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Tag:

randonnée

Portugal

Açores # São Miguel | Les incontournables de l’île verte

by Sarah 12 novembre 2021

Petit archipel perdu au beau milieu de l’Atlantique, les Açores offrent des paysages grandioses avec une nature omniprésente entre terre et mer. Les 9 îles volcaniques qui le composent appartiennent au Portugal et sont aussi différentes les unes que les autres. À chaque île sa couleur, ses charmes et ses contrastes, avec pour dénominateur commun une nature sauvage et la gentillesse des habitants.

Partie sur un coup de tête à la fin du mois d’août, j’ai choisi São Miguel l’île principale comme première escale. C’est la plus accessible et directe depuis la France et sans doute la plus belle à mes yeux, avec le recul ! Bien qu’elle soit la plus « touristique », cela reste très relatif car cette destination est encore bien loin du tourisme de masse, et tant mieux !

Surnommée l’île verte, Sao Miguel est la plus tropicale de toutes. Avec ses falaises escarpées, sa végétation luxuriante, ses lumières extraordinaires qui animent des palettes incroyables de vert et de bleu et enfin avec son climat extrêmement changeant, l’île me rappelle parfois la Bretagne ou l’Irlande (avec quelques degrés en plus !). Je me suis émerveillée devant la grandeur de ses volcans, ses lacs nichés au creux des cratères, ses piscines naturelles, ses sources chaudes ou encore ses routes bordées de fleurs. C’est clairement mon voyage coup de cœur de cette année 2021.

Voici le récit de ces 5 jours passés dans ce petit paradis, avec quelques conseils sur les immanquables de l’île !

Idée d’Itinéraire par zone :

  • À L’OUEST

  • En prendre plein les yeux devant la beauté des lacs de Sete Cidades
  • Se baigner dans les piscines naturelles de Mosteiros
  • Flâner à Ponta Delgada
  • Visiter les plantations d’ananas
  • AU CENTRE

  • S’émerveiller devant le Lagoa do Fogo
  • Se baigner dans les sources de la Caldeira Velha 
  • Visiter les plantations de thé
  • Plonger dans le cratère d’un ancien volcan
  • Admirer la chapelle Ermida de Nossa Senhora da Paz
  • Siroter un cocktail sur la plage
  • À L’EST

  • Visiter Nordeste
  • Traverser la Rota da Tronqueira
  • Randonner jusqu’à la cascade Salto do Prego 
  • Découvrir la beauté sauvage de la côte est
  • Explorer la région de Furnas 
  • Déguster le meilleur poisson grillé de l’île

AU CENTRE

S’émerveiller devant le Lagoa do Fogo, le plus beau lac de l’île

Ce lac volcanique aux magnifiques nuances de bleu se situe au creux du cratère de l’Água de Pau. Il s’agit du plus haut lac des Açores et le site est protégé, la nature y est donc totalement préservée de toute construction humaine. Seuls quelques belvédères entourent le lac et offrent des points de vue absolument à tomber. Ils sont très facilement accessibles en voiture, mais le mieux si vous avez le temps est d’y descendre pour randonner ou pique-niquer sur les rives du lac. (Il n’est en revanche pas possible de se s’y baigner.)

J’ai dû faire plusieurs tentatives pour le voir entièrement car étant très en hauteur, il est souvent caché sous une chape de nuages. Mais cela m’a permis de pouvoir l’admirer sous différentes lumières selon les moments de la journée.

Se baigner dans les sources chaudes de la Caldeira Velha, en plein cœur de la nature

Située sur le versant du volcan de l’Água de Pau (aussi appelé Fogo) la Caldeira Velha est un lieu enchanteur, idéal pour se ressourcer. Au beau milieu d’une végétation luxuriante aux allure de jungle tropicale, une petite cascade vient alimenter une piscine naturelle ainsi que quelques bassins en contre-bas. L’eau chargée en fer est chauffée par l’activité volcanique et oscille entre 25° et 38° selon les bassins. Un vrai bonheur… Ce fut l’un de mes spots favoris de l’île !

Un conseil : gardez-vous cette expérience pour un jour frais ou pluvieux. Déjà parce que l’eau à 38° sera bien plus appréciée s’il ne fait pas un soleil de plomb dehors. Et puis parce que la vapeur qui s’échappe alors des piscines naturelles apporte un petit côté assez magique à la baignade.

INFOS PRATIQUES

Ouvert tous les jours de 9h30 à 20h30

Tarif : 8€ pour l’accès aux thermes, limité à 2h
Le nombre d’entrées est limité et en pleine saison, il est préférable de réserver à l’avance en ligne pour éviter le monde. Lors du process de réservation, vous aurez accès au nombre de places disponibles par créneau. Pratique pour en déduire le moment où vous aurez le plus de chances d’être tranquilles.

Réservation en ligne sur : Parques Naturais Azores

Visiter Chá Gorreana : l’unique plantation de thé restante en Europe

Pour quiconque s’intéresse au thé, Cha Gorreana est une visite intéressante qui permet de découvrir la culture du thé ainsi que son processus de fabrication. La fabrique vaut le détour ne serait ce que pour la beauté des lieux ! Ils ont conservé de nombreuses machines d’époque « Marshalls » datant des années 1840. Les plantations, sont situées à flanc de colline avec vue sur mer et offrent une très chouette balade.

Aux Açores, l’art du thé a été introduit en 1874 par deux experts chinois. Portées par l’essor du thé en Europe et profitant de conditions climatiques idéales, les plantations se sont développées sur l’île. Le climat y est tellement changeant que les fléaux qui ravagent habituellement le thé n’ont pas le temps de se développer et ne survivent pas. Cha Gorreana produit donc un thé 100% bio, garanti sans pesticide, herbicide ou autres produits chimiques.

Vous pouvez visiter la manufacture par vous-même ou bien la découvrir à l’aide d’un guide. A la fin, vous pourrez goûter aux différents thé produit par Cha Gorreana. Le tour ainsi que la dégustation durent environ 25 minutes et sont gratuits. Des départs sont prévus toutes les demi-heures environ.

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Plonger dans le cratère d’un ancien volcan à l’Ilheu de Vila Franca

Au large de São Miguel face à la ville de Vila Franca do Campo, cette île est un vrai trésor naturel. Il s’agit d’un ancien cratère volcanique qui après s’être effondré a laissé place à une merveilleuse piscine naturelle à la forme circulaire presque parfaite. Au centre, le lagon aux eaux turquoises est bordé par une petite plage et donne à cet îlot des allures de petit paradis perdu. C’est le cadre parfait pour se détendre le temps d’une demi-journée ou plus ! Il est même possible d’apporter votre pique-nique.

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INFOS PRATIQUES

L’accès au site est limité à 400 personnes par jour. Des bateaux partent environ toutes les demi-heures à partir de 10h depuis le port de Vila Franca do Campo.

La billetterie ouvre à 9h et se trouve ici.

Prix de la traversée : 8€ aller/retour

Un conseil : si vous y allez en pleine saison, venez tôt ! Car il n’est pas possible d’acheter les billets à l’avance.
Je suis arrivée à 9h pile, il y avait déjà une centaine de personnes devant moi… J’ai pu acheter mon billet au bout d’1h d’attente et j’ai réussi à prendre le deuxième bateau.

Admirer la chapelle Ermida de Nossa Senhora da Paz 

Si vous passez par Vila Franca do Campo, la visite de cette chapelle surplombant la ville mérite un petit détour. Construite en 1764, elle aurait été érigée sur un temple datant du XVIè siècle. J’ai adoré son architecture typique portugaise et ses azulejos qui ornent les escaliers bordés d’hortensias. Le site offre aussi un joli point de vue sur la mer et la ville en contre-bas.

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Siroter un bon cocktail devant le coucher de soleil sur la plage de Santa Bárbara

Sur la côte nord à quelques pas du centre ville de Ribeira Grande, Santa Barbara est certainement l’un des spots les plus célèbres de São Miguel. Cette plage a un petit côté sauvage avec son sable noir et l’ambiance y est très agréable. Si vous êtes amateur de surf, c’est a priori un incontournable aux Açores !

J’y suis allée en fin de journée pour admirer le coucher de soleil depuis le Tuká Tulá Bar, la lumière était magique !

À L’EST

Visiter la ville de Nordeste

Comme son nom l’indique, ce charmant petit village se situe à la pointe nord/est de São Miguel. Il s’agit de la partie la moins fréquentée de l’île. Il n’y avait pas un touriste à l’horizon en plein mois d’Aout, j’ai regretté de ne pas avoir logé au moins une nuit dans le coin pour profiter du calme et des merveilleux panoramas qu’offrent la côte est. Le village est tout petit et la visite très rapide. Mais c’est avant tout le point de départ parfait pour explorer la forêt endémique de la « Sera da Tronqueira ».

Je m’y suis donc rendue un matin tôt, le temps de petit-déjeuner un bon jus d’orange frais avec un pasteis de nata avant de démarrer mon expédition pour l’est dont je vous parle en détails juste en dessous.

Traverser la Rota da Tronqueira

À la sortie du village de Nordeste démarre la Rota da Tronqueira, qui vous emmène au travers de la forêt. Cette route est l’une de mes préférées et vaut le détour si vous restez quelques jours sur l’île. Elle grimpe d’abord au travers des champs bordés par des allées de platanes dont les pieds sont couverts d’hortensias. Puis changement d’ambiance, le climat devient plus frais et humide. La forêt démarre peu à peu et vous vous enfoncez dans la jungle. La végétation est très dense, des fougères ou buissons de bruyère poussent par milliers, des roches immenses sont recouvertes en quasi intégralité de mousses aux mille nuances de vert… C’est vraiment magnifique !

Après 1h de route, me voilà enfin arrivée au Miradouro da Tronqueira qui offre une vue superbe sur Pico da Vara. Il était complètement dans les nuages ce jour-là, mais avec un peu de patience j’ai fini par voir le pico se dessiner dans la brume. Pensez à vérifier la météo avant de vous engager sur cette route, ce serait dommage de ne rien voir à l’arrivée !
Il me faudra encore une petite trentaine de minutes pour sortir de la forêt et rejoindre la EN 1-1A, qui fait le tour de l’île.

De façon générale la route est facilement praticable, mais la majeure partie n’est pas goudronnée et certains passages peuvent être assez étroits, notamment à cause de la végétation. Mieux vaut être à l’aise avec la conduite ! Je déconseillerais également cette route en cas de mauvais temps. Certaines routes sont pentues et les éboulements sont fréquents en cas de forte pluie.

Il est également possible de faire la route en VTT pour les sportifs. J’ai même vu des moto cross sur la route, les sensations doivent être excellentes !

Il existe un autre itinéraire passant par le Pico Bartolomeu. La déviation se fait avant d’entrer dans la forêt et offre apparemment des paysages somptueux. Je n’ai pas pu tout faire, mais je le garde précieusement en mémoire pour un prochain périple à São Miguel !

Randonner jusqu’à la cascade Salto do Prego

Après la traversée de forêt, je me suis dirigée vers le village de Faial da Terra d’où démarre la randonnée pour la cascade Salto do Prego. Le village est sympa mais sans grand intérêt selon moi. Cette étape était surtout l’occasion de déjeuner rapidement pour ne pas partir le ventre vide.

