Life in the Air
  • HOME
  • DESTINATIONS
    • France
    • Europe
      • Espagne
      • Portugal
    • Asie
      • Cambodge
    • Amérique Latine
      • Mexique
    • Moyen-Orient
      • Oman
      • Jordanie
  • EXPERIENCES
    • Long Week-end
    • Rencontres Animales
  • À PROPOS
  • CONTACT
Menu
  • HOME
  • DESTINATIONS
    • France
    • Europe
      • Espagne
      • Portugal
    • Asie
      • Cambodge
    • Amérique Latine
      • Mexique
    • Moyen-Orient
      • Oman
      • Jordanie
  • EXPERIENCES
    • Long Week-end
    • Rencontres Animales
  • À PROPOS
  • CONTACT
Author

Sarah

Sarah

Image Palais Royal Phnom Penh
CambodgeCity Trip

2 jours pour visiter Phnom Penh

by Sarah 8 mars 2020

Comparé aux sites que j’ai précédemment visité lors de mon périple, l’agitation de Phnom Penh rappelle le fourmillement des grandes capitales asiatiques et change définitivement d’ambiance. Capitale du Cambodge, la ville est grande et étendue, mais le centre reste relativement à taille humaine. Si ce n’est pas à mes yeux une destination particulièrement sexy, Phnom Penh mérite que l’on s’y attarde un jour ou deux afin de mieux comprendre l’histoire du peuple cambodgien.

Que voir et que faire à Phnom Penh ?

Admirer l’architecture du marché central

Construit dans les années 30 pour faire face à une augmentation croissante de la population dans la capitale, cet imposant bâtiment jaune de style art-déco fait partie des plus grands marchés au monde. Avec son architecture unique, c’est un lieu emblématique de la ville à ne manquer sous aucun prétexte !

Le marché central, aussi appelé « Phsar Thmey » (« nouveau marché »), est divisé en quatre grands secteurs. Sous le dôme central, les boutiques vendent principalement des bijoux, ou des accessoires de mode type lunettes de soleil, montres, etc. Attention à bien vérifier l’authenticité des produits avant d’acheter ! Dans chacune des 4 ailes, vous trouverez des marchands de souvenirs, des stands de nourriture, des appareils électroniques ou encore des stands de vêtements. Le long de l’allée dédiée aux textiles, des couturières s’affaires à fabriquer les différents vêtements. Vous pouvez donc acheter le textile qui vous plaît et le faire coudre directement sur place.

Le marché a lieu tous les jours de 07h00 à 18h00.

Visiter la prison de Tuol Sleng, S-21

La prison de Tuol Sleng, aussi appelée « S-21 » est aujourd’hui un musée qui témoigne du passé abominable du peuple cambodgien sous le régime des Khmers Rouges. Cette ancienne école, transformée en prison ultra secrète dès le début du régime a été le théâtre de nombreuses atrocités, perpétuées pendant les 4 longues années de génocide.

Quelques mots d’histoire

« Khmers Rouges » est le nom d’un mouvement politique et militaire communiste radical, qui a dirigé le Cambodge – à l’époque appelé « Kampuchéa Démocratique » entre les années 1975 et 1979. A la tête du mouvement : Pol Pot dont l’objectif sera de ruraliser le Cambodge et d’exterminer l’élite intellectuelle du pays.

Le 17 avril 1975, Phnom Penh cède après plusieurs mois de siège par les Khmers rouges. Ils investissent la ville et imposent un exode massif vers les campagnes afin de les « rééduquer » la population des ville jugée trop « décadente ». Des millions de personnes sont évacuées, forcées à travailler dans les rizières et soumises à des quotas inatteignables, dans des conditions de travail insoutenables.
La classe bourgeoise, principalement des enseignants, des militaires, ou encore des religieux est menée directement en prison, sans aucune distinction de sexe ou d’âge. Le simple fait de porter des lunettes pouvait vous faire passer pour un opposant du régime et vous coûter la vie. Emprisonnés dans des conditions abominables, ils sont torturés à mort afin d’obtenir d’obtenir de « soit-disantes » confessions à l’encontre du régime, puis ils sont exécutés.

Le génocide cambodgien aura coûté la vie à plus de 20% de la population cambodgienne, soit près de 2 millions de personnes. En 1979 le pays sera enfin délivré des Khmers rouges par l’armée vietnamienne, bien que le mouvement continue d’exister jusqu’à la fin des années 90. Il faudra attendre 2004 pour que des Chambres Extraordinaires soient créées afin de juger les hauts responsables Khmers Rouges pour leurs crimes, après de longues années de négociations entre le gouvernement cambodgien et l’ONU. Le premier procès démarrera en 2009 avec l’accusation de Kang Kek Ieu, le chef de la prison S-21, plus connu sous le nom de Duch. En novembre 2018, deux des plus hauts dirigeants des Khmers Rouges encore en vie ont été condamnés à la prison à vie pour génocide. Ils étaient déjà emprisonnés depuis 2014 pour crime contre l’humanité, mais c’est la première fois que ces crimes sont qualifiés de «génocide».
Malheureusement, beaucoup de dirigeants sont morts de leur belle mort avant même d’avoir pu être jugés pour leurs actes de barbarie.

Visite du mémorial S-21

La visite de la prison de S-21 est un éprouvant parcours au sein des différents bâtiments qui ont enfermé 15 000 à 20 000 personnes sous les Khmers Rouges. Le lieu est très bien conservé et rend compte de l’horreur qui s’y est déroulé entre 1975 et 1979. Non, ça ne sera pas la partie la plus fun du séjour, mais ce sera pour moi la meilleure façon de comprendre l’histoire du génocide du peuple cambodgien et de réaliser les atrocités qu’ils ont vécu il y a encore si peu de temps.

L’existence de S-21 étaient gardée secrète. Seuls les dirigeants, et ceux qui y travaillaient connaissaient l’existence de ce lieu. Haut lieu de détention, la prison était également un lieu de torture et d’exécution. Les classes de cette ancienne école étaient transformées en salles d’interrogatoire, en salles de torture ou encore en cellules mesurant parfois moins de 2m2.

Les survivants à la torture finissaient souvent par avouer des « crimes » qu’ils n’avaient pas forcément commis, avant d’être exécutés, puis jetés à quelques kilomètres de là, dans les fosses de Choeung Ek. Ces champs d’extermination sont aussi connues sous le nom de Killing Fields. Il est possible de les visiter, mais j’avoue que n’ai pas eu le courage de faire une deuxième visite de ce genre dès le lendemain.

Aucun des prisonniers ne ressortira vivant de S-21, excepté les 12 personnes (dont 4 enfants) retrouvées par l’armée vietnamienne lorsqu’ils ont découvert et libéré le site en 1979.

Cette visite a été très instructive et très émouvante, je n’oublierai pas l’image de ces milliers de portraits accrochés au mur.

Infos pratiques

Horaires : Ouvert tous les jours de 08h00 à 17h00

Tarifs : 5$ l’entrée, 8$ avec audio-guide.
Je vous conseille vivement de prendre l’audio-guide, il permet d’avoir beaucoup d’informations sur l’histoire des Khmers Rouges et la prison.

Tenue pour visiter S-21 : vous devrez obligatoirement vous couvrir les épaules et les genoux pour entre sur le site.

Manger sur le pouce au marché russe

Non loin de Tuol Sleng, se trouve le marché russe (Psah Toul Tom Poung). Si vous avez encore le cœur à grignoter un morceau, c’est un bon endroit pour goûter à la street food locale pour quelques dollars à peine.
Dans les années 80, ce marché était très fréquenté par les expatriés russes qui étaient majoritaires à Phnom Penh. Mais aujourd’hui, ce marché n’a de russe que le nom. Que vous cherchiez à manger un morceau, acheter quelques souvenirs, une paire de chaussettes, ou encore remplacer le phare de votre scooter, vous y trouverez forcement votre bonheur ! Attention tout de même, sensibles aux odeurs s’abstenir…

Le marché a lieu tous les jours de 06h00 à 16h30. En période de forte chaleur, préférez une visite tôt dans la matinée, car il peut avoir tendance à être un peu étouffant.

Visiter le Palais Royal

Situé face au Mekong, c’est la résidence du Roi Cambodgien. Il est possible de visiter les jardins et la pagode d’argent mais malheureusement je n’y suis pas allée dans le bon créneau horaire. En effet le palais est fermé entre 10h30 et 14h. Je me suis contentée de l’observer depuis l’extérieur, mais palais à l’air magnifique avec son architecture traditionnelle.

Se balader sur les quais Sisowath

Comparés à la promenade des Anglais locale, les quais Sisowath longent le fleuve Tonlé Sap jusqu’au Mékong sur environ 3km. Bordés par de nombreux cafés et restaurants, il est très agréable de s’y balader en fin de journée pour s’imprégner de l’ambiance de la ville.

Où loger à Phnom Penh ?

J’ai choisi le quartier chic de BKK (Boeung Keng Kang) pour poser mes valises. C’est un quartier plutôt chic fréquenté surtout par les expatriés. Avec cette chaleur, j’avais envie de trouver un hôtel sympa avec piscine. Le House boutique Eco Hotel était un bon choix, pour 21€ par nuit. Certes, le prix est bien plus élevé qu’ailleurs, mais cela reste abordable. Situé au calme et proche du centre, les chambres sont vraiment correctes et le personnel adorable.

Le quartier de Tonle Bassac est une bonne alternative à BKK. Il est animé et doit être très agréable car il longe les bords du fleuve. Pour vivre une expérience plus authentique, on m’a conseillé le quartier de Prampi Makara plus au nord du centre ville.

Où manger à Phnom Penh ?

  • David’s restaurant : pour des nouilles fraîches faites sous vos yeux ou de délicieux raviolis maisons.
  • Vibe Cafe : un excellent café près du marché russe pour prendre un petit-déjeuner végétalien avec un bon smoothie.
  • Lot 369 : l’endroit idéal pour un bon avocado toast ou un buddha bowl le matin ou bien au déjeuner.
  • Artillery Arts Cafe : bon petit café au calme d’une ruelle piétonne. On y sert une cuisine fraîche et colorée. Parfait également pour une pause café ou un jus frais. Il existe un autre café du même groupe à Siem Reap, tout aussi sympa.
  • Prasat boutique hotel : J’y suis allée un soir car c’était tout près de mon hôtel. Cadre sympa pour boire un verre au bar ou dîner au bord de la piscine.
  • Eleven One kitchen BKK : Cadre sympa pour déjeuner dans une petite courette végétalisée. La cuisine est bonne à un prix correcte, mais le service n’est pas irréprochable… Petit plus tout de même pour la volonté d’utiliser « zéro » plastique. Il y a deux adresses à Phnom Penh.

INFOS PRATIQUES

Arriver à Phnom Penh
Depuis la France, vous pourrez arriver ou repartir par avion via l’aéroport international de Phnom Penh, selon votre itinéraire.

Depuis l’intérieur du pays, de nombreuses options existent comme les minivans ou bien les taxis par exemple. Mais les deux moyens de transports les plus pratiques sont :

  • En avion depuis :
  • Siem Reap : 30 minutes de vol – dès 35 US$ via Cambodia Angkor Air
  • Sihanoukville : 35 minutes de vol via Cambodia Bayon Airlines
  • En bus depuis :
  • Siem Reap : 8h de route – entre 6 US$ et 15 US$. Il existe des bus de nuit via la compagnie Giant Ibis.
  • Kampot : 4h de route – pour 12 US$ environ
  • Sihanoukville : 4h à 6h de route en moyenne – pour 11 US$ environ

Je suis arrivée depuis Kampot en passant par la compagnie de bus Giant Ibis. J’ai pu réserver le billet à l’avance via la plateforme Bookaway pour 12,9 US$. Le trajet s’est très bien déroulé, dans le timing annoncé.

Se déplacer à Phnom Penh
Il est facile de se déplacer dans la capitale. Pour explorer Phnom Penh vous pouvez louer un scooter pour 6 US$ par jour, mais le trafic est assez dense et c’est vite le bazar sur la route. Il est très facile de trouver des tuk-tuk dans la rue, mais vous n’avez pas toujours de notion de prix et l’arnaque potentielle n’est jamais très loin… La meilleure façon de se déplacer est de loin d’utiliser l’application Grab App ! Le Uber local. Elle vous permettra de choisir entre le taxi et tuk-tuk pour faire votre course. Vous entrez votre point de départ ainsi que votre destination finale, le prix est donc fixé à l’avance. Pas de mauvaise surprise et surtout très très bon marché ! Il suffit de télécharger l’application et de s’inscrire en moins d’1 minute dès que vous aurez accès au wifi. Bref, super pratique d’autant que vous avez le wifi partout dans les restaurants, cafés etc.
Il existe également une application équivalente mais je n’ai pas testé : PassAp.

Se rendre à l’aéroport depuis le centre ville de Phnom Penh :
Via l’application Grab, un tuk-tuk pourra vous y emmener pour environ KHR 16 700 soit 3,50€. L’aéroport se situe à environ 13km du centre, mais comptez 1h30 pour être large si il y a des bouchons (et il y en très souvent !), même en tuk-tuk on peut facilement rester coincé dans le trafic.
En taxi comptez autour de 13 US$.

8 mars 2020 0 comment
0 FacebookTwitterPinterestEmail
Image baignade élephant
CambodgeHors des sentiers battus

2 jours à la rencontre des éléphants dans le Mondulkiri

by Sarah 6 mars 2020

À l’est du pays près de la frontière avec le Vietnam, se trouve l’une des régions les plus reculées et les plus sauvages du Cambodge : le Mondulkiri. Au delà de son immense jungle et de ses collines boisées, c’est ici que vous trouverez des sanctuaires dédiés à la préservation des éléphants dans leur milieu naturel. Depuis mon safari au Kenya il y a une quinzaine d’années, je rêvais de revoir ces animaux majestueux de plus près. Mais pas à n’importe quel prix ! À la recherche d’une expérience authentique dans le plus grand respect des animaux, je me suis donc tournée vers une ONG : le Mondulkiri Project.

Je vous raconte ici mon expérience avec eux, et pourquoi on peut leur faire confiance selon moi.

Comment se rendre dans le Mondulkiri pour aller voir les éléphants ?

Il vous faudra aller jusqu’à la ville de Sean Monourom, la capitale de la province du Mondulkiri. D’où que vous veniez, le trajet est assez long. Depuis Phnom Penh, je suis partie en mini van via la compagnie TCT Mondulkiri Express’s pour 12 US$ l’aller simple. J’ai pu réserver mes billets à l’avance sur BookMeBus. Le trajet dure entre 5 et 6h selon la forme de votre chauffeur et le nombre de pauses en cours de route. Prévoyez donc d’arriver la veille de votre excursion car elles démarrent tôt dans la matinée. Vous pouvez également passer par Kim Seng Express ou Virak Buntham Express (ils ont des bus de nuits) qui parait il sont correctes également.
Depuis Siem Reap, il vous faudra plus de 8h pour venir. Le bus est direct et vous arrête à la station de Borey Seang Nam, à une vingtaine de minutes en tuk-tuk de Sean Monourom. Si vous voulez couper la route, faire un stop une nuit ou deux à Kratie semble être une bonne option.

Arrivée en début de soirée à Sean Monourom, un tuk-tuk m’a emmenée pour 1 US$ jusqu’à mon hôtel : le Tree Lodge Cambodia. Un peu en retrait du village, cet hôtel propose de chouettes bungalows pour seulement 7 US$ la nuit. C’est mignon, simple, et l’eau est chaude (oui oui, c’est important ! ;).

Le Mondulkiri Project

Avec ses forêts luxuriantes et ses collines vallonées, la région du Mondulkiri est réputée pour la richesse de sa biodiversité. Elle abrite notamment l’éléphant d’Asie, qui est considéré comme une espèce en danger par l’Union internationale pour la conservation de la nature. Au Cambodge, la déforestation massive des dix dernières années a réduit drastiquement le nombre d’individus à l’état sauvage au nombre de 400. Ils sont aussi victimes de braconnage, chassés pour leurs défenses, mais également pour les poils de leur queue considérés comme des porte-bonheurs.

Face à ce désastre, les ONG se mobilisent autour de projets pour préserver la forêt ainsi que la faune qui l’habite. Parmi elles, le Mondul Kiri Project avec qui j’ai choisi de passer 2 jours dans la jungle. Le Mondulkiri Project est un programme organisé par l’ONG Cambodia Elephant Rescue Organization, dirigé par M. Tree. Depuis sa création en 2013, l’ONG s’est donné pour mission de :

  • Protéger la zone de la déforestation et ainsi préserver la flore et la faune locales
  • Offrir un sanctuaire aux éléphants qu’ils ont rescapé afin de leur garantir des conditions de vie heureuse et paisible
  • Aider la population locale, notamment le peuple Bunong, à subvenir à leurs besoins en leur assurant un revenu sans qu’ils aient besoin de surexploiter la forêt. Tous les guides sont des locaux qui ont appris l’anglais.

Ainsi, le Mondulkiri Project loue plusieurs hectares de forêt au peuple Bunong pour y abriter ses 5 éléphants.
Autrefois, ils étaient utilisés comme transport pour les locaux, pour le travail de la terre, le transport ou encore pour balader les touristes sur leur dos. Maltraités, souvent surmenés ou mal nourris, ils vivaient dans des conditions de vie bien trop stressantes. Ils ont donc permis à Princesse, Sophie, Happy, Comvine, et Lucky (toutes des femelles) de retrouver un état semi-sauvage. Désormais elles se baladent et se nourrissent librement dans la forêt, aucune barrière ne délimite leur territoire. Et surtout, il est absolument interdit de leur monter dessus.

Comment se déroule le trek ?

Tout d’abord, il existe deux types d’excursions chez le Mondulkiri Project. La première se déroule sur une journée où vous pourrez rencontrer les éléphants dans la jungle, vous baigner avec eux et déjeuner sur place pour 50 US$. La seconde dure deux jours, et vous permet d’ajouter au programme une journée de trek puis de passer la nuit en lodge au milieu de la forêt. Les repas sont inclus et l’eau est également fournie. Cette deuxième option coûte 80 US$.

Tant qu’à faire autant de route, j’ai préféré faire le trek de 2 jours et je ne suis pas déçue de ce choix ! Voici comment se sont déroulées ces deux journées :

Jour 1. Randonnée dans la jungle

Cette première journée sera dédiée à une longue randonnée d’environ 20 kilomètres, au travers des plaines mais surtout de la jungle. Notre guide nous avait donné rendez-vous vers 8h30 à notre hôtel. Après avoir préparé un léger sac à dos pour la nuit, c’est parti ! Nous serons 4 en tout à embarquer à l’arrière de son pick-up, direction de notre point de départ.

Nous traverserons des paysages parfois vallonés, au milieu des champs d’anacardiers (noix de cajou) et autres arbres fruitiers, mais surtout la jungle (et ça grimpe sec !). Sur le chemin nous passerons par quelques cascades, des grottes et des rivières. À l’heure du déjeuner, nous prendrons le temps de faire une pause bien méritée pour un bon pique-nique à base de riz et de viande.

En fin de journée, nous rejoignons notre campement pour un bon dîner que nous partageons avec notre guide. La vue depuis la grande cabane qui nous servira d’abri pour la nuit offre une vue absolument sublime sur la jungle environnante. Nous dormirons dans des hamacs équipés de moustiquaires. Certaines n’ont pas très bien dormi, mais personnellement je trouve ça assez confortable !

Jour 2. Rencontre & baignade avec les éléphants

Le lendemain matin après un bon petit déjeuner, une petit groupe qui fait l’excursion à la journée nous rejoint au camp et nous partons à la recherche des éléphants. D’abord, notre guide prend le temps de nous briefer sur le projet, et sur les éléphants que nous allons rencontrer.

Il nous suffit de marcher à peine une dizaine de minutes depuis le camp pour faire la rencontre des deux premiers éléphants. Nous resterons à admirer ces grands pachydermes toute la matinée en leur donnant quelques bananes, avant de les retrouver l’après-midi pour une baignade mémorable près d’une petite cascade.

