récifs coralliens ont souffert, comme tant d’endroits dans le monde malheureusement. Mais on peut y voir quelques beaux poissons. Si vous croisez des raies pastenagues, attention à leur aiguillon ! Il est venimeux peut provoquer de graves lésions.
Globalement, j’ai adoré l’expérience car c’était la première fois que j’en voyais une d’aussi près, au beau milieu de son élément naturel. Mais il faut dire que le site est très touristique et que l’écosystème est très fragile, lié en majeure partie à la surexploitation du tourisme de masse. A peine arrivés, vous êtes sans cesse sollicités pour louer des gilets de sauvetage (soi disant obligatoires), des masques, des tubas. ou autres. Une fois sur la plage, j’ai eu la chance d’avoir très peu de monde mais, à lire les différents commentaires il faut croire que ce n’est clairement pas toujours le cas. Comme à l’habitude, essayez de venir tôt si vous voulez avoir une chance d’être un peu plus au calme et surtout, faites la maximum pour adopter un comportement responsable et respecter l’écosystème. En tout cas, vu le potentiel, je doute que ce site reste très agréable encore bien longtemps, renseignez vous donc avant de partir.
Plus récemment, j’ai entendu parler de la plage Xcacel, plus proche de Tulum. Il paraît que le lieu est plus sauvage et moins touristique qu’Akumal (pour le moment ?). À garder en tête pour une éventuelle prochaine fois.
Comment adopter un comportement responsable et préserver la tranquillité des tortues ?
- Rester le plus calme possible en faisant des gestes lents
- Ne pas approcher de trop près les tortues pour ne pas les stresser, et surtout ne pas les toucher !
- Les laisser remonter à la surface pour qu’elles puissent respirer tranquillement
- Éviter à tout prix de mettre de la crème solaire avant de rentrer dans l’eau pour protéger la faune marine. Ou alors, utilisez plutôt des crèmes « éco-friendly ».
- Accéder à Akumal : Depuis Tulum ou Playa del Carmen il vous faudra environ 30 minutes.
Comment accéder à Akumal ?
Depuis Tulum ou Playa del Carmen il vous faudra environ 30 minutes.
Pour vous garer il y a un parking payant à l’entrée. Je me suis garée un peu en amont le long de la route pour éviter de payer le parking. Pas sûre que ce soit trop autorisé mais je n’ai eu aucun souci.
Pour retrouver toutes les activités à faire à Tulum et ses environs, rendez-vous ici : 3 jours à Tulum, les incontournables
Et pour plus d’informations sur mon itinéraire au Mexique : Road trip de 2 semaines dans le Yucatán
Située le long de la Riviera Maya, cette ville a été l’un de mes plus gros coups de coeur de mon voyage dans le Yucatán. Certes, avec son petit côté bohème chic, Tulum ne reflète pas le vrai visage du Mexique, mais il y règne une énergie et une ambiance vraiment spéciales que j’ai a-do-ré. La région recèle également de nombreux trésors à découvrir.
D’abord, pour bien comprendre la disposition de la ville, Tulum se découpe en 3 quartiers principaux :
- La Zona Arqueológica : avec les fameuses ruines maya qui surplombent la Mer des Caraïbes
- Tulum Playa : la zone hippie chic, avec ses hôtels de luxe en bord de plage, les pieds dans l’eau
- Tulum Pueblo : ou le « village », plus accessible et très animé avec ses nombreux petits bars et restaurants.
Il vous faudra parcourir environ 5 à 8km pour relier le Pueblo à la plage. Pour vous déplacer à Tulum, je vous conseille donc d’avoir une voiture sur place ou de louer des vélos. Si vous venez en haute saison, le vélo est surement la meilleure option car il peut y avoir pas mal de trafic sur a route qui longe la plage et il est plus difficile de se stationner.
A l’origine, cette ville s’appelait “Zama”, ce qui signifie “là où le soleil se lève”. Plus tard, elle deviendra “Tulum” qui veut dire “mur” ou “ville fortifiée” car la cité est entourée d’épaisses murailles.
Tulum en un clin d’œil
- Visiter les ruines maya
- S’initier à la plongée dans un cénote
- Faire la fiesta à Tulum Pueblo
- Découvrir les cénotes à ciel ouvert
- Nager avec les tortues marines à Akumal
- Boire un verre dans un hôtel de rêve
- Pique-niquer au bord d’une lagune
- Se détendre sur une plage paradisiaque
- Manger « healthy »
QUE VOIR & QUE FAIRE À TULUM ?
Visiter les ruines Maya
Imaginez des ruines mayas perchées sur une falaise surplombant la Mer des Caraïbes. En contre bas, une plage de sable fin aux eaux turquoises… Un panorama absolument sublime que vous ne trouverez nulle part ailleurs ! Même si ce n’est pas le site le plus impressionnant de la région – comparé à Chichén Itzá ou Uxmal par exemple – son cadre en bord de mer offre un paysage extraordinaire qui le rend unique en son genre.
A l’entrée, quelques coatis en liberté vous accueillent (c’est le raton laveur local). Puis la visite se fait en empruntant un petit sentier qui longe les différents monuments. La balade est très agréable ! Pensez à prendre votre maillot si vous voulez profiter d’une petite baignade pendant votre visite, l’accès à la plage en bas des ruines est inclus dans votre billet d’entrée. Ce serait dommage de ne pas en profiter !
Horaires : Tous les jours de 8h à 17h, dernière entrée à 15h30.
Tarif : $80 MNX
Accès : Le site se situe à une dizaine de minutes de route du Pueblo. Une fois garés, vous devrez marcher environ 10 minutes ou bien prendre un petit train ($20 MNX) pour arriver à l’entrée du site.
Stationnement : Il y a un grand parking aux abords du site, vous ne pourrez pas le rater. Compter 80$MXN l’heure ou 150$MXN la journée. Mais le mieux est d’arriver par la petite route des plages car ici vous pourrez laisser votre voiture gratuitement.
Combien de temps prévoir ? Il faut environ 1h30 pour profiter pleinement du site, un peu plus si vous comptez vous baigner. Mais surtout essayez d’arriver tôt sur le site pour profiter du calme du site, idéalement à l’ouverture.
Visiter les Cénotes
Cenote Azul
Au milieu de la végétation, plusieurs piscines naturelles à ciel ouvert s’enchainent dans des nuances de bleu incroyables. La roche blanche dans le fond apporte des touches plus claires par ci par là. Ce lieu a un charme fou !
C’est l’endroit parfait également pour vous offrir une pédicure : des petits poissons viennent vous chatouiller les pieds par dizaine !
Il y a de nombreux autres cénotes autour de Tulum que je n’ai pas eu le temps de faire, en voici quelques unes que l’on m’a conseillé : Gran cenote, Dos Ojos et Sac Actun.
Horaires : Tous les jours de 8h30 à 17h30.
Tarif : $120 MNX
Accès : 30 minutes de route depuis Tulum en remontant vers Playa del Carmen. Akumal est sur la route, vous pouvez donc en profiter pour combiner les deux sur une matinée.
Comme toujours, arrivez tôt si possible car le cenote est très facile d’accès donc très fréquenté par les familles.
Kaan Luum, le cénote secret
Aux portes de la réserve de Sian Ka’an se trouve une lagune aux eaux couleur menthe à l’eau. Au premier abord, on croirait un simple lac. Mais au beau milieu du lac se cache un gigantesque cénote, profond de plus de 80 m. Le contraste des couleurs est saisissant ! Un ponton en bois s’avance dans l’eau turquoise et d’un coup, le bleu de l’eau s’assombri.