En sortant du village, prenez à droite puis filez tout droit, vous arriverez sur un petit parking qui marque le point de départ de la randonnée. De là, vous commencez à grimper, grimper, grimper le long d’un petit sentier bien balisé qui se fraie au beau milieu d’une végétation luxuriante et offre quelques vues imprenables sur les montagnes et la vallée. Après environ 45 minutes de marche, vous atteignez enfin cette jolie cascade. L’eau est ge-lée (!), mais ça fait du bien après avoir autant crapahuté par cette chaleur estivale.

Pour prendre le chemin du retour, vous pouvez soit prendre le même chemin qu’à l’aller, soit faire une boucle en passant par le village fantôme de Sanguinho.
Suite à de grosses disputes de voisinage et à cause de sa localisation très isolée, ce petit village rural a été abandonné dans les années 70. Une riche allemande a par la suite racheté le village tout entier et a pris soin de rénover chaque habitation dans le style traditionnel d’antan. Les maisons, jardins et cultures sont entretenus régulièrement depuis par une équipe de 6 ou 7 personnes. Mais personne n’y vit… Les fruits pourrissent sur les arbres et les maisons sont vides faute de clients. Elle y propose quelques maisons à la location, mais il n’y a presque jamais personne. On a du mal à comprendre la lubie de cette femme qui entretient un village vide depuis tant d’années, mais le spot est très agréable pour faire une pause sur le retour de la randonnée.

Découvrir la beauté sauvage de la côte est

La côte est est magnifique et très sauvage, c’est un bonheur de conduire sur ce tronçon de la EN 1-1A qui longe la mer. Il n’y a pas grand monde et les points de vue sur les falaises sont magnifiques ! Voici les deux que j’ai préféré :

Farol do Arnel

À 5 minutes de route du village de Nordeste, le mirador da Ponta do Arnel offre un très beau point de vue sur la côte et le phare en contre bas. Il est possible de descendre jusqu’au Farol do Arnel, mais attention ça descend SEC ! La route est étroite et vraiment vertigineuse sur la dernière partie…

En arrivant, je n’ai pas vu le panneau « Attention +35% de pente »… et j’avoue que j’ai passé un très mauvais quart d’heure… La route qui mène au phare n’est pas longue, mais une fois engagé dans la descente, c’est tellement serré qu’il est impossible de faire demi-tour avant d’arriver en bas. Toute la descente j’ai serré les fesses en espérant que les freins ne lâchent pas, mais surtout, je pensais au retour… Et j’avoue que je ne pensais pas que ma petite Fiat Panda serait capable de remonter une route pareille à moins d’être tractée par un 4×4. J’étais tellement stressée en bas que je n’ai pas beaucoup profité du paysage haha ! Finalement, j’ai pu remonter la pente avec la voiture à fond de première, mais je n’étais vraiment pas sereine.

Un conseil si vous êtes en voiture, garez-vous en haut sur le parking prévu à cet effet… 😉

Point de vue de Ponta do Sossego 

Mon point de vue coup de cœur de São Miguel ! C’est en fait un immense jardin fleuri au bord de la falaise qui donne une vue absolument dingue sur la mer. Sur place il y a quelques tables et même des barbecues à disposition pour faire un pique-nique. Je n’avais pas anticipé mais si j’avais du organiser un pique-nique quelque part, c’est clairement ce spot que j’aurais choisi en premier !

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Explorer la région de Furnas

Découvrir le merveilleux jardin botanique du Parque Terra Nostra y déguster le célèbre « Cozido »

J’a-dore me balader dans les jardins botaniques. Partout où je vais, je fais le détour pour m’y rendre s’il le faut. Impossible donc de passer à côté du Parc Terra Nostra !

J’ai choisi un jour gris et couvert pour m’y rendre, profitant de l’occasion pour me baigner dans les eaux thermales du parc. En effet, un grand bassin trône à l’entrée des jardins dont l’eau est tellement chargée en fer et en minéraux qu’elle en est orange. Naturellement chauffée entre 35 et 40°C, c’est un vrai bonheur de s’y baigner surtout quand il fait un peu frais dehors… Après une bonne baignade, je me suis aventurée dans le jardin botanique. C’est d’ailleurs assez marrant de voir la plupart des gens s’y balader en peignoir…

Créés il y a plus de 2 siècles au creux d’un ancien cratère, les jardins du Terra Nostra m’ont bluffé par leur grande diversité de plantes et de fleurs, ainsi que par la beauté de ses paysages. J’aurais pu passer des heures à déambuler entre ses grandes allées de palmiers ou le long de ses cours d’eau. On y trouve une flore endémique mais également des espèces venues du monde entier. Des nénuphars géants d’Amazonie aux fougères arborées, aux hortensias ou aux rhododendrons, c’est un véritable émerveillement ! Le parc est d’ailleurs réputé mondialement pour sa collection de plus de 600 sortes de camélias.

Je ne peux que vous conseiller de prévoir une demi-journée pour y faire un tour lors d’un périple à São Miguel !

Le parc est bordé par un hôtel de luxe dont le restaurant Terra Nostra propose de déguster le fameux « cozido », le pot-au-feu portugais cuit dans les vapeurs volcaniques. C’est là que j’ai décidé de goûter à cette spécialité locale. Le prix y est un peu plus cher qu’ailleurs, mais je n’ai pas été déçue ! Autrement, vous n’aurez que l’embarras du choix, tous les restaurants de Furnas en proposent.

À base de boeuf, poulet, boeuf, chorizo, boudin noir ce plat typique est accompagné de pommes de terre, chou, carottes… Le tout est cuit à la vapeur dans de grandes marmites enterrées dans les fumerolles de Furnas durant 6 à 7 heures. Un peu costaud en plein été, mais c’est délicieux ! Et on sent effectivement bien ce petit goût légèrement fumé.

Si vous allez vous balader autour du lac de Furnas en fin de matinée, vous pourrez y voir les restaurateurs locaux venir déterrer leurs marmites.

INFOS PRATIQUES TERRA NOSTRA

Les thermes & le jardin botanique

Horaires : 10h30 à 16h30

Tarifs : L’accès vous coûtera 8€. Si vous déjeunez sur place pour plus de 30€ par tête, l’entrée vous sera offerte. Si vous visitez le parc d’abord, vous pourrez vous faire rembourser l’entrée par la suite avec un voucher que vous donnera le restaurant.


Le restaurant Terra nostra

Mieux vaut réserver, surtout si vous voulez goûter au cozido. De l’autre côté, le bar de l’hôtel dont la terrasse donne sur les jardins est très agréable mais il n’est pas possible de réserver. Venez donc tôt ou bien après 14h pour avoir une place à l’extérieur.

Prix du cozido : 25€ seul ou 35€ en menu (entrée + plat + dessert)

Observer le Lac de Furnas depuis le Pico do Ferro

La visite du lac de Furnas n’est pas un indispensable selon moi, surtout lorsque l’on à déjà vu le magnifique Lagoa do Fogo et les Sete Cidades. Mais si vous avez un peu de temps, vous pourrez avoir un bel aperçu du lac depuis le mirador du Pico do Ferro.

Pour accéder au lac d’en bas, il faut payer 3€ d’accès pour garer sa voiture et se balader. De là, vous pouvez prendre le chemin de randonnée qui vous emmène autour du lac sur 10 km environ, ou encore voir la cuisson des Cozidos.

Prendre un bain dans les sources chaudes Poça da Dona Beija

Si vous êtes dans le coin et que vous avez envie d’un peu de relaxation, la Poça da Dona Beija est faite pour vous ! Ces thermes installés le long d’une source d’eau thermale offrent cinq bassins naturellement chauffés entre 28°C et 39°C toute l’année. L’occasion de profiter des bienfaits d’une eau riche en fer et en minéraux.
À choisir, j’ai préféré les sources chaudes de la Caldeira Velha qui sont plus sauvages et m’ont paru moins fréquentées. En revanche, l’avantage de la Poça da Dona Beija est qu’elle est ouverte jusqu’à tard le soir. L’expérience de nuit doit être assez mystique et romantique si il n’y a pas grand monde.

Bref, idéal à faire un jour de pluie, de froid ou de grisaille !

INFOS PRATIQUES

Vous pouvez acheter vos billets uniquement à l’entrée des thermes et l’entrée est valable pour 1h30 seulement.
Arrivez tôt en pleine saison car l’attente peut être longue…

Horaires : Tous les jours de 10h à 23h

Tarif : 6€
Pour 1€ de plus, vous avez accès à des casier pour ranger vos affaires.

Un parking gratuit est à disposition juste devant l’entrée, mais il est très petit. À moins d’être là dans les premiers, difficile d’y trouver une place. Prévoyez donc de vous garer dans les alentours.

Déguster le meilleur poisson grillé de l’île

Caloura est un tout petit village de pêcheur situé sur la côte sud de São Miguel, à une vingtaine de minutes de Ponta Delgada. Tout en bas du village dans une petite crique, j’ai découvert le Bar Caloura sur les conseils du propriétaire de ma casa. Le restaurant offre une terrasse très mignonne avec vue mer et on y propose un large choix de poissons frais : thon, raie, dourado…

C’est tout simplement LE meilleur poisson grillé que j’ai eu l’occasion de goûter aux Açores ! J’ai choisi le barracuda grillé, un délice… J’en ai encore l’eau à la bouche ! Le tout pour 15€ avec accompagnement et accès au buffet d’entrées.

Mais la table se mérite. Beaucoup de monde, surtout des locaux, se presse devant l’entrée de ce petit restaurant et il n’est pas possible de réserver. En arrivant, il vous suffit d’inscrire votre nom sur l’ardoise accrochée au mur et d’attendre patiemment que l’on vous appelle… Mieux vaut donc arriver très tôt, quitte à prendre un petit café sur place en attendant !

À L’OUEST

En prendre plein les yeux devant la beauté des lacs de Sete Cidades

Les Sete Cidades est sûrement l’un des endroits les plus connus de l’île, et pour cause ! Cet ancien cratère géant abrite aujourd’hui 4 lacs aux incroyables nuances de bleu et de vert. Les deux plus connus se nomment d’ailleurs : Lagoa Azul (lac bleu) et Lagoa Verde (lac vert).

Pour admirer ce merveilleux paysage, deux miradors incontournables :

  • Mirador Boca do Inferno 

Accessible à pied depuis le parking qui longe la route principale. Après une marche d’environ 1 km au travers de la forêt, vous tombez sur ce merveilleux point de vue. Sûrement l’un des plus connus de l’île !

C’est également le point de départ d’une superbe randonnée qui mène jusqu’au village en bas.

  • Mirador du Roi 

En redescendant par l’ouest, je me suis arrêtée au mirador du Roi qui offre un autre panorama tout aussi magnifique sur la caldeira.

Autre point d’intérêt sur place : le Monte Palace, un ancien hôtel 5* abandonné qui surplombe les lacs. Construit à la fin des années 80, il a été abandonné moins de deux ans après son ouverture pour cause de problèmes financiers. D’abord placé sous surveillance, il a été ensuite totalement négligé puis déserté.