Même si il est d’une nature tranquille, l’éléphant reste un animal sauvage. La seule raison qui nous permet de les approcher de si près est que les éléphants du Mondulkiri Project ont été rescapés de longues années de domestication. Ils ont été habitués à l’homme – même si ce n’était clairement pas de la meilleure façon qui soit – et certains d’entre eux se laissent toujours docilement approcher, mais pas tous. Avec d’autres, il faudra garder nos distances. À chaque fois que nous avons rencontré un animal, notre guide nous a rigoureusement briefé sur sa personnalité et le comportement à adopter. Au final, c’est l’animal qui décidera si il a envie de se laisser approcher ou non, même si il est certain que les bananes cachées derrière notre dos sont une source de motivation supplémentaire…


Nous avons quitté les éléphants en fin d’après-midi pour retrouver l’hôtel avant de repartir le lendemain matin tôt. Ces deux jours ont clairement été mon plus beau souvenir du Cambodge.

Avoir la chance de rencontrer ces animaux dans leur habitat naturel est un moment extrêmement privilégié que je ne suis pas prête d’oublier. Vous pouvez faire confiance au Mondulkiri Project pour réaliser ce rêve dans les meilleures conditions pour les animaux !

6 mars 2020 0 comment
0 FacebookTwitterPinterestEmail
Image Drapeau Cambodge
CambodgeRoad TripSites Inoubliables

2 semaines au Cambodge | Itinéraire & guide pratique pour préparer votre voyage

by Sarah 3 mars 2020

Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas remis les pieds en Asie ! Et surtout, je rêvais de visiter les majestueux temples d’Angkor. Mais je n’imaginais pas que le Cambodge recelait tant d’autres pépites.
C’est en solo et en backpack que je ferai ce voyage, entre deux jobs. Je l’ai fait à mon rythme, en adaptant mon itinéraire au fil de mes rencontres et de mes envies.

ITINERAIRE DE 2 SEMAINES AU CAMBODGE

  • JOURS 1 à 4 – Siem Reap & les temples d’Angkor
  • JOURS 5 à 7 – La région de Kampot & ses plantations de poivre
  • JOURS 8 à 9 – Phnom Penh
  • JOURS 10 à 13 – Rencontre exceptionnelle avec les éléphants dans le Mondul Kiri
  • JOUR 14 – Départ depuis Phnom Penh

Image Carte du Cambodge - Itinéraire de 2 semaines

JOURS 1 à 4. Siem Reap & les temples d’Angkor

J’atterris au petit matin à Siem Reap après un long vol depuis Paris pour la première étape de mon parcours. Située à seulement quelques kilomètres de l’entrée des ruines, Siem Reap est la porte d’accès la plus proche d’Angkor. L’ancienne capitale de l’Empire Khmer ne compte pas moins de 200 temples dispersés sur plus de 400 km2 ! Il me faudra environ 4 journées pour visiter le site, que j’ai entrecoupé de demi-journées de pauses par ci-par là car les journées de visite sont denses. Ces moments de pause seront dédiés à la visite de la ville de Siem Reap et à la détente au bord de la piscine de l’hôtel.

  • Retrouver tous les détails dans le guide complet : 3 jours à Angkor

JOURS 5 à 7 – La région de Kampot et ses alentours

Après l’émerveillement d’Angkor, c’est un nouveau coup de cœur qui m’attend à Kampot. J’ai a-doré l’ambiance de cette petite ville côtière au charme authentique et la beauté de son arrière pays. C’était l’endroit idéal pour se reposer de ces quelques jours intenses de visite et pour découvrir Kep avec son marché au crabe.

Mais la région de Kampot est avant tout célèbre dans le monde entier pour son poivre. La visite d’une plantation de poivre pour découvrir ce trésor gastronomique est absolument incontournable. Rien que pour cela, Kampot mérite le détour !

  • Retrouver tous les détails dans le guide complet : Visiter Kep et Kampot en 3 jours, une étape incontournable
Image Cambodge Kampot pont

JOURS 8 à 9 – Phnom Penh

Changement d’ambiance à la capitale. Je ne voulais pas rester trop longtemps sur place, préférant le calme de la nature à l’animation de la ville. Ma première matinée a été dédiée à la visite du site de la prison S-21 (Tuol Sleng Genocide Museum). On y apprend l’histoire du génocide sous le régime khmer rouge, cela permet de mieux comprendre le passé douloureux et encore très récente qui a marqué le peuple cambodgien. Vous vous en doutez, c’est assez éprouvant… Une petite marche jusqu’au marché russe l’après-midi pour se changer les idées était la bienvenue. Le lendemain, j’ai eu le temps de flâner dans la ville en passant devant le Palais Royal jusqu’à l’immense marché central.

  • Retrouver les bonnes adresses dans l’article : 2 jours pour visiter Phnom Penh
Image Palais Royal Phnom Penh

JOURS 10 à 13 – À la rencontre des éléphants dans le Mondul Kiri

Approcher les éléphants dans leur milieu naturel est une expérience dont je rêvais depuis toujours. Mais pas à n’importe quelle condition ! Hors de question de leur grimper dessus, simplement le bonheur de pouvoir les observer évoluer dans la nature en toute tranquillité. Dans la province du Mondul Kiri à l’extrême est du pays, il existe des centres dédiés à la préservation et à la réhabilitation des éléphants dans leur milieu naturel. Je n’ai donc pas hésité une seconde à faire les 5h de route depuis Phnom Penh jusqu’à Saen Monourom, la capitale de la région où se trouve l’ONG du Mondul Kiri Project. J’y ai passé deux jours inoubliables entre randonnée et rencontre avec les éléphants… Une expérience que je ne suis pas prête d’oublier !

  • Je vous raconte tout dans l’article : 2 jours inoubliables avec les éléphants dans le Mondul Kiri
Image baignade élephant

JOUR 14 – Retour depuis Phnom Penh

Retour à Phnom Phen pour une dernière demi-journée. Tout juste le temps de tester quelques nouvelles adresses et manger un morceau avant de reprendre mon vol le lendemain matin tôt, des souvenirs plein la tête…


CAMBODGE : LE GUIDE PRATIQUE

Partir au Cambodge

Comment venir ?
L’avantage du Cambodge est qu’il existe 2 grands aéroports internationaux :

  • Phnom Penh (PNH)
  • Siem Reap (REP)
  • Sihanoukville (KOS)

C’est très pratique car selon votre itinéraire, vous pourrez donc arriver et repartir via des aéroports différents. Depuis la France, les deux aéroports les plus accessibles sont Phnom Penh et Siem Reap. 
Sachez qu’il n’existe pas de vols directs depuis la France, vous devrez donc obligatoirement faire escale (Bangkok ou Dubaï sont les plus courantes).
Pour mon périple, je suis passée par Thai Airways pour un aller Siem Reap, retour via Phnom Penh qui m’a coûté 1 000€ en last minute. Vous pourrez certainement trouver des billets bien moins chers en vous y prenant à l’avance !
Temps de vol :
Paris / Siem Reap : 14h
Phnom Penh / Paris : 15h
En comptant une escale d’environ 1h à chaque fois.

Quelles formalités ?
Visa obligatoire pour les ressortissants français, en plus d’un passeport valide au minimum 6 mois après votre date de retour. C’est le visa touriste (type T) qui est valable 30 jours, renouvelable une fois et valide pour 3 mois à partir de sa date d’émission. Il coûtait 36 US$ en 2020.
Il est possible d’obtenir votre visa sur place à votre arrivée à l’aéroport. Si vous choisissez cette option, pensez à prendre plusieurs photos d’identité avec vous. Personnellement, j’ai préféré faire une demande en ligne en amont pour éviter de perdre du temps sur place après tant d’heures de vol. Vous pouvez faire votre demande sur le site du Ministère des affaires étrangères dédié. Ils m’ont fait un retour avec confirmation en moins de 24h.

Vaccins ?
Aucun vaccin obligatoire.

Quand partir au Cambodge ?
La saison sèche s’étend de novembre à avril. C’est la période idéale pour voyager au Cambodge car la chaleur est supportable et les pluies relativement rares, justes quelques moussons de temps en temps. Evitez donc du voyager entre les mois de mai et novembre, c’est la saison des pluies et les températures peuvent battre des records en mai / juin.
Petit conseil, si vous vous rendez sur des sites très touristiques comme Angkor ou les îles, essayez d’éviter également la période du nouvel an chinois qui a généralement lieu entre fin janvier et fin février… Même si c’est l’occasion pour les chinois de se retrouver en famille, ils en profitent aussi pour voyager à ce moment là. Par ailleurs, dans certaines villes au Cambodge tenues par les chinois comme Sihanoukville, le temps s’arrête pendant 1 grosse journée.

Combien de temps partir ?  
En 2 semaines il est déjà possible de faire beaucoup de choses au Cambodge. Tout dépend de vos priorités ! Certains transferts peuvent prendre du temps, surtout si vous prenez le bus ou bateau. Si vous avez un peu de budget, l’avion peut vous aider à gagner du temps. Lors de mon parcours de 2 semaines, j’ai du choisir entre aller voir les éléphants dans le Mondul Kiri ou me prélasser quelques jours sur l’île de Koh Rong… Donc une vingtaine de jours me parait donc encore plus optimal pour un tour vraiment complet !

Sur place

Comment se déplacer ?

  • Par avion : les vols intérieurs sont bien pratiques pour les longues distances, surtout si vous avez peu de temps. Il existe des liaisons régulières entre les 3 aéroports principaux. J’ai pu rejoindre par exemple Sihanoukville depuis Siem Reap via Cambodia Angkor Air pour 95,80 US$.
  • Le Bus : un moyen de transport fiable et économique, même si il ne faut pas être trop à cheval sur les horaires…. Les grosses compagnies proposent des bus climatisés (prenez une écharpe…). J’ai pu tester la compagnie Giant Ibis qui est parmi les plus fiables, ponctuelles, et les plus sécuritaires, malgré un prix légèrement plus élevé. Il paraît que Mekong Express est très bien également mais je n’ai pas testé.
  • Le Mini Van : alternative au bus, certaines destinations peuvent être rejointes avec des vans de 8 places environ. C’est parfois un peu le bazar sur la route et les conducteurs ont tendance à rouler vite, alors votre expérience dépendra surtout de votre chauffeur !
  • Les taxis ou les tuk-tuk : Parfait pour les courtes distances en ville ou bien pour visiter les temples d’Angkor. Pensez à négocier le prix avant de monter ou vérifier qu’il y ait un compteur. Votre hôtel vous donnera généralement une idée du juste prix selon votre destination.
    A Phnom Penh il existe même une application équivalente à un Uber local, version tuk-tuk : Grab. A télécharger absolument ! C’est super fiable et pas de mauvaise surprise sur les prix.

Pour réserver en amont mes trajets en bus ou van, j’ai eu deux bonnes expériences via le sites Bookaway et Bookmebus.

Pour être plus libre de vos mouvements, vous pouvez aussi louer des scooters dans certains endroits comme à Kampot par exemple. Il faut rester prudent car les routes ne sont pas toujours en excellent état surtout après de fortes pluies (bonjour les lombaires…), mais c’est vraiment agréable et largement praticable.

Il est également possible de prendre le bateau ou le train pour rejoindre certaines destinations mais à priori c’est assez long, peu confortable et assez laborieux.

Pour vous orienter sur place sans avoir besoin d’internet, l’application Maps.me fonctionne parfaitement là bas.

Se loger au Cambodge :
Il est très simple de trouver un hôtel sur place et il y en aura pour tous les goûts, du bel hôtel de luxe à la petite auberge de jeunesse. Vous aurez de quoi vous faire plaisir car les tarifs sont très abordables ! Voyageant solo en backpack, j’ai réservé chaque jour pour le soir même via Booking et je n’ai eu aucun problème, même dans les lieux les plus touristiques. Vous pouvez même essayer d’arriver directement sur place et de négocier le tarif affiché sur internet. Mais si vous visez un bel hôtel en particulier en haute saison, ça ne fait jamais de mal de réserver en avance.

Voyager seul(e) au Cambodge :
Le Cambodge est une destination très sûre pour voyager seul(e). Les cambodgiens sont adorables et très courtois, il est très facile d’échanger avec les locaux même si ils ne parlent pas toujours un anglais parfait.
Comme partout, il faut faire attention et respecter les traditions locales mais je ne me suis jamais sentie en insécurité et je n’ai pas été une seule foie importunée.

Monnaie & Budget au Cambodge

  • Devise :  Riel (KHR), mais le US $ est le plus utilisé.
  • Mode de paiement : Vous pourrez payer avec votre CB dans la plupart des grands hôtels ou restaurants, mais globalement le cash est nettement privilégié. Pour payer à moindre frais au Cambodge, je vous conseille de prendre une carte Revolut avant votre séjour. Cela vous permettra de payer au taux de change réel et d’éviter les frais lorsque vous payez par CB. Avec la carte standard, vous pourrez également retirer sans frais jusqu’à 200€ par mois (du lundi au vendredi). C’est toujours ça de pris !
  • Pourboire : il est assez courant, surtout avec les guides. Prévoyez d’avoir toujours quelques billets d’1 US$ sur vous.
  • Budget pour 2 semaines en backpack au Cambodge :
  • Vols A/R : 1 109 US$ soit 1 000€
  • Hébergement : 209 US$ soit 188€
  • Transports : 208 US$ soit 188€ dont
  • 96€ de vol interne
  • Nourriture : 155 US$ soit 140€
  • Activités : 171 US$ soit 154€

Le séjour m’aura donc coûté un total de 1 670€ en voyageant seule pour les 2 semaines. Sachant que je me suis fait plaisir sur tout et que je voyageais seule, c’est vraiment très bon marché ! Si vous voyagez à deux, cela sera d’autant plus avantageux car le coût des hôtels et des transports seront divisés par deux. Vous pourrez également réduire les coûts en anticipant davantage la réservation de votre vol A/R (vous pouvez trouver des vols pas chers autour de 600€) et en évitant de prendre un vol interne si vous avez un peu le temps.

Culture & traditions :

  • Les cambodgiens sont un peuple pudique. Vous embrasser en publique pourrait les gêner, surtout hors des zones très touristiques.
  • Ne pas toucher la tête des gens, même des enfants ! La tête est le point haut du corps et donc la partie la plus noble.

Voler en drone au Cambodge : 
La législation n’est pas encore très claire sur le sujet. Il est possible de voler avec son drone au Cambodge à condition de respecter certaines règles strictes, similaires à celles existantes en France comme ne pas survoler les foules ou voler près d’un aéroport par exemple. Par ailleurs, ne vous amusez pas à voler aux abords du Palais Royal à Phnom Penh, certains en ont fait les frais… Le site d’Angkor ou encore les temples historiques sont également des zones interdites, à moins d’une autorisation écrite. Plus d’infos sur un article récent du Cambodge Mag : ici.
Les règles évoluant tellement vite, pensez toujours à vous renseigner avant de partir !

Bon à savoir :

Décalage horaire : GMT +7h
Indicatif Téléphonique : +855
Types de prises :

Icone Prise Type AIcone Prise Type CIcone Prise Type G

Les prises européennes sont très répandues au Cambodge. Dans le doute, vous pouvez toujours prendre un adaptateur avec vous au cas où, mais vous n’aurez aucun problème pour utiliser vos prises françaises.


Voyager au Cambodge est assez simple en terme d’organisation mais j’espère que ces quelques informations vous auront aidé à préparer ce voyage.

3 mars 2020 0 comment
0 FacebookTwitterPinterestEmail
oman wahiba sands desert
DestinationsOmanRoad Trip

Les essentiels d’un road trip d’une semaine à Oman

by Sarah 10 janvier 2020

Veille de Noël, envies d’ailleurs, besoin pressant de soleil et de chaleur… Quoi de mieux que de finir l’année sur un coup de tête voyage ?

Oman est apparu comme une évidence. J’avais tant entendu parler des wadis, ces merveilleux oasis nichés au creux de profonds canyons. C’était l’occasion rêvée d’enfin les découvrir ! Mais ce ne sont pas les seuls trésors du sultanat. Entre ses montagnes majestueuses, son désert de sable fin et sa mer turquoise, le pays offre de multiples facettes en seulement quelques kilomètres.

Nous voilà donc 3 jours plus tard dans l’avion direction le Sultanat d’Oman pour un road trip improvisé entre copines.

Vue sur Doha

Notre itinéraire d’une semaine à Oman avec les grands incontournables

Oman en un clin d’œil

  • S’émerveiller devant la grandeur des montagnes
  • Se baigner dans les wadis
  • Chiller dans un hôtel de luxe à Mascat
  • Regarder le soleil se lever au beau milieu du désert
  • Aller admirer la grande mosquée du Sultan el Qabus
  • Visiter ses villages pittoresques et ses châteaux

Notre Itinéraire


  • JOUR 1 – Mascate
  • JOUR 2 – Jebel Akhdar & le plus bel hôtel d’Oman
  • JOUR 3 – Misfah & Jebel Shams
  • JOUR 4 – Nizwa & ses alentours
  • JOUR 5 – Désert de Wahiba Sands
  • JOUR 6 – De Wadi Bani Khalid à Sour
  • JOUR 7 – De Wadi Shab à Mascate


JOUR 1. MASCATE

Située dans le Golf d’Oman, cette ancienne ville fortifiée est un mélange de modernité et d’authenticité selon les différents quartiers. La ville a su garder par endroits un style très typique, loin de ses voisines clinquantes Doha ou encore Dubaï. Côté mer, la balade sur la corniche est très agréable. De l’autre côté au loin les montagnes entourent la ville…
C’est une belle introduction à la vie omanaise et cela vaut la peine d’y consacrer une journée.

Alors que faire en un jour à Mascate ?

Admirer la Mosquée du Sultan El Qabus

Cadeau du Sultan à la Nation, c’est la plus grande mosquée du pays. C’est un véritable bijou d’architecture aux influences variées et les décors sont à tomber. Levez bien les yeux, vous ne pourrez pas rater les 35 lustres Swarovski en cristal qui habillent les hauteurs de la mosquée. Parmi eux, le plus grand chandelier du monde, serti d’or de 24 carats… Elle abrite également le plus grand tapis du monde fait main.  
Tout simplement grandiose.

L’entrée est gratuite mais attention, la mosquée n’est ouverte que de 8h à 11h et elle n’accueille pas les touristes le vendredi. C’est d’ailleurs la seule mosquée que vous pourrez visiter à Oman si vous n’êtes pas musulman(e).
Pensez également à prendre de quoi vous couvrir intégralement les cheveux, les bras et les jambes afin de respecter les mœurs locales. Autrement, on ne vous laissera pas entrer.

Se balader dans la vieille ville et flâner dans le souk de Mutrah

Mutrah est le quartier incontournable de Mascate. Animé par de nombreux petits commerces, c’est un lieu populaire qui a garder son authenticité.

Tous les matins, le marché au poisson s’anime au bout de la corniche, c’est l’occasion de démarrer une balade agréable le long de la promenade en bord mer. Un peu plus loin, arrêtez-vous au souk pour vous perdre dans un dédale de petites allées aux échoppes parfumées et colorées. A côté des souks marocains que j’adore, celui-ci fait un peu pâle figure. Mais c’est tout de même l’occasion de faire quelques emplettes et de ramener avec vous quelques produits locaux, encens, épices ou autres. Bien sur, on négocie !
Si vous aimez particulièrement les essences de parfum oriental, allez plutôt visiter la parfumerie Amouage à quelques kilomètres du centre. C’était malheureusement fermé quand nous avons voulu y aller, mais c’est une référence connue dans le monde entier.

Chiller & boire un verre au Chedi Hotel

Véritable écrin de luxe au bord de l’eau, l’hôtel est à la fois moderne et emprunt de touches orientales. Si la plage privée en elle même n’a rien d’exceptionnel, les deux piscines bordées par des palmiers offrent une vue magnifique sur la mer. C’est certainement l’un de plus beaux hôtels de Mascate. En allant y prendre un verre, vous pourrez également profiter de leur plage privée, très agréable par une chaude journée d’été. Un petit plaisir que nous ne nous sommes pas refusé !

Où dormir à Mascate ?

  • Coral Muscat Hotel and Apartments : Des appart’hôtels confortables et chaleureux, avec piscine. Emplacement est assez central pour visiter les différents quartiers.
  • Fort Guesthouse : J’ai entendu parler récemment de cet hôtel tout près du souk. Il a l’air simple, bien situé et d’un bon rapport qualité prix. A tester, donc.
  • Muscat Hills Resort : En dehors du centre, bel hôtel situé dans une baie privée magnifique.

Où manger à Mascate ?

  • Bait al Luban : authentique cuisine omanaise avec une jolie vue depuis la terrasse sur le marché aux poissons.
  • Kargreen : Atmosphère zen au cœur d’un jardin luxuriant éclairé par des lanternes. Au delà du cadre magnifique, la cuisine est délicieuse et le choix de spécialités locales très large ! 