Cet endroit m’a été conseillé par des mexicains. Il est encore assez préservé du tourisme, choses assez rare et appréciable autour de Tulum. Vous y trouverez surtout des familles de mexicains qui viennent profiter du calme de Kann Luum autour d’un pique-nique.
Horaires : Tous les jours de 9h à 16h
Prix : $60 MNX
Accès : Il vous faudra moins de 15 minutes depuis Tulum pour accéder à la lagune. Suivez la route 307 en direction de Felipe Carrillo Puerto.
A savoir sur place : il n’y a pas vraiment de plage, juste un ponton et quelques coins d’ombre sur les bords pour vous abriter du soleil.
Le site est très protégé. Il est interdit de fumer et il vous faudra prendre obligatoirement une crème solaire biodégradable.
Faire de la plongée dans un cénote
Quand je ne monte pas à cheval, je plonge ! La plongée est devenue une activité incontournable de mes voyages depuis quelques années. Cette sensation unique de liberté et de quiétude, comme une impression de voler…
J’avais commencé ma formation PADI Open Water à Paris (beaucoup moins sympa…) et il me restait la théorie à valider ainsi que deux plongées en pleine mer. Le Mexique était l’occasion rêvée de valider ma certification dans un cadre hors du commun. En effet, dans le Yucatán il est possible de plonger dans les cénotes ! C’est une expérience à ne pas rater, que vous soyez plongeur avisé ou débutant à l’occasion d’un baptême par exemple.
Dans le centre de Tulum Pueblo, j’ai trouvé le Tulum Diving & Travel. C’est un établissement très sérieux et professionnel. Avant de plonger en mer, ils m’ont emmené plonger dans la cenote Manatí (aussi appelée la Casa Cenote). C’est un cénote ouvert, il est situé à quelques mètres de la mer, à laquelle il est relié par un souterrain. Il ressemble à un lac aux eaux transparentes entouré par une mangrove et sa proximité avec la mer rend son écosystème plus riche. C’est un espace très protégé, parfait pour explorer les fonds, même en snorkeling. Le cenote Manati réunit les conditions idéales pour passer son PADI Open Water puisqu’il faut à la fois valider des plongées en espace protégé (cenote) et deux plongées en mer.
Tout le long de ma formation j’ai plongé avec Victor, qui parle très bien le français (ça aide !). Il a été adorable et très pédagogue, j’ai vraiment passé un super moment. Vous pouvez y aller les yeux fermés !
Aller nager avec les tortues à Akumal
C’était l’un de mes rêves. Le voilà enfin réalisé ! Situé entre Tulum et Playa Del Carmen, la plage d’Akumal est un bon spot pour aller observer les tortues marines nager en toute liberté.
Il n’est pas 100% garanti de les voir, mais Akumal est l’un des endroits les plus connus car les fonds de la baie sont recouverts d’herbes marines dont se nourrissent les tortues, le plus souvent au lever du soleil. Pour maximiser vos chances, venez donc le matin et pensez à prendre votre masque et votre tuba !
Après plusieurs tentatives, me voilà enfin nez à nez avec une énorme tortue marine… Il y a quelque chose d’émouvant avec cet animal, c’est absolument fascinant de beauté et de grâce. Je suis restée plusieurs minutes à la suivre à distance, mais j’ai vite été rejointe par trois ou quatre personnes qui avaient du comprendre que j’en avais trouvé une.
Les heures qui ont suivi j’en ai profité pour faire un peu de snorkeling dans les environs. On voit que les récifs coralliens ont souffert, comme tant d’endroits dans le monde malheureusement. Mais on peut y voir quelques beaux poissons. Si vous croisez des raies pastenagues, attention à leur aiguillon ! Il est venimeux peut provoquer de graves lésions.
Globalement, j’ai adoré l’expérience car c’était la première fois que j’en voyais une d’aussi près, au beau milieu de son élément naturel. Mais il faut dire que le site est très touristique et on sent bien qu’il est menacé par la surexploitation du tourisme de masse. A peine arrivés, vous êtes sans cesse sollicités pour louer des gilets de sauvetage (soi disant obligatoires), des masques, des tubas. ou autres. Une fois sur la plage, j’ai eu la chance d’avoir très peu de monde mais, à lire les différents commentaires il faut croire que ce n’est clairement pas toujours le cas. Comme à l’habitude, essayez de venir tôt si vous voulez avoir une chance d’être un peu plus au calme et surtout, faites la maximum pour adopter un comportement responsable et respecter l’écosystème. En tout cas, vu le potentiel, je doute que ce site reste très agréable encore bien longtemps, renseignez vous donc avant de partir.
Plus récemment, j’ai entendu parler de la plage Xcacel, plus proche de Tulum. Il paraît que le lieu est plus sauvage et moins touristique qu’Akumal (pour le moment ?). À garder en tête pour une éventuelle prochaine fois.
Comment adopter un comportement responsable et préserver la tranquillité des tortues ?
- Rester le plus calme possible en faisant des gestes lents
- Ne pas approcher de trop près les tortues pour ne pas les stresser, et surtout ne pas les toucher !
- Les laisser remonter à la surface pour qu’elles puissent respirer tranquillement
- Éviter à tout prix de mettre de la crème solaire avant de rentrer dans l’eau pour protéger la faune marine. Utiliser plutôt des crèmes « éco-friendly ».
Accéder à Akumal : Depuis Tulum ou Playa del Carmen il vous faudra environ 30 minutes.
Pour vous garer il y a un parking payant à l’entrée. Je me suis garée un peu en amont le long de la route pour éviter de payer le parking. Pas sûre que ce soit trop autorisé mais je n’ai eu aucun souci.
Visiter la réserve naturelle de Sian Ka’an
Il avait beaucoup plu avant que je n’arrive à Tulum et l’accès à la réserve était très accidenté. Sans 4×4 il était difficile de s’y rendre à ce moment là, et cela m’aurait pris bien plus de temps qu’à l’habitude. J’ai donc préféré passer mon tour, mais je n’ai lu et entendu que du bien de cette réserve entre forêt luxuriante et lagune qui abrite une flore et une faune exceptionnelles.
Chiller sur une plage de sable fin
L’eau tiède et transparente, le sable blanc, le calme… Un vrai petit paradis pour se prélasser au bord de l’eau et faire bronzette !
J’en parlais plus haut, il y a d’abord la belle plage des ruines, dans le site archéologique qui est sublime.
Vous pourrez également profiter des plages le long de la zone hôtelière. Chaque hôtel à Tulum a une plage privée avec ses petites paillotes et ses transats. En tant qu’externe de l’hôtel, vous pourrez y avoir accès si vous consommez un montant minimum au bar ou au restaurant (pas d’inquiétude, il est très vite atteint…).
Voir mes hôtels chouchous plus bas, dans « Où manger ».
Enfin, il y a également la Playa Paraiso, une belle et grande plage publique située dans le parc national de Tulum.
Boire un verre et faire la fiesta à Tulum
Vous n’aurez que l’embarras du choix pour faire la fête à Tulum. Il y a de nombreuses soirées organisées dans les hôtels et beach bars qui bordent la mer.
Personnellement, le soir j’ai préféré les ruelles animées de Tulum Pueblo. J’ai passé mes soirées chez Batey, un petit bar canon en plein centre. C’est THE place to be pour boire un verre et écouter de la musique live dans une ambiance cool et décontractée. Leur mojito passion est une tuerie, sachez le.
OÙ DORMIR À TULUM ?