Il est interdit d’y entrer, mais j’avoue que je n’ai pas résisté à me faufiler à l’intérieur du bâtiment pour admirer la vue depuis les terrasses des suites côté lac (du moins ce qu’il en reste)… Bon, la structure n’est pas très très en forme du coup je ne me suis pas attardée, mais la vue depuis les étages y est absolument époustouflante !

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Se baigner dans les piscines naturelles de Mosteiros

Non loin de Sete Cidades, le petit village côtier de Mosterios est surtout connu pour ses belles piscines naturelles. La puissance des vagues et l’activité volcanique ont façonné des sortes de bassins naturels dans lesquels il est possible de se baigner. Les contrastes de la pierre noire et de l’eau cristalline donnent au lieu un charme très particulier. Un peu plus loin, des petites gargottes permettent de prendre un verre en observant les vagues. C’est très agréable en fin de journée !

Flâner à Ponta Delgada

Ponta Delgada est un bon point d’ancrage pour visiter l’île. Le centre ville est très chouette et animé, vous n’aurez que l’embarras du choix pour trouver un bar ou un restaurant sympa. Son marché couvert, le Mercado da Graça, est également à faire ! Vous pourrez y acheter toutes sortes de fruits, fleurs, légumes etc., ou encore goûter aux fromages locaux chez O Rei dos Queijos (personnellement je ne suis pas fan). C’est ici que j’ai acheté quelques ananas et autres souvenirs à glisser dans mes valises.

Retrouvez toutes mes bonnes adresse à Ponta Delgada dans cet article : mes bonnes adresses à Sao Miguel

Visiter les plantations d’ananas

J’avoue que je ne m’attendais pas à trouver autant de fruits exotiques et notamment de l’ananas au beau milieu de l’Atlantique… Eh bien si !!! São Miguel est même une référence pour la culture de l’ananas et il faut dire qu’il est absolument divin. Ce n’est pas pour rien que c’est LE fruit emblématique de l’île ! C’est simple, il est présent partout depuis votre assiette jusqu’aux boutiques de souvenirs.

Il existe plusieurs sites de culture de l’ananas sur l’île. J’ai choisi de me rendre à Ananases A Arruda, à une dizaine de minutes de Ponta Delgada. La visite est gratuite et vous pouvez vous balader librement dans les différentes serres afin de comprendre le mode de culture local et les différents stade de l’évolution du fruit. Ici, il faut 18 à 24 mois aux ananas pour arriver à maturité. Les serres ainsi que le travail spécifique des sols ont permis depuis le XIXè siècle de recréer les conditions idéales au développement du fruit.

C’est rapide mais c’est une balade sympa à faire et surtout, une chouette boutique vous attend à la fin du parcours, avec tous les dérivés possibles autour de l’ananas (mention spéciale pour le chutney et le curry à l’ananas !). C’est un bon spot pour ramener quelques cadeaux dans vos valises.

Sur place, il est aussi possible de se poser à l’ombre de leur petite terrasse le temps d’une glace, un cake et un bon jus frais…


Cinq jours n’étaient pas de trop pour découvrir les richesses de cette île. Même si elle n’est pas bien grande, cela m’a permis de prendre mon temps et notamment de pouvoir revenir à certains endroits si la météo de la veille n’avait pas été très clémente. Si vous deviez choisir une île par laquelle commencer, São Miguel serait mon premier choix.

Cette escale m’a donné une folle envie d’explorer les autres îles. J’ai eu la chance de pouvoir poursuivre mon périple en rejoignant des amis à Sao Jorge pour une semaine de navigation en voilier entre les îles centrales (Terceira, Faial, Sao Jorge et Pico). Il m’est plus difficile de vous raconter ce périple car nous avons presque tout fait en bateau, mais vous pourrez retrouver quelques informations sur les autres îles dans l’article : Top 10 des lieux à visiter aux Açores.

12 novembre 2021 0 comment
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FrancePays de la Loire

Cap sur l’Ile d’Yeu | Les incontournables pour un long week-end

by Sarah 9 mars 2021

Véritable perle au milieu de l’Atlantique, l’île d’Yeu est un petit paradis qui respire l’authenticité ! Avec ses charmantes maisonnettes blanches aux volets bleus, ses vieilles 4L, sa nature sauvage et ses plages de rêve… C’est une amie qui m’a fait découvrir l’île et je ne m’attendais pas à un tel dépaysement à seulement quelques kilomètres de nos côtes vendéennes.

Située face à la Roche-sur-Yon et au sud de Noirmoutier, l’île regorge de paysages divers et variés. Côté ouest, entre la Pointe de But et la Pointe des Corbeaux s’étend la « côte sauvage » avec ses paysage rocheux, ses falaises abruptes et ses criques aux eaux bleues sublimes. De l’autre côté, le « côté continent » à l’ambiance plus douce et verdoyante. On y retrouve de longues plages de sable bordées de dunes et dominées par les pins maritimes ou les chênes verts, un paysage qui rappelle parfois les landes…

Bref, si vous avez besoin d’un bon bol d’air frais et d’un peu de tranquillité en pleine nature, c’est LE spot idéal. Ici on prend le temps de vivre ! Eté comme hiver, je ne me lasse jamais de ces paysages. Même si bien sur, l’expérience est plus agréable lorsque le soleil est au rendez-vous, le côté bottes de pluie et ciré jaune a son petit charme aussi…
Mais venir à l’île d’Yeu se mérite… selon votre point de départ, il vous faudra prendre la route ou encore le train puis l’autocar et enfin le bateau (soutiens aux estomacs sensibles…) ! Car l’île n’est pas reliée à la terre et c’est tant mieux ! Elle en est d’autant plus préservée et a gardé un caractère très sauvage. 
Mieux vaut donc prévoir d’y rester 3 jours pleins minimum si vous voulez profiter au mieux des trésors de l’île.

Pour vous déplacer, rien de plus simple ! L’île fait moins de 10km de long sur 4,5km de large. Vous pourrez donc facilement parcourir les nombreuses pistes cyclables ou chemins de randonnée en vélo ou à pied. Les chemins en bord de mer sur la côte sauvage offrent des panoramas absolument superbes. Sur la carte un peu plus bas, je vous ai détaillé 3 idées de parcours à vélo d’une dizaine de kilomètres environ.

 

Yeu, en un clin d’œil

  • Flâner sur le port animé de Port Joinville
  • Visiter les plus beaux sites de l’île en vélo
  • Emprunter les sentiers du bord de mer
  • Découvrir le village typique de St Sauveur
  • Se prélasser sur une plage paradisiaque
  • Profiter de vues à couper le souffle sur la côte sauvage
  • Pique niquer à la Meule face à la mer
  • Découvrir les marchés locaux
  • Prendre l’apéro à la Pointe du But au coucher de soleil

Voici les grands incontournables pour réussir votre séjour sur l’île :

Carte Ile d'Yeu

PORT-JOINVILLE

Port-Joinville sera nécessairement votre première étape puisque c’est ici que vous arriverez par bateau. C’est la ville la plus importante de l’île et également la plus animée. Sur le port défilent cafés, bars, restaurants et autres petites boutiques… C’est très agréable de s’y balader à toute heure de la journée et le soir l’ambiance est très sympa. Pour les gourmands qui rêvent d’une délicieuse gaufre ou d’une bonne glace au retour de plage, une pause chez la célèbre Tatie Bichon est inévitable… (Il faudra être patient en fin de journée car la queue ne désemplit pas.)

N’hésitez pas également à vous perdre dans les ruelles derrière le port, il y a plein de jolies petites boutiques à découvrir ! Ma préférée est la Maison d’Oya, qui est à la fois chocolaterie et à la fois épicerie fine. Vous y trouverez toutes sortes de poivres (mention spéciale pour le poivre du Timut) sels, cafés… mais surtout un excellent chocolat, fait dans leur atelier sur place. Pour ceux qui aiment les trésors de la mer, passez une tête à la Conserverie sur le port. Vous y trouverez toute sorte de rillettes, soupes de poisson ou autres plats cuisinés. Idéal pour un pique nique ou pour ramener dans les valises !

Tous les matins, vous pourrez vous rendre au marché sur la jetée (ouvert toute l’année). Les artisans et producteurs locaux y proposent toutes sortes de choses délicieuses entre terre et mer : fruits et légumes bio, agneau local, poisson ultra frais, pâtisseries locales… Il y en a pour tous les goûts ! Faites un stop à la petite camionnette orange d’Alain Mousnier pour déguster une délicieuse tarte aux pruneaux ou encore sa tarte meringuée au citron.

Enfin, pour les fanas de produits de la mer comme moi, rendez-vous le dimanche matin sur le port au niveau du bateau le Rastaquouère où vous pourrez acheter directement au pêcheur la pêche du jour. En arrivant assez tôt et avec un peu de chance, vous trouverez peut être quelques homards à un tarif très abordable.

Arrivée Port Joinville

Où boire un verre à Port-Joinville ?

Le Bar de l’Equateur qui donne sur le port, pour boire une bière en terrasse et y manger une bonne planche de charcuterie/fromage. Et bien sûr pour une bonne partie de baby foot ! 

Le Café Maritime pour une bonne bière pression – leur sélection est top – dans une ambiance ultra locale.

Les Fous Brassants : à moins de 2km du port, dans une ambiance totalement différente, se trouve une micro brasserie où Rémy et Angèle vous feront découvrir leurs bières artisanales et biologiques élaborées avec des produits locaux. Expérience conviviale assurée !

Où manger à Port-Joinville ?

Le Saint Sauveur : Un peu à l’écart du port, on y déjeune dans une charmante petite cours. Les plats sont raffinés et joliment présentés.

Le Mille Pattes : une bonne petite pizzeria pour déguster sur place (attention pas de réservation) ou à emporter. Idéal pour emporter lors d’un pique nique ou un apéro à la Pointe du But !

Snack Martin : Une institution à Yeu ! On y va surtout pour déguster les fameux patagos, ces petits coquillages qui ressemblent à des palourdes et que l’on ne trouve plus que sur l’île. Seuls trois bateaux sont encore autorisés à les pêcher et ce en quantités très limitées, d’avril à octobre. Côté sucré, ne ratez pas sa crêpe beurre sucre…

Les Bafouettes : Bistronomique le midi, gastronomique le soir, ce restaurant propose une cuisine inventive essentiellement autour de la mer. Menus gastronomiques entre 38€ et 47€.

La Plancha du pêcheur : Pour une belle planche apéro en terrasse au soleil, avec vue sur la jetée. Le thon mi-cuit est succulent !

SAINT-SAUVEUR

En vous baladant sur l’île, faîtes un passage au charmant village de Saint-Sauveur. Très typique avec ses ruelles étroites et ses maisonnettes aux volets colorés, c’est le deuxième plus gros village de l’île (très relatif). Vous y trouverez des petits commerces, quelques cafés et une bonne boulangerie. Arrêtez-vous prendre un godet Chez Tintin en terrasse pour profiter de l’ambiance du village.
Durant l’été, un charmant marché à taille humaine a lieu tous les jours sur la place de l’église.