Où boire un bon jus de fruit frais à Mascate ?

  • Juice world : à la sortie du souk. C’est kitsch, mais c’est bon ! La petite terrasse en rooftop qui donne sur le port est simple mais très sympa en fin de journée.

Où boire un verre à Mascate ?

  • The Chedi Hotel : Pour vous faire plaisir dans le cadre exceptionnel d’un hôtel 5 étoiles. Nous y sommes allées en milieu d’après midi, mais l’ambiance à la tombée de la nuit doit avoir quelque chose de magique.

JOUR 2. DJEBEL AKHDAR & le plus bel hôtel d’Oman

Le Sultanat d’Oman est traversé par d’imposants djebels (montagnes) qui culminent jusqu’à 3 000m. Surnommée la «montagne verte» à cause de ses nombreuses cultures en terrasse, Djebel Akhdar nous en a mis plein les yeux dès notre arrivée avec sa nature brute et ses reliefs spectaculaires.
Le Djebel est vaste et il n’est pas évident de comprendre comment explorer cette partie du Mont Hajar. Il existe plusieurs façon de se balader dans cette montagne, mais il s’agit essentiellement de faire de la piste, du nord au sud. Vous pouvez par exemple emprunter la piste jusqu’à Sayq en passant par Al-Aqur et Al-Ayn. Mais pour découvrir ce Djebel, nous avons préféré nous rendre à Alila et d’y passer l’après midi.
Sur la route depuis Mascate, nous faisons un stop au petit village de Birkat al Mouz pour nous dégourdir les jambes entre les plantations de palmiers et de bananiers.

Déjeuner à Alila devant une vue à couper le souffle

Compter environ 2h30 pour aller de Mascate à Alila si vous ne vous arrêtez pas comme nous au fur et à mesure pour admirer les différents points de vue du Djebel. Le panorama depuis la terrasse d’Alila est magnifique mais il se mérite ! Car l’hôtel est perché à 2 000m d’altitude au beau milieu de nulle part et la route est longue. Mais quel spectacle à l’arrivée ! Au delà de la vue, l’établissement est sublime. Sobre et raffiné, les teintes naturelles de bois et de pierre se mêlent parfaitement dans le paysage.
Nous aurions aimé avoir le budget d’y passer au moins une ou deux nuits pour déconnecter totalement…

Où dormir pour visiter Djebel Akhdar ?

Vous l’aurez compris, Alila est LA référence si vous voulez vous payer le luxe d’une nuit dans un sublime hôtel 5 étoiles.
Nous n’avions malheureusement pas ce budget, nous avons donc trouvé un hôtel un peu en dehors d’Al Hamra, le Shorfet Al Alamin Hotel. La nature environnante est très belle mais la chambre qui m’a été attribuée était dans une sorte de cabanon absolument pas étanche au froid. En plein mois de décembre, je vous déconseille vivement cet hôtel, nous étions littéralement gelées même avec la clim réversible qui a tourné a plein régime toute la nuit.

A-t-on besoin d’un 4×4 pour visiter Djebel Akhdar ?

La réponse est oui, c’est le seul endroit où la location d’un 4X4 est obligatoire. Un contrôle de police à l’entrée de la route menant au Djebel (à quelques kilomètres au nord de Birkat al Mouz) vérifie systématiquement chaque véhicule pour des raisons de sécurité. Si vous n’avez pas 4 roues motrices, vous devrez faire demi tour car autrement le dénivelé et les routes du Djebel sont impraticables. Les pistes sont parfois si pentues qu’il est difficile de s’arrêter prendre des photos, au risque de ne plus pouvoir repartir…

Distances pour rejoindre Djebel Akhdar :

  • Depuis Mascate : entre 2h et 2h30
  • Depuis Nizwa : entre 1h et 1h30

JOUR 3. Misfah & Djebel Shams

Le charme de Misfah al Abriyeen

A proximité d’Al Hamra où nous avions dormi la veille se trouve le village pittoresque de Misfah. Nous démarrons la matinée par visiter ce lieu typique aux maisons traditionnelles niché au cœur d’une luxuriante palmeraie. En arrivant, nous nous arrêtons dans le villa prendre un bon jus d’orange frais chez sur la jolie terrasse avec vue d’Al Misfah Hospitality Inn.
Puis en contre bas du villages, on se ballade sur les terrasses en escalier, au milieu des palmiers dattiers tout en suivant les nombreux canaux d’irrigation créés par les Perses qui irriguent la plantation.

En quittant le village, nous nous arrêtons pour un déjeuner rapide chez Reem Al Yamen avant de prendre la route pour le Djebel.

Djebel Shams, ou la « montagne du soleil »

Djebel Shams est le point le plus haut du Sultanat et il offre des vues spectaculaires sur le « Grand Canyon » d’Oman. Rien que la route pour y accéder est magnifique !

Nous longeons d’abord le village abandonné de Ghul et nous arrêtons prendre quelques photos. Après de nombreux virages, se dessine l’entrée du canyon, la vue est magnifique. De là démarre une piste caillouteuse mais très praticable qui nous emmènera jusqu’au sommet du Djebel (elle redevient bitumée par la suite). Après de nombreux stops photos et quelques balades pour se dégourdir les jambes, nous posons nos valises à notre hôtel et filons trouver un spot pour observer le coucher de soleil. Un moment magique dans le silence absolu du Djebel…

Une randonnée de 4/5h le long de la crête du canyon est possible dans le Djebel Shams, c’est la Balcony Walk. Le point de départ se situe à Al Khitaym (W6 indiqué sur maps.me). Très tentant, mais pour m’être bien renseignée en amont, les chemins sont balisés mais vertigineux. Ce fichu vertige aura encore eu raison de moi…

Où dormir pour visiter Djebel Shams ?

Vous pouvez faire l’aller-retour depuis Al Hamra ou Misfah, le Djebel est relativement isolé, la route est longue et il est plus prudent d’éviter d’emprunter les pistes la nuit. L‘idéal est donc de passer une nuit sur place pour mieux en profiter.
Nous avons dormi au Jabel shams stars house. Très correct pour le prix (65€ la nuit pour 1 chambre), bien chauffé, et surtout très bien situé au coeur du Djebel. Nous y avons aussi diné, la cuisine faite maison était délicieuse.
Vous pouvez également camper dans le Djebel si vous êtes bien équipés contre le froid (les nuits peuvent être glaciales !) et que vous avez un bon matelas de camping.

A-t-on besoin d’un 4×4 pour visiter Djebel Shams ?

Contrairement au Djebel Akhdar, vous n’en aurez pas besoin. La route est principalement goudronnée et même les pistes restent très praticables si l’on baisse un peu l’allure.
Le 4×4 pourra cependant s’avérer nécessaire si vous prévoyez d’explorer Wadi Ghul, car certaines routes sont impraticables autrement.

Distances :

Pour rejoindre le plateau au sommet du Djebel Shams :

  • Depuis Mascate : 3h
  • Depuis Nizwa : environ 80 km – 1h30
  • Depuis Al Hamra : 35 km – environ 55 min

Pour rejoindre Misfah :

  • Depuis Mascate : 2h30
  • Depuis Al Hamra : 7 km
  • Depuis Nizwa : 50 km environ

JOUR 4. Nizwa & ses alentours

Après un copieux petit-déjeuner à l’hôtel, nous quittons le Djebel pour redescendre vers Nizwa, en faisant un crochet par le château de Jabreen.

Le Château de Jabreen

Véritable trésors omanais datant de plus de 300 ans, le «château» de Jabreen était une ancienne résidence des sultans et des imams de Mascate. Avant de devenir un fort, elle il également servi comme école de médecine, d’astrologie et de droit islamique.
Cerné par d’épais remparts, le château est un chef d’œuvre d’architecture omanaise. Les façades sont épurées et les plafonds superbement décorés. A l’intérieur, vous pourrez visiter les anciens quartiers d’habitation de la famille et des serviteurs, la salle à manger, la cuisine, l’école etc. …
Du haut de la tour, un superbe panorama à 360° s’étale sous nos yeux, d’un côté les montagnes de l’Hajar, de l’autre des oasis verdoyantes.

Nous aivons hésité à faire ce détour, et nous sommes finalement ravies de l’avoir fait. Selon moi la visite du château valait davantage le coup d’oeil que la ville de Nizwa !

Tarif : 0,50 OMR soit environ 1€

Nizwa

Surnommée la « perle de l’Islam » pour ses deux grandes mosquées, je n’ai pas particulièrement apprécié Nizwa. Selon moi, en dehors du souk et de sa citadelle (tout de même classée au patrimoine mondial de l’UNESCO), il n’y a pas grand chose à voir et nous n’y avons fait que passer en fin de soirée. Le marché aux bestiaux est paraît-il il très sympa à faire le vendredi matin, mais je ne dirais pas que c’est une étape incontournable de votre séjour.

Après nous prenons la route vers le désert on a dormi ou ??? Juliette ?

JOUR 5. Le Désert de Wahiba Sands

Le désert me fait toujours quelque chose… On se sent tellement seul au beau milieu de l’immensité des dunes de sable. C’est une incroyable sensation d’apaisement et de liberté. Avec ses dunes de sable à perte de vue, le désert de Wahiba Sands n’échappe pas à la règle !

Une fois arrivées à Salma Al Wasil, notre campement, nous en avons profité pour nous balader à pied tout autour puis savourer un délicieux repas. Le dîné et le petit-déjeuner étaient servis sous forme de buffet, sous une tente berbère. Quelques brasero nous ont réchauffé le soir, mais quel plaisir de diner sous les étoiles pour démarrer la nouvelle année !

Le lendemain, nous n’avons pas résisté à une balade à dos de dromadaire organisé par notre campement pour assister au lever du soleil. Le ciel était assez couvert ce jour là, mais l’expérience était tout de même agréable. Nous avons également opté pour une session de « dune bashing » histoire de se faire quelques sensations fortes. C’était l’occasion d’aller un peu plus loin au delà du campement et découvrir les dunes sous un autre angle.

En bref, si vous découvrez ce type de paysage pour la première fois, l’expérience est magique !
Pour ceux qui ont l’habitude du désert ailleurs dans le monde, il se peut que vous soyez un chouya déçu. Le Wahiba Sands n’est pas le plus impressionnant que j’ai eu l’occasion de visiter jusqu’à présent, mais l’expérience d’une nuit dans le désert est toujours un vrai plaisir !

Où loger à Wahiba Sands ?

Salma Al Wasil : Le camp est très agréable et les chambres cosy. Facile d’accès il est situé le long d’une piste à environ 14 km de l’entrée du désert. C’est une bonne option pour passer une nuit à Wahiba Sands.

Nous rêvions de passer une nuit dans le cadre enchanteur du Desert night Camp, mais il était déjà complet.

Par où entrer dans le désert ?

Deux entrées sont possibles selon votre la localisation de votre campement : au niveau d’Al Wasil, ou au sud d’Al Mintarib Castle.

Le 4×4 est il obligatoire pour explorer le désert ?

Oui il vous faudra un 4×4 pour conduire dans le sable. Vous pourrez tout à faire le faire par vous même, la piste est facilement praticable. Pensez juste à dégonfler un peu vos pneus avant d’entrer dans le désert.
Mais si vous n’aviez pas prévu d’en louer un ou encore si vous ne souhaitez pas conduire vous même dans le désert, certains hébergements vous proposent de venir vous chercher à l’un des points d’entrée. Sinon, négociez avec un rabatteur ou un guide à Bidiyah pour faire le transfert.

Distances jusqu’à l’entrée du désert :

  • Depuis Nizwa : 175km, soit un peu plus de 2h de route
  • Depuis Wadi Bani Khalid : environ 50 km, compter une petite heure
  • Depuis Mascate : 200 km – 2h

JOUR 6. De Wadi Bani Khalid à Sour

Pique-nique au Wadi Bani Khalid

Après 40 min de route, nous arrivons au Wadi Bani Khalid, sans doute le plus populaire de tous et par conséquence très fréquenté. Pour en profiter au maximum, essayez de venir tôt le matin et évitez à tout prix le week-end (vendredi ou samedi pour les omanais) et les fortes périodes touristiques.

Le site est magnifique. L’eau y est turquoise, les piscines naturelles s’enchaînent au milieu des roches blanches et des palmiers dattiers… Dommage qu’il ait tant d’aménagements sur le premier bassin, cela casse un peu le charme du lieu. Mais il suffit de marcher un peu plus loin en remontant le cours d’eau pour être plus tranquille. Après quelques mètres, nous avons trouvé un endroit au calme et à l’ombre, parfait pour pour pique-niquer. Quel bonheur de se rafraîchir enfin, après la chaleur du désert !

Sour

Nous y sommes arrivées dans cette petite ville de pêcheurs en fin de journée et avons profité d’une agréable balade le long de la plage sur la corniche jusqu’au port.
Sour n’a rien d’exceptionnel, mais de toutes les villes que nous avons traversé c’est sans doute la plus mignonne. C’est surtout une bonne étape pour couper la route entre le wadi Bani Khalid et les wadis de la côte, avant de remonter vers Mascate.

Où dormir à Sour ?

L’offre d’hébergement est assez réduite à Sour. Nous avons opté pour l’un des établissements les moins mal notés encore disponibles : le Oyo 111 Al Thabit Hotel. Rien de fou, mais un tarif abordable à 56€ la nuit. Le Sour Grand Hotel à l’air un peu plus qualitatif.

Distances pour le Wadi Bani Khalid :

  • Depuis l’entrée du désert : 60 km – 40 min
  • Depuis Mascate : 255 km – environ 3h de route

Distances pour Sour :

  • Depuis Wadi Bani Khalid : 57 km – 50 min
  • Depuis Mascate : 204 km – 2h15

JOUR 7. De Wadi Shab à Mascate

De Sour, nous avons filé directement le matin au Wadi Shab, pour profiter de notre dernière journée à Oman.
Ne vous fiez au cadre de départ : un parking sous l’autoroute. De là, vous devrez prendre une barque pour accéder au chemin qui mène au wadi (1 OMR aller-retour). Passé l’autre côté de la rive, il vous faudra marcher environ 45 min au milieu des plantations et des falaises pour atteindre les eaux transparentes du wadi (aucun problème de vertige sur la route).
La baignade fait du bien après cette longue marche. Au fond, n’ayez pas peur d’aller jusqu’au petit passage étroit qui vous mènera dans une sorte de caverne avec une jolie cascade… C’est le plus joli wadi que l’on ait pu voir !
Pour profiter au mieux de Wadi Shab, je vous conseille d’y passer au moins une demi-journée, en pensant bien à prendre des bouteilles d’eau avec vous.

Au retour, nous avons voulu faire une halte à Wadi Tiwi, juste à côté. Nous avons garé la voiture au parking et démarré une marche le long du wadi et des petits villages. C’était assez chouette même si il n’y avait pas beaucoup d’eau. Le wadi nous a paru très étendu et ça grimpe sec, nous sommes finalement parties récupérer la voiture pour pouvoir monter plus haut dans les villages. La route est devenue très étroite et la pente de plus en plus forte. Le bruit du moteur de notre 4×4 nous a fait quelques frayeurs et nous avons finalement décidé de rebrousser chemin.

Nous voilà donc repartie en direction de Mascate pour passer notre dernière soirée avant notre vol du lendemain.

Où dormir près de Wadi Shab ?

Il n’y avait pas beaucoup d’options dans le coin et nous avons opté pour le Wadi Shab Resort. Points positif : la situation de l’hôtel est très bien et les chambres sont spacieuses, avec de grands lits. Mais l’accueil n’y était pas particulièrement chaleureux, et surtout les chambres très vieillissantes. La notre avait une infiltration d’eau le long d’un des murs. Bref, je ne vous conseille pas particulièrement ces établissement.

Distances jusqu’à l’entrée du wadi :

  • Depuis Sour : 48 km – 40 min
  • Depuis Wadi Bani Khalid : 185 km – environ 2h45
  • Depuis Mascate : 156 km – 1h40

Nous avons adoré la grande richesse des paysages d’Oman et la gentillesse des omanais. Les villes que nous avons pu visiter ne m’ont pas particulièrement marquée, mais il faut admettre que la nature environnante est vraiment magnifique. J’y retournerai volontiers, cette fois pour visiter les deux extrémités du pays : la région du Dhofar plus aux sud, ou encore les fjords de la péninsule du Musandam, une enclave située au nord du pays et séparée par les Emirats Arabes Unis.

INFOS PRATIQUES

Venir à Oman :
En direct avec Oman Air pour en moyenne 450€ si vous vous y prenez à l’avance. Comptez 7h de vol.

Comment obtenir son visa pour Oman ?
Les ressortissants français doivent obligatoirement avoir un visa pour entrer à Oman. La démarche se fait rapidement et simplement via le site d’Oman evisa, avec un retour sous 48h environ. Ce site a été créé et est géré par la police omanaise, c’est donc une valeur sûre !
Le visa est valable 1 mois à compter de sa date de délivrance, vous devez donc faire sa demande dans le mois qui précède votre départ. Attention, votre passeport doit être valable encore 6 mois après votre date d’entrée sur le territoir.
Le prix varie selon la durée de votre séjour. Jusqu’à 10 jours, il vous coûtera 5 rials soit environ 12€. Au delà, comptez 20 rials soit environ 45€.

Quand partir à Oman ?
La météo est favorable tout l’année à Oman, mais tout dépendra de votre tolérance à la chaleur et de votre itinéraire. D’avril à octobre, la chaleur peut vite devenir écrasante, les températures allant parfois bien au delà de 40°… La haute saison va de novembre à mars. Les températures sont alors bien plus acceptables mais il peut faire très frais dans les terres, notamment dans les montagnes. Attention, à cette période les prix peuvent grimpent très fortement !
L’idéal est donc de partir fin mars ou fin septembre pour avoir de bonnes températures, sans suffoquer et avoir les meilleurs tarifs.

Se déplacer à Oman :
Il est très facile de s’orienter à Oman, les routes sont bonnes et les directions faciles à suivre. Mais google maps ne fonctionne pas la bas. Pour vous repérer, mieux vaut prévoir un GPS ou mieux, utiliser l’application maps.me qui est parfaitement à jour et qui fonctionne hors ligne une fois la carte téléchargée.
Petit rappel si vous envisagez d’explorer le Djebel Akhdar ou le désert, un 4×4 sera obligatoire. Et en haute saison, mieux vaut penser à réserver son 4×4 bien en amont. Nous sommes parties en last minute le jour de Noël (organisation 3 jours avant, forcément pas les meilleures conditions…) et nous avons eu un mal fou à trouver un 4X4 disponible, encore moins en dessous de 1 000€ la semaine…
Si nous avons payé cher notre location, la bonne nouvelle c’est que l’essence est au prix de l’eau… Vous n’aurez donc que très peu de frais annexes !
Enfin, il est assez simple de se garer à Oman, même avec un 4×4. Il y a de larges places de stationnement dans les villes et des parkings un peu partout.

Loger à Oman
Plusieurs choix s’offrent à vous lors de votre itinéraire :

  • Les hôtels de luxe : un must à Oman si vous avez le budget.
  • Les hôtels plus basiques : plus abordables que les hôtels de luxe. Vous en trouverez de toute sorte, mais ils sont souvent très simples et parfois un peu cher pour le prix.
  • Campement sous la tente au milieu du désert, une expérience à ne pas rater !
  • Le camping sauvage est autorisé partout dans le pays, en dehors des villes bien sur. C’est une belle option pour les amoureux de nature, notamment dans les montagnes. Mais si vous partez en hiver, il faudra bien vous équiper car il peut faire très froid la nuit.