Si vous avez un peu de budget, c’est LE moment où vous faire plaisir (avec Bacalar) car Tulum est réputé pour ses hôtels hallucinants (et les prix qui vont avec). Privilégiez un hôtel avec piscine si vous le pouvez, car la chaleur est vite écrasante et les algues viennent parfois vous empêcher de profiter des belles plages de sable blanc.
Vous aurez plusieurs options possibles selon vos envies et surtout votre budget :
- Les hôtels de luxe : Du côté de Tulum Playa, ils bordent la plage sur plusieurs kilomètres. Tous plus beaux les uns que les autres, ce sont des pépites d’architecture et de déco, tendance hippie chic. En revanche, les prix sont assez délirants et peuvent flamber très vite. Un conseil, si vous voulez loger à Tulum Playa à des prix « raisonnables », pensez à réserver bien en amont.
Si vous n’avez pas le budget mais que vous voulez tout de même rêver un peu, vous pouvez très bien aller dans l’un de ces hôtels pour y manger ou y boire un verre. Cela vous permet également d’avoir accès à leur plage privée dans la plupart des cas avec un minimum de conso (aucune inquiétude, il est très rapidement atteint…).
- Les hôtels plus classiques : Vous en trouverez de toute sorte à des tarifs plus abordables que les précédents, côté Tulum Pueblo.
- Les auberges de jeunesse : Côté Pueblo également. Moi qui adore ce mode d’hébergement en Amérique du Sud (contrairement à l’Europe), à Tulum j’ai eu du mal à retrouver l’esprit « authentique » des hostels que j’apprécie habituellement. La population y est plus touristique, plus « américanisée » et plus fêtarde.
J’ai cependant fini par trouver une auberge très sympa et un peu plus paisible : l’Hostal Chalupa. Très propre, confortable et bien située avec un petit rooftop sympa pour se poser le soir. L’accueil était adorable. Le tout pour 11,5€ la nuit.
OÙ MANGER À TULUM ?
Le Mexique est l’un des rares pays d’Amérique Centrale et Latine où l’on mange vraiment bien, avec une grande variété de plats. Le tout pour des prix super abordables.
En revanche, oubliez tout ce que vous connaissez des saveurs mexicaines à la française ! La bas, les saveurs ont un petit je ne sais quoi en plus qui fait toute la différence. Rien que la tortilla de maïs n’a absolument rien à voir avec ce que l’on connaît ici. Le premier tacos est surprenant, mais quel dé-lice !
Si on retrouve à Tulum les classiques de la cuisine mexicaine, c’est avant tout le paradis de la « healthy food ». De nombreux restaurants proposent une cuisine végétarienne et vegan bien travaillée et gouteuse.
Voici quelques adresses qui m’ont beaucoup plu :
Tulum Playa, pour le cadre
Habitas Tulum : créé par les fondateurs de Burning Man, cet hôtel est absolument superbe. J’y suis allée simplement pour déjeuner les pieds dans le sable, au milieu de la jungle alentour et profiter de leur plage privée. Leur cuisine est succulente !
On m’avait également conseillé le Nomad Tulum qui a l’air aussi sublime, mais je n’ai pas pu le tester.
Tulum Pueblo, pour l’ambiance
Co.ConAmor : Un peu à l’écart du centre, dans un beau jardin ombragé et très coloré, on y propose une délicieuse cuisine végétarienne et végane. C’est un endroit très convivial, idéale pour le petit-déjeuner, le déjeuner ou tout simplement pour boire un bon jus frais !
Prix : Salades et Bowls pour le petit-déjeuner autour de $7 MNX
El Capitan : un resto simple et local qui propose une belle sélection de poissons frais et fruits de mer. Leur ceviche est top !
Fruto Mistico : déco magnifique, à l’esprit « cabane » tout en pierre et bois, entouré de verdure. Grand choix végétarien et vegan. Les bowls sont copieux et très bon.
Estancia Jujena : Après tous ces repas végétariens, il me fallait de la viande ! Ce restaurant argentin ne pouvait pas mieux tomber. La viande est cuite au de bois, j’adore… L’attente est un peu longue, mais l’ambiance est chaleureuse. J’y suis retournée deux fois pour diner !
Taqueria Honorio : Un bui-bui local où j’ai mangé mes meilleurs tacos au Mexique ! Le tout pour une bouchée de pain. Pour les tacos on m’a aussi parlé de Antojitos La Chiapaneca, mais c’était complet le soir où j’ai voulu y aller.
Retrouvez toutes les informations sur mon itinéraire au Mexique dans l’article dédié : Road trip de 2 semaines dans le Yucatán
La péninsule du Yucatán regorge de trésors culturels et naturels. On y trouve à la fois des plages paradisiaques, d’authentiques villages coloniaux, les fameux cénotes – ce phénomène naturel de toute beauté que l’on retrouve partout dans la région… Par dessus tout, la région concentre une richesse de patrimoine culturel incroyable. Ses différents sites mayas sont très bien conservés et ils racontent à merveille l’histoire d’une civilisation passionnante. Cerise sur le gâteau, on y mange très bien ! Chose assez rare en Amérique centrale & latine pour être soulignée. Les tacos ont un goût comme nulle part ailleurs… C’est même un peu déroutant quand on est habitué aux tacos à la française !
Si vous cherchez un voyage simple à organiser, qui mélange à la fois culture, nature, détente et gastronomie, le Yucatán est un excellent choix.
Voici mon itinéraire (assez classique) pour un voyage en backpack de deux semaines en solo dans le Yucatán.
Comme souvent dans mes voyages en solo, je crapahute énormément et je préfère me faire plaisir sur les activités ou les restaurants, plutôt que sur l’hébergement. J’ai donc logé la plupart du temps en auberge de jeunesse. Mais vous pouvez aussi très bien faire ce voyage en version plus luxueuse. Ce ne sont pas les hôtels de rêve qui manquent !
Itinéraire de 15 jours dans le Yucatán
- JOUR 1 – Arrivée à Cancún
- JOUR 2 à 4 – Holbox
- JOUR 5 – Valladolid
- JOUR 6 – De Chichén Itzá à Izamal
- JOUR 7 – Mérida & ses cénotes Uxmal
- JOUR 8 – La cité d’Uxmal
- JOUR 9 – La cité de Calakmul
- JOUR 10 & 11 – Bacalar
- JOUR 12 à 15 – Tulum & ses environs
- JOUR 16 – Isla Mujeres puis retour
JOUR 1. ARRIVÉE À CANCÚN
Cancún ou le paradis des américains, très peu pour moi !
Je suis arrivée en début de soirée à l’aéroport de Cancún et il n’était pas question de rester plus longtemps dans les parages. Moins d’une heure après avoir récupéré ma voiture de location, me voilà à Playa del Carmen pour y passer ma première nuit. Cette ville n’était pas non plus dans mes projets, mais elle m’est apparue comme un bon compromis pour ne pas faire trop de route après de longues heures de vol, me réveiller au bord de l’eau (enfin !) et être d’attaque pour démarrer mon périple dès le lendemain matin.
J’avais prévu de commencer la boucle par la côte pour finir mes derniers jours sur l’île d’Holbox, mais la météo en a décidé autrement. J’ai donc tout inversé et fait la boucle en sens inverse, en commençant par l’île puis par les terres.
JOURS 2 – 4. HOLBOX, L’ÎLE TRANQUILLE
Finalement, Holbox (prononcer Holboche) était une bonne option pour démarrer mon séjour en douceur. Cette île paisible au nord de la péninsule est encore relativement préservée du tourisme, mais elle n’en est pas moins animée. Ses murs colorés, son street art omniprésent, ses hamacs au bord de l’eau et bien sûr ses belles plages au sable fin lui donnent un petit côté bohème chic très agréable. Ici, pas de routes goudronnées, les gens se baladent essentiellement à pied, en vélo ou en voiturette de golf.