S’ÉMERVEILLER DEVANT LES PLUS BEAUX SITES DE L’ÎLE

  • La Meule est sûrement l’un de mes spots préférés sur l’île avec ses petites cabanes de pêcheur et son port nichés au creux des falaises. Au niveau du port, un petit restaurant propose une vue superbe sur la mer. C’est assez cher pour ce que c’est mais le cadre en vaut vraiment la chandelle. Réservation obligatoire en pleine saison si vous voulez profiter de la terrasse avec vue !
    En haut de la falaise, aventurez-vous jusqu’à la petite chapelle qui offre un point de vue magnifique sur l’océan. C’est l’endroit idéal pour un pique nique ou encore un bon point de départ pour une randonnée.
  • Le Vieux Château, édifice du XIVe siècle classé monument historique surplombe majestueusement la mer. On dit qu’il aurait inspiré Hergé dans « L’île Noire« .
  • La Pointe du Châtelet : cette presqu’île offre un très beau point de vue sur la plage des Sabias et le vieux Château.
  • La Pointe du But : située à l’extrême ouest de l’île, la mer y est souvent déchaînée. Ce panorama est un excellent spot pour prendre l’apéro autour de l’une des grandes tables d’orientation, tout en regardant un magnifique couché de soleil.
    Tout au bout, un petit bâtiment ressemblant à une chapelle fait face à la mer. Pour la petite histoire, c’est en fait une ancienne corne de brume érigée pour éviter les naufrages. La zone étant très dangereuse pour la navigation, elle abritait une sirène qui se mettait en marche en temps de brume afin d’alerter les bateaux.
  • Le Grand Phare : reconstruit après la seconde guerre mondiale c’est le plus grand phare de l’île du haut de ses 41 mètres. Je n’ai jamais eu l’occasion de le faire, mais il est possible de le visiter aux beaux jours ! Il est ouvert au public tous les jours en juillet/aout et seulement certains jours entre avril et septembre.
  • Pointe des Corbeaux :  la pointe est, elle est la démarcation entre les grand plage de sable et la côte sauvage.

MES PLAGES COUP DE CŒUR

Les plages qui bordent l’île sont toutes plus belles les unes que les autres. Pique nique, baignade, activités nautiques… Toutes les excuses seront bonnes pour en découvrir de nouvelles chaque jour. J’ai une préférence pour les criques de la côte sauvage. Les plus petites d’entre elles peuvent être vite bondées en pleine saison, préférez alors les horaires de fin de matinée ou de fin d’après-midi. 

Plage des Sabias : Elle offre une belle étendue de sable avec une vue superbe sur le vieux Château. Son entrée est longée par de vieilles cabanes de pêcheur.

Plage des Fontaines : une plage qui prend des allures de calanque. Je vous conseille d’aller y faire un tour en fin de journée, les roches couleur ocre sont merveilleusement éclairées et la lumière y est particulièrement belle. L’accès n’y est pas aisé.

Les Soux : rochers plantés dans l’eau, sable fin, eau turquoise. Cette plage magnifique a un petit goût d’ailleurs…

Les Vieilles : certainement l’une des criques la plus grande et la plus facile d’accès. L’ambiance y est familiale et très facile d’accès.

Belle Maison (aussi appelée Ker Daniau) : Magnifique plage à l’eau transparente.

Les Ovaires : côté continent, cette plage longée par les dunes et la pinède ravira ceux qui aiment les longues étendues de sable !

Et niveau température ? On ne va pas se mentir, je suis plutôt habituée aux mers chaudes… Alors la baignade à Yeu est clairement un challenge pour moi en dehors de juillet/aout… Globalement l’eau est très fraîche, mais je suis certaine que cela n’arrêtera pas la plupart d’entre vous !

Sachez que d’une année à l’autre, certaines plages deviennent davantage rocheuses en automne/hiver, la mer déchainée emportant une bonne partie dusable avec elle. Il faudra donc peut-être adapter votre itinéraire à cette période. Mais même avec moins de sable, ces plages n’en restent pas moins époustouflantes et valent largement le détour, ne serait ce que pour les panoramas. 

Au retour de plage, passage obligatoire par la Ferme d’Emilie un lieu atypique et ravissant pour prendre un thé au soleil couchant ou déguster une planche de produits locaux. Ici, Emilie élève des moutons et cultive également des fruits rouges et des aromates. Leurs spécialités : charcuterie de brebis, rillettes d’agneau, tartinades ou encore sirops, nectars et sorbets fruits rouges… Un vrai délice !
Prenez également le temps de visiter la ferme. Toutes sortes d’activités y sont proposées : visiter les ruches, faire un stage de permaculture, ou bien passer la soirée à accompagner l’équipe lors de la transhumance des moutons. 

QUELLES ACTIVITÉS FAIRE À YEU ?

Balade à cheval
D’avril à la Toussaint, le centre équestre Les Violettes propose de superbes ballades de 1h à 2h selon votre niveau. C’est toujours pour moi l’une des plus belles façon de découvrir un lieu en parfaite communion avec la nature… 

Faire son baptême de l’air en faisant le tour de l’île
Deux options s’offrent à vous si vous voulez observer Yeu depuis le ciel :

– En hélicoptère avec Oya Helico :
Tarif : 320€ pour une dizaine de minutes jusqu’à 5 passagers (69€/passager)

– En avion :
Rendez-vous à l’aéroclub pour découvrir l’île en 20 min
Tarif : 120€ pour 1 ou 2 personnes

Faire une sortie en mer
Voile, kite surf, kayak, paddle, pêche en mer… Ce ne sont pas les activités nautiques qui manquent sur l’île !

Parcourir l’île à pied ou à vélo
De nombreux chemins bordent la quasi intégralité de l’île en longeant la mer. Ils ne sont pas accessibles aux voitures et ils sont très facilement praticables. C’est le moyen le plus simple pour visiter l’île, notamment pour admirer les panoramas exceptionnels de la côte sauvage.

Ile d'Yeu randonnee velo
Ile d'Yeu randonnee

INFOS PRATIQUES

Comment se rendre à l’ile d’Yeu ? L’île n’étant pas reliée à la terre, il n’y a que deux façons de se rendre sur place : par les airs via hélicoptère (OYA Hélico) ou bien par bateau. Toutes deux arrivent à Port-Joinville qui se situe au centre-est de l’île.

Si vous optez pour le bateau, vous aurez le choix entre 3 embarcadères et 2 compagnies :
 La Barre de Mont – Fromentine : toute l’année par la compagnie Yeu Continent ou bien d’avril à début novembre par la Compagnie Vendéenne.
Durée : entre 30 min et 1h10
Stationnement : des parkings privés et gardés se situent à proximité de l’embarcadère. Compter environ €/jour

Saint-Gilles-Croix-de-Vie : d’avril à fin septembre via la Compagnie Vendéenne
Durée : entre 45 min et 1h15
Stationnement : parking gratuit à 500m

Barbâtre, Noirmoutier : de juillet à aout via la Compagnie Vendéenne
Durée : entre 45 min et 1h15
Stationnement : parking gratuit à 500m

Coût de la traversée : compter autour de 20€ par trajet pour un billet classique.

Quelle compagnie maritime choisir ? Les deux compagnies sont très bien, cela dépendra surtout d’où vous souhaitez partir. A savoir : les bateaux de Yeu Continent sont les plus rapides, mais il n’est pas possible de s’asseoir à l’extérieur.

> Venir depuis Paris

  • Par la route : 4h30 jusqu’à Fromentine
  • En train : vous prendrez d’abord le train jusqu’à Nantes, puis un autocar vous emmène jusqu’à l’embarcadère. Compter au total environ 3h40.

> Venir depuis Nantes :

  • Par la route ou en autocar : 1h

Vous l’aurez compris, vous n’aurez certainement pas besoin de votre voiture pour passer quelques jours sur l’ile, tout se fait très facilement à vélo ! Vous pourrez également louer une voiture sur place si besoin.

Où louer des vélos ?
Il y a un grand nombre de loueurs sur l’ile, notamment aux abord de Port-Joinville, vous n’aurez que l’embarras du choix en arrivant au port.
Compter environ : €/jour pour un vélo classique ou €/jour pour un vélo électrique.

Où loger à Yeu ?
J’ai la chance d’avoir une amie d’enfance qui a une maison sur l’île à Saint Sauveur. Je n’ai donc jamais eu besoin de tester les hébergements sur place mais vous n’aurez aucun mal à trouver un hôtel ou bien des locations sur Airbnb. La localisation importe peu puisque tout est très proche sur l’île ! Tout dépendra de vos envies : si vous souhaitez avoir les pieds dans l’eau, tranquillité d’un hameau ou bien l’animation de Port-Joinville.

Au niveau des hôtels, en voici deux que l’on m’a déjà conseillé : 

  • Le Caillou Blanc : très bel hôtel familial décoré avec goût. Le panorama depuis la piscine extérieure vue mer à l’air incroyable !
    Tarifs : à partir de 119€ /nuit en basse saison et 165€ /nuit en haute saison
  • L’escale un peu en retrait du port : petit hôtel à taille humaine, les chambres au rez-de-chaussée profitent d’un jardin et le petit-déjeuner est délicieux. Le tout pour un rapport qualité-prix très abordable !
    Tarifs : de 60 à 105€ /nuit

Peut-on voler en drone à l’Ile d’Yeu ?
Il n’est pas possible de voler à l’île d’Yeu à moins d’être titulaire d’une certification et d’obtenir au préalable une autorisation de la préfecture. En effet, l’Ile d’Yeu Ile est en grande partie classée Natura 2000 et elle est également située dans un périmètre de restriction aérienne. 
Une tolérance est admises si vous volez dans votre propre jardin avec un drone de moins de 2kg et à une hauteur maximale de 8m.

9 mars 2021 0 comment
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Praia da Marinha
Long week-endPortugal

Algarve | Itinéraire pour découvrir la perle du Portugal en 5 jours

by Sarah 15 octobre 2020

Cinq jours ont suffi pour que je tombe amoureuse de cette région. Les falaises ocre qui se jettent dans la mer, les criques au sable blanc, les eaux entre le vert émeraude et le turquoise… Bref, les couleurs de l’Algarve m’ont littéralement envouté. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas pris une telle claque en Europe à seulement 2h30 de vol de Paris.

Début octobre, deux copines en manque de soleil et de mer, un besoin vital de s’évader après des mois de confinement liés au COVID… Le Portugal était l’un des rares pays encore relativement épargné à cette époque là. Ni une ni deux, on a sauté dans un avion pour découvrir la côte sud du Portugal.

Je vous partage ici notre périple entre petits villages pittoresques, sentiers de bord de mer et plages paradisiaques.

Notre itinéraire en un clin d’œil :

Jour 1. Tavira & ses alentours

Jour 2. Randonnée dans les 7 vallées suspendues

Jour 3. D’Alvor à Lagos

Jour 4. Les plages de São Rafael & dos Arrifes

Jour 5. Faro & l’île de Culatra

Le timing était parfait. Nous sommes arrivées en fin de journée à l’aéroport de Faro et nous avons filé directement vers Tavira après avoir récupéré notre voiture de location. Cela nous permis d’être opérationnelles dès le lendemain matin tôt pour la première étape de notre séjour…

JOUR 1. TAVIRA & SES ALENTOURS

Visite de la vielle ville de Tavira

Tavira était parfait pour démarrer notre séjour. Située entre les montagnes de l’Algarve et le cours du fleuve Gilão, c’est une petite ville paisible au charme fou. Ses petites ruelles pavées, ses nombreuses églises (37 !) et son architecture d’origine maure en font l’un des villages les plus authentiques de la région. Nous avons passé la matinée à déambuler dans rues de la vieille ville jusqu’à la belle église de Santa Maria do Castelo et son jardin entouré par les remparts d’un ancien château.