Un conseil : il n’y a pas encore beaucoup d’infrastructures touristiques à Oman et les hôtels sont globalement chers. Donc si vous partez en haute saison, pensez à réserver vos bien hôtels en amont, car les prix s’envolent à la vitesse de la lumière sans pour autant que les prestations ne soient à la hauteur…

Comment s’habiller à Oman ?
Oman est un pays très ouvert et n’impose pas de tenue vestimentaire stricte comme certains de ses voisins. Mais il reste tout de même attaché à ses traditions et quelques règles sont donc à respecter – notamment pour les femmes – si vous ne voulez pas heurter les moeurs locales.
Les épaules et les genoux doivent être couverts. Prévoyez donc des tenues amples et évitez tout ce qui est dénudé, trop court ou trop près du corps. Si vous prévoyez de visiter les mosquées, sachez que vos cheveux, vos bras et vos jambes devront être intégralement couverts, sous peine de ne pas pouvoir entrer. Pensez donc à emporter un sarouel léger et un petit chèche avec vous par exemple, ça ne prend pas de place et il vous seront bien utiles ! (Parfaits aussi pour contrer la clim omniprésente…)

Et pour la baignade ?
A l’hôtel ou sur les plages privées, vous n’aurez absolument pas de restriction. En dehors, pas de pièces trop échancrées pour ne pas choquer les omanais. Essayez au mieux de vous couvrir même si dans les faits, personne ne vous dira rien. Le maillot 1 pièce peut être une bonne alternative. Idéalement mettez un petit t-shirt léger par dessus votre maillot, un paréo ou un board short.
A vous donc, d’adapter selon les lieux où vous vous trouverez !

Enfin, pensez à prendre des affaires chaudes si vous partez explorer les montagnes, car il peut y faire très froid la nuit.

Peut-on faire voler son drone à Oman ?
Il est formellement interdit de voler en drone à Oman en tant que pilote de loisir. Seules sont autorisées à voler les personnes certifiées en mission professionnelle. Il faudra obligatoirement faire une demande d’autorisation sans aucune garantie d’acceptation. Sans autorisation, votre drone sera confisqué à l’aéroport.
Touts les infos sur le site de l’Autorité de l’Aviation Civile d’Oman (CAA) : ici.

BON A SAVOIR

Monnaie : OMR – Omani Rial
Décalage horaire : GMT +4h
Indicatif Téléphonique : +968
Types de prises :

Pensez donc à prendre un adaptateur avec vous.

10 janvier 2020 0 comment
0 FacebookTwitterPinterestEmail
Image Majorque Cala Figuera
Espagne

Majorque | Les incontournables pour découvrir la côte nord-ouest en 3 jours

by Sarah 13 novembre 2019

Au large de l’Espagne, Majorque est la plus grandes des îles de Baléares. Un vrai dépaysement, à seulement 2h de vol…
Au sud et à l’est, la côte est longée par des plages et des criques sublimes, mais c’est également la partie la plus touristique. Au nord-ouest s’étend la Serra de Tramuntana depuis le Cap Formentor jusqu’au port d’Andratx. Cette chaîne montagneuse aux versants abrupts offre des panoramas éblouissants sur une nature sauvage encore préservée. On y trouve aussi de charmants petits villages pittoresques en pierre comme Sóller, Valldemossa ou Deià.

Voyageant hors saison (début novembre), c’est du côté de la Serra de Tramuntana que nous avons décidé de nous évader le temps d’un long week-end avec une amie. Nous avons trouvé des vols arrivant en début de soirée et repartant le matin tôt. Cela nous a permis de passer 3 jours pleins, sur place. C’est court, mais c’est déjà pas mal pour découvrir cette partie de l’île.

Voici quelques conseils pour profiter au mieux de cette magnifique côte.

Idée d’itinéraire sur 3 jours :

  • JOUR 1 – Sóller et les villages de montagne : Biniaraix & Fornalutx
  • JOUR 2 – Cap Formentor & alentours
  • JOUR 3 – Les villages typiques du bord de mer : Deià, Valldemossa & Banyalbufar


Flâner dans les rues de Sóller

La ville de Sóller est située dans une vallée entourée par les champs d’orangers, de citronniers et d’oliviers. C’est ici que nous avons décidé de poser nos valises pour le week-end. Sa position centrale et sa proximité avec les villages de la Tramuntana en font un point de chute idéal pour sillonner le nord-ouest de l’île.

J’ai adoré flâner dans la ville historique, avec ses jolies ruelles pavées, ses maisons typiques en pierre et ses petites boutiques artisanales. L’église de San Bartomeu surplombe la Plaza de la Constitución. C’est la place centrale de Sóller, bordée de petites terrasses sous les platanes et traversée par un ancien tram en bois.

Ce tram pourra vous emmener jusqu’au port pittoresque de Sóller, qui se situe à quelques kilomètres du centre. Sa promenade est très agréable, il y a de nombreux cafés et restaurants.
Pour mieux admirer le port, nous avons décider de grimper dans les hauteurs et de bruncher au Bikini Island & Mountain Hotel. Leur terrasse offre une vue absolument magnifique sur la baie ! Nous nous sommes fait surprendre à la fin du déjeuner par une grosse averses et avons pris un thé bien chaud dans leur salle de musique hyper cosy.

Image Majorque Soller

Où dormir à Sóller ?

SólleRooms GuestHouse : Une pépite en plein cœur du village, pour un tarif imbattable. L’hôtel est joliment décoré et le petit jardin intérieur est très agréable.
Tarif : 64€ / nuit

Où manger et prendre un verre à Sóller ?

  • Bikini Island & Mountain Hotel : mon adresse chouchou pour bruncher (ou prendre un verre). Dans une ambiance hippie-chic avec un petit côté 60’s, l’hôtel propose un buffet à volonté délicieux avec un très large choix de produits salés et sucrés.
    Tarif du brunch : 21€ par tête
  • Luna 36 : cuisine excellente et raffinée, dans un cadre très agréable.
    Tarifs : Entre 20 et 30€ le plat
  • Ca’n Pintxo : si vous avez envie de bonnes tapas ou de « pinchos » (petites bouchées) comme son nom l’indique ! A vous de vous servir, les pics de couleurs différentes indique les prix de chaque tapas.
    Tarifs : Entre 3 et 8€ les pintxos
  • Casa Alvaro : pour boire un verre de vin accompagné d’un bon pan con tomate (ma passion).
    Tarifs : autour de 4€ le verre, tapas entre 5 et 10€

Comment se rendre à Sóller depuis Palma ?

Si vous n’avez pas de voiture, prenez le petit train de bois à Palma de Majorque qui traverse l’arrière pays (1h environ). C’est une expérience pittoresque que nous aurions beaucoup aimé faire !
En voiture, il vous faudra une trentaine de minutes pour rejoindre Sóller depuis l’aéroport. Comptez plutôt 40 depuis le centre de Palma.

Se stationner à Sóller

Trouver des places de stationnement gratuites est un vrai casse tête près de la ville historique, et la police locale ne manquera pas de vous mettre une amende si vous avez « oublié » de payer votre dû. Si vous trouvez une hôtel avec parking, c’est le top ! Sinon, il faudra prévoir de payer autour de 0,90€ de l’heure, jusqu’à 5€ par jour pour se stationner dans le coin.

Attention au stationnement les jours de marché ! Ravies de trouver une place tout près de la place centrale, nous n’avions pas vu les panneaux d’interdiction de stationnement le matin certains jours de la semaine… Cela nous a valu 2h de perdues et un petit billet (clairement pas utiles…) mais quand même une bonne rigolade quand les policiers eux-mêmes nous ont gentiment emmené à l’arrière de leur voiture blindée jusqu’à la fourrière, à quelques kilomètres en dehors de la ville.

Découvrir les villages de montagne

Fornalutx

Pépite nichée au coeur de la serra, Fornaluxt compte parmi les « plus beaux villages d’Espagne ». De belles maisons en pierres bordent les rues pavées décorées de plantes et de fleurs. On fait le tour de la ville assez rapidement, mais c’est une jolie balade dans un cadre bucolique et dépaysant.

Biniaraix

Dans le même esprit mais encore plus petit, le village de Biniarix est tout près.
Le toit d’une l’église qui perce les arbres, les ipomées encore en fleurs qui donnent des touches de bleu et de violet par ci par là, les champs d’orangers et la serra en fond… Les abords du village sont à tomber !

Image Majorque Biniaraix vue
Image Majorque Biniaraix vue

Cap Formentor & ses alentours

Admirer la beauté sauvage de la péninsule de Formentor

Située à la pointe nord de l’île, la péninsule de Formentor offre des paysages éblouissants entre falaises à pic, forêts de pin et mer d’un bleu éclatant.

Sur la route, arrêtez-vous absolument au Mirador Es Colomer pour admirer la vue. C’est certainement LE point de vue les plus spectaculaire sur le cap – voire de l’île entière !

Si vous avez un peu plus de temps, vous pouvez poursuivre votre chemin jusqu’au phare de Formentor, à l’extrême nord du cap. Si le phare en lui même n’a pas un grand intérêt, la vue sur la mer est tout de même jolie mais surtout, la route en épingle que l’on emprunte pour y accéder offre différents points de vue qui valent le détour. N’hésitez pas à vous arrêter au bord de la route, pour observer les couleurs incroyables de la Cala Figuera par exemple. Nous n’avons pas eu le temps d’y descendre, mais le lieu à l’air unique. Le chemin du phare est également une bonne occasion pour faire un pique-nique, même si vous pourrez trouver de quoi vous restaurer sur place.

Cala Formentor, pour une baignade bien méritée

En redescendant du phare, nous nous sommes arrêtées quelques heures sur cette plage cachée derrière une forêt de chênes, aussi appelée « Cala Pi de la Posada ». Ce fut une belle surprise de tomber sur une eau aussi turquoise, un sable blanc et fin, le tout avec vue sur les montagnes. Quel bonheur de se baigner en plein mois de Novembre ! Et pour que j’accepte d’y rentrer – en entier svp – croyez bien qu’elle ne devait pas être si froide 😉 !
En hors saison, il n’y avait absolument personne. Mais vu la taille du parking, j’imagine que c’est un endroit très fréquenté l’été… Donc essayez de venir assez tôt si vous venez en haute saison !

Alcúdia, la ville la plus ancienne de Majorque

Avant de rentrer à Sóller, nous avons fait un léger détour vers Alcúdia, pour prendre un café et nous balader dans la vieille ville entourée par d’épais remparts. Je n’ai pas été particulièrement charmée par la ville, mais en plein saison c’est surement plus animé.

Nous n’avons pas eu le temps de passer par la vieille ville de Pollença qui semble plus agréable. A vérifier lors d’un prochain séjour donc !

Les charmants villages du bord de mer

Deià

Niché à flanc de montagne, Deià fait partie de ces petits villages pittoresque incontournables de la Serra avec ses maisons ocres aux volets verts et ses bougainvilliers.
Trois kilomètres plus bas, vous trouverez la fameuse Cala Deià. Cette superbe crique aux eaux claires a beaucoup de charme, avec son petit restaurant dont la terrasse s’avance sur la mer. Ca’s Patro March n’est ouvert qu’en saison, nous n’avons donc pas pu en profiter et il faisait bien gris ce jour là, mais l’endroit doit être extra pour déjeuner. (A réserver bien en avance et penser à prendre du cash avec vous.)

Avant de repartir de Deià, arrêtez vous prendre un petit café chez S’Hortet. Vous pouvez également y déjeuner, ils y servent une très bonne cuisine végétarienne.

Valldemossa

Mon village préféré de la Serra. Si vous aimez les villages fleuris au charme méditerranéen authentique, vous devriez aimer Valldemossa !

Au détour de ses ruelles étroites, on peut y admirer belle Chartreuse Royale de Valldemossa appelée « Cartoixa » (prononcer Cartotcha) qui trône au milieu du village. C’est un ancien monastère fondé par les moines Chartreux au XIVe siècle. Depuis le jardin qui l’entoure, son clocher aux azulejos turquoise se détache magnifiquement au dessus des arbres, c’est superbe.

Au pied de la chartreuse, nous sommes tombées par hasard sur la terrasse du restaurant Es Roquissar où nous avons déjeuné. Le cadre est idéal et la cuisine délicieuse. Une belle découverte !

En fin de journée, nous avons été jusqu’au port de Valldemossa (Sa Marina) situé à environ 6 km, pour observer le coucher de soleil. C’est un petit port de pêcheurs, installé dans une crique rocheuse.

Banyalbufar

Au delà du village en lui même, c’est surtout le cadre de Banyalbufar et les alentours que j’ai aimé. Perché en haut d’une colline face à la mer, la ville est entourée de vignes cultivées à flanc de montagne sur des terrasses en escalier. C’est un stop agréable pour se balader et prendre un café avec vue dans l’un des nombreux petits restaurants qui longent la rue principale.


Ces trois jours sont passés à une vitesse folle et m’ont donné envie de revenir à Majorque dès le printemps suivant pour profiter des plages de l’autre côté de l’île. Nous n’étions même pas encore revenue que nous avions déjà pris nos billets pour le mois de mai. J’aurais adoré vus raconter cette partie, mais entre temps le COVID est passé par là et notre séjour a été annulé. Ce n’est que partie remise !

INFOS PRATIQUES

Venir à Majorque : En vol direct ou avec escale.
Majorque est très facilement accessible et bénéficie de nombreuses liaisons partout en France. En haute saison, vous n’aurez aucun mal à trouver des vols directs. Hors saison, ils seront moins réguliers surtout depuis la province. Il faudra peut être passer par Barcelone. Vueling, Easyjet ou encore Transavia desservent régulièrement cette destination à des tarifs plutôt attractifs. 

Nous avons payé moins de 100€ AR notre billet en passant par Vueling et Easyjet. 

Quand partir à Majorque ?
Le climat méditerranéen de Majorque le rend accessible a peu près toute l’année.
La période idéale pour visiter l’île s’étend du mois de mai jusqu’à la mi-octobre. À ce moment, vous pourrez profiter d’un climat chaud et les températures de l’eau seront parfaites pour la baignade.
Mais comme d’habitude dans les zones très touristiques, éviter à tout prix la haute saison entre mi-juin et fin août, qui est vraiment surchargée en plus d’être très chaude.

Novembre était un peu limite dans le sens ou pas mal de petits restaurants, d’hôtels et de commerces venaient tout juste de fermer. Mais si vous venez uniquement pour le côté nature, et les journées peuvent être encore très douces. C’est d’ailleurs une période idéale si vous aimez faire de la randonnée.

Où loger à Majorque pour visiter la côte nord-ouest ?
Pour découvrir cette partie de l’île, le mieux est de loger dans l’un des petits villages de la Serra de Tramuntana. Nous avons choisi le charmant village de Sóller pour sa position très centrale qui nous a permis d’accéder facilement au nord et au sud. Le port comme le village sont de bonnes options.
Valldemossa me paraît également une bonne alternative car le village est charmant et très vivant.

Se déplacer à Majorque :
Il me semble indispensable de louer une voiture si vous voulez découvrir l’île. Il est très facile de s’orienter sur place et les routes sont bien entretenues. En revanche, le stationnement en ville peut s’avérer complexe et il est souvent payant. Essayez de trouver un hôtel avec parking si vous le pouvez !

Louer une voiture à Majorque :
Vous pourrez louer facilement une voiture chez l’un des nombreux loueurs installés à l’aéroport ou dans la ville de Palma. Préférez un petit format si vous le pouvez car les routes sont parfois étroites.

Tous les prix sont proposés, mais ATTENTION aux tarifs trop attractifs ! Nous sommes tombées en plein dedans… Via Autoescape nous avons réservé chez Goldcar qui proposait à première vue un tarif imbattable : 22€ pour 3 jours. Trop beau pour être vrai. Pourtant convaincues d’avoir bien tout lu, quelle surprise en arrivant sur place de découvrir que l’agence refusait notre CB pour gérer la caution, à moins de prendre une assurance supplémentaire à prix d’or. En effet, en France la grande majorité de nos cartes sont en réalité des cartes dites de « débit » (si si, c’est même marqué sur votre CB). Or certains n’acceptent que la carte de « crédit ». Résultats des courses, nous avons du payer 120€ supplémentaires. Ça pique.
Donc assurez-vous bien de vérifier les infos de votre CB et surtout la politique de l’agence en lui envoyant un mail en amont.
C’est typique des Baléares, on retrouve cette situation chez de nombreux loueurs low cost qui au final reviennent parfois plus cher que de passer directement par une grosse compagnie comme Hertz ou Sixt par exemple.

Voir plus de détails dans mon article sur Ibiza : ici.

Quelle langue parler à Majorque ?
La langue officielle des Baléares est le catalan, mais tout le monde parle également l’espagnol. Chaque île a conservé ses dialectes locaux, proches du catalan. A Majorque, vous entendrez peut-être parler le majorquin dans certains villages. Cela fait pas mal de mélanges mais il est assez simple de vous y retrouver si vous avez quelques bases de castillan. Ne soyez donc pas étonnés si un même lieux est prononcé ou écrit de façon différente.

Peut on faire voler son drone aux Baléares ?
Oui, mais il est importante respecter certaines règles, que ce soit pour le loisir ou au niveau professionnel. En Espagne, la législation drone relève de l’Agence nationale de sécurité aérienne (AESA).
Voici un guide très bien fait – en français et en anglais – qui vous donnera les informations essentielles pour faire voler votre drone en Espagne : ici.

Dans les Baléares, il existe des zones d’interdiction de vol, vous trouverez une carte pour vous aider ici. Mais le mieux reste de se rendre sur le site de l’AESA si vous parlez bien l’espagnol.

Attention à la compagnie aérienne que vous prendrez pour venir, elles n’acceptent pas toutes les drones à cause de leurs batteries LiPo. Easyjet par exemple refuse catégoriquement que vous montiez avec un drone à bord qu’il soit en bagage à main ou en soute. Transavia eux, acceptent à condition que vous preniez vos batteries en cabine, au nombre de 2 maximum.

13 novembre 2019 0 comment
0 FacebookTwitterPinterestEmail
JordanieMoyen Orient

Jordanie | Pétra & le désert de Wadi Rum à cheval

by Sarah 10 septembre 2019

La Jordanie est un pays haut en couleurs qui n’a cessé de m’éblouir chaque jour. C’est un pays de contrastes dont les multiples influences rendent l’histoire de ce pays riche et fascinante grâce aux nombreuses civilisations qui s’y sont succédé. Sa nature n’est pas en reste, qu’il s’agisse de la Mer Morte mais surtout des merveilleux paysages du désert de Wadi Rum, situé tout au sud.

J’avais déjà eu la chance de parcourir l’immensité des vallées de l’Orkhon en Mongolie à cheval. Ce voyage m’avait laissé des souvenirs impérissables, mais l’expérience au cœur du désert a quelque chose d’unique, un petit goût de sérénité et de liberté absolue. Je ne compte plus les nuits passées à observer le ciel illuminé par des centaines d’étoiles filantes, sans pouvoir fermer les yeux. Et puis Pétra, bien sur… L’un des sites légendaires que je brûlais de découvrir depuis si longtemps. La Jordanie m’a tout simplement émerveillée. Ce pays a quelque chose de mystérieux, presque mystique.

Habituellement, je fuis les séjours organisés pour voyager, préférant la liberté de découvrir chaque destination comme bon me semble, plutôt que d’être cantonnée à un programme bien précis. Mais une randonnée équestre en pleine nature ne s’improvise pas… Comme pour mon précédent voyage, j’ai choisi de passer par un spécialiste des voyages et des randonnées à cheval.

Je vous partage mon périple ainsi que quelques photos en espérant vous donner envie de découvrir ce merveilleux pays, que vous soyez cavalier ou non. Pour ceux que cela intéresse, je vous donnerai dans une seconde partie davantage d’informations sur l’organisation et les spécificités d’une randonnée à cheval dans le Wadi Rum.

Détails de notre Itinéraire

JOUR 1 : DÉPART POUR AMMAN ET MADABA

JOUR 2 : MADABA – PÉTRA À PIED

JOUR 3 : AL BEIDHA ET LITTLE PETRA À CHEVAL

JOUR 4 : PÉTRA À CHEVAL

JOUR 5 : RAJIF ET LA PLAINE DE THOGRA

JOUR 6 : THOGRA – WADI RUM

JOUR 7 & 8 : WADI RUM

JOUR 9 : AQABA – MER ROUGE

JOUR 10 : MER MORTE – MADABA ET VOL RETOUR

Les grandes étapes de mon séjour en Jordanie

J’arriverai en début de soirée à l’aéroport d’Amman où un guide prévu par l’agence est venu me chercher en voiture. Ce n’est que le lendemain matin au petit-déjeuner que j’ai fait la connaissance des 4 autres cavaliers du groupe : un couple de suédois adorables et deux copines savoyardes. Même si certains d’entre eux ne montent pas régulièrement ou ne sont pas montés depuis longtemps, nous avons tous un bon niveau à cheval ce qui est une bonne nouvelle pour l’harmonie du groupe !

De là, nous avons pris la route en direction de Pétra pour la première étape de notre séjour.