Dans le petit village d’Holbox, nombre de restaurants, guinguettes locales, cafés à ciel ouvert ou petites boutiques tendance s’enchainent. Malgré le développement des infrastructures, l’île est très axée « éco-responsable » et a su préserver son authenticité.
Que faire à Holbox ?
Voici quelques idées pour visiter l’île :
- Flâner dans les ruelles colorées du village
- Farniente sur la plage à Punta Coco ou Punta Mosquitos
- Découvrir l’île en vélo
- Observer les plages s’éclairer de plancton phosphorescent en pleine nuit (de mars à novembre)
- Nager avec les requins baleine
Il existe aussi bien sûr toutes sortes d’activités nautiques. Mon gros regret est d’être passée à côté de la saison des requins baleine. La saison s’étend de mai à novembre, avec un pic au mois de juillet. Janvier n’était donc pas du tout dans les clous, mais cela me donnera une très bonne occasion de revenir, car c’est une expérience que je rêve de faire depuis longtemps.
Holbox a été un vrai coup de cœur pour moi. Vous l’aurez compris, il règne une super énergie sur l’île ! Si vous voulez profiter de la douceur de vivre d’Holbox, je vous conseillerais d’y passer au moins une ou deux nuits.
Comment se rendre à Holbox ?
On y accède par bateau depuis le port de Chiquilá en moins de 30 minutes. Nul besoin de réserver en amont, des bateaux partent toutes les demi-heures et il y a toujours de la place. Selon votre timing, pensez à vérifier les plages horaires car il n’y a pas de traversée de nuit. Vous pourrez acheter votre ticket à votre arrivée au port, dans un petit kiosque sur les quais.
Coût de la traversée : 150 pesos / pers. (environ 7€)
Temps de trajet jusqu’à Chiquilá depuis :
- Playa Del Carmen : 1h45
- Cancún : 2h
- Tulum : 2h30
Si vous n’avez pas de voiture, la compagnie de bus ADO vous y emmène depuis les villes principales.
Où se stationner à Chiquilá ?
Nul besoin de prendre votre voiture sur l’île, il faudra la garer à votre arrivée au port. Vous n’aurez que l’embarras du choix pour trouver un parking ! Un grand nombre de parcs de stationnements s’enchaînent le long de la rue principale qui mène au port. Ils sont relativement sûrs car ils sont tous surveillés. Dans le doute quand je laisse ma voiture de location plusieurs jours quelque part, je ne laisse bien sûr rien de visible et je fais surtout des photos. Mais personnellement je n’ai eu aucun problème à Chiquilá !
Comptez entre 100 – 120 pesos / jour, soit environ 5€.
Comment se déplacer à Holbox ?
Il n’y a presque pas de voitures à Holbox, et c’est bien agréable ! L’île fait moins de 42km de long, le mieux est donc de se balader à pied et en vélo. Pour les plus paresseux, il existe aussi des petites voiturettes de golf, mais bonjour pollution sonore et la pollution tout court…
Où dormir à Holbox ?
Les prix ne sont pas donnés par rapport au reste du Mexique, mais vous aurez de tout à Holbox, de la guesthouse de rêve les pieds dans l’eau, aux dortoirs de l’auberge de jeunesse, en passant par le hamac. En revanche, pensez à réserver en amont !
J’ai logé à la Casa Daniela pour environ 30€ la nuit. C’est une auberge simple et nickel à deux pas du port.
Mes bonnes adresses pour manger / prendre un verre à Holbox ?
- TacoQueto : petite guinguette qui propose de délicieux tacos, à un prix raisonnable
- La Chingida : pour ses fameux tacos de poisson
- Las Panchas : resto typique, produits frais, délicieux ceviche de crevettes !
- Naranjas ou Painapol pour le petit-déjeuner (même déjeuner!), avec de bons fruits frais
- Le Combi Holbox : super ambiance pour prendre un verre, surtout si vous aimez danser la salsa sur de la musique live !
Last but not least :
- Il y a des parties marécageuses sur l’île, alors n’oubliez surtout pas votre spray anti-moustique sur l’île !
- Pensez à retirer de l’argent avant de vous rendre sur l’île. Sur place, les taux sont très élevés et il y a souvent des problèmes avec les distributeurs.
JOUR 5. LE CHARME DE VALLADOLID ET SES CÉNOTES
À Valladolid comme dans beaucoup de villes coloniales d’Amérique latine, on retrouve sur la place du village une belle cathédrale qui surplombe un parc arboré avec une fontaine. J’ai adoré le charme de cette ville à taille humaine, avec ses ruelles pavées et ses couleurs vives.
La ville est bien située au nord est de la péninsule, l’idéal est d’y passer une journée. C’est une étape parfaite avant d’aller visiter Chichén Itzá, sans se retrouver au beau milieu d’une foule de touristes.
Quelques incontournables de la ville :
- La place centrale avec l’Église San Servacio qui donne sur le parc Francisco Canton Rosado
- Convento San Bernadito de Siena
- Faire un tour au marché municipal Donato Bates
- Passer par la calzada de los Frailes (ou calle 41A), une jolie rue bordée de maisons aux couleurs vives
- Se rafraîchir à la Cenote Zací, en plein centre ville
- Aller jeter un œil à la superbe fontaine de La Casona
Après une belle matinée à me balader et un bon déjeuner, j’avais très envie d’enfin découvrir ces fameuses « cénotes ». Je voulais éviter les cenotes trop fréquentées comme celle de Zací, alors j’ai suivi les conseils de mon hôtel et suis partie plus loin, à une dizaine de minutes de route de la ville.
Cénote Oxman
À une quinzaine de minutes de route du centre ville, le cenote est situé dans le terrain privé de l’hacienda San Lorenzo Oxman. C’est un très bel endroit, au calme et il n’y avait presque personne (nous n’étions que 3) ! Je ne l’ai pas fait, mais il est également possible de déjeuner sur place ou de profiter des infrastructures de l’hacienda si vous le souhaitez.
Un long escalier en pierre vous permet de vous engouffrer dans ce trou béant. Une fois en bas de la grotte, levez les yeux, une belle lumière perce par le cratère juste au dessus de l’eau d’un bleu éclatant. En bordure, les racines d’arbres centenaires descendent du sommet en longeant les parois dentelées, des lianes tortueuses tombent à pic dans l’eau transparente… C’est impressionnant ! Et tout simplement magnifique.
Droit d’entrée : $70 MNX
Mais d’ailleurs, qu’est ce qu’un cénote ?
La péninsule du Yucatán est traversée par un immense réseau de rivières sousterraines car le sol calcaire y est très poreux. Les cénotes se forment lorsque le plafond de ces réseaux s’effondre. Il se crée alors des sortes des bassins d’eau turquoise ou verte translucide au fond de cavernes plus ou moins profondes. L’eau y est froide, car elle provient de réserves souterraines mais elle est claire et limpide.
Ces formations sont uniques au monde et sont particulièrement répandues dans la péninsule.
Où dormir à Valladolid ?
Quinta Marciala Hotel Boutique : super accueil, tout près du centre-ville
Tarif : 21€ la nuit
Où manger à Valladolid ?
El Mesón del Marqués : Très beau cadre colonial pour déjeuner ou dîner autour du patio.
Yerbabuena del Sisal : Sympa pour boire un jus de fruits frais ou petit-déjeuner une cuisine healthy.