Découvrir le parc de la Ria Formosa

A midi, nous avons filé vers Santa Luiza à quelques kilomètres de là pour déjeuner un excellent poulpe (LA spécialité locale) avec vue sur l’eau. C’est un bon point de départ pour découvrir une partie de la Ria Formosa avec la Praia do Barril. Au bout du village, un petit train vous mène jusqu’à cette immense plage de sable fin et son cimetière d’ancres face à la mer.
Vous pouvez également choisir Faro comme point de départ pour visiter la réserve. Il existe de nombreux circuits proposés en bateau pour découvrir une ou plusieurs îles.

Cacela Velha

En fin de journée nous en avons profité pour nous balader dans le tout petit village de Cacela Velha et admirer la vue sur le lagon de la Ria Formosa. C’est le plus beau panorama que nous ayons eu sur le parc !


Rui, le gérant de notre hôtel nous a organisé une balade à cheval au couché de soleil dans le lagon. La météo n’était pas vraiment au rendez-vous, mais quel plaisir de se balader à cheval sur les immenses étendues de sable du lagon !

Où dormir à Tavira ?

La Pensão Agrícola Hospedaria : Au beau milieu des champs d’oliviers, d’amandiers et de figuiers, cet ancien bureau de poste est devenu une maison d’hôtes intimiste au charme fou. Les chambres sont ornées de meubles chinés, les lignes sont douces et épurées. Nous avons logé deux nuits dans la suite Armazén, c’est un véritable cocon. Et les petits-déjeuners que nous avons pris sous la pergola étaient succulents !
Tarif : 170€ la nuit en basse saison, petit-déjeuner inclus

Entre Faro et Tavira, on nous a dit beaucoup de bien de la Farmhouse of the Palms et de la Vila Monte, mais les deux étaient complets lors de notre venue.

Où manger à Tavira ?

La Pensão Agrícola, Tavira : voisine de l’Hospédaria, nous y avons dîné la première nuit sous la magnifique pergola. Le cadre est sublime, c’est un bel endroit pour diner en amoureux (désolée Juliette !). Menu surprise avec des produits locaux uniquement. C’était tellement copieux que nous avons dû emporter les desserts pour le lendemain matin au petit-déjeuner !

Rosa e Gianni al bistrot : Petite pépite italienne avec des pâtes fraîches faites maison. Mention spéciale pour les aubergines à la parmesane…

Où manger près de Ria Formosa ?

A Casa do Polvo, Santa Luzia : Une bonne petite taverne face à Rio Formosa, qui sert du poisson et surtout le produit phare de la ville : le poulpe. Réservation obligatoire !

Jour 2. Randonnée dans le sentier des 7 vallées suspendues

Si il y a une randonnée à faire en Algarve (voir au Portugal), c’est bien celle ci ! Cela reste un des plus beaux souvenirs de notre voyage, nous en avons pris plein la vue du début à la fin ! Les nuances de bleu entre ciel et mer, les criques paradisiaques au creux de falaises escarpées couleur ocre, les plages de sable blanc… Il est vraiment difficile de croire que nous sommes en Europe (la température de l’eau se chargera de vous le rappeler…).

Nous sommes parties le matin après un bon petit déjeuner, pour une journée complète et nous avons démarré notre randonnée à la Praia da Marinha. Le ton est donné d’office : elle est classée parmi les plus belles plages du monde. Quel bonheur de la découvrir vide, pas une serviette à l’horizon…

Après une baignade rapide, nous nous engageons enfin sur le sentier qui borde la mer. A mesure que nous avançons, les panoramas sont plus époustouflants les uns que les autres. En chemin, nous décidons de faire une pause déjeuner à Benagil, au restaurant O Pescador. Le bar grillé est délicieux et si vous arrivez à avoir une place en terrasse la vue est très agréable. Assez animée, nous ne souhaitions pas nous poser sur la plage, mais nous en avons profité pour faire une excursion en bateau d’1h jusqu’à la célèbre grotte de Benagil. Un trou béant crève le plafond de cette grotte, pour illuminer la page de sable fin qui se trouve juste en dessous. Paradisiaque…

Nous avons ensuite continué ce merveilleux sentier de bord de mer pour arriver enfin jusqu’à la Praia de Vale Centianes pour une baignade bien méritée.

Il restait encore quelques heures de jour après avoir récupéré la voiture, nous avons alors décidé d’aller admirer la lumière de fin de journée un peu plus à l’est. Nous sommes d’abord passées voir le panorama sur la belle Praia Vale do Covo puis nous avons terminé la journée à Algar Seco. Encore un merveilleux point de vue sur des caves sculptées par la roche et des piscines naturelles. Cet arrêt n’est pas indispensable, mais c’est sympa de s’y arrêter si vous avez le temps.

INFOS PRATIQUES

La randonnée se fait entre Praia da Marinha et Praia de Vale Centianes sur environ 5,4km (aller simple). Vous pouvez bien sur commencer où vous le voulez et prendre le chemin en cours de route à Praia do Carvalho ou à Praia de Benagil par exemple. Si vous devez choisir par manque de temps, je privilégierais plutôt la partie est.
La randonnée est simple et accessible à tous, même à ceux qui ont le vertige (comme moi).

Carte-Portugal 7 Vallées Suspendues

Comment y accéder ? Nous avons laissé la voiture le long de la route un peu avant d’arriver à Praia da Marinha. Il y a des parkings au niveau des plages principales. Arrivées à la fin du trajet, nous sommes retournées à notre voiture en stop en moins de 15 minutes.

Combien de temps faut il prévoir ? Compter environ 5h pour faire la randonnée complète. Je vous conseille de prévoir la journée entière pour prendre le temps d’admirer les différents points de vue et surtout de profiter des nombreuses plages !

Découvrir la côte autrement : Vous pouvez également choisir de découvrir la côte par bateau. Sur la plage de Benagil, nous avons trouvé un petit kiosque qui proposait des billets pour une excursion d’1h à 10€ par personne. Le canoë est aussi une option sympa car vous pourrez facilement visiter les grottes et surtout accoster sur les plages, notamment à Benagil. L’expérience doit être magique ! En tout cas, vous aurez le choix, de nombreuses excursions existent au départ de Benagil, Carvoeiro, Alvor…

JOUR 3. D’ALVOR À LAGOS

Une matinée à Alvor

Après notre randonnée, nous avons passé la nuit à Alvor (une trentaine de minutes de route depuis Algar Seco). Ce n’est que le lendemain matin que nous avons découvert ce petit village de pêcheurs posé sur la lagune. La ville est très mignonne, il y a de nombreux bars et restaurants. J’imagine que cela doit être très animé l’été, mais en basse saison, qui plus est l’année du COVID, c’était très paisible.

Après s’être baladées dans les ruelles, nous avons emprunté le chemin d’Ao sabor da maré, qui commence au sud du village. C’est une passerelle qui permet de faire une belle promenade entre plage et lagune (environ 5km). D’un côté s’étendent les marais salants, de l’autre les dunes de sable mènent à la mer.
Alvor était une bonne étape pour relier notre randonnée et notre prochain stop : Lagos.

Où loger à Alvor ?

Nous avons dormi à Agua Hotels Alvor Jardim qui était bien situé et très correcte pour le prix.
Tarif : 45€ la nuit

Où manger à Alvor ?

Beaucoup de restaurants étaient fermés lorsque nous y étions, mais nous avons été dans un petit restaurant très bien dans le centre : Al Tapas.

Une après-midi à Lagos

D’Alvor, nous filons déjeuner un délicieux bar grillé au bord de l’eau, dans un restaurant de plage du côté de Lagos. Il nous faut à nouveau une trentaine de minutes pour relier les deux villes. De là, nous partons découvrir la fameuse vue de Ponta da Piedade située en périphérie de Lagos. C’est vraiment époustouflant ! Sur le chemin du retour vers Lagos, nous nous arrêtons également à la Praia dos Estudantes pour observer le pont romain.

Au delà de son cadre exceptionnel, Lagos est l’un des plus jolis coins de l’Algarve à mes yeux. Le centre historique est tout petit, mais quel bonheur de se balader dans ses ruelles, de tomber par hasard sur une magnifique église, de découvrir ses façades blanches lumineuses ornées d’azulejos typiquement portugais… La ville est également très animée avec ses nombreux bars, cafés, restaurants et rooftops. Bref, il fait bon vivre à Lagos. C’est une étape incontournable si vous passez quelques jours en Algarve !

Où loger à Lagos ?

Nous avons voulu trouver un petit hôtel pas cher dans le centre de Lagos et nous avons trouvé la Casa a Sul pour 38€ la nuit. Simple, efficace. Si vous voulez vous faire plaisir, on nous a parlé d’une superbe demeure à quelques pas de la plage : la Casa Mãe. Mais elle était malheureusement déjà complète que nous avons planifié notre séjour.

Où manger à Lagos ?

Nous avons déjeuné au Bahia Beach Bar, un restaurant de plage très sympa. Il ne faisait pas très beau à ce moment là mais nous avons tout de même profité d’une jolie vue sur les dunes et la mer. L’été il doit être très agréable de venir un prendre un verre en fin de journée.

Pour prendre un café, arrêtez vous à Mar d’Estorias, parfait pour une pause en fin de journée. A la fois boutique, galerie, café et restaurant, cet espace est absolument à découvrir. La vue depuis le bar rooftop est exceptionnelle !

Le soir, nous avons dîné chez Barbosa de délicieuses tapas portugaises dans un cadre très sympa. Leur sélection de vin et de bières locales vaut le détour !

Avant de repartir le lendemain, nous avons pris le petit-déjeuner chez London Tiger. C’est tout petit mais très cosy, avec un bon rapport qualité prix.

JOUR 4. LES PLAGES MERVEILLEUSES DE SÃO RAFAEL ET DOS ARRIFES

Après avoir pas mal crapahuté, nous avons dédié cette matinée à la détente et nous avons posé nos serviettes sur la merveilleuse plage de São Rafael. C’est l’une de plus connues de la côte mais nous n’avons eu presque personne en plein mois d’octobre, le pied… En arrivant sur la plage, baladez vous sur les petits sentiers, les points de vue sont vraiment superbes !

Pour déjeuner, direction la Praia dos Arrifes à quelques kilomètres de là. Difficile de résister à l’appel de la terrasse du restaurant qui borde la plage : A Sardinha. Même si l’accueil n’est pas particulièrement sympathique et le service un peu lent, la vue sur mer est tout simplement incroyable. Et le poulpe grillé délicieux…

Plutôt que de longer la côte pour revenir vers Faro, nous avons préféré cette fois passer par les terres en visitant les petits villages d’Alté et Loulé. Epargnés par le tourisme de masse, ils valent le coup d’œil si vous avez un peu de temps. Alté est tout petit mais très mignon. En revanche nous avons été un peu déçues par Loulé qui manquait de charme. A priori le marché du samedi matin vaut vraiment le coup, nous’y étions malheureusement pas le bon jour. En redescendant sur Faro, nous nous sommes arrêtées pour voir la belle Eglise de São Lourenço à Almancil.