PÉTRA, LA MAJESTUEUSE CITÉ ROSE

VISITE DE PÉTRA À PIED

Nous avons passé trois jours à visiter Pétra et ses environs. La cité nabatéenne est bien plus grand que ce que j’imaginais !

Le premier jour a été dédié à la découverte du site de Pétra à pied. D’abord, nous avons commencé par la découverte de la façade emblématique de Pétra appelée « Khazneh« . La première claque du séjour… On a beau l’avoir vu mille fois en photos ou en reportage, mais avoir cette merveille sous les yeux est tout simplement exceptionnel. La finesse des détails sculptés à même la roche est à peine croyable. C’est d’une beauté saisissante, j’aurais pu passer des heures à admirer ce trésor d’architecture ! Nous avons ensuite déambulé tout l’après midi sur le site en passant par les tombeaux royaux, jusqu’aux 800 marches qui mènent au fameux « Deir« , perché en haut des montagnes. Ce magnifique monument serait un ancien monument funéraire devenu par la suite un monastère. La journée a été longue, nous sommes heureux de retrouver un peu de fraîcheur à l’hôtel le soir et de profiter d’un bon repas.

L’ATTRIBUTION DES CHEVAUX

Dès le lendemain, nous retrouvons Hashem, notre guide à cheval pour faire connaissance avec nos montures. La veille, il avait pris soin de venir nous rencontrer à l’hôtel pour faire le point sur le niveau et les attentes de chacun puis nous expliquer le déroulé de la randonnée.

Ses chevaux sont de superbes pur-sang arabes. Ils sont vifs, en pleine forme et très bien entretenus. C’est avec Blacky, un magnifique étalon noir, que je formerai équipe ! Il correspond e-xa-cte-ment à ce que j’attendais : il sait rester calme et se ménager quand il le faut, mais dès qu’il s’agit de s’activer, c’est de loin le plus rapide ! Blacky est un peu grincheux sur les bords et très espiègle mais c’est un amour. Il aura tout de même réussi à nous faire quelques frayeurs en s’échappant deux, trois fois pendant la rando haha ! Croyez moi, personne n’a envie de courir derrière un cheval en liberté en plein milieu du désert pour essayer de le rattraper… Heureusement, il ne se sera jamais trop éloigné de ses petits copains. On aura finalement beaucoup ri – après coup ! 🙂

PÉTRA À CHEVAL

Nous démarrons notre chevauchée par la découverte du Siq al-Barid (qui signifie canyon froid en arabe) aussi surnommé « Little Petra« . Il s’agit d’un ancien relais caravanier datant du 1er siècle de notre ère. Bien moins touristique que sa voisine et non dénué de charmes, le site offre un avant-goût des grandes cités Nabatéennes. Il vaut donc mieux visiter ces ruines avant de vous rendre sur le site de la majestueuse Pétra, 10 km plus loin.

Nous continuerons notre route en traversant la partie Romaine de Pétra à cheval, pour rejoindre en fin d’après-midi le pied du Djebel Haroun (aussi appelé la montagne d’Haroun) où le frère de Moïse fut enterré. Nous y installerons notre campement pour notre première nuit à la belle étoile.

Au troisième jour, nous nous sommes levés à l’aube pour nous mettre à cheval et emprunter le fameux Siq menant jusqu’à Pétra. Nous avons déambulé au pas le long de la route sinueuse de ce profond canyon, pour enfin arriver sur LA vue mythique donnant sur la Khazneh. Et là, le temps s’arrête, encore une fois. À cette heure ci, il y a encore peu de monde et les couleurs sont extraordinaires ! Quel privilège d’avoir eu accès à ce trésor d’histoire dans ces conditions…

QUELQUES MOTS D’HISTOIRE SUR PETRA

Dans l’Antiquité vers la fin du VIIIè siècle avant JC, la région de Pétra est occupée par les Édomites. Près de deux siècles plus tard, le peuple Nabatéen s’installe à Pétra pour en faire sa capitale. Ils feront prospérer Pétra grâce à leurs importants revenus tirés du commerce caravanier entre l’Orient et l’Occident, jusqu’à la prise de la cité par les romains en 106 après JC.

La construction d’immenses temples et tombeaux par les artistes nabatéens les plus talentueux témoigne de la richesse de la cité antique. A son apogée, elle aurait abrité entre 20 000 et 30 000 habitants ! L’ensemble, à moitié construit et sculpté directement dans la roche ocre/rose, offre un panorama d’une beauté saisissante. On comprend aisément pourquoi Pétra a été classée au patrimoine mondial de l’UNESCO et est considérée comme l’une de nouvelles merveilles du monde !

Qui sont les Nabatéens ?

Les Nabatéens sont à l’origine un peuple arabe de nomades dont l’immense territoire s’entendait du sud de la Syrie jusqu’au désert du Negev, en passant par la Jordanie et le nord de l’Arabie Saoudite. Situés au carrefour d’un riche commerce entre l’Asie, l’Arabie et les ports de la Méditerranée, ils connurent une ascension fulgurante en prenant le contrôle de la route des caravanes. Grâce à leurs connaissances très pointues du désert, ils assuraient aux marchands de myrrhe, d’encens ou autres épices précieuses de transiter par ces routes en toute sécurité, en contrepartie de taxes.

Des Génies de l’eau

La civilisation nabatéenne est également célèbre pour ses connaissances hors norme dans la gestion et la distribution de l’eau. Elle créa un système hydraulique extrêmement ingénieux qui permit à la cité se survivre près de mille ans ! Pourtant, acheminer l’eau dans une région aussi aride et abrupte ne devait pas être une mince affaire…
Après avoir identifié 7 sources souterraines, les nabatéens créèrent plus de 200km de conduits en argile afin d’amener l’eau et de la stocker dans différents bassins. Une quarantaine de barrages permettait ensuite de gérer la distribution jusqu’à la ville et les cultures, mais également de contrôler les violentes crues qui pouvaient survenir l’hiver.

Le Déclin de la Cité

Pétra n’est pas tombée dans l’oubli du jour au lendemain. Son déclin aurait été très progressif et les causes en sont multiples. D’abord, autour du IIIè siècle les voies commerciales ont évolué pour passer par Palmyre. Ensuite, des tremblements de terre successifs notamment ceux de 363 et de 419 auraient affaibli la ville et son réseau hydraulique. Pétra serait petit à petit devenu une riche « ville de province » pour finalement s’effacer totalement de la mémoire des occidentaux à partir de la période médiévale.

Et aujourd’hui ? C’est l’explorateur suisse Jean-Louis Burckhardt qui a redécouvert Pétra en 1812. De là s’en suivront de nombreuses fouilles qui sont encore en cours aujourd’hui. Pétra semble être un puit sans fond de richesses et de trésors. Des archéologues venus des quatre coins du monde s’affairent encore aujourd’hui à découvrir les secrets enfouis de la cité antique.

Il est temps de quitter Pétra et de mettre le cap vers le sud-est avec nos fidèles compagnons, direction le Wadi Rum. Après avoir emprunté les pistes à flanc de montagne et traversé les steppes, le paysage devient de plus en plus désertique. On ne se lasse pas de cet environnement spectaculaire ! Sans parler des nombreux galops complètement grisants…

LE DESERT ENVOÛTANT DE WADI RUM, À LA BELLE ÉTOILE

Au 6ème jour de notre périple, nous arrivons aux portes du désert de Wadi Rum. Il nous aura fallu parcourir plus de 60 km (soit 2 jours) en passant par la très ancienne route de l’encens pour enfin apercevoir les montagnes du Wadi Rum se dresser au loin. Nous passerons près de 3 jours à chevaucher seuls ou presque, au beau milieu du désert. Sur notre route, nous avons croisé quelques bédouins qui nous ont gentiment offert leur hospitalité, le temps d’un déjeuner ou d’un thé à l’ombre de leurs tentes. Cela aura été également l’occasion de faire un tour à dos de dromadaire, avec quelques fous rire à la montée et/ou à la descente !

Classé lui aussi au Patrimoine mondial de l’UNESCO, ce désert pas comme les autres offre de multiples visages. Le Wadi Rum est sculpté depuis des millénaires par l’érosion du temps, formant ainsi de nombreux canyons, arches naturelles ou falaises. On peut également y retrouver des inscriptions talmudiques qui ornent les murs de grès depuis plus de 4 000 ans et témoignent de plus de 120 siècles d’occupation humaine !


Sur le plan géologique, le Wadi Rum est une vallée creusée par l’érosion d’un cours d’eau dans les rochers de grès et de granit. Parfois de sable, parfois de roche, ses couleurs vont du jaune ocre au rouge feu, rendant les paysages absolument fascinants. Il a d’ailleurs été le décor de nombreux films tels quel Star Wars, Seul sur Mars de Riddley Schott, ou encore Lawrence d’Arabie.

Si la lumière est exceptionnelle en fin de journée et au coucher de soleil, les nuits ont quelque chose de magique. Le Wadi Rum est tellement loin de tout qu’il n’y a aucune pollution lumineuse. Je n’ai jamais vu un ciel étoilé si beau, si clair, avec autant d’étoiles filantes. Et quel silence ! S’en est même déstabilisant… Dormir dans le désert est une expérience absolument incontournable que je recommande à tous les amoureux de nature.

Au 6ème jour de notre randonnée, c’est à contre cœur que nous devons quitter le désert. Je réalise alors la chance inouïe d’avoir parcouru le Wadi Rum à cheval, en totale osmose avec la nature. Quelques jours supplémentaires n’auraient pas été de refus… Les galops interminables sur le sable ont rendu cette expérience du désert d’autant plus magique. La puissance du cheval sous moi lancé au grand galop, en plein milieu de ce désert my(s)thique… Devant moi : rien ni personne, juste les montagnes se dressant au loin. J’avais l’impression d’être seule au monde, c’est une sensation de liberté absolue que je n’ai jamais ressenti jusqu’à maintenant et que je n’oublierai jamais. J’en ai encore des frissons en écrivant ces lignes.

C’est donc avec une grande émotion que je dis au revoir à Hashem et ses acolytes. Ils auront été des guides extraordinaires, des chefs cuistos épatants et de merveilleux compagnons de voyage.

ESCALE À LA MER ROUGE – AQABA

Après ces adieux nous avons filé vers Aqaba, une station balnéaire tranquille au bord de la Mer Rouge. L’après-midi était libre et en tant que passionnée de plongée, je n’envisageais pas de repartir de Jordanie sans avoir découvert les merveilles sous-marine de la Mer Rouge. Ma GoPro étant malencontreusement restée à l’hôtel ce jour là, je n’ai pas pu prendre de photos mais croyez moi, la faune et la flore foisonnent déjà à seulement quelques mètres de profondeur ! Murènes, poissons lion, balistes, poissons clown… Il y a de quoi vous mettre des étoiles plein les yeux ! Les couleurs vives et chatoyantes des coraux sont encore bien présentes, ce qui est devenu assez rare pour être souligné. Si vous n’êtes pas expérimenté, un simple baptême à quelques mètres de profondeur suffira à vous émerveiller !

En fin de journée, j’ai profité de la fraîcheur du soir pour découvrir la ville et pour acheter quelques épices au souk. Je voulais absolument ramener du zaatar à la maison, j’adore ça… C’est un mélange délicieusement parfumé à base de thym, de sumac et de graines de sésame, agrémenté parfois de cumin ou encore d’origan. Un délice sur une salade, une viande grillée ou tout simplement sur un morceau de pain avec un peu d’huile d’olive ! J’en ai rapporté quelques sachets pour des amis, c’est une super idée de cadeau à offrir (et facile à caler dans la valise).

DETOUR PAR LA MER MORTE JUSQU’À MADABA

Le séjour touche à sa fin… Avant de reprendre l’avion depuis Madaba direction Paris, nous sommes remontés depuis Aqaba par la jolie route du Wadi Araba et avons fait un stop à la Mer Morte. Déjeuner et détente au programme !
La Mer Morte est un incontournable si vous voyagez en Jordanie ou en Israël. Avec une surface située à environ -400m sous le niveau de la mer, c’est le point le plus bas de la terre. Elle est célèbre pour sa très forte teneur en sel (près de 10 fois plus que la mer habituellement !) qui vous permet de « flotter » littéralement à la surface. Sa boue noire riche en minéraux est également mondialement réputée dans l’univers de la cosmétique pour ses bienfaits sur la peau. Impossible de résister, me voilà badigeonnée de la tête aux pieds… Après une quinzaine de minutes et un bon rinçage, ma peau est devenue ultra douce, un vrai bonheur !

Petits conseils :

  • Évitez de vous raser la veille mesdames et messieurs, autrement vous risquez de vous en souvenir… La concentration de sel dans l’eau est telle qu’à la moindre petite coupure ou irritation, ça piiiiiique !
  • Gardez votre joli maillot de bain pour une autre occasion, il n’aura pas très fière allure après un bon bain de boue.

C’est avec beaucoup de regrets que je quitte la Jordanie au bout de ces 10 jours intenses. Pétra et la beauté du désert comptent parmi mes plus belles expériences de voyage. C’était une expérience authentique et fascinante, que je recommande à tous !


QUELLE ORGANISATION POUR UNE RANDONNÉE À CHEVAL DANS LE DESERT DE WADI RUM ?

Quelle organisation sur place ?

Tout la randonnée est très bien orchestrée. Nous étions un groupe de 5 cavaliers et nous avons été accompagnés par 3 personnes formidables durant tout le séjour. D’abord Hashem, notre guide à cheval avec qui nous avons passé le plus de temps. Puis Mohamed et Husein, qui se sont occupés de toute l’intendance. Chaque midi et chaque soir, ils nous retrouvaient avec leur 4X4 au beau milieu de nulle part. Nous pouvions ainsi leur laisser nos gros sacs de voyage et ne prendre avec nous que l’essentiel pour la journée.

Généralement, ils avaient déjà pris le temps de monter le campement avant notre arrivée. Ce sont eux aussi qui s’occupaient de nous préparer à manger des spécialités locales, et quels chefs !!!
Le matin au petit déjeuner, je me régalais de pitas avec un peu d’huile d’olive et de zaatar. Le midi et le soir, nous faisions souvent des grillades, accompagnées de légumes ou de riz. Ils nous préparaient également des plats typiques jordaniens comme le moutabal (caviar d’aubergine), le maklouba, ou encore le mansaf, le plat national jordanien à base d’agneau et de riz accompagné d’une sauce au yaourt et aux pignons.
Chaque plat était préparé sous nos yeux avec des ingrédients frais qu’ils allaient chercher tous les jours au village le plus proche. Tout était absolument délicieux…

L’hébergement

En ville, près de Pétra ou à Aqaba, nous avons logé dans des hôtels très corrects prévus par l’agence.

Pendant la randonnée à cheval, nous avons campé chaque soir dans un lieu différent. Nous avions deux options : en tente ou à la belle étoile. Je n’ai pas réfléchi un quart de seconde, j’ai préféré la deuxième option et je vous conseille vivement de faire de même. Dormir à la belle étoile dans le désert est vraiment magique.
Nous étions installés sur des petits matelas posés sur de grandes paillasses. C’est simple et c’est roots, mais c’était absolument parfait !

Pour ce qui est de la douche, des tentes de douche sont prévues. Et on pouvait même choisir la température de l’eau :). Chaque soir avant le dîner, Mohamed faisait chauffer de l’eau sur le feu dans une grand marmite qu’il nous mettait ensuite à disposition.

Et pour les toilettes ? Oui oui, je sais que certains se posent la question… Et bien c’est simple, vous trouvez un petit coin tranquille derrière un rocher pour vous abriter des regards, vous emportez quelques mouchoirs et hop ! vous n’avez plus qu’à les brûler avec votre briquet une fois utilisés pour effacer vos traces ;). Pratique non ? Et écolo en plus…

Comment sont choisis les chevaux ?

Dès notre arrivée à Pétra, Hashem notre guide à cheval est venu nous rencontrer à l’hôtel pour faire le point sur le niveau et les attentes de chacun. À chaque cavalier sera attribué un cheval pour l’ensemble du séjour. Les autres cavaliers préfèreront des chevaux plutôt calmes et dociles. Pour ma part, je n’ai jamais cessé de monter à cheval depuis mes 5 ans, j’aime la vitesse et les chevaux au sang chaud, mais je n’ai pas non plus envie de faire du « tape-cul » pendant 6 jours… Il sourit. Effectivement il avait pile poil ce qu’il fallait ! Il nous expliquera également comment se déroulera la randonnée, les règles de sécurité etc.

Nous montions en moyenne 6h par jour. La chaleur peut être difficilement supportable en plein mois d’aout, pour nous comme pour les chevaux. Nous partions donc très tôt le matin puis nous faisions de longues pauses déjeuner afin d’éviter les heures les plus chaudes de la journée.

Ses chevaux sont des pur-sang arabes ou croisés anglo-arabes, au caractère vif et généreux. Ils ont du sang mais ils sont bien dressés, c’est un vrai bonheur ! Même mon cheval, le seul entier du groupe, était très respectueux bien qu’un peu grincheux.

Au niveau confort, l’équipement fait vraiment le job ! Les selles sont plutôt typées endurance ou rando et les tapis ont de grandes sacoches. Parfait pour ranger les bouteilles d’eau et emporter quelques affaires sur vous !

Quel niveau est recommandé pour randonner 6 jours à cheval ?

Nous avons parcouru en moyenne 30 à 40 km à cheval par jour soit environ 5 à 6 heures de randonnée par jour. J’imagine que le guide adapte les allures et la durée à cheval selon le niveau de chacun, mais nous avions par chance un niveau assez homogène entre les cavaliers (galops 5 à 7). En dehors des zones très rocheuses, le terrain est particulièrement favorable aux allures vives. Les grands galops dans le désert sont parmi mes expériences les plus mémorables des cavalière !

De par la nature des chevaux la longue de la randonnée et la mixité des terrains, je dirais donc que cet itinéraire en particulier nécessite d’être un cavalier confirmé, très l’aise à cheval et ayant l’habitude de monter régulièrement.

Il existe très certainement des parcours plus tranquilles et moins long, adapté aux débutant ou aux cavaliers moins expérimentés. N’hésitez pas à contacter Hashem pour connaître les différentes options ! Vous pouvez m’envoyer un mail afin de récupérer ses coordonnées.

L’équipement

Idéalement, privilégiez un sac de voyage souple, type grand sac de randonnée, il sera beaucoup plus facile à transporter pendant le voyage. Les roulettes et le sable ne font pas bon ménage…

Pour monter à cheval 

  • Tee-shirts ou polos en coton (plus absorbant) ou en matière technique respirante. Je vous conseille de prendre une chemise légère manches longues – type lin – à mettre par dessus pour vous protéger du soleil
  • Boots & chaps ou mini-chaps, plutôt que des bottes à cause de la chaleur
  • Pantalons d’équitation confortables (éviter les sous-vêtements synthétiques)
  • Casque d’équitation
  • Chèche ou foulard léger pour vous protéger du sable si il y a du vent, ou lors des grands galops si vous êtes à la traine derrière 😉 Il y en a de très beaux sur place !

Vêtements & accessoires

  • Vêtements décontractés pour le soir
  • Chaussures aérées, légères confortables
  • Casquette ou chapeau
  • Crème solaire et lunettes de soleil indispensables
  • Stick à lèvres
  • Trousse de toilette & pharmacie. Pensez à prendre du savon bio pour vos douches en pleine nature
  • Serviette de toilette légère en microfibre
  • Lingettes rafraichissantes, idéales pour faire un brin de toilette le matin ou à la pause du midi
  • Sac de couchage chaud, les nuits peuvent être fraîches même en plein été

Bien sur, n’oubliez pas votre maillot de bain si vous passez par la mer morte !

Matériel 

  • Chargeur portable pour votre téléphone et/ou appareil photo, au cas où. Vous aurez accès chaque midi et chaque soir à l’électricité via le générateur branché au 4×4
  • Lampe de poche ou frontale, surtout pratique pour faire pipi la nuit…
  • Paquets de mouchoirs qui servira notamment de papier toilette et un briquet pour le brûler après utilisation
  • Gourdes si vous en avez pour éviter de transporter du plastique

L’eau est fournie à volonté

Tarif d’une randonnée à cheval de 10 jours en Jordanie

Le prix de la randonnée en tant que telle était de 2 435€, sachant que j’ai booké en very last minute en plein mois d’aout. À cela il a fallu ajouter les vols. Deux options m’on été proposées : l’une par vol direct et l’autre avec escale. Même si il était plus cher, j’ai préféré prendre le vol direct qui m’a coûté 265€. Enfin étant partie seule, j’ai payer un supplément de 160€ pour les quelques nuits passées en chambre individuelle à l’hôtel. À savoir que si il y avait eu un autre cavalier solo lors du voyage et que nous avions accepté de partager la chambre, ce montant m’aurait été remboursé.