IX CAT IK Mayan Cuisine : Pour une délicieuse cuisine locale.
Accéder à Valladolid :
Il faudra environ 2h pour arriver à Valladolid que vous veniez de Chiquilá, Cancún ou Playa del Carmen.
JOUR 6. DE CHICHÉN ITZÁ À IZAMAL
Chichén Itzá, l’une des 7 nouvelles merveilles du monde
Réveil aux aurores pour arriver dans les premiers sur le site et ainsi éviter la foule. Il faut compter 45 min de route environ depuis Valladolid.
Classé au Patrimoine mondial de l’Unesco, Chichén Itzá est le site maya le plus connu au monde. Sa localisation stratégique entre deux cénotes serait à l’origine de son nom qui signifie « au bord du puits des Itzáes » en maya. Les Mayas et les Toltèques ont laissé sur les pierres l’empreinte de leur vision du monde et de l’univers. C’est un réel chef d’œuvre d’architecture qui témoigne d’une ingéniosité folle par la grandeur des bâtiments, la précision des décors sculptés, leur raffinement des jusque dans les moindres détails. Rien n’est laissé au hasard, pas même le positionnement du soleil. Au centre se trouve l’une des ruines les plus remarquables du site : la pyramide de Kukulcán. Lors des équinoxes d’automne et de printemps, un jeu d’ombre évoque l’ondulation du corps d’un serpent le long des marches du grand escalier nord…
Infos pratiques
Horaires : Tous les jours de 8h à 17h, mais l’accès ferme dès 16h
Prix : $533 MXN
Combien de temps prévoir ?
Cela dépendra de vous, mais prévoyez au maximum 2h-3h car le site est très étendu.
Quel est le meilleur moment pour visiter Chichén Itzá ?
Chichén Itzá est sans doute le plus célèbre des sites maya, mais aussi le plus accessible depuis les grandes villes touristiques. Si vous voulez explorer le site plus tranquillement et éviter le côté Disney Land, je vous conseille de partir tôt le matin pour arriver un peu avant l’ouverture – soit vers 7h45 – et prendre des billets coupe-file. Cela vous permettra de gagner du temps sur les cars de touristes qui n’arrivent généralement qu’environ 2h après depuis Cancún ou Playa del Carmen, le temps de venir.
Faut il impérativement visiter Chichen Itza ? Les avis diffèrent…
Alors oui, tout cela manque un peu d’authenticité notamment à cause de la foule et de la multitude de stands de souvenirs éparpillés un peu partout sur le site. Mais personnellement, je dirais qu’il en vaut la peine car le site est tout de même impressionnant, les ruines sont plutôt bien conservées et c’était une bonne introduction à l’empire maya. J’ai d’ailleurs regretté de ne pas avoir pris un guide, car il y un histoire incroyable derrière chacune des 26 ruines et c’est dommage de passer à côté. J’avoue que j’ai laissé traîné mes oreilles près de quelques groupes histoire d’apprendre quelques informations sur l’architecture, la construction, les rituels maya etc…
Pour avoir visité deux sites plus sauvages et bien moins touristiques par la suite, je suis contente d’avoir visité celui ci en premier. J’aurais sûrement été un peu déçue en le découvrant après ceux d’Uxmal ou Calakmul.
Où loger ?
Il est possible de loger sur place, mais selon votre itinéraire, préférez plutôt des villes comme Izamal, Valladolid ou Mérida comme point de chute, cela vous permettra de combien à la fois visite de la ville et visite du site archéologique.
Accéder à Chichén Itzá depuis :
- Valladolid : 40 min
- Tulum : 2h
- Cancún, Playa del Carmen ou Mérida : environ 2h30
Où se stationner ?
Je suis tombée par hasard sur le parking de l’hôtel Mayaland, je ne sais pas si ça fonctionne à tous les coups, mais personne ne m’a rien demandé à l’entrée et je n’ai du coup rien payé… N’ayez pas peur de traverser l’hôtel, tout au bout il y a un accès direct à l’entrée du site avec un guichet.
Izamal, la ville jaune
Izamal a été un vrai coup de cœur. Même si il a fait plutôt gris le jour où j’y étais, les couleurs jaune/ocre illuminent la ville et lui donne un charme très particulier. La ville est toute petite et très paisible, c’est agréable d’y passer une bonne demi journée et même d’y passer une nuit.
Que faire une demi-journée à Izamal ?
- Admirer le majestueux couvent de San Antonio de Padua
- Flâner dans les ruelles à la recherche d’artisanat local
- Observer Izamal depuis les hauteurs des pyramides mayas Kinich Kak-Mo et Itzamatul (en pleine ville)
- Faire un tour au marché municipal
- Écouter les milliers d’oiseaux nichés dans les arbres de la place centrale gazouiller dans un joyeux brouhaha à la tombée du jour (impressionnant !)
Où dormir à Izamal ?
Hotel Hacienda Izamal : légèrement à l’écart du centre, hôtel très agréable avec piscine, accueil au top.
Tarif : 24€ la nuit
Où manger à Izamal ?
Kinich el Sabor : Une succulente cuisine locale servie dans un joli patio. LA référence d’Izamal.
Accéder à Izamal depuis :
- Chichén Itzá : 1h
- Valladolid : 1h30
- Mérida :1h
JOUR 7. MÉRIDA & SES CÉNOTES
Mérida, la ville blanche
Mérida est une grande ville, très animée et assez bruyante en comparaison avec mes deux précédents stops : Izamal et Valladolid. Malheureusement il a beaucoup plu ce jour là, je n’ai donc surement pas apprécié la ville comme il se doit, mais Mérida ne m’a pas laissé un souvenir impérissable. Je me suis surtout baladée autour de la belle Plaza Grande, fait un tour vers el parque Santa Lucia et le Paseo de Montejo dans le quartier chic de la ville, où l’on peut observer de beaux exemples d’architecture. En revanche, moi qui suis passionnée de danses latines, j’ai adoré l’animation en soirée car il y a de nombreux bars où l’on peut danser la salsa !
Mon passage à Mérida était surtout l’occasion de profiter de quelques cénotes alentours et de continuer mon chemin vers le site archéologique d’Uxmal.
Où dormir à Mérida ?
Casa XunanKab : une bonne adresse, simple et cosy près du centre ville historique.
Tarif : 17€ la nuit
Si vous soulez vous faire plaisir sur l’hébergement, il paraît que l’hôtel Hacienda Mérida VIP est une très belle adresse.
Où manger à Mérida ?
La Chaya Maya: Dans une ancienne maison de maître, une cuisine typique du Yucatán adorée aussi bien des locaux que des touristes.
Pistache : bonne pâtisserie / boulangerie au fond d’une jolie courette, parfait pour un petit-déjeuner ou emporter de bonnes choses à grignoter pour la route.
Bengala Kaffeehaus : pour une pause café.
Où boire un verre et danser à Mérida ?
La Negrita : super pour boire un verre et danser sur fond de musique live. J’ai adoré !
Il paraît que Pipiripau est très sympa également, mais je n’ai pas testé.
Accéder à Mérida depuis :
- Izamal :1h
- Chichén Itzá : 1h30
- Valladolid : 1h50
Les cénotes autour de Mérida
Cénote Noh Mozon
Sur la route en venant d’Izamal, un petite heure avant d’arriver à Mérida, je me suis arrêtée en chemin à cette cénote perdue au milieu de nulle part. L’accès se mérite, il faut rouler une petite demi-heure sur piste, mais le spectacle est magnifique et surtout il n’y a personne.