JOUR 5. FARO & L’ÎLE DE CULATRA

Nous souhaitions avoir un autre aperçu de la Ria Formosa et avons choisi l’île de Culatra pour faire une excursion de quelques heures. Au départ d’Olhão, un bateau nous y emmène en à peine 30 minutes. Ici, pas de routes ni de voitures, le temps s’est arrêté… Après avoir déambulé entre les maisonnettes du village de Culatra, nous arrivons jusqu’à une grande plage de sable fin. Nous savourons ce moment de calme avant le retour à Paris… De nombreuses îles composent le parc naturel de la Ria Formosa. Nous n’avons pas eu le temps de les faire toutes, mais il paraît que l’Ilha Deserta et l’Ilha de Faro sont très chouettes également.

De retour à Olhão, nous nous baladons dans le marché et dégustons une copieuse soupe de poisson à la Cervejaria Olhão Marisco.

Impensable de repartir dans avoir découvert Faro ! Nous profitons donc de nos dernières heures pour visiter la vieille ville de Faro. Son centre historique est resté très authentique. J’ai adoré les grandes arches Arco Da Vila, ou Arco Do Repouso, points d’entrée pour traverser les grandes murailles romaines qui entourent la ville. Levez les yeux, vous verrez certainement des cigognes nicher sur les hauteurs des remparts. Faro était l’étape parfaite pour clôturer notre séjour !

Où loger à Faro ?

Lemon Tree Stay : Nous avons adoré ce B&B situé à deux pas du centre historique. Un vrai cocon !
Tarif : 60€ la nuit

Où manger à Faro ?

A venda : Un vrai régal avec ces délicieux tapas portugais, à un prix très abordable.

Los Locos : Une cuisine moderne et raffinée en plein cœur de la ville.

Où boire un verre ?

Columbus Cocktail & Wine Bar : pour boire un délicieux cocktail dans un lieu design sous de belles arcades en pierre.


INFOS PRATIQUES

Venir dans l’Algarve :
En avion via Faro. Il vous faudra environ 2h30 depuis Paris ou Marseille.
Puis, il vous faudra une quinzaine de minutes pour rejoindre la ville de Faro en voiture ou encore 25 min en bus.

Combien de temps faut-il pour visiter l’Algarve ?
Cinq jours n’étaient pas de trop pour visiter la région. Nous voulions voir un maximum de choses entre Tavira et Lagos, du coup le timing de notre périple était assez serré ! Il nous a manqué une bonne journée supplémentaire pour aller jusqu’à Cabo São Vicente sur la côte ouest, à environ 45 minutes de Lagos. Les paysages ont l’air magnifiques… Cela nous donnera une bonne excuse pour revenir dans le sud du Portugal ! Idéalement je conseillerais d’y rester au moins une semaine pour prendre le temps de profiter des plages.

Se déplacer en Algarve :
Si vous voulez être autonome, le mieux est de louer une voiture directement à l’aéroport. Nous avons loué chez Guérin et tout s’est très bien passé, mais il y a de nombreux autres loueurs à la sortie du terminal.
En revanche il y a péages partout sur les routes et à moins de bien connaître le coin et d’avoir le temps, vous n’y échapperez pas. Pas de barrières ni file d’attente, ils sont automatiques et lisent vos plaques directement. Vous avez alors deux possibilités :

  • Vous réglez vous même votre dû à la poste portugaise (CTT) à la fin du séjour. Le problème est qu’il faut attendre 1 jour pour que les montants apparaissent dans le système.
  • Prendre un boitier électronique disponible en option chez tous les loueurs de voiture. Cela vous coûtera environ 1,80€/jour. Votre compagnie de location vous enverra quelques jours après la fin de votre location les montants de péage dûs. C’est l’option que nous avions prise. C’était simple et ça nous a évite de mauvaises surprises.

Où loger en Algarve ?
Nous avons eu la chance de visiter l’Algarve hors saison, et en période COVID. Nous l’avons donc visité dans un contexte très particulier et extrêmement privilégié. Chaque village que nous avons parcouru était vraiment paisible. En temps normal la plupart d’entre eux sont bien plus touristiques. Il faudra donc certainement ajuster si vous y allez en plein été. Si vous voulez voir l’ensemble de la côte, l’idéal est d’avoir au moins deux points de chute. 

  • A l’est, la petite ville de Tavira est très agréable pour poser ses valises et visiter les alentours, notamment la Ria Formosa. Si vous recherchez le calme et la nature comme nous, rapprochez vous de Cacela Velha. Faro est également une bonne alternative si vous préférez l’animation. 
  • Plus au centre, les petites villes de pêcheurs nous ont semblé être une bonne option. La charmante ville d’Alvor est bien située pour relier à la fois les 7 vallées suspendues et l’ouest de la côte. Carvoeiro avait l’air sympa également mais nous n’y sommes pas passées. Enfin, Portimão est la mieux placée des trois mais elle paraissait plus bétonnée, nous avons préféré l’éviter.
  • Si vous voulez explorer l’ouest, vous pouvez aller jusqu’à Lagos. La ville est située à 35 min de Portimão ou Carvoeiro et 45 minutes de Cabo São Vicente. C’est une station balnéaire très agréable hors saison, mais peut être à éviter en plein été. 

15 octobre 2020 0 comment
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JordanieMoyen Orient

Jordanie | Pétra & le désert de Wadi Rum à cheval

by Sarah 10 septembre 2019

La Jordanie est un pays haut en couleurs qui n’a cessé de m’éblouir chaque jour. C’est un pays de contrastes dont les multiples influences rendent l’histoire de ce pays riche et fascinante grâce aux nombreuses civilisations qui s’y sont succédé. Sa nature n’est pas en reste, qu’il s’agisse de la Mer Morte mais surtout des merveilleux paysages du désert de Wadi Rum, situé tout au sud.

J’avais déjà eu la chance de parcourir l’immensité des vallées de l’Orkhon en Mongolie à cheval. Ce voyage m’avait laissé des souvenirs impérissables, mais l’expérience au cœur du désert a quelque chose d’unique, un petit goût de sérénité et de liberté absolue. Je ne compte plus les nuits passées à observer le ciel illuminé par des centaines d’étoiles filantes, sans pouvoir fermer les yeux. Et puis Pétra, bien sur… L’un des sites légendaires que je brûlais de découvrir depuis si longtemps. La Jordanie m’a tout simplement émerveillée. Ce pays a quelque chose de mystérieux, presque mystique.

Habituellement, je fuis les séjours organisés pour voyager, préférant la liberté de découvrir chaque destination comme bon me semble, plutôt que d’être cantonnée à un programme bien précis. Mais une randonnée équestre en pleine nature ne s’improvise pas… Comme pour mon précédent voyage, j’ai choisi de passer par un spécialiste des voyages et des randonnées à cheval.

Je vous partage mon périple ainsi que quelques photos en espérant vous donner envie de découvrir ce merveilleux pays, que vous soyez cavalier ou non. Pour ceux que cela intéresse, je vous donnerai dans une seconde partie davantage d’informations sur l’organisation et les spécificités d’une randonnée à cheval dans le Wadi Rum.

Détails de notre Itinéraire

JOUR 1 : DÉPART POUR AMMAN ET MADABA

JOUR 2 : MADABA – PÉTRA À PIED

JOUR 3 : AL BEIDHA ET LITTLE PETRA À CHEVAL

JOUR 4 : PÉTRA À CHEVAL

JOUR 5 : RAJIF ET LA PLAINE DE THOGRA

JOUR 6 : THOGRA – WADI RUM

JOUR 7 & 8 : WADI RUM

JOUR 9 : AQABA – MER ROUGE

JOUR 10 : MER MORTE – MADABA ET VOL RETOUR

Les grandes étapes de mon séjour en Jordanie

J’arriverai en début de soirée à l’aéroport d’Amman où un guide prévu par l’agence est venu me chercher en voiture. Ce n’est que le lendemain matin au petit-déjeuner que j’ai fait la connaissance des 4 autres cavaliers du groupe : un couple de suédois adorables et deux copines savoyardes. Même si certains d’entre eux ne montent pas régulièrement ou ne sont pas montés depuis longtemps, nous avons tous un bon niveau à cheval ce qui est une bonne nouvelle pour l’harmonie du groupe !

De là, nous avons pris la route en direction de Pétra pour la première étape de notre séjour.

PÉTRA, LA MAJESTUEUSE CITÉ ROSE

VISITE DE PÉTRA À PIED

Nous avons passé trois jours à visiter Pétra et ses environs. La cité nabatéenne est bien plus grand que ce que j’imaginais !

Le premier jour a été dédié à la découverte du site de Pétra à pied. D’abord, nous avons commencé par la découverte de la façade emblématique de Pétra appelée « Khazneh« . La première claque du séjour… On a beau l’avoir vu mille fois en photos ou en reportage, mais avoir cette merveille sous les yeux est tout simplement exceptionnel. La finesse des détails sculptés à même la roche est à peine croyable. C’est d’une beauté saisissante, j’aurais pu passer des heures à admirer ce trésor d’architecture ! Nous avons ensuite déambulé tout l’après midi sur le site en passant par les tombeaux royaux, jusqu’aux 800 marches qui mènent au fameux « Deir« , perché en haut des montagnes. Ce magnifique monument serait un ancien monument funéraire devenu par la suite un monastère. La journée a été longue, nous sommes heureux de retrouver un peu de fraîcheur à l’hôtel le soir et de profiter d’un bon repas.

L’ATTRIBUTION DES CHEVAUX

Dès le lendemain, nous retrouvons Hashem, notre guide à cheval pour faire connaissance avec nos montures. La veille, il avait pris soin de venir nous rencontrer à l’hôtel pour faire le point sur le niveau et les attentes de chacun puis nous expliquer le déroulé de la randonnée.

Ses chevaux sont de superbes pur-sang arabes. Ils sont vifs, en pleine forme et très bien entretenus. C’est avec Blacky, un magnifique étalon noir, que je formerai équipe ! Il correspond e-xa-cte-ment à ce que j’attendais : il sait rester calme et se ménager quand il le faut, mais dès qu’il s’agit de s’activer, c’est de loin le plus rapide ! Blacky est un peu grincheux sur les bords et très espiègle mais c’est un amour. Il aura tout de même réussi à nous faire quelques frayeurs en s’échappant deux, trois fois pendant la rando haha ! Croyez moi, personne n’a envie de courir derrière un cheval en liberté en plein milieu du désert pour essayer de le rattraper… Heureusement, il ne se sera jamais trop éloigné de ses petits copains. On aura finalement beaucoup ri – après coup ! 🙂

PÉTRA À CHEVAL

Nous démarrons notre chevauchée par la découverte du Siq al-Barid (qui signifie canyon froid en arabe) aussi surnommé « Little Petra« . Il s’agit d’un ancien relais caravanier datant du 1er siècle de notre ère. Bien moins touristique que sa voisine et non dénué de charmes, le site offre un avant-goût des grandes cités Nabatéennes. Il vaut donc mieux visiter ces ruines avant de vous rendre sur le site de la majestueuse Pétra, 10 km plus loin.