Cela fait donc un total de 2 959€ pour 10 jours, dont 6 à cheval. Absolument tout était pris en charge (sauf alcool), de mon visa à l’entrée de Pétra. Je n’ai pas payé un centime supplémentaire sur place, si ce n’est les pourboires laissés à nos guides préférés.


INFOS PRATIQUES

Venir en Jordanie :

Il existe deux compagnies qui proposent des vols directs : Air France et la compagnie nationale Royal Jordanian. Il faudra seulement 4h40 de vol pour rejoindre Amman, la capitale. Les prix en direct sont assez chers, allant de 600€ en moyenne, jusqu’à parfois 1 000€ selon la période. En plein été et en last minute vous pourrez trouver des tarifs intéressants : j’ai payé 265€ l’aller-retour en direct avec Air Jordanian au mois d’aout.

Autrement, vous pourrez prendre des vols plus accessibles avec escale via Ethiad par exemple.

Quelles sont les formalités pour venir en Jordanie ?

Un passeport valide encore 6 mois après la date de retour est demandé. Un visa touristique est également obligatoire. Il coûte 40JOD et est valable 90 jours. Vous pouvez l’acheter en amont ou bien directement à l’aéroport.
La meilleure option consiste à acheter le Jordan pass, qui vous permettra de cumuler votre visa avec l’accès à 40 sites touristiques (dont Pétra évidemment) ainsi que le téléchargement de brochures explicatives. Son prix varie en fonction du nombre de jours que vous souhaitez visiter Pétra. Voici les différentes formules :

  • Jordan Wonderer – Pétra 1 jour – 70JOD
  • Jordan Explorer – Pétra 2 jours – 75JOD
  • Jordan Expert – Pétra 3 jours – 80JOD

Ce pass est valable uniquement si vous faites un séjour minimum de 3 nuits en Jordanie. Attention donc si vous venez d’Israel par exemple juste pour passer une nuit ou deux visiter Pétra et le Wadi Rum.

Rendez-vous sur leur site directement pour acheter le Jordan pass : ici

Quand partir en Jordanie ?

L’été en Jordanie peut perte très chaud, notamment dans le désert… J’y suis allée en aout et honnêtement c’était supportable et surtout il y a bien moins de touristes ! Mais si vous supportez un peu moins bien la chaleur, il est plus agréable d’y aller aux inter-saisons. Les mois de mars à mai, ainsi que septembre à novembre sont idéaux pour profiter d’un climat plus doux. Mais vous aurez forcément plus de monde sur place.

Même l’été, comme dans tout désert, l’amplitude thermique varie fortement entre le jour et la nuit. Prévoyez donc toujours une petite laine pour vous couvrir le soir et si vous campez dans le Wadi Rum, un duvet chaud.

En ce qui concerne l’hiver, il peut faire très froid (voire même neiger) entre décembre et février, surtout sur les plateaux. Donc à éviter !

Comment s’habiller en Jordanie ?

La Jordanie est un pays très ouvert d’esprit. En tant que femme, il n’y a pas particulièrement de contraintes, vous pourrez vous habiller comme vous le souhaitez en privé et dans les lieux occidentalisés (hôtels, restaurants, bars branchés etc.). Dans les lieux plus touristiques ou en ville, privilégiez une tenue sobre qui couvrira vos genoux et vos épaules. Personne ne vous fera la moindre remarque si vous êtes un peu trop « dénudée » mais autant éviter les regards appuyés.
La question ne s’est pas posé pour nous lors de la randonnée car nous étions en huit clos et les guides ont l’habitude.

Enfin, pensez à prendre des affaires chaudes si vous partez explorer le désert car il peut y faire froid la nuit !

Bon à savoir :

Monnaie : JOD – Dinard Jordanien
Décalage horaire : GMT +2h
Indicatif Téléphonique : +962
Types de prises :

Icone Prise Type C

Il existe plusieurs types de prises en Jordanie (C, D, F, G, J) et la majorité d’entre elles dont sur le modèle européen (Type C) en 220 V. Vos prises françaises n’auront donc aucun mal à fonctionner sur place, pas besoin d’adaptateur.

10 septembre 2019 0 comment
0 FacebookTwitterPinterestEmail
Perou Vinicunca lama montagne 7 colores
PérouRoad Trip

Pérou | Backpack de 3 semaines au Pérou

by Sarah 13 décembre 2018

Il y a des lieux comme ça, qui justifient à eux-seuls, un voyage.

13 décembre 2018 0 comment
0 FacebookTwitterPinterestEmail
Mexique

Nager avec les tortues à Akumal

by Sarah 24 avril 2018

C’était l’un de mes rêves. Le voilà enfin réalisé ! Située entre Tulum et Playa Del Carmen, la plage d’Akumal est un bon spot pour aller observer les tortues marines nager en toute liberté.
Il n’est pas 100% garanti de les voir, mais Akumal est l’un des endroits les plus connus car les fonds de la baie sont recouverts d’herbes marines dont se nourrissent les tortues, le plus souvent au lever du soleil. Pour maximiser vos chances, venez donc le matin et pensez à prendre votre masque et votre tuba !

Après plusieurs tentatives, me voilà enfin nez à nez avec une énorme tortue marine… Il y a quelque chose d’émouvant avec cet animal, c’est absolument fascinant de beauté et de grâce. Je suis restée plusieurs minutes à la suivre à distance, mais j’ai vite été rejointe par trois ou quatre personnes à qui j’ai du mettre la puce à l’oreille.

Les heures qui ont suivi j’en ai profité pour faire un peu de snorkeling dans les environs. On voit que les récifs coralliens ont souffert, comme tant d’endroits dans le monde malheureusement. Mais on peut y voir quelques beaux poissons. Si vous croisez des raies pastenagues, attention à leur aiguillon ! Il est venimeux peut provoquer de graves lésions.

Globalement, j’ai adoré l’expérience car c’était la première fois que j’en voyais une d’aussi près, au beau milieu de son élément naturel. Mais il faut dire que le site est très touristique et que l’écosystème est très fragile, lié en majeure partie à la surexploitation du tourisme de masse. A peine arrivés, vous êtes sans cesse sollicités pour louer des gilets de sauvetage (soi disant obligatoires), des masques, des tubas. ou autres. Une fois sur la plage, j’ai eu la chance d’avoir très peu de monde mais, à lire les différents commentaires il faut croire que ce n’est clairement pas toujours le cas. Comme à l’habitude, essayez de venir tôt si vous voulez avoir une chance d’être un peu plus au calme et surtout, faites la maximum pour adopter un comportement responsable et respecter l’écosystème. En tout cas, vu le potentiel, je doute que ce site reste très agréable encore bien longtemps, renseignez vous donc avant de partir.

Plus récemment, j’ai entendu parler de la plage Xcacel, plus proche de Tulum. Il paraît que le lieu est plus sauvage et moins touristique qu’Akumal (pour le moment ?). À garder en tête pour une éventuelle prochaine fois.

Comment adopter un comportement responsable et préserver la tranquillité des tortues ?

  • Rester le plus calme possible en faisant des gestes lents
  • Ne pas approcher de trop près les tortues pour ne pas les stresser, et surtout ne pas les toucher !
  • Les laisser remonter à la surface pour qu’elles puissent respirer tranquillement
  • Éviter à tout prix de mettre de la crème solaire avant de rentrer dans l’eau pour protéger la faune marine. Ou alors, utilisez plutôt des crèmes « éco-friendly ».
  • Accéder à Akumal : Depuis Tulum ou Playa del Carmen il vous faudra environ 30 minutes.

Comment accéder à Akumal ?

Depuis Tulum ou Playa del Carmen il vous faudra environ 30 minutes.
Pour vous garer il y a un parking payant à l’entrée. Je me suis garée un peu en amont le long de la route pour éviter de payer le parking. Pas sûre que ce soit trop autorisé mais je n’ai eu aucun souci.


Pour retrouver toutes les activités à faire à Tulum et ses environs, rendez-vous ici : 3 jours à Tulum, les incontournables
Et pour plus d’informations sur mon itinéraire au Mexique : Road trip de 2 semaines dans le Yucatán

24 avril 2018 0 comment
0 FacebookTwitterPinterestEmail
Plage de Tulum Yucatan Mexique
Mexique

3 jours à Tulum, les incontournables

by Sarah 22 avril 2018

Située le long de la Riviera Maya, cette ville a été l’un de mes plus gros coups de coeur de mon voyage dans le Yucatán. Certes, avec son petit côté bohème chic, Tulum ne reflète pas le vrai visage du Mexique, mais il y règne une énergie et une ambiance vraiment spéciales que j’ai a-do-ré. La région recèle également de nombreux trésors à découvrir.

D’abord, pour bien comprendre la disposition de la ville, Tulum se découpe en 3 quartiers principaux :

  • La Zona Arqueológica : avec les fameuses ruines maya qui surplombent la Mer des Caraïbes
  • Tulum Playa : la zone hippie chic, avec ses hôtels de luxe en bord de plage, les pieds dans l’eau
  • Tulum Pueblo : ou le « village », plus accessible et très animé avec ses nombreux petits bars et restaurants.

Il vous faudra parcourir environ 5 à 8km pour relier le Pueblo à la plage. Pour vous déplacer à Tulum, je vous conseille donc d’avoir une voiture sur place ou de louer des vélos. Si vous venez en haute saison, le vélo est surement la meilleure option car il peut y avoir pas mal de trafic sur a route qui longe la plage et il est plus difficile de se stationner.

A l’origine, cette ville s’appelait “Zama”, ce qui signifie “là où le soleil se lève”. Plus tard, elle deviendra “Tulum” qui veut dire “mur” ou “ville fortifiée” car la cité est entourée d’épaisses murailles.

Tulum en un clin d’œil

  • Visiter les ruines maya
  • S’initier à la plongée dans un cénote
  • Faire la fiesta à Tulum Pueblo
  • Découvrir les cénotes à ciel ouvert
  • Nager avec les tortues marines à Akumal
  • Boire un verre dans un hôtel de rêve
  • Pique-niquer au bord d’une lagune
  • Se détendre sur une plage paradisiaque
  • Manger « healthy »

QUE VOIR & QUE FAIRE À TULUM ?

Visiter les ruines Maya

Imaginez des ruines mayas perchées sur une falaise surplombant la Mer des Caraïbes. En contre bas, une plage de sable fin aux eaux turquoises… Un panorama absolument sublime que vous ne trouverez nulle part ailleurs ! Même si ce n’est pas le site le plus impressionnant de la région – comparé à Chichén Itzá ou Uxmal par exemple – son cadre en bord de mer offre un paysage extraordinaire qui le rend unique en son genre.

A l’entrée, quelques coatis en liberté vous accueillent (c’est le raton laveur local). Puis la visite se fait en empruntant un petit sentier qui longe les différents monuments. La balade est très agréable ! Pensez à prendre votre maillot si vous voulez profiter d’une petite baignade pendant votre visite, l’accès à la plage en bas des ruines est inclus dans votre billet d’entrée. Ce serait dommage de ne pas en profiter !

Horaires : Tous les jours de 8h à 17h, dernière entrée à 15h30.
Tarif : $80 MNX

Accès : Le site se situe à une dizaine de minutes de route du Pueblo. Une fois garés, vous devrez marcher environ 10 minutes ou bien prendre un petit train ($20 MNX) pour arriver à l’entrée du site.

Stationnement : Il y a un grand parking aux abords du site, vous ne pourrez pas le rater. Compter 80$MXN l’heure ou 150$MXN la journée. Mais le mieux est d’arriver par la petite route des plages car ici vous pourrez laisser votre voiture gratuitement.

Combien de temps prévoir ? Il faut environ 1h30 pour profiter pleinement du site, un peu plus si vous comptez vous baigner. Mais surtout essayez d’arriver tôt sur le site pour profiter du calme du site, idéalement à l’ouverture.

Visiter les Cénotes

Cenote Azul

Au milieu de la végétation, plusieurs piscines naturelles à ciel ouvert s’enchainent dans des nuances de bleu incroyables. La roche blanche dans le fond apporte des touches plus claires par ci par là. Ce lieu a un charme fou !
C’est l’endroit parfait également pour vous offrir une pédicure : des petits poissons viennent vous chatouiller les pieds par dizaine !

Il y a de nombreux autres cénotes autour de Tulum que je n’ai pas eu le temps de faire, en voici quelques unes que l’on m’a conseillé : Gran cenote, Dos Ojos et Sac Actun.

Horaires : Tous les jours de 8h30 à 17h30.
Tarif : $120 MNX

Accès : 30 minutes de route depuis Tulum en remontant vers Playa del Carmen. Akumal est sur la route, vous pouvez donc en profiter pour combiner les deux sur une matinée.
Comme toujours, arrivez tôt si possible car le cenote est très facile d’accès donc très fréquenté par les familles.

Kaan Luum, le cénote secret

Aux portes de la réserve de Sian Ka’an se trouve une lagune aux eaux couleur menthe à l’eau. Au premier abord, on croirait un simple lac. Mais au beau milieu du lac se cache un gigantesque cénote, profond de plus de 80 m. Le contraste des couleurs est saisissant ! Un ponton en bois s’avance dans l’eau turquoise et d’un coup, le bleu de l’eau s’assombri.

Cet endroit m’a été conseillé par des mexicains. Il est encore assez préservé du tourisme, choses assez rare et appréciable autour de Tulum. Vous y trouverez surtout des familles de mexicains qui viennent profiter du calme de Kann Luum autour d’un pique-nique.

Horaires : Tous les jours de 9h à 16h
Prix : $60 MNX

Accès : Il vous faudra moins de 15 minutes depuis Tulum pour accéder à la lagune. Suivez la route 307 en direction de Felipe Carrillo Puerto.

A savoir sur place : il n’y a pas vraiment de plage, juste un ponton et quelques coins d’ombre sur les bords pour vous abriter du soleil.
Le site est très protégé. Il est interdit de fumer et il vous faudra prendre obligatoirement une crème solaire biodégradable.

Faire de la plongée dans un cénote

Quand je ne monte pas à cheval, je plonge ! La plongée est devenue une activité incontournable de mes voyages depuis quelques années. Cette sensation unique de liberté et de quiétude, comme une impression de voler…
J’avais commencé ma formation PADI Open Water à Paris (beaucoup moins sympa…) et il me restait la théorie à valider ainsi que deux plongées en pleine mer. Le Mexique était l’occasion rêvée de valider ma certification dans un cadre hors du commun. En effet, dans le Yucatán il est possible de plonger dans les cénotes ! C’est une expérience à ne pas rater, que vous soyez plongeur avisé ou débutant à l’occasion d’un baptême par exemple.

Dans le centre de Tulum Pueblo, j’ai trouvé le Tulum Diving & Travel. C’est un établissement très sérieux et professionnel. Avant de plonger en mer, ils m’ont emmené plonger dans la cenote Manatí (aussi appelée la Casa Cenote). C’est un cénote ouvert, il est situé à quelques mètres de la mer, à laquelle il est relié par un souterrain. Il ressemble à un lac aux eaux transparentes entouré par une mangrove et sa proximité avec la mer rend son écosystème plus riche. C’est un espace très protégé, parfait pour explorer les fonds, même en snorkeling. Le cenote Manati réunit les conditions idéales pour passer son PADI Open Water puisqu’il faut à la fois valider des plongées en espace protégé (cenote) et deux plongées en mer.
Tout le long de ma formation j’ai plongé avec Victor, qui parle très bien le français (ça aide !). Il a été adorable et très pédagogue, j’ai vraiment passé un super moment. Vous pouvez y aller les yeux fermés !

Aller nager avec les tortues à Akumal

C’était l’un de mes rêves. Le voilà enfin réalisé ! Situé entre Tulum et Playa Del Carmen, la plage d’Akumal est un bon spot pour aller observer les tortues marines nager en toute liberté.
Il n’est pas 100% garanti de les voir, mais Akumal est l’un des endroits les plus connus car les fonds de la baie sont recouverts d’herbes marines dont se nourrissent les tortues, le plus souvent au lever du soleil. Pour maximiser vos chances, venez donc le matin et pensez à prendre votre masque et votre tuba !
Après plusieurs tentatives, me voilà enfin nez à nez avec une énorme tortue marine… Il y a quelque chose d’émouvant avec cet animal, c’est absolument fascinant de beauté et de grâce. Je suis restée plusieurs minutes à la suivre à distance, mais j’ai vite été rejointe par trois ou quatre personnes qui avaient du comprendre que j’en avais trouvé une.

Les heures qui ont suivi j’en ai profité pour faire un peu de snorkeling dans les environs. On voit que les récifs coralliens ont souffert, comme tant d’endroits dans le monde malheureusement. Mais on peut y voir quelques beaux poissons. Si vous croisez des raies pastenagues, attention à leur aiguillon ! Il est venimeux peut provoquer de graves lésions.

Globalement, j’ai adoré l’expérience car c’était la première fois que j’en voyais une d’aussi près, au beau milieu de son élément naturel. Mais il faut dire que le site est très touristique et on sent bien qu’il est menacé par la surexploitation du tourisme de masse. A peine arrivés, vous êtes sans cesse sollicités pour louer des gilets de sauvetage (soi disant obligatoires), des masques, des tubas. ou autres. Une fois sur la plage, j’ai eu la chance d’avoir très peu de monde mais, à lire les différents commentaires il faut croire que ce n’est clairement pas toujours le cas. Comme à l’habitude, essayez de venir tôt si vous voulez avoir une chance d’être un peu plus au calme et surtout, faites la maximum pour adopter un comportement responsable et respecter l’écosystème. En tout cas, vu le potentiel, je doute que ce site reste très agréable encore bien longtemps, renseignez vous donc avant de partir.

Plus récemment, j’ai entendu parler de la plage Xcacel, plus proche de Tulum. Il paraît que le lieu est plus sauvage et moins touristique qu’Akumal (pour le moment ?). À garder en tête pour une éventuelle prochaine fois.

Comment adopter un comportement responsable et préserver la tranquillité des tortues ?

  • Rester le plus calme possible en faisant des gestes lents
  • Ne pas approcher de trop près les tortues pour ne pas les stresser, et surtout ne pas les toucher !
  • Les laisser remonter à la surface pour qu’elles puissent respirer tranquillement
  • Éviter à tout prix de mettre de la crème solaire avant de rentrer dans l’eau pour protéger la faune marine. Utiliser plutôt des crèmes « éco-friendly ».

Accéder à Akumal : Depuis Tulum ou Playa del Carmen il vous faudra environ 30 minutes.
Pour vous garer il y a un parking payant à l’entrée. Je me suis garée un peu en amont le long de la route pour éviter de payer le parking. Pas sûre que ce soit trop autorisé mais je n’ai eu aucun souci.

Visiter la réserve naturelle de Sian Ka’an

Il avait beaucoup plu avant que je n’arrive à Tulum et l’accès à la réserve était très accidenté. Sans 4×4 il était difficile de s’y rendre à ce moment là, et cela m’aurait pris bien plus de temps qu’à l’habitude. J’ai donc préféré passer mon tour, mais je n’ai lu et entendu que du bien de cette réserve entre forêt luxuriante et lagune qui abrite une flore et une faune exceptionnelles.

Chiller sur une plage de sable fin

L’eau tiède et transparente, le sable blanc, le calme… Un vrai petit paradis pour se prélasser au bord de l’eau et faire bronzette !

J’en parlais plus haut, il y a d’abord la belle plage des ruines, dans le site archéologique qui est sublime.

Vous pourrez également profiter des plages le long de la zone hôtelière. Chaque hôtel à Tulum a une plage privée avec ses petites paillotes et ses transats. En tant qu’externe de l’hôtel, vous pourrez y avoir accès si vous consommez un montant minimum au bar ou au restaurant (pas d’inquiétude, il est très vite atteint…).
Voir mes hôtels chouchous plus bas, dans « Où manger ».
Enfin, il y a également la Playa Paraiso, une belle et grande plage publique située dans le parc national de Tulum.