Tarif : $40 MNX
Cénote X-Batun
Nouvelle halte entre Mérida et Uxmal. Près du village de San Antonio de Mulix, cette cénote à ciel ouvert avec ses eaux claires et ses nénuphars est l’un de mes coups de coeur du voyage.
Tarif : $50 MNX
JOUR 8. LA CITÉ D’UXMAL
La matinée sera dédiée à la découverte du site archéologique d’Uxmal avant d’emprunter plus tard dans la journée la longue route menant jusqu’au site de Calakmul.
Construit entre 700 et 1000, Uxmal est un joyau de l’architecture maya entouré par la jungle. Ses édifices disposés en fonction de données astronomiques sont vraiment spectaculaires et il est même encore possible de grimper sur certains d’entre eux. La vue depuis le Palais du Gouverneur offre un panorama magique sur l’ensemble du site… Des iguanes vous accompagneront tout au long de votre visite ! Qui plus est, le site est moins connu que son voisin Chichén Itzá et il est donc bien moins touristique.
C’est donc pour moi un incontournable si vous souhaitez découvrir les trésors de la culture maya lors de votre séjour dans le Yucatán.
Infos pratiques
Horaires : Tous les jours de 8h à 17h
Prix : $234 MXN
Combien de temps prévoir ? Compter environ 2h pour prendre le temps de visiter le site.
Quel est le meilleur moment pour visiter Uxmal ?
Même si ce site est moins touristique que Chichén Itzá, prévoyez également de faire votre visite le matin dès l’ouverture si vous voulez éviter le monde.
Où loger ? L’idéal est de loger à Mérida pour visiter Uxmal, c’est la grande ville la plus proche. Vous pouvez également loger sur place, j’ai lu que l’Hacienda Uxmal Plantation & Museum était un bon de chute, juste à côté de l’entrée du site.
Accéder à Uxmal :
Depuis Mérida : 1h15 min de route
Stationnement sur place : $80 MNX.
Si vous n’avez pas de voiture, des bus réguliers au départ de Mérida (terminal TAME) vous emmènent sur le site. Vous pouvez également choisir de faire une excursion organisée depuis les grandes villes.
JOUR 9. CALAKMUL
Calakmul est de loin le site que j’ai préféré dans le Yucatán ! Il m’a laissé littéralement bouche bée…
Au cœur de la plus grande réserve tropicale du Mexique, Calakmul est un site unique littéralement entouré par la jungle. Seulement une petite vingtaine d’édifices ont été nettoyés, les autres sont parfois enlacés par les racines d’arbres millénaires qui ont poussé directement dans les pierres, on ne sait trop comment.
J’ai eu la chance inouïe de visiter le site seule. Arrivée tout juste à l’ouverture, aucune voiture sur le parking, le gardien du site n’était même pas encore là. À son arrivée quelques minutes plus tard, il s’est presque étonné de trouver quelqu’un ici si tôt ! Je n’ai donc croisé absolument personne pendant ma visite. C’est une expérience unique dont je me souviendrai longtemps…
Infos pratiques
Horaires : Tous les jours de 8h à 17h
Prix : $70 MXN
Combien de temps prévoir ? Il y a 3 itinéraires possibles pour visiter le site: un court (2h), un moyen (3h) et un long (4-5h). Quitte à faire toute cette route pour venir, j’ai choisi la 3è option.
Pensez donc à apporter de l’eau et quelques petites choses à grignoter car il n’y a presque rien sur place.
Quel est le meilleur moment pour visiter Calakmul ?
Si il y a bien un site où vous n’êtes pas obligés d’arriver tôt le matin, c’est bien celui ci ! Essayez simplement d’éviter les heures les plus chaudes entre midi et 14h.
Où loger ?
Le site de Calakmul est perdu au beau milieu de nulle part et il vous faudra faire de la route quoi qu’il arrive pour y accéder. J’ai logé à Xpujil aux Cabanas chaac calakmul (13€ la nuit) situé environ à 120km du l’entrée du site. C’est simple efficace et sans prétention, juste ce qu’il faut pour une nuit.
Non loin de Xpujil, vous pouvez également loger à Chicanná.
Accéder à Xpujil depuis :
Le site d’Uxmal : 4h15 min de route
Mérida : 5h20
Comment accéder au site de Calakmul ?
L’accès au site de Calakmul se mérite… Et tant mieux, car cela décourage beaucoup de touristes !
Depuis Xpujil, suivez la route 186 jusqu’à Conhuas (35 min de route) puis bifurquez à gauche, l’entrée de Calakmul est indiquée. Ici, vous aurez un premier barrage où il faudra payer une éco taxe de $60 MNX. A partir de là, compter 1h30 environ jusqu’à l’entrée du site. Au début, la route est encore facilement praticable pendant quelques kilomètres, puis vous passerez sur des chemins de terre assez cahoteux qui traversent la jungle. Sur cette dernière portion, vous ne pourrez pas rouler à plus de 30km/h, mais le cadre est exceptionnel ! Je me suis arrêtée plusieurs fois en chemin pour observer la faune.
En tout et pour tout, il vous faudra donc environ 2h de route depuis Xpujil (160km) pour arriver au parking de l’entrée du site. La route est longue, alors dans le doute, pensez à faire le plein d’essence avant de partir !
JOUR 10-11. BACALAR, la lagune aux 7 nuances de bleu
Après les longs trajets de Calakmul, quel bonheur de faire une pause à Bacalar. La ville est encore relativement préservée du tourisme et elle respire la tranquillité ! On vient à Bacalar pour de détendre et chiller au bord d’une eau turquoise sublime… Le petit centre ville est très sympa et vous aurez le choix parmi de nombreux bars et restaurants avec des vues magnifiques sur la lagune. En solo, une nuit m’a suffit, mais si vous venez en amoureux je pense que ça vaut le coup de se poser une nuit de plus pour profiter de ce cadre paradisiaque.
Où dormir à Bacalar ?
Zazil Hostel : Auberge bien située, accès direct à la lagune de Bacalar, bon accueil.
Tarif : 20€ / nuit
Où manger ou boire un verre à Bacalar ?
La playita : superbe déco avec ses tables en bois sous une végétation tropicale, les pieds dans l’eau. On y mange bien et l’endroit est parfait également pour boire un verre au coucher de soleil.
Mango y Chile : pour un dîner 100% végétarien et healthy, avec vue sur la lagune. Le burger falafel est un régal ! Ils font aussi de délicieux smoothies.
La Piña : pour un copieux petit-déjeuner, dans une petite cour arborée. Cadre très convivial et très bon rapport qualité prix.
Los Aluxes : pour boire un verre en fin de journée et profiter de sa balançoire au dessus de l’eau.
La Cantina : si vous voulez danser la salsa sur de la musique live !
Accéder à Bacalar depuis :
- Xpujil : 1h30
- Tulum : 2h20
JOURS 12 – 15. TULUM & SES ALENTOURS
Avec sa nature sauvage, ses plages paradisiaques, ses ruines maya, ses cénotes et son ambiance nocturne, Tulum a quelque chose d’unique… C’est une destination « Slow Life » par excellence ! Mais les amateurs de fiesta ne seront pas en reste.
C’est l’endroit que j’ai préféré sur la Riviera Maya. J’y ai passé près de 5 jours car j’en ai profité pour valider mon examen de plongée sur place, mais 3 jours me paraissent déjà pas mal pour profiter au mieux de ce que la ville a à offrir.
Retrouvez tous mes conseils pour visiter Tulum dans mon article dédié : 3 jours à Tulum, les incontournables.
Où dormir à Tulum pour pas cher ?