Nous continuerons notre route en traversant la partie Romaine de Pétra à cheval, pour rejoindre en fin d’après-midi le pied du Djebel Haroun (aussi appelé la montagne d’Haroun) où le frère de Moïse fut enterré. Nous y installerons notre campement pour notre première nuit à la belle étoile.

Au troisième jour, nous nous sommes levés à l’aube pour nous mettre à cheval et emprunter le fameux Siq menant jusqu’à Pétra. Nous avons déambulé au pas le long de la route sinueuse de ce profond canyon, pour enfin arriver sur LA vue mythique donnant sur la Khazneh. Et là, le temps s’arrête, encore une fois. À cette heure ci, il y a encore peu de monde et les couleurs sont extraordinaires ! Quel privilège d’avoir eu accès à ce trésor d’histoire dans ces conditions…

QUELQUES MOTS D’HISTOIRE SUR PETRA

Dans l’Antiquité vers la fin du VIIIè siècle avant JC, la région de Pétra est occupée par les Édomites. Près de deux siècles plus tard, le peuple Nabatéen s’installe à Pétra pour en faire sa capitale. Ils feront prospérer Pétra grâce à leurs importants revenus tirés du commerce caravanier entre l’Orient et l’Occident, jusqu’à la prise de la cité par les romains en 106 après JC.

La construction d’immenses temples et tombeaux par les artistes nabatéens les plus talentueux témoigne de la richesse de la cité antique. A son apogée, elle aurait abrité entre 20 000 et 30 000 habitants ! L’ensemble, à moitié construit et sculpté directement dans la roche ocre/rose, offre un panorama d’une beauté saisissante. On comprend aisément pourquoi Pétra a été classée au patrimoine mondial de l’UNESCO et est considérée comme l’une de nouvelles merveilles du monde !

Qui sont les Nabatéens ?

Les Nabatéens sont à l’origine un peuple arabe de nomades dont l’immense territoire s’entendait du sud de la Syrie jusqu’au désert du Negev, en passant par la Jordanie et le nord de l’Arabie Saoudite. Situés au carrefour d’un riche commerce entre l’Asie, l’Arabie et les ports de la Méditerranée, ils connurent une ascension fulgurante en prenant le contrôle de la route des caravanes. Grâce à leurs connaissances très pointues du désert, ils assuraient aux marchands de myrrhe, d’encens ou autres épices précieuses de transiter par ces routes en toute sécurité, en contrepartie de taxes.

Des Génies de l’eau

La civilisation nabatéenne est également célèbre pour ses connaissances hors norme dans la gestion et la distribution de l’eau. Elle créa un système hydraulique extrêmement ingénieux qui permit à la cité se survivre près de mille ans ! Pourtant, acheminer l’eau dans une région aussi aride et abrupte ne devait pas être une mince affaire…
Après avoir identifié 7 sources souterraines, les nabatéens créèrent plus de 200km de conduits en argile afin d’amener l’eau et de la stocker dans différents bassins. Une quarantaine de barrages permettait ensuite de gérer la distribution jusqu’à la ville et les cultures, mais également de contrôler les violentes crues qui pouvaient survenir l’hiver.

Le Déclin de la Cité

Pétra n’est pas tombée dans l’oubli du jour au lendemain. Son déclin aurait été très progressif et les causes en sont multiples. D’abord, autour du IIIè siècle les voies commerciales ont évolué pour passer par Palmyre. Ensuite, des tremblements de terre successifs notamment ceux de 363 et de 419 auraient affaibli la ville et son réseau hydraulique. Pétra serait petit à petit devenu une riche « ville de province » pour finalement s’effacer totalement de la mémoire des occidentaux à partir de la période médiévale.

Et aujourd’hui ? C’est l’explorateur suisse Jean-Louis Burckhardt qui a redécouvert Pétra en 1812. De là s’en suivront de nombreuses fouilles qui sont encore en cours aujourd’hui. Pétra semble être un puit sans fond de richesses et de trésors. Des archéologues venus des quatre coins du monde s’affairent encore aujourd’hui à découvrir les secrets enfouis de la cité antique.

Il est temps de quitter Pétra et de mettre le cap vers le sud-est avec nos fidèles compagnons, direction le Wadi Rum. Après avoir emprunté les pistes à flanc de montagne et traversé les steppes, le paysage devient de plus en plus désertique. On ne se lasse pas de cet environnement spectaculaire ! Sans parler des nombreux galops complètement grisants…

LE DESERT ENVOÛTANT DE WADI RUM, À LA BELLE ÉTOILE

Au 6ème jour de notre périple, nous arrivons aux portes du désert de Wadi Rum. Il nous aura fallu parcourir plus de 60 km (soit 2 jours) en passant par la très ancienne route de l’encens pour enfin apercevoir les montagnes du Wadi Rum se dresser au loin. Nous passerons près de 3 jours à chevaucher seuls ou presque, au beau milieu du désert. Sur notre route, nous avons croisé quelques bédouins qui nous ont gentiment offert leur hospitalité, le temps d’un déjeuner ou d’un thé à l’ombre de leurs tentes. Cela aura été également l’occasion de faire un tour à dos de dromadaire, avec quelques fous rire à la montée et/ou à la descente !

Classé lui aussi au Patrimoine mondial de l’UNESCO, ce désert pas comme les autres offre de multiples visages. Le Wadi Rum est sculpté depuis des millénaires par l’érosion du temps, formant ainsi de nombreux canyons, arches naturelles ou falaises. On peut également y retrouver des inscriptions talmudiques qui ornent les murs de grès depuis plus de 4 000 ans et témoignent de plus de 120 siècles d’occupation humaine !


Sur le plan géologique, le Wadi Rum est une vallée creusée par l’érosion d’un cours d’eau dans les rochers de grès et de granit. Parfois de sable, parfois de roche, ses couleurs vont du jaune ocre au rouge feu, rendant les paysages absolument fascinants. Il a d’ailleurs été le décor de nombreux films tels quel Star Wars, Seul sur Mars de Riddley Schott, ou encore Lawrence d’Arabie.

Si la lumière est exceptionnelle en fin de journée et au coucher de soleil, les nuits ont quelque chose de magique. Le Wadi Rum est tellement loin de tout qu’il n’y a aucune pollution lumineuse. Je n’ai jamais vu un ciel étoilé si beau, si clair, avec autant d’étoiles filantes. Et quel silence ! S’en est même déstabilisant… Dormir dans le désert est une expérience absolument incontournable que je recommande à tous les amoureux de nature.

Au 6ème jour de notre randonnée, c’est à contre cœur que nous devons quitter le désert. Je réalise alors la chance inouïe d’avoir parcouru le Wadi Rum à cheval, en totale osmose avec la nature. Quelques jours supplémentaires n’auraient pas été de refus… Les galops interminables sur le sable ont rendu cette expérience du désert d’autant plus magique. La puissance du cheval sous moi lancé au grand galop, en plein milieu de ce désert my(s)thique… Devant moi : rien ni personne, juste les montagnes se dressant au loin. J’avais l’impression d’être seule au monde, c’est une sensation de liberté absolue que je n’ai jamais ressenti jusqu’à maintenant et que je n’oublierai jamais. J’en ai encore des frissons en écrivant ces lignes.

C’est donc avec une grande émotion que je dis au revoir à Hashem et ses acolytes. Ils auront été des guides extraordinaires, des chefs cuistos épatants et de merveilleux compagnons de voyage.

ESCALE À LA MER ROUGE – AQABA

Après ces adieux nous avons filé vers Aqaba, une station balnéaire tranquille au bord de la Mer Rouge. L’après-midi était libre et en tant que passionnée de plongée, je n’envisageais pas de repartir de Jordanie sans avoir découvert les merveilles sous-marine de la Mer Rouge. Ma GoPro étant malencontreusement restée à l’hôtel ce jour là, je n’ai pas pu prendre de photos mais croyez moi, la faune et la flore foisonnent déjà à seulement quelques mètres de profondeur ! Murènes, poissons lion, balistes, poissons clown… Il y a de quoi vous mettre des étoiles plein les yeux ! Les couleurs vives et chatoyantes des coraux sont encore bien présentes, ce qui est devenu assez rare pour être souligné. Si vous n’êtes pas expérimenté, un simple baptême à quelques mètres de profondeur suffira à vous émerveiller !

En fin de journée, j’ai profité de la fraîcheur du soir pour découvrir la ville et pour acheter quelques épices au souk. Je voulais absolument ramener du zaatar à la maison, j’adore ça… C’est un mélange délicieusement parfumé à base de thym, de sumac et de graines de sésame, agrémenté parfois de cumin ou encore d’origan. Un délice sur une salade, une viande grillée ou tout simplement sur un morceau de pain avec un peu d’huile d’olive ! J’en ai rapporté quelques sachets pour des amis, c’est une super idée de cadeau à offrir (et facile à caler dans la valise).

DETOUR PAR LA MER MORTE JUSQU’À MADABA

Le séjour touche à sa fin… Avant de reprendre l’avion depuis Madaba direction Paris, nous sommes remontés depuis Aqaba par la jolie route du Wadi Araba et avons fait un stop à la Mer Morte. Déjeuner et détente au programme !
La Mer Morte est un incontournable si vous voyagez en Jordanie ou en Israël. Avec une surface située à environ -400m sous le niveau de la mer, c’est le point le plus bas de la terre. Elle est célèbre pour sa très forte teneur en sel (près de 10 fois plus que la mer habituellement !) qui vous permet de « flotter » littéralement à la surface. Sa boue noire riche en minéraux est également mondialement réputée dans l’univers de la cosmétique pour ses bienfaits sur la peau. Impossible de résister, me voilà badigeonnée de la tête aux pieds… Après une quinzaine de minutes et un bon rinçage, ma peau est devenue ultra douce, un vrai bonheur !

Petits conseils :

  • Évitez de vous raser la veille mesdames et messieurs, autrement vous risquez de vous en souvenir… La concentration de sel dans l’eau est telle qu’à la moindre petite coupure ou irritation, ça piiiiiique !
  • Gardez votre joli maillot de bain pour une autre occasion, il n’aura pas très fière allure après un bon bain de boue.

C’est avec beaucoup de regrets que je quitte la Jordanie au bout de ces 10 jours intenses. Pétra et la beauté du désert comptent parmi mes plus belles expériences de voyage. C’était une expérience authentique et fascinante, que je recommande à tous !


QUELLE ORGANISATION POUR UNE RANDONNÉE À CHEVAL DANS LE DESERT DE WADI RUM ?

Quelle organisation sur place ?

Tout la randonnée est très bien orchestrée. Nous étions un groupe de 5 cavaliers et nous avons été accompagnés par 3 personnes formidables durant tout le séjour. D’abord Hashem, notre guide à cheval avec qui nous avons passé le plus de temps. Puis Mohamed et Husein, qui se sont occupés de toute l’intendance. Chaque midi et chaque soir, ils nous retrouvaient avec leur 4X4 au beau milieu de nulle part. Nous pouvions ainsi leur laisser nos gros sacs de voyage et ne prendre avec nous que l’essentiel pour la journée.