Boire un verre et faire la fiesta à Tulum

Vous n’aurez que l’embarras du choix pour faire la fête à Tulum. Il y a de nombreuses soirées organisées dans les hôtels et beach bars qui bordent la mer.

Personnellement, le soir j’ai préféré les ruelles animées de Tulum Pueblo. J’ai passé mes soirées chez Batey, un petit bar canon en plein centre. C’est THE place to be pour boire un verre et écouter de la musique live dans une ambiance cool et décontractée. Leur mojito passion est une tuerie, sachez le.

OÙ DORMIR À TULUM ?

Si vous avez un peu de budget, c’est LE moment où vous faire plaisir (avec Bacalar) car Tulum est réputé pour ses hôtels hallucinants (et les prix qui vont avec). Privilégiez un hôtel avec piscine si vous le pouvez, car la chaleur est vite écrasante et les algues viennent parfois vous empêcher de profiter des belles plages de sable blanc.

Vous aurez plusieurs options possibles selon vos envies et surtout votre budget :

  • Les hôtels de luxe : Du côté de Tulum Playa, ils bordent la plage sur plusieurs kilomètres. Tous plus beaux les uns que les autres, ce sont des pépites d’architecture et de déco, tendance hippie chic. En revanche, les prix sont assez délirants et peuvent flamber très vite. Un conseil, si vous voulez loger à Tulum Playa à des prix « raisonnables », pensez à réserver bien en amont.
    Si vous n’avez pas le budget mais que vous voulez tout de même rêver un peu, vous pouvez très bien aller dans l’un de ces hôtels pour y manger ou y boire un verre. Cela vous permet également d’avoir accès à leur plage privée dans la plupart des cas avec un minimum de conso (aucune inquiétude, il est très rapidement atteint…).
  • Les hôtels plus classiques : Vous en trouverez de toute sorte à des tarifs plus abordables que les précédents, côté Tulum Pueblo.
  • Les auberges de jeunesse : Côté Pueblo également. Moi qui adore ce mode d’hébergement en Amérique du Sud (contrairement à l’Europe), à Tulum j’ai eu du mal à retrouver l’esprit « authentique » des hostels que j’apprécie habituellement. La population y est plus touristique, plus « américanisée » et plus fêtarde.
    J’ai cependant fini par trouver une auberge très sympa et un peu plus paisible : l’Hostal Chalupa. Très propre, confortable et bien située avec un petit rooftop sympa pour se poser le soir. L’accueil était adorable. Le tout pour 11,5€ la nuit.

OÙ MANGER À TULUM ?

Le Mexique est l’un des rares pays d’Amérique Centrale et Latine où l’on mange vraiment bien, avec une grande variété de plats. Le tout pour des prix super abordables.
En revanche, oubliez tout ce que vous connaissez des saveurs mexicaines à la française ! La bas, les saveurs ont un petit je ne sais quoi en plus qui fait toute la différence. Rien que la tortilla de maïs n’a absolument rien à voir avec ce que l’on connaît ici. Le premier tacos est surprenant, mais quel dé-lice !

Si on retrouve à Tulum les classiques de la cuisine mexicaine, c’est avant tout le paradis de la « healthy food ». De nombreux restaurants proposent une cuisine végétarienne et vegan bien travaillée et gouteuse.
Voici quelques adresses qui m’ont beaucoup plu :

Tulum Playa, pour le cadre

Habitas Tulum : créé par les fondateurs de Burning Man, cet hôtel est absolument superbe. J’y suis allée simplement pour déjeuner les pieds dans le sable, au milieu de la jungle alentour et profiter de leur plage privée. Leur cuisine est succulente !

On m’avait également conseillé le Nomad Tulum qui a l’air aussi sublime, mais je n’ai pas pu le tester.

Tulum Pueblo, pour l’ambiance

Co.ConAmor : Un peu à l’écart du centre, dans un beau jardin ombragé et très coloré, on y propose une délicieuse cuisine végétarienne et végane. C’est un endroit très convivial, idéale pour le petit-déjeuner, le déjeuner ou tout simplement pour boire un bon jus frais !
Prix : Salades et Bowls pour le petit-déjeuner autour de $7 MNX

El Capitan : un resto simple et local qui propose une belle sélection de poissons frais et fruits de mer. Leur ceviche est top !

Fruto Mistico : déco magnifique, à l’esprit « cabane » tout en pierre et bois, entouré de verdure. Grand choix végétarien et vegan. Les bowls sont copieux et très bon.

Estancia Jujena : Après tous ces repas végétariens, il me fallait de la viande ! Ce restaurant argentin ne pouvait pas mieux tomber. La viande est cuite au de bois, j’adore… L’attente est un peu longue, mais l’ambiance est chaleureuse. J’y suis retournée deux fois pour diner !

Taqueria Honorio : Un bui-bui local où j’ai mangé mes meilleurs tacos au Mexique ! Le tout pour une bouchée de pain. Pour les tacos on m’a aussi parlé de Antojitos La Chiapaneca, mais c’était complet le soir où j’ai voulu y aller.


Retrouvez toutes les informations sur mon itinéraire au Mexique dans l’article dédié : Road trip de 2 semaines dans le Yucatán

22 avril 2018 0 comment
0 FacebookTwitterPinterestEmail
MexiqueRoad Trip

Backpack au Mexique | Road trip de 2 semaines en solo dans le Yucatán

by Sarah 18 avril 2018

La péninsule du Yucatán regorge de trésors culturels et naturels. On y trouve à la fois des plages paradisiaques, d’authentiques villages coloniaux, les fameux cénotes – ce phénomène naturel de toute beauté que l’on retrouve partout dans la région… Par dessus tout, la région concentre une richesse de patrimoine culturel incroyable. Ses différents sites mayas sont très bien conservés et ils racontent à merveille l’histoire d’une civilisation passionnante. Cerise sur le gâteau, on y mange très bien ! Chose assez rare en Amérique centrale & latine pour être soulignée. Les tacos ont un goût comme nulle part ailleurs… C’est même un peu déroutant quand on est habitué aux tacos à la française !

Si vous cherchez un voyage simple à organiser, qui mélange à la fois culture, nature, détente et gastronomie, le Yucatán est un excellent choix.

Voici mon itinéraire (assez classique) pour un voyage en backpack de deux semaines en solo dans le Yucatán.
Comme souvent dans mes voyages en solo, je crapahute énormément et je préfère me faire plaisir sur les activités ou les restaurants, plutôt que sur l’hébergement. J’ai donc logé la plupart du temps en auberge de jeunesse. Mais vous pouvez aussi très bien faire ce voyage en version plus luxueuse. Ce ne sont pas les hôtels de rêve qui manquent !

Carte Itinéraire Mexique Yucatan

Itinéraire de 15 jours dans le Yucatán


  • JOUR 1 – Arrivée à Cancún
  • JOUR 2 à 4 – Holbox
  • JOUR 5 – Valladolid
  • JOUR 6 – De Chichén Itzá à Izamal
  • JOUR 7 – Mérida & ses cénotes Uxmal
  • JOUR 8 – La cité d’Uxmal
  • JOUR 9 – La cité de Calakmul
  • JOUR 10 & 11 – Bacalar
  • JOUR 12 à 15 – Tulum & ses environs
  • JOUR 16 – Isla Mujeres puis retour


JOUR 1. ARRIVÉE À CANCÚN

Cancún ou le paradis des américains, très peu pour moi !
Je suis arrivée en début de soirée à l’aéroport de Cancún et il n’était pas question de rester plus longtemps dans les parages. Moins d’une heure après avoir récupéré ma voiture de location, me voilà à Playa del Carmen pour y passer ma première nuit. Cette ville n’était pas non plus dans mes projets, mais elle m’est apparue comme un bon compromis pour ne pas faire trop de route après de longues heures de vol, me réveiller au bord de l’eau (enfin !) et être d’attaque pour démarrer mon périple dès le lendemain matin.
J’avais prévu de commencer la boucle par la côte pour finir mes derniers jours sur l’île d’Holbox, mais la météo en a décidé autrement. J’ai donc tout inversé et fait la boucle en sens inverse, en commençant par l’île puis par les terres.

JOURS 2 – 4. HOLBOX, L’ÎLE TRANQUILLE

Finalement, Holbox (prononcer Holboche) était une bonne option pour démarrer mon séjour en douceur. Cette île paisible au nord de la péninsule est encore relativement préservée du tourisme, mais elle n’en est pas moins animée. Ses murs colorés, son street art omniprésent, ses hamacs au bord de l’eau et bien sûr ses belles plages au sable fin lui donnent un petit côté bohème chic très agréable. Ici, pas de routes goudronnées, les gens se baladent essentiellement à pied, en vélo ou en voiturette de golf.

Dans le petit village d’Holbox, nombre de restaurants, guinguettes locales, cafés à ciel ouvert ou petites boutiques tendance s’enchainent. Malgré le développement des infrastructures, l’île est très axée « éco-responsable » et a su préserver son authenticité.

Que faire à Holbox ?

Voici quelques idées pour visiter l’île :

  • Flâner dans les ruelles colorées du village
  • Farniente sur la plage à Punta Coco ou Punta Mosquitos
  • Découvrir l’île en vélo
  • Observer les plages s’éclairer de plancton phosphorescent en pleine nuit (de mars à novembre)
  • Nager avec les requins baleine

Il existe aussi bien sûr toutes sortes d’activités nautiques. Mon gros regret est d’être passée à côté de la saison des requins baleine. La saison s’étend de mai à novembre, avec un pic au mois de juillet. Janvier n’était donc pas du tout dans les clous, mais cela me donnera une très bonne occasion de revenir, car c’est une expérience que je rêve de faire depuis longtemps.

Holbox a été un vrai coup de cœur pour moi. Vous l’aurez compris, il règne une super énergie sur l’île ! Si vous voulez profiter de la douceur de vivre d’Holbox, je vous conseillerais d’y passer au moins une ou deux nuits.

Comment se rendre à Holbox ?

On y accède par bateau depuis le port de Chiquilá en moins de 30 minutes. Nul besoin de réserver en amont, des bateaux partent toutes les demi-heures et il y a toujours de la place. Selon votre timing, pensez à vérifier les plages horaires car il n’y a pas de traversée de nuit. Vous pourrez acheter votre ticket à votre arrivée au port, dans un petit kiosque sur les quais.
Coût de la traversée : 150 pesos / pers. (environ 7€)

Temps de trajet jusqu’à Chiquilá depuis :

  • Playa Del Carmen : 1h45
  • Cancún : 2h
  • Tulum : 2h30

Si vous n’avez pas de voiture, la compagnie de bus ADO vous y emmène depuis les villes principales.

Où se stationner à Chiquilá ?
Nul besoin de prendre votre voiture sur l’île, il faudra la garer à votre arrivée au port. Vous n’aurez que l’embarras du choix pour trouver un parking ! Un grand nombre de parcs de stationnements s’enchaînent le long de la rue principale qui mène au port. Ils sont relativement sûrs car ils sont tous surveillés. Dans le doute quand je laisse ma voiture de location plusieurs jours quelque part, je ne laisse bien sûr rien de visible et je fais surtout des photos. Mais personnellement je n’ai eu aucun problème à Chiquilá !
Comptez entre 100 – 120 pesos / jour, soit environ 5€.

Comment se déplacer à Holbox ?

Il n’y a presque pas de voitures à Holbox, et c’est bien agréable ! L’île fait moins de 42km de long, le mieux est donc de se balader à pied et en vélo. Pour les plus paresseux, il existe aussi des petites voiturettes de golf, mais bonjour pollution sonore et la pollution tout court…

Où dormir à Holbox ?

Les prix ne sont pas donnés par rapport au reste du Mexique, mais vous aurez de tout à Holbox, de la guesthouse de rêve les pieds dans l’eau, aux dortoirs de l’auberge de jeunesse, en passant par le hamac. En revanche, pensez à réserver en amont !
J’ai logé à la Casa Daniela pour environ 30€ la nuit. C’est une auberge simple et nickel à deux pas du port.

Mes bonnes adresses pour manger / prendre un verre à Holbox ?

  • TacoQueto : petite guinguette qui propose de délicieux tacos, à un prix raisonnable
  • La Chingida : pour ses fameux tacos de poisson
  • Las Panchas : resto typique, produits frais, délicieux ceviche de crevettes !
  • Naranjas ou Painapol pour le petit-déjeuner (même déjeuner!), avec de bons fruits frais
  • Le Combi Holbox : super ambiance pour prendre un verre, surtout si vous aimez danser la salsa sur de la musique live !

Last but not least :

  • Il y a des parties marécageuses sur l’île, alors n’oubliez surtout pas votre spray anti-moustique sur l’île !
  • Pensez à retirer de l’argent avant de vous rendre sur l’île. Sur place, les taux sont très élevés et il y a souvent des problèmes avec les distributeurs.

JOUR 5. LE CHARME DE VALLADOLID ET SES CÉNOTES

À Valladolid comme dans beaucoup de villes coloniales d’Amérique latine, on retrouve sur la place du village une belle cathédrale qui surplombe un parc arboré avec une fontaine. J’ai adoré le charme de cette ville à taille humaine, avec ses ruelles pavées et ses couleurs vives.
La ville est bien située au nord est de la péninsule, l’idéal est d’y passer une journée. C’est une étape parfaite avant d’aller visiter Chichén Itzá, sans se retrouver au beau milieu d’une foule de touristes.

Quelques incontournables de la ville :

  • La place centrale avec l’Église San Servacio qui donne sur le parc Francisco Canton Rosado
  • Convento San Bernadito de Siena
  • Faire un tour au marché municipal Donato Bates
  • Passer par la calzada de los Frailes (ou calle 41A), une jolie rue bordée de maisons aux couleurs vives
  • Se rafraîchir à la Cenote Zací, en plein centre ville
  • Aller jeter un œil à la superbe fontaine de La Casona

Après une belle matinée à me balader et un bon déjeuner, j’avais très envie d’enfin découvrir ces fameuses « cénotes ». Je voulais éviter les cenotes trop fréquentées comme celle de Zací, alors j’ai suivi les conseils de mon hôtel et suis partie plus loin, à une dizaine de minutes de route de la ville.

Cénote Oxman

À une quinzaine de minutes de route du centre ville, le cenote est situé dans le terrain privé de l’hacienda San Lorenzo Oxman. C’est un très bel endroit, au calme et il n’y avait presque personne (nous n’étions que 3) ! Je ne l’ai pas fait, mais il est également possible de déjeuner sur place ou de profiter des infrastructures de l’hacienda si vous le souhaitez.

Un long escalier en pierre vous permet de vous engouffrer dans ce trou béant. Une fois en bas de la grotte, levez les yeux, une belle lumière perce par le cratère juste au dessus de l’eau d’un bleu éclatant. En bordure, les racines d’arbres centenaires descendent du sommet en longeant les parois dentelées, des lianes tortueuses tombent à pic dans l’eau transparente… C’est impressionnant ! Et tout simplement magnifique.
Droit d’entrée : $70 MNX

Mais d’ailleurs, qu’est ce qu’un cénote ?
La péninsule du Yucatán est traversée par un immense réseau de rivières sousterraines car le sol calcaire y est très poreux. Les cénotes se forment lorsque le plafond de ces réseaux s’effondre. Il se crée alors des sortes des bassins d’eau turquoise ou verte translucide au fond de cavernes plus ou moins profondes. L’eau y est froide, car elle provient de réserves souterraines mais elle est claire et limpide.
Ces formations sont uniques au monde et sont particulièrement répandues dans la péninsule.

Où dormir à Valladolid ?

Quinta Marciala Hotel Boutique : super accueil, tout près du centre-ville
Tarif : 21€ la nuit

Où manger à Valladolid ?

El Mesón del Marqués : Très beau cadre colonial pour déjeuner ou dîner autour du patio.

Yerbabuena del Sisal : Sympa pour boire un jus de fruits frais ou petit-déjeuner une cuisine healthy.

IX CAT IK Mayan Cuisine : Pour une délicieuse cuisine locale.

Accéder à Valladolid :

Il faudra environ 2h pour arriver à Valladolid que vous veniez de Chiquilá, Cancún ou Playa del Carmen.

JOUR 6. DE CHICHÉN ITZÁ À IZAMAL

Chichén Itzá, l’une des 7 nouvelles merveilles du monde

Réveil aux aurores pour arriver dans les premiers sur le site et ainsi éviter la foule. Il faut compter 45 min de route environ depuis Valladolid.

Classé au Patrimoine mondial de l’Unesco, Chichén Itzá est le site maya le plus connu au monde. Sa localisation stratégique entre deux cénotes serait à l’origine de son nom qui signifie « au bord du puits des Itzáes » en maya. Les Mayas et les Toltèques ont laissé sur les pierres l’empreinte de leur vision du monde et de l’univers. C’est un réel chef d’œuvre d’architecture qui témoigne d’une ingéniosité folle par la grandeur des bâtiments, la précision des décors sculptés, leur raffinement des jusque dans les moindres détails. Rien n’est laissé au hasard, pas même le positionnement du soleil. Au centre se trouve l’une des ruines les plus remarquables du site : la pyramide de Kukulcán. Lors des équinoxes d’automne et de printemps, un jeu d’ombre évoque l’ondulation du corps d’un serpent le long des marches du grand escalier nord…

Infos pratiques

Horaires : Tous les jours de 8h à 17h, mais l’accès ferme dès 16h
Prix : $533 MXN

Combien de temps prévoir ?
Cela dépendra de vous, mais prévoyez au maximum 2h-3h car le site est très étendu.

Quel est le meilleur moment pour visiter Chichén Itzá ?
Chichén Itzá est sans doute le plus célèbre des sites maya, mais aussi le plus accessible depuis les grandes villes touristiques. Si vous voulez explorer le site plus tranquillement et éviter le côté Disney Land, je vous conseille de partir tôt le matin pour arriver un peu avant l’ouverture – soit vers 7h45 – et prendre des billets coupe-file. Cela vous permettra de gagner du temps sur les cars de touristes qui n’arrivent généralement qu’environ 2h après depuis Cancún ou Playa del Carmen, le temps de venir.

Faut il impérativement visiter Chichen Itza ? Les avis diffèrent…
Alors oui, tout cela manque un peu d’authenticité notamment à cause de la foule et de la multitude de stands de souvenirs éparpillés un peu partout sur le site. Mais personnellement, je dirais qu’il en vaut la peine car le site est tout de même impressionnant, les ruines sont plutôt bien conservées et c’était une bonne introduction à l’empire maya. J’ai d’ailleurs regretté de ne pas avoir pris un guide, car il y un histoire incroyable derrière chacune des 26 ruines et c’est dommage de passer à côté. J’avoue que j’ai laissé traîné mes oreilles près de quelques groupes histoire d’apprendre quelques informations sur l’architecture, la construction, les rituels maya etc…
Pour avoir visité deux sites plus sauvages et bien moins touristiques par la suite, je suis contente d’avoir visité celui ci en premier. J’aurais sûrement été un peu déçue en le découvrant après ceux d’Uxmal ou Calakmul.

Où loger ?
Il est possible de loger sur place, mais selon votre itinéraire, préférez plutôt des villes comme Izamal, Valladolid ou Mérida comme point de chute, cela vous permettra de combien à la fois visite de la ville et visite du site archéologique.

Accéder à Chichén Itzá depuis :

  • Valladolid : 40 min
  • Tulum : 2h
  • Cancún, Playa del Carmen ou Mérida : environ 2h30

Où se stationner ?
Je suis tombée par hasard sur le parking de l’hôtel Mayaland, je ne sais pas si ça fonctionne à tous les coups, mais personne ne m’a rien demandé à l’entrée et je n’ai du coup rien payé… N’ayez pas peur de traverser l’hôtel, tout au bout il y a un accès direct à l’entrée du site avec un guichet.

Izamal, la ville jaune

Izamal a été un vrai coup de cœur. Même si il a fait plutôt gris le jour où j’y étais, les couleurs jaune/ocre illuminent la ville et lui donne un charme très particulier. La ville est toute petite et très paisible, c’est agréable d’y passer une bonne demi journée et même d’y passer une nuit.

Que faire une demi-journée à Izamal ?

  • Admirer le majestueux couvent de San Antonio de Padua
  • Flâner dans les ruelles à la recherche d’artisanat local
  • Observer Izamal depuis les hauteurs des pyramides mayas Kinich Kak-Mo et Itzamatul (en pleine ville)
  • Faire un tour au marché municipal
  • Écouter les milliers d’oiseaux nichés dans les arbres de la place centrale gazouiller dans un joyeux brouhaha à la tombée du jour (impressionnant !)