Hostal Chalupa : Auberge très propre, confortable et bien située dans le Pueblo, avec un petit rooftop sympa pour se poser le soir. Accueil adorable.
Tarif : 11,5€ / nuit
Où plonger / passer son PADI dans un cénote à Tulum ?
Tulum Diving & Travel : centre très sérieux et professionnel. J’ai plongé avec Victor, qui parle bien le français (ça aide !). Il a été adorable et très pédagogue, j’ai passé un super moment. Vous pouvez y aller les yeux fermés !
Accéder à Tulum depuis :
- Bacalar : 2h20
- Playa Del Carmen : 50 min
- Cancún : 1h45
- Valladolid : 1h30
JOUR 16. ISLA MUJERES Y HASTA LUEGO MÉXICO !
Située à moins de 30 min en bateau de Cancún, Isla Mujeres m’a paru être une bonne option pour profiter d’une dernière baignade avant de prendre mon vol retour le soir même. J’ai fait l’aller retour le jour même, c’est largement faisable.
Rien que l’ambiance sur le bateau en partant donne le ton : la population est très touristique, un chanteur habillé tout en cuir fredonne des airs de rock accompagné de sa guitare électrique… J’ai commencé par me balader un peu dans les rues colorées de la ville jusqu’au marché municipal. L’ambiance est assez sympa si on s’éloigne de la foule et des plages. Après un bon déjeuner au Mango Café (prix très correct), je me décide enfin à me diriger vers la mer. La plage de sable blanc est belle si on arrive à faire abstraction du monde et des yachts amarrés un peu partout…
Bref, c’était agréable de se baigner juste avant de reprendre l’avion mais je ne recommande pas particulièrement l’île qui manque beaucoup d’authenticité à mon goût.
J’ai moins aimé l’aspect très touristique de la région, même si j’ai trouvé quelques moyens de m’en échapper. Les mexicains son adorables, mais le long de la côte je trouve qu’ils ont légèrement tendance à vous prendre pour des américains et il n’est pas si évident de créer un lien « naturel » avec eux au delà de l’aspect commerçant. Je parle bien sur des personnes travaillant dans le tourisme (hôtels, restaurants etc.). J’ai rencontré beaucoup d’internationaux durant ce séjour, mais moins de mexicains.
En revanche, les côtés nature et culture présentes dans le Yucatán m’ont beaucoup plu. Si c’était à refaire, et avec une ou deux journées de plus, j’aurais été jusqu’à Rio Lagartos ou Celestún pour observer les flamands roses et faire un tour à la réserve de Sian Ka’an.
INFOS PRATIQUES
Venir au Mexique :
Vol aller/retour Paris-Cancún en direct via Air France pour 700€ en moyenne.
Temps de vol : 10h50
Formalités :
Si vous avez la nationalité française, nulle besoin d’un visa, seul un passeport en cours de validité jusqu’à la fin du séjour vous sera demandé.
En revanche, si votre vol fait escale aux États-Unis, ne serait-ce que pour quelques heures, pensez à obtenir à minima 72h avant votre vol l’autorisation électronique d’ESTA. Il vous coûtera 14$ USD (en 2018) et devra être obligatoirement présenté, à partir du moment où vous touchez le sol américain.
Quand partir dans le Yucatán ?
Au Yucatán le climat est tropical. La meilleure période pour partir s’étend de novembre à avril car c’est la saison sèche. Le mois de mai sera sec également, mais il y fait très chaud, surtout dans les terres. La saison humide prend le relais entre juin et octobre. A éviter donc, surtout en septembre/octobre car c’est à ce moment là qu’arrivent les cyclones.
Se déplacer dans le Yucatán :
Il est très facile de se déplacer dans le Yucatán. L’orientation est simple et tout est très bien indiqué. Comme d’habitude, je me suis servie de l’application application maps.me et n’ai jamais rencontré aucun problème. Les routes sont globalement en très bon état, notamment le long de la côte et à moins de sortir des sentiers battus (comme à Calakmul), vous n’aurez aucun souci.
Sachez juste que c’est LE pays des dos d’âne. J’ai la fâcheuse manie de rouler vite, je peux vous dire que dès les premiers dos d’âne rencontrés, j’ai immédiatement levé le pied. Il y en a partout en ville mais aussi au beau milieu de nulle part même quand on ne s’y attend pas. A priori, ils servaient à éviter que les avions qui transportaient de la drogue ne puissent atterrir au milieu de nulle part dans la campagne. Cela vous donne une idée de la taille…
Je n’ai pas rencontré ce type de problème mais il arrive que la police soit corrompue et trouve un prétexte pour vous arrêter et vous faire payer une contravention (parfois à prix d’or). Dans ce cas, voici quelques petits conseils si vous pensez être dans votre bon droit :
- prenez votre plus grand sourire et faites comme si vous ne parliez pas un mot d’anglais – encore moins l’espagnol
- évitez de donner les originaux de vos papiers
- faites leur comprendre que vous n’avez pas un sous sur vous en montrant votre porte monnaie vide
Si rien n’a fonctionné, dites que vous paierez au poste de police contre un reçu. En tout dernière recours, demandez leur leur nom et notez leur numéro de matricule, vous en avez tout à fait le droit. En général après tout ça, ils finissent par vous laisser partir !
Est-il facile de se stationner au Mexique ?
Oui, vous pourrez vous garer facilement partout, même dans les grandes villes. Les places de stationnement sont grandes et parfois il suffit juste de laisser sa voiture le long des trottoirs.
Bon à savoir : Si un jour, votre plaque d’immatriculation a disparu, pas de panique ! C’est le signe que vous deviez être en infraction de stationnement… Il vous faudra aller la chercher au commissariat et payer votre amende pour la récupérer. Et ça, c’est cadeau !
J’avoue que par acquis de conscience j’ai souvent vérifié, je n’avais pas envie de découvrir un truc pareil 150 bornes plus tard.
Où louer une voiture dans le Yucatán ?
Je vous conseille de louer directement votre voiture à l’aéroport de Cancún. Je suis passée par America Car Rental. L’agence est légèrement en dehors de l’aéroport, un agent vient vous chercher directement à votre terminal. Le service est top et l’agence pratique des tarifs raisonnables. La location pour les 15 jours m’a coûté 520€.
Loger dans le Yucatán
Plusieurs choix s’offrent à vous lors de votre itinéraire :
- Les hôtels de luxe : un must si vous voyagez en amoureux et que vous avez du budget. Dans les terres, certaines hacienda me faisaient rêver… Sans parler de Tulum qui propose une offre d’hôtels de luxe délirante.
- Les hôtels plus classiques : plus abordables que les hôtels de luxe. Vous en trouverez de toute sorte à des tarifs très abordables si vous voyagez à deux.
- Les auberges de jeunesse : Voyageant seule et sachant que je n’allais pas passer beaucoup de temps à l’hôtel, c’est l’option que j’ai choisie au Mexique. Il y en a absolument partout à des prix très compétitifs. Les auberges de jeunesse en Amérique latine n’ont absolument rien à voir avec celles que l’on peut connaître en Europe. Elles sont très propres et confortables, certaines proposent même des chambres individuelles. Dans la grande majorité, la population est faite de backpackers de tous âges qui ont tous la même passion : voyager. L’ambiance est donc très sympa et il n’y a rien à craindre ! Vous trouverez des lits autour de 12€ la nuit.
Voyager seule dans le Yucatán, est-ce dangereux ?