Généralement, ils avaient déjà pris le temps de monter le campement avant notre arrivée. Ce sont eux aussi qui s’occupaient de nous préparer à manger des spécialités locales, et quels chefs !!!
Le matin au petit déjeuner, je me régalais de pitas avec un peu d’huile d’olive et de zaatar. Le midi et le soir, nous faisions souvent des grillades, accompagnées de légumes ou de riz. Ils nous préparaient également des plats typiques jordaniens comme le moutabal (caviar d’aubergine), le maklouba, ou encore le mansaf, le plat national jordanien à base d’agneau et de riz accompagné d’une sauce au yaourt et aux pignons.
Chaque plat était préparé sous nos yeux avec des ingrédients frais qu’ils allaient chercher tous les jours au village le plus proche. Tout était absolument délicieux…

L’hébergement

En ville, près de Pétra ou à Aqaba, nous avons logé dans des hôtels très corrects prévus par l’agence.

Pendant la randonnée à cheval, nous avons campé chaque soir dans un lieu différent. Nous avions deux options : en tente ou à la belle étoile. Je n’ai pas réfléchi un quart de seconde, j’ai préféré la deuxième option et je vous conseille vivement de faire de même. Dormir à la belle étoile dans le désert est vraiment magique.
Nous étions installés sur des petits matelas posés sur de grandes paillasses. C’est simple et c’est roots, mais c’était absolument parfait !

Pour ce qui est de la douche, des tentes de douche sont prévues. Et on pouvait même choisir la température de l’eau :). Chaque soir avant le dîner, Mohamed faisait chauffer de l’eau sur le feu dans une grand marmite qu’il nous mettait ensuite à disposition.

Et pour les toilettes ? Oui oui, je sais que certains se posent la question… Et bien c’est simple, vous trouvez un petit coin tranquille derrière un rocher pour vous abriter des regards, vous emportez quelques mouchoirs et hop ! vous n’avez plus qu’à les brûler avec votre briquet une fois utilisés pour effacer vos traces ;). Pratique non ? Et écolo en plus…

Comment sont choisis les chevaux ?

Dès notre arrivée à Pétra, Hashem notre guide à cheval est venu nous rencontrer à l’hôtel pour faire le point sur le niveau et les attentes de chacun. À chaque cavalier sera attribué un cheval pour l’ensemble du séjour. Les autres cavaliers préfèreront des chevaux plutôt calmes et dociles. Pour ma part, je n’ai jamais cessé de monter à cheval depuis mes 5 ans, j’aime la vitesse et les chevaux au sang chaud, mais je n’ai pas non plus envie de faire du « tape-cul » pendant 6 jours… Il sourit. Effectivement il avait pile poil ce qu’il fallait ! Il nous expliquera également comment se déroulera la randonnée, les règles de sécurité etc.

Nous montions en moyenne 6h par jour. La chaleur peut être difficilement supportable en plein mois d’aout, pour nous comme pour les chevaux. Nous partions donc très tôt le matin puis nous faisions de longues pauses déjeuner afin d’éviter les heures les plus chaudes de la journée.

Ses chevaux sont des pur-sang arabes ou croisés anglo-arabes, au caractère vif et généreux. Ils ont du sang mais ils sont bien dressés, c’est un vrai bonheur ! Même mon cheval, le seul entier du groupe, était très respectueux bien qu’un peu grincheux.

Au niveau confort, l’équipement fait vraiment le job ! Les selles sont plutôt typées endurance ou rando et les tapis ont de grandes sacoches. Parfait pour ranger les bouteilles d’eau et emporter quelques affaires sur vous !

Quel niveau est recommandé pour randonner 6 jours à cheval ?

Nous avons parcouru en moyenne 30 à 40 km à cheval par jour soit environ 5 à 6 heures de randonnée par jour. J’imagine que le guide adapte les allures et la durée à cheval selon le niveau de chacun, mais nous avions par chance un niveau assez homogène entre les cavaliers (galops 5 à 7). En dehors des zones très rocheuses, le terrain est particulièrement favorable aux allures vives. Les grands galops dans le désert sont parmi mes expériences les plus mémorables des cavalière !

De par la nature des chevaux la longue de la randonnée et la mixité des terrains, je dirais donc que cet itinéraire en particulier nécessite d’être un cavalier confirmé, très l’aise à cheval et ayant l’habitude de monter régulièrement.

Il existe très certainement des parcours plus tranquilles et moins long, adapté aux débutant ou aux cavaliers moins expérimentés. N’hésitez pas à contacter Hashem pour connaître les différentes options ! Vous pouvez m’envoyer un mail afin de récupérer ses coordonnées.

L’équipement

Idéalement, privilégiez un sac de voyage souple, type grand sac de randonnée, il sera beaucoup plus facile à transporter pendant le voyage. Les roulettes et le sable ne font pas bon ménage…

Pour monter à cheval 

  • Tee-shirts ou polos en coton (plus absorbant) ou en matière technique respirante. Je vous conseille de prendre une chemise légère manches longues – type lin – à mettre par dessus pour vous protéger du soleil
  • Boots & chaps ou mini-chaps, plutôt que des bottes à cause de la chaleur
  • Pantalons d’équitation confortables (éviter les sous-vêtements synthétiques)
  • Casque d’équitation
  • Chèche ou foulard léger pour vous protéger du sable si il y a du vent, ou lors des grands galops si vous êtes à la traine derrière 😉 Il y en a de très beaux sur place !

Vêtements & accessoires

  • Vêtements décontractés pour le soir
  • Chaussures aérées, légères confortables
  • Casquette ou chapeau
  • Crème solaire et lunettes de soleil indispensables
  • Stick à lèvres
  • Trousse de toilette & pharmacie. Pensez à prendre du savon bio pour vos douches en pleine nature
  • Serviette de toilette légère en microfibre
  • Lingettes rafraichissantes, idéales pour faire un brin de toilette le matin ou à la pause du midi
  • Sac de couchage chaud, les nuits peuvent être fraîches même en plein été

Bien sur, n’oubliez pas votre maillot de bain si vous passez par la mer morte !

Matériel 

  • Chargeur portable pour votre téléphone et/ou appareil photo, au cas où. Vous aurez accès chaque midi et chaque soir à l’électricité via le générateur branché au 4×4
  • Lampe de poche ou frontale, surtout pratique pour faire pipi la nuit…
  • Paquets de mouchoirs qui servira notamment de papier toilette et un briquet pour le brûler après utilisation
  • Gourdes si vous en avez pour éviter de transporter du plastique

L’eau est fournie à volonté

Tarif d’une randonnée à cheval de 10 jours en Jordanie

Le prix de la randonnée en tant que telle était de 2 435€, sachant que j’ai booké en very last minute en plein mois d’aout. À cela il a fallu ajouter les vols. Deux options m’on été proposées : l’une par vol direct et l’autre avec escale. Même si il était plus cher, j’ai préféré prendre le vol direct qui m’a coûté 265€. Enfin étant partie seule, j’ai payer un supplément de 160€ pour les quelques nuits passées en chambre individuelle à l’hôtel. À savoir que si il y avait eu un autre cavalier solo lors du voyage et que nous avions accepté de partager la chambre, ce montant m’aurait été remboursé.

Cela fait donc un total de 2 959€ pour 10 jours, dont 6 à cheval. Absolument tout était pris en charge (sauf alcool), de mon visa à l’entrée de Pétra. Je n’ai pas payé un centime supplémentaire sur place, si ce n’est les pourboires laissés à nos guides préférés.


INFOS PRATIQUES

Venir en Jordanie :

Il existe deux compagnies qui proposent des vols directs : Air France et la compagnie nationale Royal Jordanian. Il faudra seulement 4h40 de vol pour rejoindre Amman, la capitale. Les prix en direct sont assez chers, allant de 600€ en moyenne, jusqu’à parfois 1 000€ selon la période. En plein été et en last minute vous pourrez trouver des tarifs intéressants : j’ai payé 265€ l’aller-retour en direct avec Air Jordanian au mois d’aout.

Autrement, vous pourrez prendre des vols plus accessibles avec escale via Ethiad par exemple.

Quelles sont les formalités pour venir en Jordanie ?

Un passeport valide encore 6 mois après la date de retour est demandé. Un visa touristique est également obligatoire. Il coûte 40JOD et est valable 90 jours. Vous pouvez l’acheter en amont ou bien directement à l’aéroport.
La meilleure option consiste à acheter le Jordan pass, qui vous permettra de cumuler votre visa avec l’accès à 40 sites touristiques (dont Pétra évidemment) ainsi que le téléchargement de brochures explicatives. Son prix varie en fonction du nombre de jours que vous souhaitez visiter Pétra. Voici les différentes formules :

  • Jordan Wonderer – Pétra 1 jour – 70JOD
  • Jordan Explorer – Pétra 2 jours – 75JOD
  • Jordan Expert – Pétra 3 jours – 80JOD

Ce pass est valable uniquement si vous faites un séjour minimum de 3 nuits en Jordanie. Attention donc si vous venez d’Israel par exemple juste pour passer une nuit ou deux visiter Pétra et le Wadi Rum.

Rendez-vous sur leur site directement pour acheter le Jordan pass : ici

Quand partir en Jordanie ?

L’été en Jordanie peut perte très chaud, notamment dans le désert… J’y suis allée en aout et honnêtement c’était supportable et surtout il y a bien moins de touristes ! Mais si vous supportez un peu moins bien la chaleur, il est plus agréable d’y aller aux inter-saisons. Les mois de mars à mai, ainsi que septembre à novembre sont idéaux pour profiter d’un climat plus doux. Mais vous aurez forcément plus de monde sur place.

Même l’été, comme dans tout désert, l’amplitude thermique varie fortement entre le jour et la nuit. Prévoyez donc toujours une petite laine pour vous couvrir le soir et si vous campez dans le Wadi Rum, un duvet chaud.

En ce qui concerne l’hiver, il peut faire très froid (voire même neiger) entre décembre et février, surtout sur les plateaux. Donc à éviter !

Comment s’habiller en Jordanie ?

La Jordanie est un pays très ouvert d’esprit. En tant que femme, il n’y a pas particulièrement de contraintes, vous pourrez vous habiller comme vous le souhaitez en privé et dans les lieux occidentalisés (hôtels, restaurants, bars branchés etc.). Dans les lieux plus touristiques ou en ville, privilégiez une tenue sobre qui couvrira vos genoux et vos épaules. Personne ne vous fera la moindre remarque si vous êtes un peu trop « dénudée » mais autant éviter les regards appuyés.
La question ne s’est pas posé pour nous lors de la randonnée car nous étions en huit clos et les guides ont l’habitude.

Enfin, pensez à prendre des affaires chaudes si vous partez explorer le désert car il peut y faire froid la nuit !

Bon à savoir :

Monnaie : JOD – Dinard Jordanien
Décalage horaire : GMT +2h
Indicatif Téléphonique : +962
Types de prises :

Icone Prise Type C

Il existe plusieurs types de prises en Jordanie (C, D, F, G, J) et la majorité d’entre elles dont sur le modèle européen (Type C) en 220 V. Vos prises françaises n’auront donc aucun mal à fonctionner sur place, pas besoin d’adaptateur.

10 septembre 2019 0 comment
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Perou Vinicunca lama montagne 7 colores
PérouRoad Trip

Pérou | Backpack de 3 semaines au Pérou

by Sarah 13 décembre 2018

Il y a des lieux comme ça, qui justifient à eux-seuls, un voyage.

13 décembre 2018 0 comment
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