Où dormir à Izamal ?

Hotel Hacienda Izamal : légèrement à l’écart du centre, hôtel très agréable avec piscine, accueil au top.
Tarif : 24€ la nuit

Où manger à Izamal ?

Kinich el Sabor : Une succulente cuisine locale servie dans un joli patio. LA référence d’Izamal.

Accéder à Izamal depuis :

  • Chichén Itzá : 1h
  • Valladolid : 1h30
  • Mérida :1h

JOUR 7. MÉRIDA & SES CÉNOTES

Mérida, la ville blanche

Mérida est une grande ville, très animée et assez bruyante en comparaison avec mes deux précédents stops : Izamal et Valladolid. Malheureusement il a beaucoup plu ce jour là, je n’ai donc surement pas apprécié la ville comme il se doit, mais Mérida ne m’a pas laissé un souvenir impérissable. Je me suis surtout baladée autour de la belle Plaza Grande, fait un tour vers el parque Santa Lucia et le Paseo de Montejo dans le quartier chic de la ville, où l’on peut observer de beaux exemples d’architecture. En revanche, moi qui suis passionnée de danses latines, j’ai adoré l’animation en soirée car il y a de nombreux bars où l’on peut danser la salsa !
Mon passage à Mérida était surtout l’occasion de profiter de quelques cénotes alentours et de continuer mon chemin vers le site archéologique d’Uxmal.

Où dormir à Mérida ?

Casa XunanKab : une bonne adresse, simple et cosy près du centre ville historique.
Tarif : 17€ la nuit

Si vous soulez vous faire plaisir sur l’hébergement, il paraît que l’hôtel Hacienda Mérida VIP est une très belle adresse.

Où manger à Mérida ?

La Chaya Maya: Dans une ancienne maison de maître, une cuisine typique du Yucatán adorée aussi bien des locaux que des touristes.

Pistache : bonne pâtisserie / boulangerie au fond d’une jolie courette, parfait pour un petit-déjeuner ou emporter de bonnes choses à grignoter pour la route.

Bengala Kaffeehaus : pour une pause café.

Où boire un verre et danser à Mérida ?

La Negrita : super pour boire un verre et danser sur fond de musique live. J’ai adoré !
Il paraît que Pipiripau est très sympa également, mais je n’ai pas testé.

Accéder à Mérida depuis :

  • Izamal :1h
  • Chichén Itzá : 1h30
  • Valladolid : 1h50

Les cénotes autour de Mérida

Cénote Noh Mozon

Sur la route en venant d’Izamal, un petite heure avant d’arriver à Mérida, je me suis arrêtée en chemin à cette cénote perdue au milieu de nulle part. L’accès se mérite, il faut rouler une petite demi-heure sur piste, mais le spectacle est magnifique et surtout il n’y a personne.
Tarif : $40 MNX

Cénote X-Batun

Nouvelle halte entre Mérida et Uxmal. Près du village de San Antonio de Mulix, cette cénote à ciel ouvert avec ses eaux claires et ses nénuphars est l’un de mes coups de coeur du voyage.
Tarif : $50 MNX

JOUR 8. LA CITÉ D’UXMAL

La matinée sera dédiée à la découverte du site archéologique d’Uxmal avant d’emprunter plus tard dans la journée la longue route menant jusqu’au site de Calakmul.

Construit entre 700 et 1000, Uxmal est un joyau de l’architecture maya entouré par la jungle. Ses édifices disposés en fonction de données astronomiques sont vraiment spectaculaires et il est même encore possible de grimper sur certains d’entre eux. La vue depuis le Palais du Gouverneur offre un panorama magique sur l’ensemble du site… Des iguanes vous accompagneront tout au long de votre visite ! Qui plus est, le site est moins connu que son voisin Chichén Itzá et il est donc bien moins touristique.

C’est donc pour moi un incontournable si vous souhaitez découvrir les trésors de la culture maya lors de votre séjour dans le Yucatán.

Infos pratiques

Horaires : Tous les jours de 8h à 17h
Prix : $234 MXN

Combien de temps prévoir ? Compter environ 2h pour prendre le temps de visiter le site.

Quel est le meilleur moment pour visiter Uxmal ?
Même si ce site est moins touristique que Chichén Itzá, prévoyez également de faire votre visite le matin dès l’ouverture si vous voulez éviter le monde.

Où loger ? L’idéal est de loger à Mérida pour visiter Uxmal, c’est la grande ville la plus proche. Vous pouvez également loger sur place, j’ai lu que l’Hacienda Uxmal Plantation & Museum était un bon de chute, juste à côté de l’entrée du site.

Accéder à Uxmal :
Depuis Mérida : 1h15 min de route
Stationnement sur place : $80 MNX.
Si vous n’avez pas de voiture, des bus réguliers au départ de Mérida (terminal TAME) vous emmènent sur le site. Vous pouvez également choisir de faire une excursion organisée depuis les grandes villes.

JOUR 9. CALAKMUL

Calakmul est de loin le site que j’ai préféré dans le Yucatán ! Il m’a laissé littéralement bouche bée…

Au cœur de la plus grande réserve tropicale du Mexique, Calakmul est un site unique littéralement entouré par la jungle. Seulement une petite vingtaine d’édifices ont été nettoyés, les autres sont parfois enlacés par les racines d’arbres millénaires qui ont poussé directement dans les pierres, on ne sait trop comment.
J’ai eu la chance inouïe de visiter le site seule. Arrivée tout juste à l’ouverture, aucune voiture sur le parking, le gardien du site n’était même pas encore là. À son arrivée quelques minutes plus tard, il s’est presque étonné de trouver quelqu’un ici si tôt ! Je n’ai donc croisé absolument personne pendant ma visite. C’est une expérience unique dont je me souviendrai longtemps…

Infos pratiques

Horaires : Tous les jours de 8h à 17h
Prix : $70 MXN

Combien de temps prévoir ? Il y a 3 itinéraires possibles pour visiter le site: un court (2h), un moyen (3h) et un long (4-5h). Quitte à faire toute cette route pour venir, j’ai choisi la 3è option.
Pensez donc à apporter de l’eau et quelques petites choses à grignoter car il n’y a presque rien sur place.

Quel est le meilleur moment pour visiter Calakmul ?
Si il y a bien un site où vous n’êtes pas obligés d’arriver tôt le matin, c’est bien celui ci ! Essayez simplement d’éviter les heures les plus chaudes entre midi et 14h.

Où loger ?
Le site de Calakmul est perdu au beau milieu de nulle part et il vous faudra faire de la route quoi qu’il arrive pour y accéder. J’ai logé à Xpujil aux Cabanas chaac calakmul (13€ la nuit) situé environ à 120km du l’entrée du site. C’est simple efficace et sans prétention, juste ce qu’il faut pour une nuit.
Non loin de Xpujil, vous pouvez également loger à Chicanná.

Accéder à Xpujil depuis :
Le site d’Uxmal : 4h15 min de route
Mérida : 5h20

Comment accéder au site de Calakmul ?
L’accès au site de Calakmul se mérite… Et tant mieux, car cela décourage beaucoup de touristes !
Depuis Xpujil, suivez la route 186 jusqu’à Conhuas (35 min de route) puis bifurquez à gauche, l’entrée de Calakmul est indiquée. Ici, vous aurez un premier barrage où il faudra payer une éco taxe de $60 MNX. A partir de là, compter 1h30 environ jusqu’à l’entrée du site. Au début, la route est encore facilement praticable pendant quelques kilomètres, puis vous passerez sur des chemins de terre assez cahoteux qui traversent la jungle. Sur cette dernière portion, vous ne pourrez pas rouler à plus de 30km/h, mais le cadre est exceptionnel ! Je me suis arrêtée plusieurs fois en chemin pour observer la faune.
En tout et pour tout, il vous faudra donc environ 2h de route depuis Xpujil (160km) pour arriver au parking de l’entrée du site. La route est longue, alors dans le doute, pensez à faire le plein d’essence avant de partir !

JOUR 10-11. BACALAR, la lagune aux 7 nuances de bleu

Après les longs trajets de Calakmul, quel bonheur de faire une pause à Bacalar. La ville est encore relativement préservée du tourisme et elle respire la tranquillité ! On vient à Bacalar pour de détendre et chiller au bord d’une eau turquoise sublime… Le petit centre ville est très sympa et vous aurez le choix parmi de nombreux bars et restaurants avec des vues magnifiques sur la lagune. En solo, une nuit m’a suffit, mais si vous venez en amoureux je pense que ça vaut le coup de se poser une nuit de plus pour profiter de ce cadre paradisiaque.

Où dormir à Bacalar ?

Zazil Hostel : Auberge bien située, accès direct à la lagune de Bacalar, bon accueil.
Tarif : 20€ / nuit

Où manger ou boire un verre à Bacalar ?

La playita : superbe déco avec ses tables en bois sous une végétation tropicale, les pieds dans l’eau. On y mange bien et l’endroit est parfait également pour boire un verre au coucher de soleil.

Mango y Chile : pour un dîner 100% végétarien et healthy, avec vue sur la lagune. Le burger falafel est un régal ! Ils font aussi de délicieux smoothies.

La Piña : pour un copieux petit-déjeuner, dans une petite cour arborée. Cadre très convivial et très bon rapport qualité prix.

Los Aluxes : pour boire un verre en fin de journée et profiter de sa balançoire au dessus de l’eau.

La Cantina : si vous voulez danser la salsa sur de la musique live !

Accéder à Bacalar depuis :

  • Xpujil : 1h30
  • Tulum : 2h20

JOURS 12 – 15. TULUM & SES ALENTOURS

Avec sa nature sauvage, ses plages paradisiaques, ses ruines maya, ses cénotes et son ambiance nocturne, Tulum a quelque chose d’unique… C’est une destination « Slow Life » par excellence ! Mais les amateurs de fiesta ne seront pas en reste.

C’est l’endroit que j’ai préféré sur la Riviera Maya. J’y ai passé près de 5 jours car j’en ai profité pour valider mon examen de plongée sur place, mais 3 jours me paraissent déjà pas mal pour profiter au mieux de ce que la ville a à offrir.

Retrouvez tous mes conseils pour visiter Tulum dans mon article dédié : 3 jours à Tulum, les incontournables.

Où dormir à Tulum pour pas cher ?

Hostal Chalupa : Auberge très propre, confortable et bien située dans le Pueblo, avec un petit rooftop sympa pour se poser le soir. Accueil adorable.
Tarif : 11,5€ / nuit

Où plonger / passer son PADI dans un cénote à Tulum ?

Tulum Diving & Travel : centre très sérieux et professionnel. J’ai plongé avec Victor, qui parle bien le français (ça aide !). Il a été adorable et très pédagogue, j’ai passé un super moment. Vous pouvez y aller les yeux fermés !

Accéder à Tulum depuis :

  • Bacalar : 2h20
  • Playa Del Carmen : 50 min
  • Cancún : 1h45
  • Valladolid : 1h30

JOUR 16. ISLA MUJERES Y HASTA LUEGO MÉXICO !

Située à moins de 30 min en bateau de Cancún, Isla Mujeres m’a paru être une bonne option pour profiter d’une dernière baignade avant de prendre mon vol retour le soir même. J’ai fait l’aller retour le jour même, c’est largement faisable.

Rien que l’ambiance sur le bateau en partant donne le ton : la population est très touristique, un chanteur habillé tout en cuir fredonne des airs de rock accompagné de sa guitare électrique… J’ai commencé par me balader un peu dans les rues colorées de la ville jusqu’au marché municipal. L’ambiance est assez sympa si on s’éloigne de la foule et des plages. Après un bon déjeuner au Mango Café (prix très correct), je me décide enfin à me diriger vers la mer. La plage de sable blanc est belle si on arrive à faire abstraction du monde et des yachts amarrés un peu partout…
Bref, c’était agréable de se baigner juste avant de reprendre l’avion mais je ne recommande pas particulièrement l’île qui manque beaucoup d’authenticité à mon goût.


J’ai moins aimé l’aspect très touristique de la région, même si j’ai trouvé quelques moyens de m’en échapper. Les mexicains son adorables, mais le long de la côte je trouve qu’ils ont légèrement tendance à vous prendre pour des américains et il n’est pas si évident de créer un lien « naturel » avec eux au delà de l’aspect commerçant. Je parle bien sur des personnes travaillant dans le tourisme (hôtels, restaurants etc.). J’ai rencontré beaucoup d’internationaux durant ce séjour, mais moins de mexicains.
En revanche, les côtés nature et culture présentes dans le Yucatán m’ont beaucoup plu. Si c’était à refaire, et avec une ou deux journées de plus, j’aurais été jusqu’à Rio Lagartos ou Celestún pour observer les flamands roses et faire un tour à la réserve de Sian Ka’an.

INFOS PRATIQUES

Venir au Mexique :
Vol aller/retour Paris-Cancún en direct via Air France pour 700€ en moyenne.
Temps de vol : 10h50

Formalités :
Si vous avez la nationalité française, nulle besoin d’un visa, seul un passeport en cours de validité jusqu’à la fin du séjour vous sera demandé. 
En revanche, si votre vol fait escale aux États-Unis, ne serait-ce que pour quelques heures, pensez à obtenir à minima 72h avant votre vol l’autorisation électronique d’ESTA. Il vous coûtera 14$ USD (en 2018) et devra être obligatoirement présenté, à partir du moment où vous touchez le sol américain.

Quand partir dans le Yucatán ?
Au Yucatán le climat est tropical. La meilleure période pour partir s’étend de novembre à avril car c’est la saison sèche. Le mois de mai sera sec également, mais il y fait très chaud, surtout dans les terres. La saison humide prend le relais entre juin et octobre. A éviter donc, surtout en septembre/octobre car c’est à ce moment là qu’arrivent les cyclones.

Se déplacer dans le Yucatán :
Il est très facile de se déplacer dans le Yucatán. L’orientation est simple et tout est très bien indiqué. Comme d’habitude, je me suis servie de l’application application maps.me et n’ai jamais rencontré aucun problème. Les routes sont globalement en très bon état, notamment le long de la côte et à moins de sortir des sentiers battus (comme à Calakmul), vous n’aurez aucun souci.

Sachez juste que c’est LE pays des dos d’âne. J’ai la fâcheuse manie de rouler vite, je peux vous dire que dès les premiers dos d’âne rencontrés, j’ai immédiatement levé le pied. Il y en a partout en ville mais aussi au beau milieu de nulle part même quand on ne s’y attend pas. A priori, ils servaient à éviter que les avions qui transportaient de la drogue ne puissent atterrir au milieu de nulle part dans la campagne. Cela vous donne une idée de la taille…

Je n’ai pas rencontré ce type de problème mais il arrive que la police soit corrompue et trouve un prétexte pour vous arrêter et vous faire payer une contravention (parfois à prix d’or). Dans ce cas, voici quelques petits conseils si vous pensez être dans votre bon droit :

  • prenez votre plus grand sourire et faites comme si vous ne parliez pas un mot d’anglais – encore moins l’espagnol
  • évitez de donner les originaux de vos papiers
  • faites leur comprendre que vous n’avez pas un sous sur vous en montrant votre porte monnaie vide

Si rien n’a fonctionné, dites que vous paierez au poste de police contre un reçu. En tout dernière recours, demandez leur leur nom et notez leur numéro de matricule, vous en avez tout à fait le droit. En général après tout ça, ils finissent par vous laisser partir !

Est-il facile de se stationner au Mexique ?
Oui, vous pourrez vous garer facilement partout, même dans les grandes villes. Les places de stationnement sont grandes et parfois il suffit juste de laisser sa voiture le long des trottoirs.

Bon à savoir : Si un jour, votre plaque d’immatriculation a disparu, pas de panique ! C’est le signe que vous deviez être en infraction de stationnement… Il vous faudra aller la chercher au commissariat et payer votre amende pour la récupérer. Et ça, c’est cadeau !
J’avoue que par acquis de conscience j’ai souvent vérifié, je n’avais pas envie de découvrir un truc pareil 150 bornes plus tard.

Où louer une voiture dans le Yucatán ?
Je vous conseille de louer directement votre voiture à l’aéroport de Cancún. Je suis passée par America Car Rental. L’agence est légèrement en dehors de l’aéroport, un agent vient vous chercher directement à votre terminal. Le service est top et l’agence pratique des tarifs raisonnables. La location pour les 15 jours m’a coûté 520€.

Loger dans le Yucatán
Plusieurs choix s’offrent à vous lors de votre itinéraire :

  • Les hôtels de luxe : un must si vous voyagez en amoureux et que vous avez du budget. Dans les terres, certaines hacienda me faisaient rêver… Sans parler de Tulum qui propose une offre d’hôtels de luxe délirante.
  • Les hôtels plus classiques : plus abordables que les hôtels de luxe. Vous en trouverez de toute sorte à des tarifs très abordables si vous voyagez à deux.
  • Les auberges de jeunesse : Voyageant seule et sachant que je n’allais pas passer beaucoup de temps à l’hôtel, c’est l’option que j’ai choisie au Mexique. Il y en a absolument partout à des prix très compétitifs. Les auberges de jeunesse en Amérique latine n’ont absolument rien à voir avec celles que l’on peut connaître en Europe. Elles sont très propres et confortables, certaines proposent même des chambres individuelles. Dans la grande majorité, la population est faite de backpackers de tous âges qui ont tous la même passion : voyager. L’ambiance est donc très sympa et il n’y a rien à craindre ! Vous trouverez des lits autour de 12€ la nuit.

Voyager seule dans le Yucatán, est-ce dangereux ?
Du tout ! Autant le Mexique peut être une destination insécure dans certaines régions comme autour de Sinaloa, Michoacán ou encore Tijuana, mais la péninsule du Yucatán est une zone très touristique et extrêmement bien sécurisée. C’était mon deuxième voyage solo et je ne me suis jamais sentie en insécurité nulle part, même dans les coins les plus reculés. Globalement vous n’aurez aucun problème à communiquer en anglais dans les zones touristiques. Pour les zones les plus reculées, c’est mieux si vous parlez espagnol mais si ce n’est pas le cas, les mexicains sont adorables et ils chercheront à vous aider quoi qu’il arrive.
Comme d’habitude, faites surtout attention à vos affaires de valeur et si vous voyagez en voiture évitez de laisser des choses trainer sur les sièges ou la plage arrière.

Peut on faire voler son drone au Mexique ?
Depuis fin 2018 il n’est plus possible de faire voler son drone au Mexique si vous n’êtes pas natif. Malheureusement je n’étais pas encore équipée à l’époque de mon drone…
Toutes les infos sur le site du gouvernement mexicain : ici.

BON À SAVOIR

Monnaie :  $ MNX – Peso mexicain
Décalage horaire : GMT -5h ou -6h selon la région
Indicatif Téléphonique : +52
Types de prises :

Icone Prise Type AIcone Prise Type B

Pensez donc à prendre un adaptateur avec vous.

18 avril 2018 0 comment
0 FacebookTwitterPinterestEmail
  • 1
  • 2
  • 3

Newsletter

Subscribe my Newsletter for new blog posts, tips & new photos. Let's stay updated!

Categories

  • Bouches du Rhône (2)
  • Cambodge (5)
  • City Trip (1)
  • Destinations (1)
  • Espagne (3)
  • France (3)
  • Hors des sentiers battus (1)
  • Jordanie (1)
  • Long week-end (4)
  • Mexique (4)
  • Moyen Orient (1)
  • Oman (1)
  • Pays de la Loire (1)
  • Pérou (1)
  • Portugal (3)
  • Road Trip (4)
  • Sites Inoubliables (2)

Instagram

Top Destinations

  • France
  • Mexique
  • Cambodge
  • Oman
  • Espagne

Derniers articles

  • 12 lieux incontournables à découvrir à Madère

  • Açores # São Miguel | Les incontournables de l’île verte

  • Minorque | TOP 10 des choses à faire et à voir en 5 jours

Suivez-moi sur

Facebook-f Instagram Youtube

Life in the air © 2021 tous droits réservés. Contenus protégés, reproduction interdite

Life in the Air
  • HOME
  • DESTINATIONS
    • France
    • Europe
      • Espagne
      • Portugal
    • Asie
      • Cambodge
    • Amérique Latine
      • Mexique
    • Moyen-Orient
      • Oman
      • Jordanie
  • EXPERIENCES
    • Long Week-end
    • Rencontres Animales
  • À PROPOS
  • CONTACT