Du tout ! Autant le Mexique peut être une destination insécure dans certaines régions comme autour de Sinaloa, Michoacán ou encore Tijuana, mais la péninsule du Yucatán est une zone très touristique et extrêmement bien sécurisée. C’était mon deuxième voyage solo et je ne me suis jamais sentie en insécurité nulle part, même dans les coins les plus reculés. Globalement vous n’aurez aucun problème à communiquer en anglais dans les zones touristiques. Pour les zones les plus reculées, c’est mieux si vous parlez espagnol mais si ce n’est pas le cas, les mexicains sont adorables et ils chercheront à vous aider quoi qu’il arrive.
Comme d’habitude, faites surtout attention à vos affaires de valeur et si vous voyagez en voiture évitez de laisser des choses trainer sur les sièges ou la plage arrière.
Peut on faire voler son drone au Mexique ?
Depuis fin 2018 il n’est plus possible de faire voler son drone au Mexique si vous n’êtes pas natif. Malheureusement je n’étais pas encore équipée à l’époque de mon drone…
Toutes les infos sur le site du gouvernement mexicain : ici.
BON À SAVOIR
Monnaie : $ MNX – Peso mexicain
Décalage horaire : GMT -5h ou -6h selon la région
Indicatif Téléphonique : +52
Types de prises :
Pensez donc à prendre un adaptateur avec vous.
Partir dans le Yucatán :
Comment venir au Mexique ?
Vol aller/retour Paris-Cancún en direct via Air France pour 700€ en moyenne.
Temps de vol : 10h50
Quelles formalités ?
Si vous avez la nationalité française, nulle besoin d’un visa, seul un passeport en cours de validité jusqu’à la fin du séjour vous sera demandé.
En revanche, si votre vol fait escale aux États-Unis, ne serait-ce que pour quelques heures, pensez à obtenir à minima 72h avant votre vol l’autorisation électronique d’ESTA. Il vous coûtera 14$ USD (en 2018) et devra être obligatoirement présenté, à partir du moment où vous touchez le sol américain.
Vaccins ?
Il n’y a pas de vaccins obligatoire pour voyager dans le Yucatán.
Quand partir dans le Yucatán ?
Au Yucatán le climat est tropical. La meilleure période pour partir s’étend de novembre à avril car c’est la saison sèche. Le mois de mai sera sec également, mais il y fait très chaud, surtout dans les terres. La saison humide prend le relais entre juin et octobre. A éviter donc, surtout en septembre/octobre car c’est à ce moment là qu’arrivent les cyclones.
Sur place :
Comment se déplacer dans le Yucatán ?
Il est très facile de se déplacer dans le Yucatán. L’orientation est simple et tout est très bien indiqué. Comme d’habitude, je me suis servie de l’application application maps.me et n’ai jamais rencontré aucun problème. Les routes sont globalement en très bon état, notamment le long de la côte et à moins de sortir des sentiers battus (comme à Calakmul), vous n’aurez aucun souci.
Sachez juste que c’est LE pays des dos d’âne. J’ai la fâcheuse manie de rouler vite, je peux vous dire que dès les premiers dos d’âne rencontrés, j’ai immédiatement levé le pied. Il y en a partout en ville mais aussi au beau milieu de nulle part même quand on ne s’y attend pas. A priori, ils servaient à éviter que les avions qui transportaient de la drogue ne puissent atterrir au milieu de nulle part dans la campagne. Cela vous donne une idée de la taille…
Je n’ai pas rencontré ce type de problème mais il arrive que la police soit corrompue et trouve un prétexte pour vous arrêter et vous faire payer une contravention (parfois à prix d’or). Dans ce cas, voici quelques petits conseils si vous pensez être dans votre bon droit :
- prenez votre plus grand sourire et faites comme si vous ne parliez pas un mot d’anglais – encore moins l’espagnol
- évitez de donner les originaux de vos papiers
- faites leur comprendre que vous n’avez pas un sous sur vous en montrant votre porte monnaie vide
Si rien n’a fonctionné, dites que vous paierez au poste de police contre un reçu. En tout dernière recours, demandez leur leur nom et notez leur numéro de matricule, vous en avez tout à fait le droit. En général après tout ça, ils finissent par vous laisser partir !
Où louer une voiture dans le Yucatán ?
Je vous conseille de louer directement votre voiture à l’aéroport de Cancún. Je suis passée par America Car Rental. L’agence est légèrement en dehors de l’aéroport, un agent vient vous chercher directement à votre terminal. Le service est top et l’agence pratique des tarifs raisonnables. La location pour les 15 jours m’a coûté 520€.
Est-il facile de se stationner au Mexique ?
Oui, vous pourrez vous garer facilement partout, même dans les grandes villes. Les places de stationnement sont grandes et parfois il suffit juste de laisser sa voiture le long des trottoirs.
Bon à savoir : Si un jour, votre plaque d’immatriculation a disparu, pas de panique ! C’est le signe que vous deviez être en infraction de stationnement… Il vous faudra aller la chercher au commissariat et payer votre amende pour la récupérer. Et ça, c’est cadeau !
J’avoue que par acquis de conscience j’ai souvent vérifié, je n’avais pas envie de découvrir un truc pareil 150 bornes plus tard.
Loger dans le Yucatán
Plusieurs choix s’offrent à vous lors de votre itinéraire :
- Les hôtels de luxe : un must si vous voyagez en amoureux et que vous avez du budget. Dans les terres, certaines hacienda me faisaient rêver… Sans parler de Tulum qui propose une offre d’hôtels de luxe délirante.
- Les hôtels plus classiques : plus abordables que les hôtels de luxe. Vous en trouverez de toute sorte à des tarifs très abordables si vous voyagez à deux.
- Les auberges de jeunesse : Voyageant seule et sachant que je n’allais pas passer beaucoup de temps à l’hôtel, c’est l’option que j’ai choisie au Mexique. Il y en a absolument partout à des prix très compétitifs. Les auberges de jeunesse en Amérique latine n’ont absolument rien à voir avec celles que l’on peut connaître en Europe. Elles sont très propres et confortables, certaines proposent même des chambres individuelles. Dans la grande majorité, la population est faite de backpackers de tous âges qui ont tous la même passion : voyager. L’ambiance est donc très sympa et il n’y a rien à craindre ! Vous trouverez des lits autour de 12€ la nuit.
Voyager seule dans le Yucatán, est-ce dangereux ?
Du tout ! Autant le Mexique peut être une destination insécure dans certaines régions comme autour de Sinaloa, Michoacán ou encore Tijuana, mais la péninsule du Yucatán est une zone très touristique et extrêmement bien sécurisée. C’était mon deuxième voyage solo et je ne me suis jamais sentie en insécurité nulle part, même dans les coins les plus reculés. Globalement vous n’aurez aucun problème à communiquer en anglais dans les zones touristiques. Pour les zones les plus reculées, c’est mieux si vous parlez espagnol mais si ce n’est pas le cas, les mexicains sont adorables et ils chercheront à vous aider quoi qu’il arrive.
Comme d’habitude, faites surtout attention à vos affaires de valeur et si vous voyagez en voiture évitez de laisser des choses trainer sur les sièges ou la plage arrière.
Peut on faire voler son drone au Mexique ?
Depuis fin 2018 il n’est plus possible de faire voler son drone au Mexique si vous n’êtes pas natif. Malheureusement je n’étais pas encore équipée à l’époque de mon drone…
Toutes les infos sur le site du gouvernement mexicain : ici.
Bon à savoir
Monnaie : $ MNX – Peso mexicain
Décalage horaire : GMT -5h ou -6h selon la région
Indicatif Téléphonique : +52
Types de prises :
Pensez donc à prendre un adaptateur avec vous.